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Maurice Gervais Geslin de Trémargat

Maurice Gervais Joachim Geslin de Trémargat, né le à Plélo (Bretagne), mort le à Moncontour (Côtes-du-Nord), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Maurice-Gervais de Trémargat
Maurice Gervais Joachim Geslin de Trémargat, né le à Plélo (Bretagne), mort le à Moncontour (Côtes-du-Nord), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Trémargat plaque mortuaire du lieu sépulture de Hénon (Côtes d'Armor)
Trémargat plaque mortuaire du lieu sépulture de Hénon (Côtes d'Armor)
Journal de Rennes de 1790
Journal de Rennes de 1790
Commandant, le bataillon des volontaires nationaux. Signature de Maurice-Gervais
Commandant, le bataillon des volontaires nationaux. Signature de Maurice-Gervais
Document de mariage de Maurice-Gervais Gelin de Trémergat, le 22 avril 1795. Signé de Mathurin Person, capucin assermenté ancien provincial de bretagne.
Document de mariage de Maurice-Gervais Gelin de Trémergat, le 22 avril 1795. Signé de Mathurin Person, capucin assermenté ancien provincial de bretagne.

États de service

Très tôt engagé dans le métier des armes, il devient sous-lieutenant au régiment Royal-infanterie en 1755, et lieutenant en second en 1756. En 1757, il participe à la guerre du Hanovre, où il perd une jambe. Il est nommé lieutenant en premier en 1758, capitaine en 1761, et capitaine commandant en 1769. Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1772, et il quitte le service en 1775.

Aide-major gĂ©nĂ©ral surnumĂ©raire Ă  l'armĂ©e de Bretagne en 1780, il participe avec son frère Louis Ă  la dĂ©fense des LibertĂ©s bretonnes, en 1788 (Edits de mai). Le 24 juillet 1788, Il fut l'un des chefs de la rĂ©sistance de la noblesse aux rĂ©clamations du Thiers aux Etats, sur les rĂ©cents Ă©dits royaux qui restreignent le pouvoir des Parlements. Avec douze gentilshommes venus Ă  Versailles protester devant le roi sur le sort rĂ©servĂ© Ă  la Bretagne, ils sont arrĂŞtĂ©es et embastillĂ©s. LibĂ©rĂ©s le 25 aoĂ»t.  

En 1789 arrêté au Ponthus par la milice bourgeoise de Nantes pour s'être livré à des actes séditieux à Rennes. Il est incarcéré et emprisonné au château de Nantes le . (Journal de la correspondance de Rennes du )

Le , rallié au nouvel ordre politique, il commande le 1er bataillon de volontaires des Côtes du Nord avec le grade de lieutenant-colonel. La déclaration de guerre à la Prusse et à l'Autriche le conduit à l'armée du Nord, sous les ordres de Dumouriez.

Il est promu général de brigade provisoire le , par le général Dumouriez, commandant l’armée du Nord, confirmé le , et démis de ses fonctions pour incapacité par les représentants en mission le .

Rentré à Moncontour en fin 1792, il devient membre du conseil général. À la chute des Girondins (journées du et du ), on le charge de conduire à Paris une compagnie d'une quarantaine de fédérés. Cette expédition ne dépasse pas Dol de Bretagne.

Il se retire dans ses terres Ă  HĂ©non, aux Granges, oĂą il meurt le .

Sources

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