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Moncontour (Côtes-d'Armor)

Moncontour [mɔ̃kɔ̃tuʁ] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Moncontour
Moncontour (Côtes-d'Armor)
L’hôtel de ville de Moncontour.
Blason de Moncontour
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Lamballe Terre et Mer
Maire
Mandat
Anne-Gaud Millorit
2020-2026
Code postal 22510
Code commune 22153
Démographie
Gentilé Moncontourais, Moncontouraise
Population
municipale
752 hab. (2020 en diminution de 15,51 % par rapport à 2014)
Densité 1 880 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 36″ nord, 2° 37′ 55″ ouest
Altitude 150 m
Min. 98 m
Max. 182 m
Superficie 0,4 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Brieuc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plaintel
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Moncontour
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Moncontour
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Moncontour

    Elle fait partie des Petites Cités de Caractère et de l'association Les Plus Beaux Villages de France[1].

    Géographie

    Situation

    La commune est située à vol d'oiseau à 15 km au sud-ouest de Lamballe et à 19,5 km au sud-est de Saint-Brieuc.

    Communes limitrophes de Moncontour
    Hénon
    Plémy Moncontour Trédaniel
    Plémy Plémy

    Géographie physique

    La ville est située au bord de l'Évron, un petit fleuve côtier qui partage le même estuaire que le Gouessant. La superficie de la commune n'est que de 480 hectares, ce qui en fait la plus petite du département des Côtes d'Armor. La commune a un relief accidenté, l'altitude variant entre 98 m et 182 m. La ville occupe en effet une petite colline située à la confluence de l'Évron et d'un de ses affluents.

    • voir la légende ci-après
      Carte topographique de la commune de Moncontour.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 816 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploeuc-sur-Lié », sur la commune de Plœuc-L'Hermitage, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 929,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Cadre géologique

    Carte géologique du Massif armoricain.

    Le massif granitique de Plœuc-Moncontour est situé dans le domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui correspond à un vaste synclinorium s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la presqu'île de Crozon jusqu'au bassin de Laval. La région est constituée d'un pluton qui fait partie du batholite médio-armoricain, chapelet de massifs granitiques[Note 6] mis en place au cours de l'orogenèse varisque[Note 7] le long du Cisaillement Nord-Armoricain[Note 8] et partiellement déformés par lui. Dans le détail, cette mise en place a pu être contrôlée par des structures préexistantes, en particulier des failles WSW-ENE et des failles transverses NNE-SSW (structuration cadomienne). Ce chapelet comprend le leucogranite de Saint-Renan, les massifs composites de Plounéour-Ménez Huelgoat, Bégard-Plouaret, Quintin, Plœuc-Moncontour et Dinan[15].

    Ce massif granitique tardi-tectonique d'allure elliptique (allongement W-E sur près de 25 km, avec une largeur inférieure à 10 km), est intrusif dans les formations paléozoïques du synclinorium et la terminaison orientale du bassin de Châteaulin-Carhaix. Il est essentiellement constitué par un granite monzonitique, à grain grossier ou porphyroïde (feldspaths potassiques pouvant atteignent plusieurs cm), à biotite (et localement hornblende)[Note 9]. « Souvent intensément arénisé en surface et parfois couvert par des limons, il affleure assez mal, contrairement aux autres granites hercyniens régionaux. Il n'a de ce fait donné lieu qu'à très peu d'exploitation en carrières. Il présente cependant un rebord abrupt au Nord de Plœuc, rejeu récent probable d'une ancienne fracture et il est entaillé par les cours d'eau de la région de Moncontour[16] ».

    Urbanisme

    Typologie

    Moncontour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 12] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 13]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (67,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (67,8 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), terres arables (6,8 %), prairies (2,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Moncontor en 1092[24], Castrum Moncontorium à la fin du XIe siècle, Moncontorio en 1125 et en 1150[25], Castrum Moncontorium en 1152, Mons Consularis vers 1180, Montem Contoris en 1217[26], Moncontour en 1256, Mont-Comtour en 1368[27], Montcontour et Moncontour au début du XIIIe siècle et à partir du XIVe siècle[28].

    Moncontor en 1092 : du mot mont et du vieux français contor, (conte ou son vassal, prévôt)[28].

    Montem Contoris en 1217 : de mons (« hauteur ») et conteor (« trésorier d'un seigneur »). Moncontour est une ancienne cité fortifié située sur une éminence[29].

    Histoire

    Moyen Âge

    La ville fut une place militaire importante au XIIe siècle, à cette époque Moncontour est une ville fortifiée qui permet aux seigneurs de contrôler les alentours et d'asseoir leur autorité[30].

    La quintaine courue à cheval sur la place du Martray[31], le dimanche de la Pentecôte, se terminait d’une façon singulière : « Audit jour et feste est deub [dû] au seigneur par toutes les filles de joie qui se trouvent en ladite ville de Moncontour, de chacune d’elles, quand elle fait son entrée en ladite ville, soit à la Porte Neuve ou ailleurs, 5 sols, un pot de vin et un chapeau de fleurs »[32].

    Époque moderne

    Moncontour était réputée pour son église, dédiée à Saint-Mathurin, qui devient l'objet de nombreux pèlerinages à compter du XVIe siècle[33].

    L'essor au XVIe siècle des fabricants et marchands de toiles de lin dans la région de Pontivy, Moncontour, Uzel, Quintin permit la construction de nombreuses églises paroissiales dans la région, mais peu sont restées, la plupart ayant été reconstruites au XVIIIe siècle[34].

    Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, une production textile de toiles dites « Bretagne » se développa dans le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour ; ces toiles étaient exportées en Espagne et dans les colonies espagnoles (elles étaient appelées bretanas, quintines ou pondivi) via Cadix principalement, où des marchands français, notamment Malouins (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) étaient installés[35].

    En 1673, selon son procureur fiscal, la châtellenie de Moncontour s'étendait sur 20 paroisses (Moncontour, Hénon, Bréhand, Quessoy, Yffiniac, Pommeret, Trégenestre, Plédran, Plœuc, Gausson, Plouguenast, Langast, Plessala , Saint-Gilles, Saint-Jacut, Trédaniel, Trébry, Pluny et deux autres paroisses) et comprenait en tout 74 seigneuries, dont 35 disposaient des droits de haute, moyenne et basse justice, et 39 de ceux de moyenne et basse justice seulement. Une autre statistique datant de 1766 donne des résultats voisins. Six patibulaires existaient en 1673 dans la châtellenie[36].

    À Moncontour en 1773, les cimetières sont pleins et « le sucre cadavérique suintait à travers les murs » du cimetière, placé en hauteur autour de l'église[37]. Dès le 9 janvier 1774, l'achat d'un terrain est envisagé pour résoudre le problème.

    Le pardon de Saint-Mathurin

    « Tous les ans, à la Pentecôte, en mémoire de la translation de ses reliques, la fête, commencée la veille par une retraite aux flambeaux et un feu de joie, donne lieu à la vénération de son chef, que l'on fait toucher aux animaux pour les protéger. On passe ensuite aux réjouissances profanes et aux danses sur l'esplanade du château des Granges, situé à proximité de la vieille cité »[38].

    Moncontour vers 1900 (lithographie d'Albert Robida)

    Les guerres du XXe siècle

    Le monument aux Morts porte les noms de 51 soldats morts pour la Patrie[39] :

    • 50 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
    • 1 est mort durant la Seconde Guerre mondiale.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1882 1905 Victor Veillet-Dufrêche
    1905 1919 Jean Veillet-Dufrêche
    1919 1941 Dr Olivier Sagory Docteur
    1945 1953 Henri Le Long SFIO
    1953 1989 Gilbert de La Brosse[40]
    mars 1989[41] avril 2014 Jean-Jacques Bizien PS Médecin; Conseiller général (1979-2015)
    avril 2014 décembre 2015
    (démission)[42]
    Didier Coldefy SE Architecte
    février 2016 26 mai 2020 André Fourchon ingénieur BTP
    26 mai 2020 En cours Anne-Gaud Millorit[43] Commerçante
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

    En 2020, la commune comptait 752 habitants[Note 14], en diminution de 15,51 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0861 7201 6881 5511 6701 7041 6781 6691 601
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4381 4321 3871 3281 2971 3781 3591 3081 290
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2451 3001 2389509299029069081 022
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2331 1871 1491 014901865918935940
    2015 2020 - - - - - - -
    865752-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La commune compte neuf monuments historiques :

    • L'église Saint-Mathurin, classée en 1889[48].
    • L'ancien hôtel de Kerjégu[49]
    • L'ancien hôtel Veillet-Dufrêche, L'hôtel a été édifié à la demande de Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche qui dirigeait un important comptoir de ventes de toiles[50].
    • L'ancien presbytère[51] 3
    • Un ensemble de deux maisons situées rue du Docteur-Sagory. La plus petite date du XVIIe siècle et la plus grande, située à l'angle, remonte sans doute au XVIe siècle[52].
    • L'hôtel de Clézieux[53].
    • Une maison à fronton du XVIIIe siècle située rue du Temple[54].
    • La tour Mognet et les restes de remparts du XVe siècle[55].
    • Porte du Faubourg Saint-Jean, ou poterne Saint-Jean, ayant appartenu aux fortifications de la ville au XIVe siècle[56].
    • Enseigne de boutique.
      Enseigne de boutique.
    • Une rue de Moncontour.
      Une rue de Moncontour.
    • Une rue de Moncontour.
      Une rue de Moncontour.
    • Vue générale.
      Vue générale.
    • Ancien hôtel de Kerjegu.
      Ancien hôtel de Kerjegu.
    • Ancien hôtel de Kerjegu, détail.
      Ancien hôtel de Kerjegu, détail.
    • Ancien hôtel Veillet-Dufrêche.
      Ancien hôtel Veillet-Dufrêche.
    • Ancien presbytère.
      Ancien presbytère.
    • Maison classée.
      Maison classée.
    • Hôtel de Clézieux.
      Hôtel de Clézieux.
    • Tour Mognet.
      Tour Mognet.
    • Église Saint-Mathurin.
      Église Saint-Mathurin.
    • Église Saint-Mathurin, vitraux.
      Église Saint-Mathurin, vitraux.

    Culture

    Tous les ans a lieu un concert à l'église Saint-Mathurin au profit de l'association des amis de l'orgue de Moncontour. Les concerts sont organisés par Jean-Pierre Ballon, qui possède une grande expérience de chef d'orchestre et de chœur tant avec des professionnels que des amateurs, et l'association Mélodine[57].

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    de gueules, au lion d'argent, armé lampassé et couronné d'or, au chef d'hermines[58].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Distribution des cinq associations plutoniques constituant les granitoïdes varisques du Massif Armoricain, les différents plutons du batholite hercynien médio-armorcain
    7. Carte synthétique et coupe simplifiée du Massif armoricain, figure tirée de Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al.. Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche. Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, 2013, (D), 10-11, p. 66
    8. Décrochement dextre qui peut être estimé à 3-4 km et qui s'étend depuis l'île de Molène, passe par le mont Bel-Air (point culminant des Côtes-d'Armor) et s'amortit dans le bassin de Laval. Ce linéament médio-armoricain se manifeste dans la région par une déformation qui affecte les granites essentiellement par cataclase se traduisant par une foliation redressée et allant jusqu'à la formation de mylonites.
    9. « Localement, ces feldspaths sont grossièrement orientés, soulignant la fluidalité magmatique ; çà et là apparaissent quelques enclaves ovoïdes de teinte sombre. Affleurent aussi des granites grossiers. Ils sont recoupés par des filons ou des stocks au grain fin à moyen, parfois à tourmaline... Dans le passé, les divers faciès du massif de Moncontour ont été exploités, mais aujourd’hui toutes les carrières de pierre de taille sont abandonnées ». Cf Louis Chauris, « Pour une géo-archéologie du Patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne. Neuvième partie : Le batholite granitique hercynien médio-armoricain », Revue archéologique de l'Ouest, no 35, , p. 241-276 (DOI 10.4000/rao.5626).
    10. Dans ce monument, « apparaissent différentes venues du pluton : granite porphyroïde (moellons…) ; leucogranite fin-moyen (portes cintrées, chaînage d’angle, moellons) ; localement, se notent des diaclases tourmalinisées très sombres ». Cf Louis Chauris, op. cit..
    11. Dans ce monument, « apparaissent différentes venues du pluton : granite porphyroïde (moellons…) ; leucogranite fin-moyen (portes cintrées, chaînage d’angle, moellons) ; localement, se notent des diaclases tourmalinisées très sombres ». Cf Louis Chauris, op. cit..
    12. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    13. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Fiche de Moncontour sur le site des plus beaux villages de France. Consulté le 29 novembre 2010
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Ploeuc-sur-Lie - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Moncontour et Plœuc-L'Hermitage », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Ploeuc-sur-Lie - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Moncontour et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. Bruno Cabanis, Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions, , p. 30-32.
    16. Bernard Guérangé, Jean Chantraine, Paul Dadet et al, La carte géologique à 1/50 000 de Moncontour. Notice, éditeur BRGM, 1979, p.23
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Dans le cartulaire de Redon.
    25. Dans plusieurs chartes de Saint-Melaine.
    26. Dans un acte de Pierre de Dreux.
    27. Actes du procès de canonisation de Charles de Blois.
    28. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Moncontour ».
    29. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, coll. « Universels Gisserot » (no 22), , Universels Gisserot, (ISBN 978-2-87747-482-5, OCLC 2877474828, lire en ligne), p. 85.
    30. Stéphane Bern - Le Village préféré des Français, La France et ses villages, page 94, (ISBN 978-2-226-25929-5).
    31. Le terme de Martray vient du latin « martyretum », qui désignait à l’origine le « champ des martyrs ». C’est un lieu historique d’une localité, où étaient appliquées les décisions de justice.
    32. Archives des Côtes-du-Nord; d’après « Les fêtes religieuses en Bretagne. Coutumes,légendes et superstitions », paru en 1902.
    33. Stéphane Bern - Le Village préféré des Français, La France et ses villages, page 96, (ISBN 978-2-226-25929-5).
    34. André Mussat, Arts et cultures de Bretagne : un millénaire, Rennes, Editions Ouest-France, , 380 p. (ISBN 978-2-7373-1932-7, OCLC 34611255).
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