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Moulis-en-MĂ©doc

Moulis-en-Médoc est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Moulis-en-MĂ©doc
Moulis-en-MĂ©doc
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Lesparre-MĂ©doc
Intercommunalité Communauté de communes Médullienne
Maire
Mandat
Christian Lagarde
2020-2026
Code postal 33480
Code commune 33297
DĂ©mographie
Population
municipale
1 893 hab. (2020 en augmentation de 5,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 92 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 03â€Č 37″ nord, 0° 46â€Č 09″ ouest
Altitude Min. 6 m
Max. 42 m
Superficie 20,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Sud-MĂ©doc
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Moulis-en-MĂ©doc
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Moulis-en-MĂ©doc
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Moulis-en-MĂ©doc
Liens
Site web www.mairie-moulis-medoc.fr

    GĂ©ographie

    Le village de Moulis est situé dans le Médoc sur une hauteur (poujeau) surplombant de la jalle de Tiquetorte, un affluent de la Gironde.

    Hameaux et lieux-dits

    Le Bourg, Bouqueyran, Grand-Poujeaux ...

    Communes limitrophes

    OpenStreetMap Limite communale.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 934 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Salaunes », sur la commune de Salaunes, mise en service en 1984[7] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 993,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  26 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Moulis-en-Médoc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (54,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,1 %), forĂȘts (34,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (9,2 %), prairies (7,8 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,8 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Moulis-en-MĂ©doc est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le risque nuclĂ©aire[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Jalle de Castelnau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[22] - [20].

    Moulis-en-MĂ©doc est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[23]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[24] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moulis-en-Médoc.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 809 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 809 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risques technologiques

    La commune Ă©tant situĂ©e totalement dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire du Blayais, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 8] - [28] - [29].

    Histoire

    DĂ©jĂ  Ă  l'Ă©poque Antique, marquĂ©e par la polyculture sous forme de latifundia (grandes propriĂ©tĂ©s), la vigne Ă©tait cultivĂ©e Ă  Moulis puisque trois Ă©tablissements gallo-romains y ont Ă©tĂ© reconnus. C'est de cette Ă©poque que date le fameux cĂ©page biturica, ancĂȘtre de notre cabernet et qui a laissĂ© dans le langage populaire le terme de « biture » pour dĂ©signer l'ivresse !

    Durant le Moyen Âge, le MĂ©doc est un des greniers de Bordeaux ; la prĂ©sence de nombreux moulins, pour moudre le grain, l'atteste. C'est du terme « moulin » que Moulis tire son nom : Molinis / Moulinis. Les vignobles existants appartenaient Ă  des propriĂ©taires fĂ©odaux et Ă  la communautĂ© religieuse dont l'Ă©glise romane atteste l'importance.

    Au XIVe et XVe siÚcles en Haut Médoc, la vigne était implantée dans les territoires de l'intérieur plutÎt qu'en bordure de l'estuaire pour éviter les méfaits de l'humidité du fleuve et des brouillards qui favorisaient la pourriture et décimaient le vignoble.

    Le vignoble se développe rapidement au XVIIIe siÚcle. La qualité du terroir ne laisse pas insensibles les négociants bordelais qui ont fait leur fortune dans le commerce des ßles. Ils investissent à Moulis.

    Jacques Baurein a publié un travail sur la situation de la commune au XVIIIe siÚcle dans son ouvrage Variétés Bordeloises[30], article 3 & 4, pages 30-36.

    La RĂ©volution française portera un rude coup au vignoble, mais il se relĂšvera vite pour atteindre son apogĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle avec une superficie de 1 500 hectares, avant de subir les ravages du phylloxera.

    Toponymie

    Moulis-en-MĂ©doc Ă©tant en MĂ©doc, pays gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Arribaut, Houdide, la BernĂšde, le Bourdieu, le Camp bas (Camba), le Sibada[31]...

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1988 ? André Jouet
    ? ? Raymond Jouet
    avant 1995 mars 2008 Georges Bayonnette
    mars 2008 En cours Christian Lagarde PS Fonctionnaire
    Président de la Cdc Médullienne (2013-)
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 1 893 habitants[Note 9], en augmentation de 5,46 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9317367148319048809101 0281 114
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0851 1601 2661 3861 4061 5141 4401 4611 523
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5051 4201 2391 0071 0101 000854809892
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9119721 0161 2081 3261 3661 5461 5961 773
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 7951 8771 893------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Moulis-en-Médoc est une commune du Médoc viticole. On y produit des vins de grande réputation qui bénéficient de l'appellation moulis, l'une des six appellations communales du Haut-Médoc. Bien qu'oubliées par le classement de 1855, les meilleures propriétés de l'appellation, dont le chùteau Chasse-Spleen, le chùteau Poujeaux, le chùteau Branas Grand Poujeaux, le chùteau Anthonic, le chùteau Dutruch Grand Poujeaux, le chùteau La Mouline, le chùteau Granins Grand Poujeaux, le chùteau Brillette, le chùteau Maucaillou, le chùteau Biston Brillette ou encore le chùteau Moulin à Vent, se sont fait un nom parmi les grands vins du Médoc, notamment grùce à la classification des crus bourgeois.

    Vignobles de Moulis-en-MĂ©doc
    Vignobles de Moulis-en-MĂ©doc.

    Lieux et monuments

    Le monument le plus intĂ©ressant est l'Église Saint-Saturnin. Elle s'Ă©lĂšve sur un site palĂ©o-chrĂ©tien et constitue un bel exemple d'art roman. Cette Ă©glise est citĂ©e pour la premiĂšre fois en 1268 dans les Recognitiones feodorum in Aquitania, textes administratifs du duc d'Aquitaine, alors roi d'Angleterre.
    Elle est dĂ©diĂ©e Ă  saint Saturnin, premier Ă©vĂȘque de Toulouse, mort en martyr aux environs de 250.

    • L'Ă©glise Saint-Saturnin
    • Vue latĂ©rale de l'Ă©glise.
      Vue latérale de l'église.
    • La façade.
      La façade.
    • Le portail de style roman.
      Le portail de style roman.
    • La nef.
      La nef.
    • La nef cĂŽtĂ© porche.
      La nef cÎté porche.
    • Les fresques.
      Les fresques.
    • DĂ©tail des sculptures d'un chapiteau.
      DĂ©tail des sculptures d'un chapiteau.
    • Des fouilles archĂ©ologiques ont exhumĂ© des sarcophages datant des premiers Ăąges chrĂ©tiens, ce qui constituerait un des plus anciens tĂ©moignages de pĂ©nĂ©tration chrĂ©tienne du sud-ouest de la France.
    • Le chĂąteau Maucaillou propose un MusĂ©e de l'art et des mĂ©tiers de la vigne et du vin.
    • Le Moulin de Tiquetorte qui se situe sur les bords de la Jalle de Moulis-en-MĂ©doc. Cet ancien moulin Ă  eau possĂšde toujours sa meule.
    • Aire de pique-nique au Moulin de Tiquetorte
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Gite.
      Gite.
    • Boulangerie et son distributeur de pain.
      Boulangerie et son distributeur de pain.
    • ChĂąteau Poujeaux.
      ChĂąteau Poujeaux.
    • ChĂąteau Maucaillou.
      ChĂąteau Maucaillou.
    • Ancien tracteur.
      Ancien tracteur.
    • ChĂąteau Pey Berland.
      ChĂąteau Pey Berland.
    • Demeure.
      Demeure.
    • La fontaine.
      La fontaine.
    • Anciennes pompes Ă  essence.
      Anciennes pompes Ă  essence.
    • Aire de pique-nique de Tiquetorte.
      Aire de pique-nique de Tiquetorte.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    8. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Salaunes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Moulis-en-Médoc et Salaunes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Salaunes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Moulis-en-Médoc et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Moulis-en-Médoc », sur Géorisques (consulté le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    23. « Le risque feux de forĂȘts. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    24. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    25. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Moulis-en-Médoc », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    28. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    30. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 2, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne).
    31. « LĂČcs / Lieux-dits gascons de Moulis-en-MĂ©doc - Gasconha.com », sur www.gasconha.com (consultĂ© le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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