Aubenas-les-Alpes
Aubenas-les-Alpes (Aubenàs leis Aups en vivaro-alpin et en provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Aubenas-les-Alpes | |||||
L'église de l’Assomption-de-la-Vierge. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
DĂ©partement | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon | ||||
Maire Mandat |
Sylvie Martelli 2022-2026 |
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Code postal | 04110 | ||||
Code commune | 04012 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Albascecois | ||||
Population municipale |
91 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 43° 55′ 56″ nord, 5° 40′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 480 m Max. 780 m |
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Superficie | 7,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Reillanne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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GĂ©ographie
La commune fait partie du Parc naturel régional du Luberon, inclus dans la réserve naturelle géologique du Luberon, et est proche de Saint-Michel-l'Observatoire. Le village est situé à 650 m d’altitude[1].
Les communes limitrophes d’Aubenas-les-Alpes sont Revest-des-Brousses, Saint-Michel-l'Observatoire, Reillanne et Vachères.
GĂ©ologie
Les sols de la commune se sont formés sur un substrat principalement calcaire ; ce calcaire est d’ailleurs utilisable pour couvrir les habitations[2]. Le village est cependant implanté sur une colline de marnes rouge de l'Oligocène ayant livré des ossements de grands mammifères et de reptiles (crocodile et tortue). Dans le vallon de l'Aiguebelle (ruisseau qui ne tarit jamais, même par les plus grandes sécheresses) des fossiles de végétaux et de poissons (Smerdi macrurus) ont aussi été trouvés. Ces deux gisements sont classés réserves géologiques (inclus dans la Réserve naturelle géologique du Luberon), tout ramassage y est interdit. Des panneaux d'informations sont placés à proximité des sites. Une sélection des fossiles découverts est visible au musée de Vachères (commune voisine) et à la Maison du Parc naturel régional du Luberon, à Apt dans le Vaucluse, et au Muséum national d'histoire naturelle à Paris (Jardin des plantes).
Le long du Largue et de l'Aiguebelle, et vers Vachères et Le Revest-des-Brousses, les calcaires de l'Oligocène renferment des loupes de silex brun, brun noir, qui ont été intensivement exploités du Paléolithique moyen (industrie type Levallois) à la fin du Néolithique. Ces silex ont été exportés dans tout le Sud-Est de la France, jusqu'en Italie par les hommes du Néolithique.
Relief
Transports
La commune d'Aubenas-les-Alpes est desservie par la départementale RD 555, qui s'embranche sur la RD 5 entre Revest-des-Brousses et Saint-Michel-l'Observatoire.
Hydrographie
Aubenas-les-Alpes est arrosé par le Largue, rivière de 55,40 km, affluent de la Durance, et par l’Aiguebelle.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne auquel appartient Aubenas-les-Alpes est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[3], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[4]. La commune d’Aubenas-les-Alpes est également exposée à trois autres risques naturels[4] :
- feu de forĂŞt,
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[5].
La commune d’Aubenas-les-Alpes n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[6].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[6] et le Dicrim n’est pas non plus rédigé[7].
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes au XIe siècle sous la forme de Albenassio. Selon le couple Fénié, le nom d’Aubenas dérive du thème oronymique *Al-b-[8], faisant référence à une hauteur. Charles Rostaing confirme le radical préceltique alba, au sens général de colline, place forte ou citadelle, augmenté des suffixes -enn et -ate[9]. Pour sa part, Ernest Nègre préfère y voir l'anthroponyme romain Albinus, élargi par le suffixe -à te[10].
Le provençal aùbo 'peuplier blanc' n'est pas impliqué dans la formation du nom d'Aubenas.
La commune change de nom pour Aubenas-les-Alpes en 1934[11].
AubenĂ s deis Aups en occitan.
Histoire
Le territoire de la commune d'Aubenas est fréquenté par les hommes au Paléolithique moyen, mais c'est surtout au Néolithique que le secteur connait une forte activité humaine. En effet, la qualité du silex affleurant dans la vallée du Largue permet le débitage de grandes lames. Débitées à la pression au levier (Renault 1998), ces supports ont été produits en grand nombre, et plusieurs de ces ateliers sont connus sur la commune. Ces lames ont été diffusées sur une vaste aire géographique. La densité de l’occupation néolithique dans la vallée du Largue a été reconnue dès le début du XXe siècle. En 1906, M. Deydier mentionne l’existence de nombreuses carrières de silex néolithiques qui se développent sur des centaines d’hectares sur les communes de Saint-Michel-l’Observatoire, de Vachères et d’Aubenas-les-Alpes (Deydier 1905 – 1907 et 1908). L’inventaire des stations néolithiques et protohistoriques de V. Cotte, paru en 1924, recense 12 sites sur la commune d’Aubenas-les-Alpes (Cotte 1924).
Aucun indice d'occupation remontant aux âges des métaux n'est connu.
En plusieurs points de la commune, des tegulae, de la céramique commune voire de la sigillée attestent d'une occupation à l'époque gallo-romaine. Dans l’Antiquité, le territoire d’Aubenas fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[12].
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[13].
Appelé Albenacum, ou Castrum de Albenis au Moyen Âge, on sait peu de chose sur l'histoire du fief d'Aubenas et de son arrière-fief d'Aiguebelle. Le bourg actuel est une relique d'une agglomération qui couronnait l'ensemble de la colline autour du château. La communauté d’Aubenas relevait de la viguerie de Forcalquier[14]. Un prieuré de bénédictins était établi au lieu-dit Saint-Jean[14].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Un des co-seigneur d’Aubenas, Guyon de Lincel, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[15].
Les vallées du Largue et de l'Aiguebelle faisaient fonctionner plusieurs moulins. Aujourd'hui, une dizaine de moulins existent encore.
Comme de nombreuses communes du département, Aubenas se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[16]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[17], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Aubenas[18]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.
Au XXe siècle, la culture de la lavande s’implante et une distillerie est créée[19]. Parallèlement, la culture de la vigne, destinée à la production d’un vin réservé à l’autoconsommation, est progressivement abandonnée[20].
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la lettre A capitale d'or de la traverse de laquelle pend une croix attachée à un anneau du même. |
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DĂ©tails | Armes parlantes.
La lettre A capitale est l'initiale du nom de la ville. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
La commune est incluse dans le secteur postal de Reillanne (04110).
Intercommunalité
Aubenas-les-Alpes fait partie :
- de 1992 à 2017, de la communauté de communes de Haute-Provence ;
- depuis le , de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Urbanisme
Typologie
Aubenas-les-Alpes est une commune rurale[Note 1] - [24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[25] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27] - [28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,7 %), prairies (21,1 %), forêts (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), terres arables (5,7 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].
Budget et fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation | 5,00 % | 30,30 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 4,30 % | 8,94 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 12,30 % | 31,69 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 11,73 % | 6,37 % | 10,80 % | 3,84 % |
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale).
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont appelés les Albascecois[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2020, la commune comptait 91 habitants[Note 2], en diminution de 12,5 % par rapport Ă 2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
L'histoire démographique d'Aubenas-les-Alpes, après l'abandon complet au XVe siècle et le long mouvement de croissance jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1872. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846 (1841 mis à part)[37]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'aux années 1960. Depuis, la population a plus que doublé, parvenant à retrouver les niveaux proches de ceux du début du XXe siècle.
Cultes
La paroisse est rattachée à un secteur pastoral de 14 paroisses, le secteur pastoral du Largue. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes[38].
Équipements
Le village dispose d’une salle des fêtes ainsi que d’une aire de jeux pour enfants située devant la mairie.
Depuis le 8 décembre 2018, une roulotte en bois construite par des bénévoles accueille des « Livres en Liberté ». Habitants et touristes de passage sont invités à trouver leur bonheur dans cette bibliothèque participative recensant plus de 300 ouvrages, chacun pouvant librement donner des livres, en emprunter ou en faire voyager en les emmenant avec soi[39]. Depuis février 2019, de nombreux livres de ce dispositif qui mise sur la confiance, l’entraide et vise à créer du lien culturel, sont enregistrés sur le réseau Bookcrossing, qui permet de suivre leurs déplacements[40].
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s'élevait à 49 personnes, dont 4 chômeurs[41] (11 fin 2011[42]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (75 %)[43] et travaillent majoritairement hors de la commune (68 %)[43].
En 2011, l’agriculture maintient deux emplois salariés, sur 4 établissements[44]. Le secteur secondaire n’est représenté que par une seule entreprise[44]. Enfin, les 16 autres établissements de la commune recensés par l’Insee appartiennent au secteur tertiaire[44].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 4 établissements au sens de l’Insee[44].
De 1988 à 2000, le nombre des exploitations agricoles décroît, passant de 8 à 5. La surface agricole utile (SAU) suit le même mouvement, passant de 338 à 257 ha[45]. Mais la déprise agricole semble stoppée : le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est resté stable dans les années 2000, à 5, uniquement des exploitations de grandes cultures[46]. De manière complémentaire, la surface agricole utilisée a augmenté d’un tiers pour passer à 350 ha, soit plus qu’en 1988, consacrés en totalité aux grandes cultures[46].
La commune est située dans le périmètre de production de l’huile d'olive de Provence AOC[47], mais aucune exploitation ne s’est spécialisée dans cette production dans la commune[46].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 1 établissement, sans effectif salarié[44].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 10 établissements (avec 1 emploi salarié), auxquels s'ajoutent six établissements administratifs (salariant une personne)[44].
D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis pour un habitant[48]. Les capacités d'hébergement de la commune consistent en :
Culture locale et patrimoine
Architecture civile
Le château date de la fin du XVIe siècle sur des fondations du XIe siècle. Les voûtes des étages inférieurs sont du XIIIe siècle[51]. Sur plan rectangulaire, il n’a conservé qu’une seule tour[52]. Il a été restauré il y a peu. Le Vicaire, maison aujourd'hui isolée en contrebas du bourg, et autrefois dans l'agglomération, est une belle bâtisse du XVIe siècle avec fenêtres à meneaux.
La mairie, installée dans le presbytère, contient une cheminée remarquable en gypserie du XVIIIe siècle, de petite taille ; c’est un cas assez rare de manteau de cheminée en gypserie dans une demeure roturière[53].
Au cours du XIXe siècle, plusieurs moulins à aubes étaient en activité sur les rives du Largue, et de l'Aiguebelle. On peut encore voir leurs bassins de retenue et leurs biefs (Le Paraire, le moulin de la Combe, le moulin Brun, Le moulin Bas, le moulin du Plan)[54].
Il se trouve encore sur la commune un pigeonnier en forme de tour, au Moulin[55].
Au hameau du Paraire plusieurs maisons Renaissance possèdent encore leurs fenêtres à meneaux et linteaux[56].
Art religieux
L'église de l’Assomption de la Vierge, et le presbytère sur la place ombragée par des marronniers centenaires, sont les derniers vestiges du village médiéval[57]. L'église est en partie romane et reconstruite en partie au XVIIe siècle. Son clocher à arcades date du Moyen Âge (XIIIe siècle[58]). Des peintures murales du début du XVIIIe siècle ont été récemment dégagées dans la nef et restaurées.
- Le chœur est orné d'un autel XIXe et d'un tableau représentant l'Assomption de la Vierge.
- Détail du tableau de l'Assomption de la Vierge, dans le chœur : les visages sont les mêmes que ceux de la fresque de l'autel de la Vierge de la même église. Un peintre facétieux a doté un des angelots d'un nez d'ivrogne.
- Chapelle de la Vierge.
- La frise ancienne évoque le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.
- Vitrail moderne.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Irène Magnaudeix et alii, Pays de Haute-Provence : de Lure au Luberon. Manosque, pays de Forcalquier, de la montagne de Lure au Luberon, guide de découverte par les chemins, ADRI/Les Alpes de Lumière, 1999, (ISBN 2-906924-25-3 et 2-906162-47-7), p. 21.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 26 juin 2012
- Préfecture, DDRM, p. 37
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
- Interface de recherche, base Dicrim, consultée le 26 juin 2011
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 18.
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 49.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 2612, p 164
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19
- Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
- Daniel Thiery, « Aubenas-les-Alpes », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 12 décembre 2010, mis à jour le 15 décembre 2010, consulté le 25 juin 2012
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 412 (note 55).
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 18.
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- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Impôts locaux à Aubenas-les-Alpes », taxes.com
- Roger Brunet, « Canton de Reillanne », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 161
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
- Diocèse de Digne, Le secteur pastoral du Largue, Diocèse catholique de Digne, Riez et Sisteron, mis à jour le 2 décembre 2011, consulté le 5 juillet 2012
- « Livres en liberté », sur Mairie Aubenas-les-Alpes, (consulté le )
- « BookCrossing - La Bibliothèque de mairie04110 », sur www.bookcrossing.com (consulté le )
- Insee, Dossier local - Commune : Aubenas-les-Alpes (04012), p. 5
- Insee, Dossier local, p. 8
- Insee, Dossier local, p. 7
- Insee, Dossier local, p. 16
- Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
- Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
- DĂ©cret du 14 mars 2007 relatif Ă l'huile d'olive de Provence AOC
- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 38
- Raymond Collier, op. cit., p. 250.
- Raymond Collier, op. cit., p. 254.
- Comtesse du Chaffaut, Gypseries en Haute-Provence : cheminées et escaliers (XVIe – XVIIe siècles), Turriers, Naturalia publications, (ISBN 2-909717-22-4), p. 24.
- Aunenas-les-Alpes sur le site Luberon-tourisme
- Raymond Collier, op. cit., p. 444.
- À voir à Aubenas-les-Alpes
- Le Pays de Forcalquier, éditions Alpes de Lumière, bulletin n°49, 1972.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 78.
Voir aussi
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Hélène Vésian en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron, Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 166 p. (ISBN 978-2-7006-0145-9)Aubenas-les-Alpes, pp.31 à 33
- « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence no 308, 2e trimestre 1989, p. 14.
Articles connexes
- Toponymes : Aubenas-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Berre-les-Alpes (Alpes-Maritimes), Bézaudun-les-Alpes (Alpes-Maritimes), Châteauroux-les-Alpes (Hautes-Alpes), Colmars-les-Alpes (nom d'usage, Alpes-de-Haute-Provence), La Salle-les-Alpes (Hautes-Alpes) et Saint-André-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence)
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Aubenas-les-Alpes sur le site de l'Institut géographique national (archive)