Montjustin
Montjustin est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Montjustin | |||||
Bâtiment de la mairie de Montjustin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
DĂ©partement | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon | ||||
Maire Mandat |
Mathias Guibert 2020-2026 |
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Code postal | 04110 | ||||
Code commune | 04129 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montjustiniens | ||||
Population municipale |
59 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 5,8 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 43° 51′ 00″ nord, 5° 38′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 386 m Max. 721 m |
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Superficie | 10,15 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Manosque (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Reillanne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Le nom de ses habitants est Montjustiniens[1].
GĂ©ographie
Le village est noté comme pittoresque par l’Atlas historique de la Provence (1969)[2]. Son emplacement laisse penser à une origine antique : il est situé sur la crête d'une colline, avec au nord une bonne visibilité sur la plaine, et au sud le Luberon, qui constitue une protection naturelle.
Localisation
Cette commune du sud-ouest du département des Alpes-de-Haute-Provence est accessible par la route départementale RD 214, qui s’embranche sur l’ancienne route nationale 100 (actuelle RD 4100), reliant Avignon au col de Larche à la frontière entre la France et l'Italie.
La commune fait partie intégrante du Parc naturel régional du Luberon[3].
GĂ©ologie
Le territoire communal est inclus dans la Réserve naturelle géologique du Luberon[4]. Parmi les 28 sites du Cénozoïque (ère tertiaire) du parc[5], le site numéro 20, les Cayols, d'une superficie de 19,46 ha[6], se situe dans la partie sud du territoire communal.
Relief
L'altitude varie de 386 mètres au nord à 721 mètres au sud. Le village se situe en limite sud du massif du Luberon, sur un versant général orienté vers le nord, mais perché sur une crête (dont l'altitude varie de 677 à 573 mètres) entre deux ruisseaux[7], au sein de la vallée de Reillanne[8].
Le terroir de la commune est situé sur l’ubac du Luberon.
Environnement
La commune compte 425 ha de bois et forĂŞts, soit plus de 40 % de la superficie[1].
Hydrographie
Montjustin est traversée par plusieurs cours d'eau :
- l’Encrême, rivière de 10,5 km,
- le ruisseau l’Aiguebelle, qui est en limite sud de la commune,
- le ruisseau le Tréchiou, affluent de l’Encrême,
- le ravin de l’Embuissonnade.
Climat
Les stations météos proches de Montjustin sont situées à Manosque, Dauphin, Céreste (station manuelle), et à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire[9].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la RN 100 entre Apt et Forcalquier, puis une petite route. L’ancien chemin de Manosque à Apt passe par Montjustin. Son tracé est suivi par le sentier de grande randonnée GR4.
La gare SNCF la plus proche est celle de Manosque, desservie par des TER.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne auquel appartient Montjustin est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de Montjustin est également exposée à trois autres risques naturels[11] :
- feu de forĂŞt,
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[12].
La commune de Montjustin est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[13]. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) qui passe en bordure de la commune, et en surplomb, peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[14].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[13] et le Dicrim n’existe pas[15].
Urbanisme
Typologie
Montjustin est une commune rurale[Note 1] - [16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), terres arables (23,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom du village tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes en 1022 (in territorio montis justini), est formé de l’occitan mont et d’un nom de personne[23].
La colline Saint-Laurent, immédiatement à l'ouest du village, tire son nom d'une chapelle des Xe et XIIe siècles disparue, dont les fouilles ont retrouvé le mur nord[24].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La crête de Montjustin était occupée par un oppidum à l’époque de l’indépendance gauloise. Le site du village est occupé sous l’Empire romain, à partir du IIIe siècle[25].
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[26].
Moyen Ă‚ge
Le village est une ancienne place forte qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1022[25], et dont le château subsiste. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[25]. Le prieuré Saint-Maurin (à l’origine, Saint-Maurice), fondé par Boniface de Reillanne au début du XIe siècle[27] appartenait à l’archevêque d'Arles, qui le donne en 1030 à l’abbaye Saint-Victor de Marseille[25].
Le , les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Mais le castrum de Montjustin constitua une enclave attribuée à Raymond Bérenger[28].
L’orientation en ubac du terroir exploité par la communauté n’est pas des plus favorables, pour l’agriculture comme pour l’élevage. Au XIVe siècle, la communauté de Montjustin signe un contrat de dépaissance réciproque, permettant aux habitants de Montjustin de mener leurs troupeaux sur certains pâturages de Reillanne, orientés à l’adret, aux périodes où les prés de Montjustin n’étaient pas suffisamment herbus pour nourrir les moutons, avec réciprocité[29].
Vers 1357-1358, Montjustin fut une possession d’Arnaud de Cervole, dit l’Archiprêtre, célèbre chef de mercenaires du début de la guerre de Cent Ans[30].
Temps modernes
En 1589, le duc de La Valette, à qui les habitants avaient refusé une halte (ou le passage) dans la cité, enlève la place après trois assauts ; la population est alors massacrée ou pendue et le village rasé[31] - [32].
Cet épisode est à l'origine d'un proverbe : « Si fau rendre Montjustin, si rendet ». Cet appel s'adressait à toute la Provence « Provence, tu peux te rendre, Montjustin s’est rendu », signifiant qu'à l'impossible nul n'est tenu[33].
Époque contemporaine
Comme de nombreuses communes du département, Montjustin se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[34]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[35], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montjustin[36], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.
Se dépeuplant progressivement après la Seconde Guerre mondiale, le village est découvert par Lucien Jacques, poète, qui passa par ce village où vivait le berger Justin Nègre qu'il avait connu lors des Rencontres du Contadour. L'installation de Lucien Jacques fut suivie de celle des cousins de Giono, les Fiorio[37], qui furent à l'origine de la renaissance agricole du village (lire la biographie de Serge Fiorio Pour saluer Fiorio, La Carde éditeur, 2011). Les amis de Giono, de Lucien Jacques et de Serge Fiorio qui s'installèrent à Montjustin dans les années 1950 ont fait de ce petit village perdu dans le Luberon un lieu exceptionnellement riche en intellectuels et en artistes : voir, plus bas, la liste des personnalités liées à la commune.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Montjustin. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[38].
Politique et administration
Liste des maires
Depuis 1871, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal Ă la suite de son Ă©lection au suffrage universel.
Intercommunalité
Montjustin a fait partie, de 1992 à 2016, de la communauté de communes de Haute-Provence ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2020, la commune comptait 59 habitants[Note 3], en augmentation de 5,36 % par rapport Ă 2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
L’histoire démographique de Montjustin, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856[48]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la population est stabilisée entre 40 et 60 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,2 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 30 hommes pour 29 femmes, soit un taux de 50,85 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,62 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Montjustin dépend de l'académie d'Aix-Marseille.
Les élèves de Montjustin sont scolarisés à Reillanne (circonscription académique de Manosque)[51]. Un service de car scolaire est mis en place par le département[52].
Santé
Il n'y a ni médecin ni infirmier à Montjustin. Les plus rapprochés sont localisés dans les communes de Céreste et de Reillanne à environ 3,5 km[53]. Le centre hospitalier le plus rapproché est localisé à Manosque.
Manifestations culturelles et festivités
La fête communale a lieu vers le 10 août et la fête patronale vers le 10 avril.
Cultes
La paroisse est rattachée à un groupe inter-paroissial qui comprend Aubenas-les-Alpes, Céreste, Dauphin, Lincel, Mane, Montfuron, Montjustin, Oppedette, Reillanne, Sainte-Croix-à -Lauze, Saint-Maime, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire, Vachères et Villemus. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes[54].
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 21 personnes, dont 2 chômeurs[55]. Ces travailleurs sont une petite majorité à être salariés (onze contre neuf indépendants)[56] et travaillent majoritairement hors de la commune (douze contre huit)[56].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait sept établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[57]. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible et couvert par le secret statistique en 2010. Il était de six en 2000[58], de huit en 1988[59]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement des élevages ovins, les arboriculteurs ayant disparu[58]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait augmenté, de 276 à 313 ha[59].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. La terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres[60]. De la même façon, l’autre culture symbolique des régions méditerranéennes, la vigne n’est plus cultivée pour une production commerciale dans la commune[38].
Une fromagerie, spécialisée dans le fromage de brebis, est installée à Montjustin[61].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements, n’employant aucun salarié[57].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait trois établissements, auxquels s’ajoutent l’unique établissement du secteur administratif, qui emploie l’unique salarié travaillant dans la commune[57].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance limitée pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[62]. Les capacités d'hébergement étant très faibles[63] et consistent en quelques meublés labellisés[64] et d’autres non-labellisés[65]. Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[66] : au nombre de 16, elles représentent 36 % des logements[67] - [68].
Lieux et monuments
Monuments
Les remparts d'origine romane, restaurés en 1995, sont renforcés de quelques tours rondes[69].
Le château de Luzerne est en ruines[70].
L’ancienne église Notre-Dame-des-Neiges, paroissiale, reconstruite entre 1596 et 1606 (ou 1618 selon Raymond Collier), s’est effondrée dans les années 1930[31] et reste en ruines[25].
L’ancienne chapelle Saint-Maurice est reconvertie en bergerie, à Saint-Maurin[25].
- Maisons des XVIe et XVIIe siècles ;
- Four communal
- Vues sur toute la chaîne du Luberon et la vallée de l'Aiguebelle, la plaine de Reillanne, la montagne de Lure, les Alpes du sud.
Patrimoine naturel
Les milieux naturels occupent 67 % des sols du territoire communal soit 690,79 ha. La zone de nature et de silence couvre une superficie de 515 ha[6]. Les collines de Montjustin sont incluses dans la ZNIEFF intercommunale 930012367 - « Versant nord-est du massif du Luberon - forêts domaniales de Pélissier et de Montfuron - collines de Montjustin », qui s'étend sur 11 communes[71]. Les habitats de cette zone sont des forêts de chênes verts et des falaises calcaires.
Personnalités liées à la commune
- Jean d'Ailhaud (né à Lourmarin en 1674, mort en 1756 à Aix-en-Provence) médecin chirurgien, devenu baron de Castellet, seigneur de Vitrolles et de Montjustin, il fut conseiller et secrétaire du roi Louis XV, il est l'inventeur de la célèbre poudre purgative d'Ailhaud, et son fils, Jean-Gaspard d'Ailhaud (mort en 1800), auteur de sept livres défendant les travaux de son père.
- Charles Tillon, y avait une maison de famille qu'il restaura de 1952 Ă 1962.
- Les photographes et époux Henri Cartier-Bresson et Martine Franck sont inhumés à Montjustin. Cartier-Bresson y termina ses jours, dans sa maison située en contrebas du village[72].
- Lucien Jacques (1891-1961), poète.
- La poétesse Lucienne Desnoues et son époux le poète Jean Mogin, le critique littéraire Pierre Citron et sa femme, l'historienne Suzanne Citron s'installèrent à Montjustin dans les années 1950.
- Le peintre Serge Fiorio y a vécu et peint de 1947 à 2011. Il fut maire de la commune de 1983 à 2001.
HĂ©raldique
Blason | Coupé : au 1er d'argent à la bande de sinople, au 2e de sinople à un éléphant d'or[73]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- André Lombard, Dans le miroir des jours, La Carde éditeur, 84750 Viens 2021, 210 p.
- André Lombard, Habemus Fiorio !, La Carde éditeur, 84750 Viens, 2015, 270 p.
- André Lombard, Pour saluer Fiorio précédé de Rêver avec Serge Fiorio par Claude-Henri Rocquet, La Carde éditeur, 84750 Viens, 2011, 300 p. (ISBN 978-2-7466-3268-4)
- Pierre Citron, Renaissance du village de Montjustin : de 1945 à la fin des années soixante, Paris, Petite Capitale
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Montjustin sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Roger Brunet, « Canton de Reillanne », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 186.
- territoire du PNR du Luberon sur le site de l’Insee
- « Cartographie de la réserve naturelle régional du Luberon », sur PNR PACA, 2003 - 2012 (consulté le ).
- « La réserve naturelle géologique, un espace protégé », sur réserve naturelle régional du Luberon (consulté le ).
- « Montjustin », sur L'Atlas du Parc naturel régional du Luberon (consulté le ).
- « IGN, carte topographique pour Montjustin. » sur Géoportail (consulté le 3 juin 2011)..
- Conseil Général des Alpes de Haute-Provence, Étienne Ballan, Atelier Azimuts, « Atlas des paysages des Alpes-de-Haute-Provence - vallée de Reillanne », sur DREAL PACA, (consulté le ), p. 155 - 157.
- Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 4 août 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 4 août 2011.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 29432, p. 1679.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 365-366.
- Daniel Thiery, « Montjustin », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 5 décembre 2011, consulté le 4 août 2012.
- Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 137.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
- Pierre Coste, Noël Coulet, « Que sait-on des origines de la transhumance en Provence ? », in Jean-Claude Duclos, André Pitte (directeurs de publication), L'homme et le mouton dans l'espace de la transhumance , Grenoble, Glénat, 1994. (ISBN 2-7234-1746-8), p. 66.
- Noël Coulet, « La désolation des églises de Provence », Provence historique, volume 23, no 23, 1956, p. 45.
- Josette Chambonnet, « Journée archéologique 2000 », in Chroniques de Haute-Provence, no 341-342, 2000, p. 154.
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- Montjustin sur le site france-pittoresque.com
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
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- Labadie, op. cit., p. 18.
- Les amis de Lucien Jacques.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59.
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
- Serge Fiorio est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Arlette Laguiller (LO) à l’élection présidentielle de 1988, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, page 4801, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Montfuron à Puimichel (liste 5), consulté le 8 mars 2013.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- Notice d’André Bouffier sur le site du PRG
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 289.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montjustin (04129) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Alpes-de-Haute-Provence (04) », (consulté le ).
- écoliers de Montjustin, sur le site de l'académie d'Aix-Marseille.
- Guide des transports scolaires [PDF], sur le site du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence.
- Annuaire Pages jaunes [lire en ligne]
- Groupe Avance au Largue.
- Insee, Dossier local - Commune : Montjustin, p. 5 (mis Ă jour le 28 juin 2012).
- Insee, Dossier local, p. 7.
- Insee, Dossier local, p. 15.
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- Fromagerie de Montjustin
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- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36.
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44.
- Insee, Dossier local, op. cit., p. 16.
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- Raymond Collier, op. cit., p. 314.
- Raymond Collier, op. cit., p. 273.
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- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).