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Pierre Delhomme

Pierre Delhomme, né le à Sétif en Algérie, mort le , est un lieutenant de l'armée française[1], déserteur et devenu responsable du commando Z de l'Organisation de l'armée secrète (OAS) avec Jean Sarradet[2].

Pierre Delhomme
Consécration de la France au Sacré-Coeur de Jésus
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  74 ans)
Carnac
Pseudonyme
Canard
Nationalité
Allégeance
Algérie française
Activité

Sous-lieutenant au G.C.P.A.

Commando Z.
Autres informations
Conflit

Biographie

Pierre Delhomme passe son enfance à Sétif puis à l'École Militaire Préparatoire d'Épinal où son père avait été nommé. Pendant l'emprisonnement en Allemagne de son père, il vit à Médéa dans la famille de sa mère.

Il s'engage en 1947 pour l'Indochine, est blessé à Saïgon en 1950. À son retour il est nommé sergent-major à la 2e Région aérienne à Paris jusqu'en 1956 où il exige d'être muté en Algérie. Il est affecté à la 542e Demi-brigade de fusiliers de l'air (DBFA)[3].

Elle est basée à La Réghaïa[4]. Les hommes s'entraînaient à Zéralda, base du 1er REP. Le 20 mars 1958 Pierre Delhomme joue un rôle déterminant pour sauver son convoi d'une embuscade tendue par les fellaghas dans les gorges de la Chiffa[5].

Il adhère par l'intermédiaire de Souètre au réseau « France-Résurrection » fondé par le marquis Brousse de Montpeyroux.

Le 24 janvier 1960, lors des Barricades, il refuse d'engager son commando pour donner l'assaut aux Facultés. Durant l'été 1960 il fait partie des commandos de chasse surnommés «commandos matous » par le capitaine Souètre.

Le 1er mars 1961 Pierre Delhomme est nommé sous-lieutenant « au feu » et proposé pour la Légion d'honneur. Début avril 61 son régiment est au repos à La Reghaïa. Delhomme assure à René Villard et Henri Talman du réseau« France-Résurrection » qu'il fera participer son commando à une opération d'envergure destinée à conserver l'Algérie à la France[6]. Delhomme lui-même arrête le colonel Bocquet et le remet à Godard. Il reste jusqu'à la toute fin du Putsch

près de Salan. Le sous-lieutenant Pierre Delhomme déserte à ce moment et rejoint Robert Martel et Salan et prend le pseudonyme de « Canard »[7].

Dans l'Armée secrète il rejoint les généraux Jouhaud et Salan ainsi que les colonels et officiers qui ont déserté après l'échec du Putsch[8]. Comme lui de nombreux officiers rejoignent l'OAS en 1961, issus de toutes les armes, même des instructeurs ou élèves officiers de Saint-Cyr comme le capitaine Renault actif dans le réseau OAS-Ouest créé à la demande du lieutenant Godot[9]. Delhomme se démarque rapidement de Degueldre et de l'action violente des commandos Delta. Il est proche de Jean Sarradet qui dirigeait les commandos Z[10]. Ce commando était composé de 120 hommes armés, recrutés au Front nationaliste, quadrillant le territoire algérois, et contrôlant 5 zones appelées sous-groupes.


Il appartient au maquis de l'Ouarsenis. Il est capturé le 31 mars 1962, par les GMS[11]. il saute du camion et tente de s'enfuir mais est rattrapé par des combattants du FLN[12]. Ii est transféré à la Santé où il retrouve le lieutenant Roger Degueldre[13]. Son avocat, Me Tixier Vignancour lui apprend que « Roger » a beaucoup souffert pendant son exécution. Il fréquente dans la prison La Tocnaye et bien d'autres condamnés de l'OAS qu'il retrouvera à Ré pour la plupart[14]. À Fresne, il retrouve le colonel Bastien-Thiry, avec qui il discute, jusqu'à l'exécution de l'organisateur de l'attentat du Petit Clamart[15]. À son imitation il rédige une déclaration dans laquelle il se déclare coupable de ne pas avoir tué De Gaulle[16]. Il l'adresse aux juges, au gouvernement et au chef de l'État[17]:

« Le 12 décembre 1960, sur la base militaire de La Réghaïa, les commandos parachutistes de l'Air furent passés en revue par Charles De Gaulle avant qu'il prît place à bord de son avion. Des camarades et moi devions abattre le chef de l'État policier. C'est par indécision que nous avons laissé échapper là l'occasion de mettre un terme aux activités machiavéliques du tyran, vraisemblablement de sauver l'Algérie française. (...) Ainsi puis que j'ai failli à mon devoir devant l'infamie de ceux dont dépendait le sort de l'Algérie française, ma terre natale, je mérite la peine capitale plutôt deux fois qu'une. »

Il refuse de se présenter devant la Cour de Sûreté de l'État et déclare se repentir de ne pas avoir tué De Gaulle[18]. Il est condamné le 18 janvier 2003 à trois ans de prison comme « chef de bande armée » :

« Sec, dur, les cheveux en brosse courte, cambré dans la tenue " léopard ", le lieutenant Delhomme, du groupe des commandos parachutistes de l'air (" J'ai cet honneur ", dit-il au passage), écoute l'interrogatoire :

" Vous avez gagné vos galons sur les champs de bataille.

- Oui, Ă  la sueur de mon front. "

Il a été blessé en Indochine, compte quatre citations, la médaille militaire.

" Pourquoi avez-vous refusé de répondre à l'instruction ?[19]»

Ensuite il est condamné à 20 ans de détention criminelle le 2 septembre 1963, peine commuée en réclusion criminelle à perpétuité[20].

Incarcéré successivement dans de nombreux établissements pénitentiaires à la suite de tentatives d'évasion, il finit par arriver à l'Île de Ré en très mauvaise santé[21]. - Là se trouvent de nombreux anciens de l'OAS[22]. Leurs conditions de vie ont progressé progressivement grâce à des grèves de la faim et autres manifestations à l'initiative de Marc Ténard, légionnaire du 1er REP et membre du commando Delta 1[23] Ils ont obtenu le statut de prisonniers politiques[24]. Les détenus bénéficient de nombreux avantages auxquels n'ont pas droit les autres[25]. Ils avaient la possibilité de se réunir[26]. Ils avaient acquis le droit de se retrouver pour des apéritifs[27]. François Ortola décrit la vie de Pierre Delhomme à la maison centrale de Saint-Martin de Ré[28]. Il insiste sur sa vie de prière comme sur sa violente dénonciation de De Gaulle à qui il écrit des lettres acerbes, et de la Franc-Maçonnerie[29]. Delhomme participe au chahut organisé pour couvrir l'évasion de Claude Tenne[30].

Il y bénéficie le 23 décelbre 1966 d'une mesure de grâce mais refuse d'en profiter et se retranche dans sa cellule. Il faut le traîner de force hors de la prison[31].

Itinéraire spirituel

Notre-Dame d'Afrique

Emprisonné, il est devenu mystique. Le sous-lieutenant Delhomme est visité à Fresne par un aumônier, le père Devoyod, et retrouve la foi de son enfance avec le père Vernet, de la même manière que le capitaine Darreberg[32]. Il se réfère à Jacques Fesch[33]. Depuis ce moment il approfondit sa vie spirituelle et entre en contact avec Claire Ferchaud en octobre 1966[34]. Il se souvient des idées de Robert Martel « le Chouan de la Mitidja[35] », il partage sa dévotion au Sacré Cœur. Il a la même vision contre-révolutionnaire que lui quant au futur de la France. Point de vue politique, il découvre l’influence de la Franc-maçonnerie et affirme qu’elle est à l’origine des événements graves qui se sont déroulés au XXe siècle. Il l’accuse d’avoir pris le contrôle de ceux qui luttaient pour l’Algérie Française et d’avoir téléguidé aussi bien le 13 mai que le Putsch pour discréditer l’OAS et regrettant qu'un des avocats de Bastien Thiry ait été franc-maçon[36]. Il appartient à l'Ordre des Chevaliers de Notre-Dame[37]. Il fait de nombreux pèlerinages au sanctuaire Notre-Dame des grâces à Cotignac et va prier avec son ami Claude Mouton qui a écrit sa biographie au sanctuaire de Notre-Dame de Laghet près de Nice.

Il entretient une correspondance très abondante avec des maisons religieuses tout autant qu’avec des personnalités politiques.

Il s'installe près de Carnac après la mort de son épouse[38]. La fin de sa vie est marquée par la maladie de Parkinson. Les religieux dominicains du couvent de la Haye aux Bonshommes viennent le visiter. Il meurt le . Les membres de l'ADIMAD-SUD lui ont rendu hommage[39].



DĂ©corations

  • MĂ©daille militaire
  • Valeur militaire avec Ă©toiles d'argent et avec palmes
  • MĂ©daille commĂ©morative d'Indochine

Références

  1. Henri Le Mire, Histoire militaire de la guerre d'Algérie, Paris, A. Michel, , 402 p. (ISBN 2-226-01387-3 et 9782226013873), p. 361
  2. Philippe Héduy, Algérie française, 1942-1962, Paris, Société de production littéraire, , p. 155
  3. http://data.over-blog-kiwi.com/0/62/64/01/20140409/ob_84bf56_frshd-pub-00000225-0004-dc-att-frshd-p.pdf
  4. Henri Féraud, Les Commandos de l’Air, contribution à l’histoire des Commandos de l’Air en Algérie 1956-1962, Nouvelles Éditions Latines, 1986
  5. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie fançaise à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p., pp. 24-29.
  6. Henri Féraud, Les Commandos de l’Air, contribution à l’histoire des Commandos de l’Air en Algérie 1956-1962, Nouvelles Éditions Latines, 1986. p. 230.
  7. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie fançaise à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p., p 51.
  8. « Deltas & Collines :: », sur deltas-collines.org (consulté le )
  9. « Le Réseau O.A.S. de l’Ouest - Encyclopédie de Brocéliande », sur broceliande.brecilien.org (consulté le )
  10. « Lieutenant Pierre DELHOMME », sur tenes.info (consulté le )
  11. « Deltas & Collines :: Lieutenant Pierre DELHOMME :: Lieutenant_Pierre_DELHOMME_2 », sur deltas-collines.org (consulté le )
  12. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. p. 58.
  13. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. p. 59.
  14. « Pierre Delhomme avec Alain Bougrenais De La Tocnaye », sur deltas-collines.org (consulté le )
  15. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. pp. 60-62.
  16. Jean Bastien-Thiry, Déclaration du 2 février 1963, éd. Cercle Jean Bastien-Thiry, éd 1998, 40 p.
  17. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. pp. 62-64.
  18. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. Chapitre VII, La condamnation, pp.59 et 68.
  19. « VINGT-NEUF MILITAIRES DONT SEPT OFFICIERS - déserteurs pour la plupart - racontent sans passion leur aventure dans le maquis de l'Ouarsenis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « LE SOUS-LIEUTENANT DELHOMME EST CONDAMNÉ A LA RÉCLUSION PERPÉTUELLE Il avait refusé de comparaître devant ses juges », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Deltas & Collines :: Lieutenant Pierre DELHOMME », sur deltas-collines.org (consulté le )
  22. « Deltas & Collines :: Album 2 :: Pierre_DELHOMME », sur deltas-collines.org (consulté le )
  23. « Pierre Delhomme dans un groupe avec Claude Tenne », sur deltas-collines.org (consulté le )
  24. Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, Ă©d La Table Ronde, 1968, 253 p. pp. 135-156.
  25. Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, Ă©d La Table Ronde, 1968, 253 p. pp. 181-188
  26. « Bonne humeur », sur deltas-collines.org (consulté le )
  27. « Les apéritifs », sur deltas-collines.org (consulté le )
  28. « Le lieutenant Delhomme et son ami Ortola », sur deltas-collines.org (consulté le )
  29. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. pp. 71-73
  30. « Deltas & Collines :: Album 4 :: Claude_TENNE_Roger_BESSON_Pierre_DELHOMME_Edouard_BUDIN_Michel_MURAT », sur deltas-collines.org (consulté le )
  31. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie fançaise à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p.
  32. Abbé Henri Perrin : Le Capitaine Darreberg, éd. Pélerins de La Salette, 2011.
  33. Augustin-Michel Lemonnier, Lumière sur l'échafaud : Suivi de Cellule 18 - Lettres de prison de Jacques Fesch, guillotiné le 1er octobre 1957 à 27 ans, éd. Téqui, 2007
  34. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. p 78.
  35. Claude Mouton-Raimbault, La contre-révolution en Algérie, le combat de Robert Martel et de ses amis, Vouillé, Diffusion de la Pensée Française, 1973 , 675 p.
  36. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. p. 79
  37. « Un combat sans trêve et sans merci : L’ordre des chevaliers de Notre-Dame | », sur www.dominicainsavrille.fr (consulté le )
  38. « Pierre Delhomme et son épouse sauvée des Viets. », sur tenes.info (consulté le )
  39. Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, éd. de Chiré, 2003, 132 p. pp. 131-132.

Bibliographie

Sources

  • Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'AlgĂ©rie française Ă  l'expiation, Ă©d. de ChirĂ©, 2003, 132 p.
  • Claude Mouton-Raimbault, La contre-rĂ©volution en AlgĂ©rie, le combat de Robert Martel et de ses amis, VouillĂ©, Diffusion de la PensĂ©e Française, 1973 , 675 p.

Indochine

  • Guy Leonetti, MĂ©morial Indochine 1945-1954, Ă©d. Bernard Giovanageli, Ministère de la DĂ©fense, 2014, 190 p.
  • Claude BaylĂ©, Prisonnier au Camp 113, Ă©d. Perrin, 1991, 278 p.
  • Roger Delpey, La Bataille du Tonkin, Ă©d. J’ai lu, 1969, 310 p. Soldats de la boue t 2.
  • Erwan Bergot, Indochine 1951, une annĂ©e de victoires, France Loisirs, 1989, 191 p.
  • Erwan Bergot, Les Marches vers la gloire, Presses de la CitĂ©, 1993, 899 p. ( livre 2 : Frères d’armes )
  • Erwan Bergot, Bigeard, France Loisirs, 1988, 586 p.

Algérie

  • Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, Ă©d La Table Ronde, 1968, 253 p.
  • Pierre Montagnon, La guerre d’AlgĂ©rie, Pygmalion, 1984, 450 p.
  • GĂ©nĂ©ral Massu, La vĂ©ritable bataille d’Alger, Ă©d. Plon, 1971
  • Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d. Fayard, 1972, 403 p.
  • Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idĂ©es, Ă©d. La Table Ronde, 1968.
  • Jean J. Mourot, La pacification, c’était la guerre ! TĂ©moignage d’un appelĂ© en AlgĂ©rie 1957-1959, Books on Demand France, 2009, 480 p.
  • Paul Bonnecarrère, La guerre cruelle, Ă©d. Fayard, 1972.
  • Notre Dame de l'Atlas. De l'AlgĂ©rie française... Ă  la recherche de l'unitĂ© perdue, Ă©ditions Gandini, 1985, rĂ©Ă©dition 2004
  • Henri FĂ©raud, Les Commandos de l’Air, contribution Ă  l’histoire des Commandos de l’Air en AlgĂ©rie 1956-1962, Nouvelles Éditions Latines, 1986
  • Patrick de Gmeline, Commandos Paras de l’Air, AlgĂ©rie 1956-1962, Presses de la CitĂ©, 1988
  • Erwan Bergot, Les Marches vers la gloire, Presses de la CitĂ©, 1993, 899 p. ( livre 3 : Le Flambeau)
  • Erwan Bergot, Bigeard, France Loisirs, 1988, 586 p.

OAS

  • Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Grasset, 30 oct. 2002, 1048 pages.
  • AbbĂ© Olivier Rioult, Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, Ă©d. des Cimes, Paris, 2013 (ISBN 979-10-91058-05-6).
  • Lajos Marton, Il faut tuer De Gaulle, Ă©d. Du Rocher, 2002, 210 p.
  • Jean-Marie Bastien-Thiry, DĂ©claration du 2 fĂ©vrier 1963 , Ă©d. Cercle Jean Bastien-Thiry, 1998, 40 p., (ISBN 9782905602039)
  • Henri-Christian Giraud, De Gaulle et les communistes, Albin Michel, 1988, 2 tomes.
  • Maurice VaĂŻsse, Le putsch d'Alger, Paris, Éditions Odile Jacob, coll. « histoire », 2021, 336 p. (ISBN 978-2-7381-5495-8).
  • Pierre Sergent, La Bataille, Ă©d. La Table Ronde, 1968.
  • Hughes KĂ©raly, HervĂ© de Blignières,  Un Combattant dans les tourmentes du siècle, Albin Michel, 1990, 330 p.
  • Bernard Moinet, A genoux les hommes, Ă©d. France Empire, 1969.

Procès et prison

  • Jean-Claude Vimont, Saint-Martin-de-RĂ©, prison politique. Les photographies d’Armand Belvisi, Carnet de recherche de Crimininocorpus 27/11/2014, no 14, "MĂ©tropolitains, LĂ©gionnaires et autres intermittents"
  • David Canard, L'ĂŽle de RĂ© ; annĂ©es 1950, 1960, 1970, Ă©d. Geste, 20 fĂ©vrier 2009, 240 p. (ISBN 2845615345)
  • Le procès de Raoul Salan, compte rendu stĂ©nographique, Albin Michel, 1962, 549 p. plaidoirie de MaĂ®tre Tixier-Vignancour (pp.507 Ă  548)
  • Le Procès du Petit-Clamart, Nouvelles Éditions Latines. ExposĂ© des faits, DĂ©clarations, DĂ©positions, dĂ©bats, plaidoiries. PrĂ©sentĂ© par Yves-FrĂ©dĂ©ric JaffrĂ©, Avocat Ă  la Cour de Paris, 642p. (1963)
  • Jean de ConriĂ©, Jean Ilpide, Louis MaĂ®tre. 1962... un destin bascule, Ă©d. Lacour-OllĂ©, 2013, 150 p.
  • Armand Belvisi, Les SacrifiĂ©s de l’AlgĂ©rie française - ĂŽle de RĂ©, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p. [lire en ligne]
  • Armand Belvisi, Saint-Martin-de-RĂ©. Portraits de dĂ©tenus, 1963, s. e., 128 pages, Collection Armand Belvisi, p. 20 Ă  23.
  • Thierry Bouclier, Tixier Vignancour, une biographie, Ă©d. RĂ©mi Perrin, 2003, 331 p.
  • AndrĂ© Rossfelder, Le onzième commandement, Ă©d. Gallimard, 2000, 667 p. partie V et sq. pp. 473-673.

itinéraire spirituel

  • Claude Mouton, Au plus fort de la tourmente, RĂ©siac, 1978, 239 p.
  • Claude Mouton, Et JĂ©sus modela son âme, Claire Ferchaud, RĂ©siac, 1981
  • Claude Mouton, PrĂ©sence de Claire Ferchaud, ChirĂ©, 2007, 140 p.
  • AbbĂ© Henri Perrin : Le Capitaine Darreberg, Ă©d. PĂ©lerins de La Salette, 2011.
  • Augustin-Michel Lemonnier, Lumière sur l'Ă©chafaud : Suivi de Cellule 18 - Lettres de prison de Jacques Fesch, guillotinĂ© le 1er octobre 1957 Ă  27 ans, Ă©d. TĂ©qui, 2007
  • Jacques Fesch, Dans cinq heures je verrai JĂ©sus, Ă©d. Du Jubile, juin 1998, 251 p. (ISBN 2866791681)

Liens externes

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