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Patrick Edward McGovern

Patrick Edward McGovern (nĂ© le 9 dĂ©cembre 1944) est le directeur scientifique du laboratoire d'archĂ©ologie biomolĂ©culaire pour la cuisine, les boissons fermentĂ©es et la santĂ© du musĂ©e de l'universitĂ© de Pennsylvanie (Penn Museum) Ă  Philadelphie. Il est Ă©galement professeur adjoint d'anthropologie Ă  l'universitĂ© de Pennsylvanie.

Patrick Edward McGovern
Patrick McGovern examine au microscope les rĂ©sidus d'une boisson datĂ©e d'environ 700 av. J.-C. provenant de Gordion en Turquie. Au premier plan : des rĂ©pliques de deux coupes trouvĂ©es sur le site. A l'arrière-plan : des bouteilles de « Midas Touch Â» et de « château Jiahu Â», re-crĂ©ations modernes inspirĂ©es de boissons antiques.
Autres informations
A travaillé pour

On le surnomme souvent « l'Indiana Jones de l'alcool, l'archĂ©ologue de la bière, ou encore le Lazare des libations »[1].

Carrière

Avec un Bachelor of Arts en chimie de l'universitĂ© Cornell, des Ă©tudes supĂ©rieures en neurochimie Ă  l'universitĂ© de Rochester et un Ph. D. en archĂ©ologie du Proche-Orient et en littĂ©rature de l'Asie et du Moyen-Orient de l'universitĂ© de Pennsylvanie, la formation universitaire de Patrick McGovern combine les sciences, l'archĂ©ologie et l'histoire.

Pendant plus de trois dĂ©cennies au Penn Museum, son laboratoire est Ă  la pointe de l'application de nouvelles techniques scientifiques Ă  l'archĂ©ologie, application souvent dĂ©signĂ©e comme archĂ©omĂ©trie ou science archĂ©ologique.

Par exemple en 1978, un sondage par magnĂ©tomètre CĂ©sium dans la vallĂ©e de Baq'ah en Jordanie - un des projets du Penn Museum effectuĂ©s sous la direction de Patrick McGovern - localise l'une des plus grandes grottes funĂ©raires du dĂ©but de l'âge du fer jamais trouvĂ©e dans le sud du Levant[2]. Certains des 227 individus fouillĂ©s dans la tombe portent des bracelets de cheville et de poignet mĂ©talliques et les analyses montrent qu'il s'agit d'un acier doux, l'une des premières occurrences connues d'alliage fer-carbone[3].

Les programmes de recherche dĂ©veloppĂ©s dans les annĂ©es 1980 sur les techniques de poterie et de verrerie anciennes sont très novateurs Ă  l'Ă©poque et le sont restĂ©s[4] - [5].

Depuis le début des années 1980, le laboratoire défriche le domaine interdisciplinaire de l'archéologie biomoléculaire qui s'intéresse aux traces de composés organiques produits par l'activité humaine. Ce champ promet d'ouvrir de nouveaux chapitres relatifs à la génétique humaine et au développement culturel, y compris la cuisine, la médecine, l'architecture et d'autres arts sur les 4 millions d'années passées et plus.

En tant que chercheur consultant de la section Proche-Orient du Penn Museum, il a aussi dirigĂ© le « Baq'ah Valley (Jordan) Project » au cours des 25 dernières annĂ©es, et a Ă©tĂ© impliquĂ© dans de nombreux autres fouilles dans tout le Moyen-Orient comme consultant en poterie et en stratigraphie. Il a Ă©galement publiĂ© en 1994 une Ă©tude dĂ©taillĂ©e de la garnison de Beth Shan, une ancienne fouille du Penn Museum[6].

En tant que professeur adjoint au département d'anthropologie à l'université de Pennsylvanie, il a donné des cours d'archéologie moléculaire et d'archéologique de la céramique.

Archéologie biomoléculaire

Colorants antiques

Tout d'abord, la caractĂ©risation chimique de la pourpre de Tyr, la fameuse teinture des marins phĂ©niciens, dĂ©montre que des composĂ©s organiques anciens peuvent survivre plus de 3 000 ans[7] - [8] - [9]. Une Ă©quipe du Penn Museum trouve des amphores et des tessons de cuves contenant des rĂ©sidus de couleur pourpre Ă  Sarepta (Sarafand) le long de la cĂ´te du Liban, le premier site Ă  ĂŞtre fouillĂ© extensivement en PhĂ©nicie. La masse de coquilles de deux des trois espèces mĂ©diterranĂ©ennes de mollusques qui produisent la pourpre (Murex trunculus et M. brandaris) brisĂ©es spĂ©cifiquement pour extraire les glandes Ă  l'origine du colorant, les vestiges des fours servant Ă  chauffer l'extrait, et les preuves chimiques, soutiennent l'hypothèse que les tessons proviennent d'une ancienne usine cananĂ©enne de fabrication de pourpre.

Vin, bière, hydromel

Au dĂ©but des annĂ©es 1990, le laboratoire identifie les premières traces confirmĂ©es chimiquement de vin de raisin et de bière d'orge au Proche-Orient, Ă  Godin Tepe en Iran, vers 3 400-3 000 av. J.-C.[10]. La date la plus ancienne pour le vin a ensuite Ă©tĂ© repoussĂ©e au NĂ©olithique, vers 5 400-5 000 av. J.-C. d'après des poteries fouillĂ©es Ă  Hajji Firuz en Iran[11]. Dans un document publiĂ© en 2017, une Ă©quipe d'historiens et de scientifiques donne les preuves biomolĂ©culaires et archĂ©obotaniques d'une datation vers 6 000-5 800 av. J.-C.[12]. L'Ă©tude de l'ADN de raisin montre que le raisin eurasiatique (Vitis vinifera) a sans doute Ă©tĂ© domestiquĂ© dans les rĂ©gions montagneuses du Proche-Orient, dans la rĂ©gion s'Ă©tendant du nord-ouest des monts Zagros et de la Transcaucasie Ă  l'est des Monts Taurus, dès 7 000 av. J.-C.[13]. Ă€ la suite de ces investigations, le raisin eurasiatique a Ă©tĂ© le premier fruit dont le gĂ©nome a Ă©tĂ© entièrement sĂ©quencĂ©.

La recherche s'est concentrĂ©e au dĂ©but du nouveau millĂ©naire sur la pĂ©riode nĂ©olithique dans la vallĂ©e du fleuve Jaune en Chine. Sur le site de Jiahu, le laboratoire a dĂ©couvert la plus ancienne des boissons alcoolisĂ©es dans le monde datant d'environ 7 000-6 600 av. J.-C.[14]. C'Ă©tait un mĂ©lange fermentĂ© de riz, de miel, de raisin et de baies d'aubĂ©pine (Crataegus pinnatifida et C. cuneata).

Boissons chocolatées

Le laboratoire et ses collaborateurs ont commencĂ© en 2004 Ă  Ă©tudier certains des plus anciens chocolats de MĂ©soamĂ©rique datĂ©s vers 1 400-1 100 av. J.-C.[15] - Puerto_Escondido_takes_center_stage''_16-0">[16] : des jarres de Puerto Escondido au Honduras en forme de cabosses de cacaoyer (Theobroma cacao) semblent annoncer une boisson chocolatĂ©e. Aucun additif n'ayant Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans les premières jarres de Puerto Escondido, il est probable que la boisson Ă©tait alors faite uniquement Ă  partir de la pulpe du fruit, qui contient environ 15% de sucre et fermente naturellement, donnant une boisson lĂ©gèrement alcoolisĂ©e. Cette boisson peut avoir conduit Ă  la domestication de l'arbre. Aux Ă©poques maya et aztèque ultĂ©rieures, on fabrique la boisson chocolatĂ©e Ă  partir de fèves de cacao (les graines) avec des additifs tels que miel, piments, fleurs parfumĂ©es, etc. Comme le vin de raisin, le vin de riz et la bière d'orge du Vieux Monde, le « vin Â» de chocolat du Nouveau Monde est devenu l'apanage de la royautĂ©, de l'Ă©lite et de la religion.

Anciens médicaments

Le laboratoire contribue Ă  une initiative rĂ©cente visant Ă  dĂ©couvrir des composants de plantes et rĂ©sines dans d'ancienne boissons alcoolisĂ©es aux propriĂ©tĂ©s curatives. L'alcool dissout facilement les composĂ©s organiques des plantes et fournit un moyen de les administrer en buvant l'alcool ou en l'appliquant sur la peau. Au cours des millĂ©naires, les humains pourraient avoir dĂ©couvert de nombreux mĂ©dicaments empiriques mĂŞme s'ils ne pouvaient pas les expliquer scientifiquement. Et, mĂŞme si la superstition s'en mĂŞlait, les humains ont Ă©tĂ© Ă  certaines pĂ©riodes comme le NĂ©olithique, remarquablement innovants dans la domestication et probablement la dĂ©couverte de plantes mĂ©dicinales ; ces connaissances se sont perdues quand les cultures concernĂ©es ont disparu mais elles peuvent ĂŞtre redĂ©couvertes dĂ©sormais Ă  l'aide de l'archĂ©ologie biomolĂ©culaire.

Par exemple, l'Ă©tude archĂ©ologique biomolĂ©culaire du liquide contenu dans un vase de bronze Ă©troitement fermĂ© datant de la dynastie Shang — vers 1 050 av. J.-C. — a rĂ©vĂ©lĂ© une espèce chinoise d'absinthe/armoise  (Artemisia annua et/ou Artemisia argyi) dissoute dans un vin de riz[17]. L'Ă©tude in vitro du composant actif de la plante — l'artĂ©misinine ou son dĂ©rivĂ© synthĂ©tique artĂ©sunate — a montrĂ© une efficacitĂ© contre toute une gamme de cancers.

L'analyse de certains des premiers vins provenant de la tombe de Scorpion Ier Ă  Abydos en Ă‰gypte — datĂ©e vers 3 150 av. J.-C. — a rĂ©vĂ©lĂ© une multitude d'additifs Ă  base de plantes : des herbes telles que la sarriette (Satureja), une armoise (Artemisia seibeni), le bleu de tanaisie (Tanacetum annuum), la mĂ©lisse (Melissa), le sĂ©nĂ© (Cassia), la coriandre (Coriandrum), la germandrĂ©e (Teucrium), la menthe (Mentha), la sauge (Salvia) ou le thym (Thymus/Thymbra)[18]. Certains composĂ©s actifs dans ces plantes ont Ă©galement montrĂ© in vitro des effets anti-cancer. Le rĂ©sidus des jarres a Ă©galement permis de dĂ©gager les premiers fragments de l'ADN ribosomique (jusqu'Ă  840 paires de base) d'un prĂ©curseur de la levure de vin/bière/pain, Saccharomyces cerevisiae[19].

Re-création d'anciennes boissons

Ă€ la fin des annĂ©es 1990, le laboratoire et ses collaborateurs ont analysĂ© les rĂ©sidus organiques extraordinairement bien conservĂ©s Ă  l'intĂ©rieur du plus grand service Ă  boire connu pour l'âge du fer, dĂ©couvert dans la chambre funĂ©raire du Tumulus de Midas Ă  Gordion en Turquie, datĂ© vers 740-700 av. J.-C.[20] L'analyse chimique a permis Ă  elle seule de reconstituer le banquet funĂ©raire : une boisson fermentĂ©e Ă  base de raisins, d'orge et de miel, autrement dit du vin, de la bière et de l'hydromel, servie avec un ragoĂ»t Ă©picĂ© d'agneau grillĂ© et de lentilles.

Une première re-crĂ©ation du banquet s'est tenue au Penn Museum en 2000. D'autres dĂ®ners ont eu lieu en Californie, au Michigan et Ă  Washington. La re-crĂ©ation qui s'est tenue sur la tombe elle-mĂŞme a Ă©tĂ© filmĂ©e pour une Ă©mission spĂ©ciale de Channel 4 en Grande–Bretagne, la boisson y Ă©tait servie dans des rĂ©pliques de la vaisselle d'origine, les villageois de Polatli prĂ©paraient le ragoĂ»t en broyant les lentilles dans des mortiers de basalte et en rĂ´tissant la viande Ă  la broche sur un feu ouvert.

En recrĂ©ant d'anciennes boissons alcoolisĂ©es, Patrick McGovern poursuit son Ă©tude scientifique, Ă  la fois pour en savoir plus et pour faire revivre le passĂ©. Sa collaboration avec la brasserie Dogfish Head Brewery a conduit aux versions commerciales de la « Midas Touch Â» (produit le plus primĂ© de la brasserie dans de grands concours de dĂ©gustation), du « Château Jiahu Â» (basĂ© sur les premières boissons alcoolisĂ©es chinoises) et de « Theobroma Â» (une interprĂ©tation de l'ancienne boisson chocolatĂ©e nommĂ©e comme le genre botanique Theobroma dont fait partie le cacaoyer et qui signifie nourriture des dieux en grec ancien). Une autre expĂ©rimentation, celle-ci non-commerciale, concerne le maĂŻs ou la chicha de maĂŻs, suivant les traditions de l'ancien Empire inca oĂą le maĂŻs rouge pĂ©ruvien Ă©tait mâchĂ© pour transformer les glucides en sucres ; des baies peuvent ĂŞtre Ă©galement ajoutĂ©es. Une re-crĂ©ation du breuvage Ă©gyptien « Ta-Henket Â» (pain-bière en Ă©gyptien ancien) basĂ© sur des preuves archĂ©obotaniques et biomolĂ©culaires datĂ©es entre 16 000 et 3 150 av. J.-C., a Ă©tĂ© publiĂ©e en dĂ©cembre 2011.

Publications

Ĺ’uvres

  • (en) Patrick E. McGovern, The late bronze and early iron ages of central Transjordan : The Baq'ah valley project, 1977-1981, Philadelphie, University of Pennsylvania Museum, , 398 p. (ISBN 978-0-934718-75-2, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Patrick E. McGovern, Late bronze palestinian pendants : Innovation in a cosmopolitan age, Bloomsbury Academic, coll. « JSOT/ASOR Monographs », , 184 p. (prĂ©sentation en ligne).
  • (en) P.E. McGovern, « Ancient ceramic technology and stylistic change », dans Scientific analysis in archaeology and its interpretation, Oxford University, coll. « Oxford University Committee for Archaeology, Monograph 19 / UCLA Institute of Archaeology, Archaeological Research Tools 5 », , 63-81 p. (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Patrik E. McGovern et Tine Bagh (contributeur), The foreign relations of the "Hyksos" : a neutron activation study of middle bronze age pottery from the eastern mediterranean, Oxford, Archaeopress, , 242 p. (prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Patrick E. McGovern, Ancient wine : The search for the origins of viniculture, Princeton University Press, , 392 p. (ISBN 978-0-691-12784-2 et 9781400849536, lire en ligne).
    Premières éditions en anglais en 2003/2006.
    Ouvrage qui a reçu le grand prix de l'histoire, de la littérature et des beaux-arts de l'Organisation internationale de la vigne et du vin ainsi que deux autres prix.
    Traduction en français sous le titre Naissance de la vigne et du vin [« Ancient Wine »] (trad. de l'anglais par Eleonore Obis), Paris, Libre & solidaire, , 462 p. (ISBN 978-2-37263-012-2 et 2-37263-012-1, présentation en ligne).
  • (en) Patrick E. McGovern, Uncorking the past : The quest for wine, beer, and other alcoholic beverages, Berkeley, University of California Press, , 352 p. (ISBN 978-0-520-26798-5, prĂ©sentation en ligne).
    Ouvrage qui a reçu un prix de l'Institut archéologique américain.
  • (en) Patrick E. McGovern, Ancient brews : rediscovered and re-created, W. W. Norton & Company, , 352 p. (prĂ©sentation en ligne).

Ouvrages collectifs

  • (en) Patrick E. McGovern (dir.) et M.R. Notis (dir.), Cross-craft and cross-cultural interactions in ceramics, Westerville, American ceramic society, coll. « Ceramics and civilization » (no IV), (prĂ©sentation en ligne).
  • (en) William R. Biers et Patrick E. McGovern, Organic contents of ancient vessels : materials analysis and archaeological investigation, Penn Museum/MASCA[note 1], coll. « Research papers in science and archaeology (Vol. 7) », , 80 p. (ISBN 978-0-924171-97-0, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Frances W. James et Patrick E. McGovern (2 volumes), The late bronze egyptian garrison at Beth Shan : a study of levels VII and VIII, Philadelphie, Penn Museum, coll. « University museum monograph » (no 85), , 304 p. (ISBN 0-924171-27-8 et 9780924171277, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Patrick E. McGovern (dir.), Stuart J. Fleming (dir.) et Solomon H. Katz (dir.), The origins and ancient history of wine : food and nutrition in history and anthropology, Londres, Routledge / Taylor & Francis Group, (rĂ©impr. 2004) (1re Ă©d. 1996), 440 p. (ISBN 1-135-30094-1 et 9781135300944, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) J.F. Vouillamoz, P.E. McGovern, A. Ergul, G. Söylemezoglu, G. Tevzadze et M.S. Grando, chap. 4.2 « Genetic characterization and relationships of traditional grape cultivars from Transcaucasia and Anatolia », dans Plant genetic resources : characterization & utilization, , 144-158 p. (lire en ligne [PDF]).

Articles

  • (en) P.E. McGovern, « The innovation of steel in Transjordan », Journal of metals, vol. 40, no 7,‎ , p. 50-52 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • (en) P.E. McGovern et R.H. Michel, « Royal purple dye : the chemical reconstruction of the ancient mediterranean industry », Accounts of chemical research, vol. 23,‎ , p. 152-158 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) P.E. McGovern, J. Lazar et R.H. Michel, « The mass spectrometric analysis of indigoid dyes », Journal of the society of dyers and colourists, vol. 106,‎ , p. 22-25.
  • (en) R.H. Michel, J. Lazar et P.E. McGovern, « Indigoid dyes in peruvian and coptic textiles of the University museum of archaeology and anthropology », Archeomaterials, vol. 6,‎ , p. 69-83 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) P.E. McGovern, S.J. Fleming et C.P. Swann, « The late bronze egyptian garrison at Beth Shan : glass and faience production and importation in the late New Kingdom », Bulletin of the american schools of oriental research, nos 290-291,‎ , p. 1-27 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) R.H. Michel, P.E. McGovern et V.R. Badler, « The first wine and beer : chemical detection of ancient fermented beverages », Analytical chemistry, vol. 65, no 8,‎ , p. 408A-413A (lire en ligne [PDF]).
  • (en) P.E. McGovern, M.M. Voigt, D.L. Glusker et L.J. Exner, « Neolithic resinated wine », Nature, vol. 381,‎ , p. 480-481 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) P.E. McGovern, D.L. Glusker, R.A. Moreau, A. Nuñez, E. Simpson, E.D. Butrym, L.J. Exner et E.C. Stout, « A funerary feast fit for king Midas », Nature, vol. 402,‎ , p. 863-864 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) D. Cavalieri, P.E. McGovern, D.L. Hartl, R. Mortimer et M. Polsinelli, « Evidence for S. cerevisiae fermentation in ancient wine », Journal of molecular evolution, no 57,‎ , S226-S232 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Patrick E. McGovern, Juzhong Zhang, Jigen Tang, Zhiqing Zhang, Gretchen R. Hall, Robert A. Moreau,, Alberto Nuñez, Eric D. Butrym, Michael P. Richards, Chen-shan Wang, Guangsheng Cheng, Zhijun Zhao et Changsui Wang, « Fermented beverages of pre- and proto-historic China », PNAS, vol. 101, no 51,‎ (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  • (en) J.S. Henderson, R. A. Joyce, G.R. Hall, W.J. Hurst et P.E. McGovern, « Chemical and archaeological evidence for the earliest cacao beverages », PNAS, vol. 104, no 48,‎ , p. 18937-40 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) P.E. McGovern, A. Mirzoian et G.R. Hall, « Ancient egyptian herbal wines », PNAS, vol. 106, no 18,‎ (lire en ligne [PDF]) — 6 pages.
  • (en) P.E. McGovern, M. Christofidou-Solomidou, W. Wang, F. Dukes, T. Davidson et W.S. El-Deiry, « Anticancer activity of botanical compounds in ancient fermented beverages (Review) », International journal of oncology, no 37,‎ , p. 5-14 (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Patrick McGovern, Mindia Jalabadze, Stephen Batiuk, Michael P. Callahan, Karen E. Smith, Gretchen R. Hall, Eliso Kvavadze, David Maghradze, Nana Rusishvili, Laurent Bouby, Osvaldo Failla, Gabriele Cola, Luigi Mariani, Elisabetta Boaretto, Roberto Bacilieri, Patrice This, Nathan Wales et David Lordkipanidze, « Early Neolithic wine of Georgia in the South Caucasus », PNAS, vol. 114, no 48,‎ , E10309–E10318 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).

Autres formes de diffusion

Quinze histoires internationales a diffusé les découvertes de son laboratoire à un large public à travers le monde dans les journaux, à la télévision, à la radio et sur internet. Le laboratoire de recherche a été présentée dans sept programmes vidéo, y compris un long-métrage filmé au Tumulus de Midas en Turquie. Ses conclusions ont été le sujet central d'expositions dans des musées de Philadelphie, d'Athènes, de la Vallée de Napa, en France et ailleurs.

Notes et références

Notes

  1. MASCA : Museum applied science center for archaeology du Penn Museum

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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