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Claude Tenne

Claude Tenne, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Toulouse, est un militaire et prisonnier politique français.

Claude Tenne
Marc TĂ©nard
Claude Tenne

Surnom José Casabals, José Hernandez.
Naissance
Paris, (France)
Décès
Toulouse (France)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Premier R.E.P.

O.A.S.

Arme Légion étrangère
Conflits Guerre d'Algérie
Autres fonctions Commando Delta 1

Légionnaire, « soldat perdu[1] » et « Pieds-noirs par le sang versé[2] », il est notamment le seul détenu à réussir à s'évader de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré.

Il reste l'unique cas d'évasion d'évasion réussie[3].

Monuments aux morts, Sidi-bel-Abbès

À la fois socialiste et nationaliste, son père, originaire de Bragayrac, fait carrière dans l’administration des douanes. Fier de son père et marqué par les valeurs transmises par ses parents, il vit cependant une scolarité difficile[4].

LĂ©gionnaire au 1er REP : 1955 - 1961

En opérations

Marc Ténard est affecté en 1955 à Zeralda, au 1er REP. Il participe à la Bataille d’Alger puis à celle des frontières près de la Tunisie, dans le secteur de Guelma. Les opérations durent quatre-vingt-dix jours. Voltigeur, il est chargé au cours de « l’opération Jumelles » de nettoyer des grottes où se réfugiaient les fellagahs. Un jour, il utilise sa veste de combat comme leurre dans un boyau. C'est elle qui reçoit les balles[5]. Il assiste le 28 mai 1958, à la mort du lieutenant-colonel Jeanpierre dont l’hélicoptère est abattu par les rebelles[6].

Paysage de Guelma

Les Pieds-Noirs

Le 14 juillet 1958 la compagnie de Marc Ténard défile à Paris. À ce moment celui-ci réalise que l'Algérie est très importante pour lui. Il se rend compte que les Pieds-Noirs sont de plus en plus inquiets[7].

Lors des journées des barricades (24 janvier - 1er février 1960), Il fait partie de la 2e Compagnie, commandée par le capitaine Ysquierdo, et comme les autres légionnaires parachutistes, présente les armes à Pierre Lagaillarde et aux insurgés, lors de leur reddition avec les honneurs[8].

Le légionnaire Ténard éprouve de plus en plus d'inquiétude. Le 15 novembre 1960, lors de la cérémonie d'hommage à onze soldats tués au combat, il entend le père Delarue déclarer :

«Vous êtes tombés à un moment où, si nous en croyons les discours, nous ne savons plus pourquoi nous mourons[9].»

Cette phrase l'inquiète. Quelques mois après, il rencontre, dans un café, le lieutenant Roger Degueldre et comprend qu'il a déserté pour rejoindre l'OAS. Le légionnaire Marc Ténard participe à la prise de la radio et accomplit les autres missions confiées à sa compagnie pendant le Putsch.

Il est conscient des enjeux et adhère aux objectifs affirmés par les quatre généraux : prendre le contrôle du gouvernement pour garder l'Algérie à la France[10]. Après l'échec de cette tentative, le 25 avril 1961, le 1er REP est dissout, les officiers mis aux arrêts[11].

OAS, Commando Delta 1 : 27 avril - 4 juin 1961

l'Organisation de l'armée secrète

Il déserte, gagne Alger, retrouve le lieutenant Roger Degueldre et le sergent Albert Dovecar dans le commando Delta 1 avec lequel il tue le Commissaire Gavoury, pour l'OAS.

Il est arrêté à la Bouzareah le 4 juin 1961 en protégeant la fuite de Degueldre.

Incarcéré ensuite à la Santé il y retrouve des détenus de l'Algérie française et remarque : « Ici on ne peut pas tenir les volontés prisonnières. » Marc Ténard partage la cellule du sergent Dovecar. Il refuse de révéler son véritable nom pour empêcher, ou du moins ralentir, le déroulement du procès[12].

Le procès

Le procès Gavoury a lieu du 26 au 30 mars 1962. Le Tribunal militaire juge les légionnaires Herbert Pietri, Claude Tenne, le sergent Albert Dovecar, Claude Piegts, Paul Frappoli et Jacques Malmassari pour le meurtre du commissaire Gavoury[13]. Les trois légionnaires portent leur uniforme[14]. Ils ne sont pas assez connus pour que l'Armée dans son ensemble prenne fait et cause pour eux[15].

Condamnations

L'avocat général condamne le meurtre mais lui reconnaît des mobiles politiques[16].

Ils sont condamnés, à la peine de mort pour Dovecar et Piegts qui ont organisé l'action, à la détention criminelle à perpétuité pour Karl Pietri et Claude Tenne, celui qui a poignardé le commissaire.

Le Sing-Sing français

La prison Saint-Martin-de-RĂ© : 1962-1967

Le 5 mai, douze condamnés dont Claude Tenne sont transférés de la prison de Fresnes à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré située sur l'Île de Ré[17]. Dès ce moment, ils revendiquent d'être considérés comme des condamnés politiques[18].

ConquĂŞte du statut de prisonniers politiques

Ils sont écroués à la maison centrale de Saint-Martin-de-RéLa prison vient d'être vidée des Fellagahs[19]. Les bâtiments y sont assez délabrés, en mauvais état.

L'administration entend les traiter comme des droits communs[20].

L’exécution du sergent Dovecar et de Claude Piegts a lieu le [21]. Le Légionnaire Marc Ténard s'est procuré clandestinement un poste de radio minuscule. C'est par lui qu'il apprend la mort du Sergent. Il organise une cérémonie pour lui rendre hommage, la concluant par le Chants des Africains après avoir observé une minute de silence. Claude Tenne décide que ce jour-là ils ne sortiront pas de leur cellule et jeûneront en signe de deuil[22].

Évasion

Le projet

Des camarades ont essayé en creusant un tunnel qui partait d'une cellule. Marc Ténard leur a apporté brièvement son aide mais le projet a échoué car les condamnés ont été changés de quartier[23]. Certains ont tenté d'y arriver par d'autres moyens, plus classiques, qui ont échoué car le détenu s'est refusé à tuer la sentinelle qui se trouvait sur son passage[24].

L'Ă©vasion

Dans un ouvrage consacré aux détenus de Saint-Martin-de-Ré, il est fait explicitement mention de son évasion[25]. Claude Tenne s'évade le 3 novembre 1967. Il a réussi à se replier sur lui-même dans une cantine métallique noire. Elle mesure 90 centimètres de longueur, 50 centimètres de large et 40 centimètres de haut. Il y reste trois heures dans le froid[26]. C'est dans le presbytère, pendant que ses camarades libérés s'entretiennent avec le curé qu'il en sort, frigorifié. Il emprunte le bac bien qu'il craigne d'être reconnu. Solidaires, ses camarades détenus refusent de rentrer dans leurs cellules pendant la soirée, ce qui empêche l'appel et la découverte de sa fuite.

Souvenirs et réflexions, Mais le diable marche avec nous

La liberté

De nombreux articles de journaux relatent cette évasion unique dans l'histoire du Sing Sing français[27]. Le Monde y consacre un article, le Figaro du 6 novembre 1967 en parle en première page, signalant des barrages de police sont établis sur toutes les routes[28]. Plusieurs autres journaux publient des articles au sujet de sa fuite et de ses conséquences[29]. Un article se trouve aussi dans la Nouvelle République[30].

Marc Ténard est pris en charge par un réseau OAS et une résistante de l’Algérie française. Pour protéger ses complices, il publie une version altérée de sa cavale en France dans son livre, Mais le diable marche avec nous. Claude Tenne échappe aux cent cinquante mille hommes des forces de l’ordre mobilisés par le plan Rex (recherches exceptionnelles)[31].

Marc Ténard se réfugie en Suisse. Il est le seul évadé à ne jamais avoir été repris.

RĂ©flexions et perspectives d'avenir

Affiche de Mai 68

Les événements de mai 68 se déroulent à l'époque même où Claude Tenne écrit de De Gaulle : «Il règne sur du néant, sur l'indifférence des Français qui un jour pourtant s'éveilleront brusquement sur des alliances douteuses et peu honorables. Il s’enorgueillit sans honte de l’amitié de ceux qui auparavant combattaient la France[32].»

Il ne croit pas dans les partis politiques mais prône une action sociale et militaire à l'image des bérets verts[33].

Claude Tenne après 1967

MĂ©daille de l'ADIMAD.
MĂ©daille de l'ADIMAD.

Après l’amnistie du 31 juillet 1968, due aux événements de mai 1968, Claude Tenne s’installe en France avec sa famille.

Il se suicide le 7 janvier 1996, place de la Bourse Ă  Toulouse[34].

Notes et références

  1. Paul Guérande, O. A. S. métro ou, Les enfants perdus, récit, éd. du Fuseau, 1964, 184 p.
  2. « Claude Tenne », sur babelouedstory.com (consulté le )
  3. « La courte échappée de Saint-Martin-de-Ré », sur Libération (consulté le )
  4. Jean-Claude Vimont, « « Pieds Noirs Rythmes : un orchestre de détenus OAS dans le “Sing-Sing” français » », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines,‎ (ISSN 2108-6907, DOI 10.4000/criminocorpus.3133, lire en ligne, consulté le )
  5. Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d Fayard, 1987, 403 p. p. 330-331.
  6. Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d Fayard, 1987, 403 p. p. 312, 313.
  7. Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd La Table Ronde, 1968. p. 177-20 Claude Tenne, Mais le diable marche avec nous, éd La Table Ronde, 1968, 253 p, p. 159.
  8. Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd La Table Ronde, 1968.
  9. Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d Fayard, 1987, 403 p. p. 366
  10. Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idées, éd. La Table Ronde, 1968. p. 203 211
  11. Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d Fayard, 1987, 403 p. p. 355-376.
  12. Armand Belvisi, Les sacrifiĂ©s de l’AlgĂ©rie française, Ile-de-RĂ©, 120 pages.  Â§ 26
  13. Georges Fleury, Histoire d, 30 oct. 2002 - 1048 pages. Ch 68 L’arrestation de Degueldre p. 663 - 677 Procès p. 664, Lettre Sergent Brothier 665 plaidoyers Verdict  666- 667 procès
  14. « Procès des assassins de Gavoury | INA » (consulté le 3 juin 2023)
  15. « Le lieutenant GODOT et l'adjudant ROBIN sont condamnés à vingt ans de réclusion criminelle le lieutenant BERNARD à dix ans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « L'avocat général suggère discrètement la peine de mort contre Dovecar et Piegts mais il leur reconnaît des "mobiles idéologiques" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Les sacrifiĂ©s de l’AlgĂ©rie française, Ile-de-RĂ©, Armand Belvisi, 120 p.  Â§ 3
  18. Armand Belvisi, Les sacrifiés de l’Algérie française, Ile-de-Ré, 120 pages. § 4
  19. Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p. § 3 https://journals.openedition.org/criminocorpus/3164?lang=en#tocto1n2
  20. Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p. § 4 https://journals.openedition.org/criminocorpus/3164?lang=en#tocto1n2
  21. Jean-Claude Vimont, Le régime spécifique de la détention politique, Respect de la « Privacy » et détention politique en France, Justice and political detention, 2013 https://journals.openedition.org/criminocorpus/2556 § 20
  22. Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d Fayard, 1987, 403 p.. Ă©pilogue, p. 401-403.
  23. Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p.
  24. Jean-Claude Vimont, « Saint-Martin-de-Ré, prison politique. Les photographies d’Armand Belvisi », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines,‎ (ISSN 2108-6907, DOI 10.4000/criminocorpus.3164, lire en ligne, consulté le )
  25. Armand Belvisi, Les Sacrifiés de l’Algérie française - Île de Ré, ADIMAD, Toulon, sans date, 120 p. § 26. https://journals.openedition.org/criminocorpus/3164?lang=en#tocto1n2
  26. « Claude Tenne, condamné pour l'assassinat du commissaire Gavoury est recherché dans la région parisienne », Le Monde.fr, 7 novembre 1967 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2023)
  27. Armand Belvisi, Les sacrifiĂ©s de l’AlgĂ©rie française, Ile-de-RĂ©.120 pages.  Â§ 26 -
  28. « Le Figaro, 6 novembre 1967 », sur deltas-collines.org (consulté le )
  29. « Deltas & Collines :: », sur deltas-collines.org (consulté le )
  30. « L'évadé Claude Tenne », sur deltas-collines.org (consulté le )
  31. « Le Figaro, barrages policiers en France », sur deltas-collines.org (consulté le )
  32. Henri-Christian Giraud, De Gaulle et les communistes, Albin Michel, 1988, 2 tomes.
  33. Jean Lartéguy, Les Guerilleros ... et bérets verts, éd. Raoul Solar, 1967, 443 p.
  34. « 15 décembre 1936 : naissance de Claude Tenne . », sur La Ligne Droite (consulté le )

Voir aussi

Sources

  • David Canard, L'ĂŽle de RĂ© ; annĂ©es 1950, 1960, 1970, Ă©d. Geste, 20 fĂ©vrier 2009, 240 p. (ISBN 2845615345)
  • Claude Tenne, Mais le Diable marche avec nous, Ă©d La Table Ronde, 1968, 253 p.
  • Jean-Claude Vimont, Histoire de la dĂ©tention politique en France, Justice and political detention, 2013.
  • Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idĂ©es, Ă©d. La Table Ronde, 1968
  • Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d Fayard, 1987, 403 p.
  • Louis Delarue, Avec les paras du 1er REP et du 2ème R.P.I. Ma, Ă©d. Nouvelles Éditions Latines, 1961, 254 p.
  • Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Grasset, 30 oct. 2002, 1048 pages, Partie V La montĂ©e en puissance, ch. 37 : L'OAS Ă©limine le commissaire Gavoury, p. 344 Ă  357.
  • FrĂ©dĂ©ric DELMONTE, "Le Front National Ă  Toulon : de la sous-sociĂ©tĂ© des dĂ©buts Ă  la contre sociĂ©tĂ© de juin 1995," RĂ©sumĂ© d'un mĂ©moire de maĂ®trise prĂ©parĂ© sous la direction de M. Schor et soutenu Ă  la FacultĂ© des Lettres de Nice https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/rr148-fn.pdf
  • Franck SĂ©nateur, S'Ă©vader, une autre histoire de la justice : de 1791 Ă  nos jours, Ă©d. Nouveau Monde, 2020, 322 p. ch. 10.
  • Jean de ConriĂ©, Jean Ilpide, Louis MaĂ®tre. 1962... un destin bascule, Ă©d. Lacour-OllĂ©, 2013, 150 p.
  • Vincent Guibert, Les Commandos Delta, Ă©d. Serge Curutchet, 2000, 304 p.
  • Jean-Claude Vimont, Saint-Martin-de-RĂ©, prison politique. Les photographies d’Armand Belvisi, Carnet de recherche de Crimininocorpus 27/11/2014, no 14, "MĂ©tropolitains, LĂ©gionnaires et autres intermittents"
  • Crimino Corpus, Revue hypermĂ©dia, Histoire de la justice, des crimes et des peines;
  • https://journals.openedition.org/criminocorpus/3133#tocto1n6
  • https://books.google.fr/books?id=ET7zEv5mQ7wC&pg=PT269&lpg=PT269&dq=claude+tenne&source=bl&ots=_HTCwifGhf&sig=ACfU3U3GqtM4cDAyIce67pd6QjxNDAAEnQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjF5NnFovj-AhUQVaQEHdyOB1A4KBDoAXoECAUQAw#v=onepage&q=claude%20tenne&f=false

Évasion: articles de presse.

Contexte des événements

  • Pierre Montagnon, La guerre d’AlgĂ©rie, Pygmalion, 1984, 450 p.
  • GĂ©nĂ©ral Massu, La vĂ©ritable bataille d’Alger, Ă©d. Plon, 1971
  • Pierre Sergent, Je ne regrette rien, Ă©d. Fayard, 1972, 403 p.
  • Pierre Sergent, Ma peau au bout de mes idĂ©es, Ă©d. La Table Ronde, 1968.
  • Pierre Sergent, La Bataille, Ă©d. La Table Ronde, 1968.
  • Jean J. Mourot, La pacification, c’était la guerre ! TĂ©moignage d’un appelĂ© en AlgĂ©rie 1957-1959, Books on Demand France, 2009, 480 p.
  • Bernard Moinet, A genoux les hommes, Ă©d. France Empire, 1969.
  • Henri-Christian Giraud, De Gaulle et les communistes, Albin Michel, 1988, 2 tomes.
  • Maurice VaĂŻsse, Le putsch d'Alger, Paris, Éditions Odile Jacob, coll. « histoire », 2021, 336 p. (ISBN 978-2-7381-5495-8), prĂ©sentation en ligne [archive]).
  • Jean-Marie Bastien-Thiry, DĂ©claration du 2 fĂ©vrier 1963, Ă©d. Cercle Jean Bastien-Thiry, 1998, 40 p., (ISBN 9782905602039)
  • Claude Mouton-Raimbault, La contre-rĂ©volution en AlgĂ©rie, le combat de Robert Martel et de ses amis, VouillĂ©, Diffusion de la PensĂ©e Française, 1973, 675 p.
  • Lajos Marton, Il faut tuer De Gaulle, Ă©d. Du Rocher, 2002, 210 p.
  • AbbĂ© Olivier Rioult, Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, Ă©d. des Cimes, Paris, 2013 (ISBN 979-10-91058-05-6).
  • Claude Mouton-Raimbault, Pierre Delhomme, de l'AlgĂ©rie fançaise Ă  l'expiation, Ă©d. de ChirĂ©, 2003, 132 p.
  • AndrĂ© Rossfelder, Le onzième commandement, Ă©d. Gallimard, 2000, 667 p. partie V et sq. p. 473-673.

Liens externes

Sites internet

Liens vers les documents et photos

Le 1er RĂ©giment Ă©tranger de parachutistes : https://tenes.info/nostalgie/REP

Le Putsch

Claude Tenne en prison

L'Ă©vasion

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