Accueil🇫🇷Chercher

Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation (France)

ministère français

Pour les autres articles nationaux ou selon les autres juridictions, voir Ministère de l'Agriculture.

Pour les articles homonymes, voir Maa.

En France, le ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation (MAA) est l’administration chargée de la politique agricole, halieutique, alimentaire et forestière. Il organise aussi l’enseignement et la recherche dans ces domaines. Il est situé dans l’hôtel de Villeroy, au no 78 de la rue de Varenne dans le 7e arrondissement de Paris, près de l’Hôtel Matignon. Il est dirigé par le ministre de l’Agriculture, membre du gouvernement français.

Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation
Image dans Infobox.
Histoire
Fondation
1836 : ministère des Travaux publics, de l'Agriculture et du Commerce
1839 : ministère de l'Agriculture et du Commerce
1881 : ministère de l'Agriculture
2007 : ministère de l'Agriculture et de la Pêche
2009 : ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche
2010 : ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire
2012 : ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt
2017 : ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Red pog.svg
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris
Red pog.svg

Le ministre de l’agriculture participe notamment à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique agricole commune de l’Union européenne, avec ses homologues européens. Du fait que les métiers de l’agriculture sont proches de l’environnement, le ministère de l’agriculture est aussi fortement impliqué dans la stratégie nationale de développement durable de la France.

Depuis le , le ministère de l'Agriculture, qui a pour intitulé officiel « ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation », est dirigé par Julien Denormandie.

Histoire

Création du ministère au XIXe siècle

Le cabinet du ministre est installé à l'hôtel de Villeroy depuis 1881.

Au début du XIXe siècle, les attributions actuellement confiées au ministère de l'Agriculture relevaient pourtant encore du ministère de l'Intérieur. Par une ordonnance du , Charles X crée le premier[3],[4] ministère de l'Agriculture[5],[6]. En 1842, des agronomes tels que Marc-Antoine Puvis (1776-1851) souhaitent la création d'un ministère spécifiquement consacré à l'Agriculture[7]. Le , le ministère du Commerce est recréé et obtient le domaine de l'agriculture. Le , le ministère prend l'intitulé de « ministère des Travaux publics, de l'Agriculture et du Commerce », le mot d'« agriculture » apparaissant ainsi pour la première fois dans le nom d'un ministère. En 1839, les travaux publics étant confiés à un autre département, le ministère devient « ministère de l'Agriculture et du Commerce » jusqu'en 1852, date à laquelle l'ensemble revient au ministère de l'Intérieur. Le ministère de l'Agriculture et du Commerce renaît en 1869. Le , les deux domaines sont dissociés, ce qui constitue la naissance d'un ministère de l'Agriculture autonome.

Depuis cette date, l’agriculture a toujours fait l’objet d’un ministère autonome, sauf de à , période pendant laquelle le secrétariat d’État à l’Agriculture a été rattaché au ministère des Affaires économiques et financières.

Organisation au début du XXe siècle

Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les structures du ministère de l’Agriculture, qui comprenait à l’origine, dans son administration centrale, outre le cabinet du ministre, le secrétariat, la comptabilité, quatre directions (agriculture, forêts, hydraulique agricole et haras), se sont ensuite diversifiées et spécialisées, essentiellement pour s’adapter aux situations de crises (guerres mondiales, reconstruction, crise des années 1930) et aux évolutions sociales (revendications sociales de 1936) ou techniques (électrification rurale, remembrement). Hormis les services « fonctionnels » (cabinet, du ministre, secrétariat, personnel, comptabilité), on peut retenir l’organisation suivante, qui prévaudra à partir de 1881 :

  • Une direction de l’agriculture qui est chargĂ©e de quatre domaines :
    • enseignement agricole: organisation des Ă©tablissements (Ă©coles nationales d’agriculture, Ă©coles pratiques d’agriculture, fermes-Ă©coles, chaires d’agriculture), subventions aux institutions agricoles, pisciculture et sĂ©riciculture, bergeries et vacheries de l’État, stations agronomiques et laboratoires agricoles, etc.
    • enseignement vĂ©tĂ©rinaire et services sanitaires des animaux domestiques
    • encouragements Ă  l’agriculture et lĂ©gislation : concours, prix et primes, procĂ©dĂ©s nouveaux et inventions, viticulture, lutte contre le phylloxĂ©ra
    • statistique agricole et subsistances : statistiques et mercuriales, approvisionnement de Paris.
  • Une direction de l’hydraulique agricole qui gère la police et l’entretien des cours d’eau non navigables, les questions de dessèchements et d’irrigations, la mise en valeur des communaux, alimentation en eau des communes, etc.
  • Une direction des haras responsable de l’administration des haras et des dĂ©pĂ´ts d’étalons, des encouragements Ă  l’industrie chevaline, de la statistique chevaline. Ă€ noter que, de 1863 Ă  1870, les haras dĂ©pendent de la Maison de l’Empereur.
  • Une direction des forĂŞts, puis des eaux et forĂŞts, dont les compĂ©tences s’étendent au contentieux, Ă  l’enseignement professionnel de la sylviculture (Ă©cole nationale forestière) et aux reboisements et dĂ©frichements. Son existence au sein du ministère est moins constante, l’administration des forĂŞts ayant Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă  plusieurs reprises au cours du XIXe siècle au ministère des Finances.

Les bureaux administratifs sont assistés de nombreux conseil, comités et commissions: Conseil supérieur de l’agriculture, commission de répartition des fonds provenant du Pari mutuel, commission du Herd-Book de la race de Durham, commission supérieure du phylloxéra, commission de statistiques, office de renseignements agricoles, comité consultatif des épizooties, comité consultatif des stations agronomiques et des laboratoires agricoles…

Au cours du XXe siècle, certains services ont évolué, d’autres ont été créés. On note essentiellement :

  • la crĂ©ation de services chargĂ©s des affaires sociales Ă  la suite du Front populaire, en 1936 ;
  • l’évolution du service de l’hydraulique agricole, regroupĂ© avec le service des amĂ©liorations agricoles pour former en 1903 la direction de l’hydraulique et des amĂ©liorations agricoles, chargĂ© en particulier de l’amĂ©nagement rural (Ă©lectrification, assainissement, etc.) et de l’amĂ©nagement foncier (remembrement) - la crĂ©ation de la direction de la production agricole, devenue ensuite direction de la production et des Ă©changes (relations internationales)
  • enfin deux services crĂ©Ă©s par le gouvernement de Vichy : la Corporation nationale paysanne (1940-1944) et le Service de liaison agricole de guerre (1941-1946).

Après l'armistice de , gouvernement et ministères s'installent à Vichy, le ministère de l'Agriculture occupe alors l'hôtel Mondial[8] (le ministre de l'Agriculture et du Ravitaillement Jacques Le Roy Ladurie et le secrétaire d'État à l'Agriculture Max Bonnafous y ont leur bureau[9]) mais une partie des services restent à Paris.

Développement après la Seconde Guerre mondiale

Après la Seconde Guerre mondiale, le ministère de l’agriculture va considérablement accroître l'importance de ses services : Le ministère de l’Agriculture du Gouvernement Félix Gouin (Gouvernement provisoire de la République française) en 1946 comprend un ministère et un secrétariat général. Les structures précédentes s’enrichissent d’une direction de la répression et des fraudes et d’un service d’études et de documentation indépendant, produit du regroupement des différents services chargés de l’information au ministère. Ce dernier prend plus tard la dénomination de sous-direction de l’information, qui comprend alors : le service cinématographique, la bibliothèque et le service de presse, chargé notamment de la rédaction du Bulletin d’information du ministère de l’Agriculture. La sous-direction assure en outre le secrétariat des prix Sully-Olivier de Serres et la préparation du salon de l’agriculture.

Les autres directions et services du ministère vont davantage se spécialiser au fur et à mesure des besoins. Deux services jusque-là primordiaux vont voir leur importance relative diminuer au sein du ministère. En premier lieu, le service des Haras, primordial au XIXe siècle tant pour l'agriculture que pour la guerre est intégré à d’autres directions. Le besoin de chevaux reculant avec le développement de la mécanisation, l’élevage s’oriente davantage vers le loisir et la compétition. En second lieu, les services de l’hydraulique, dont la direction disparaît définitivement en 1966, est intégré dans la direction générale de l’espace rural, puis à celle des forêts.

Initialement, la division du secrétariat de la comptabilité et des services intérieurs du ministère a pour attributions la gestion du personnel, l’équipement des services ainsi que la préparation et l’exécution du budget. En 1984, le ministère de l’agriculture scinde la direction générale de l’administration et du financement (depuis 1971) en deux directions, la direction générale de l’administration d’une part et la direction des affaires financières et économiques d’autre part, qui assure désormais la gestion du budget et de la comptabilité. Dans le même temps, les services statistiques du ministère sont regroupés. L’existence d’une structure chargée de la collecte et du traitement de l’information statistique agricole remonte à 1901, année de création de l’Office de renseignements agricoles. Ces services se sont progressivement étoffés pour donner naissance au Service central des enquêtes et études statistiques (SCEES).

Les attributions du ministère en matière de production et de commerce sont à l'origine du ressort de la Direction générale de l'agriculture (1957). Leur développement a été tel que les services chargés de ces questions ont formé une direction à part entière, la Direction générale de la production et des marchés (1962), devenue la Direction de la production et des échanges, puis la Direction générale des politiques économique, européenne et internationale.

L’enseignement agricole a sa propre direction dès 1946 : la Direction de l’enseignement. Elle existe toujours en 2014, sous le nom de Direction générale de l'enseignement et de la recherche.

En 1968, la Direction des industries agricoles et alimentaires (DIAA) est créée pour gérer plus spécifiquement l’industrie de transformation des aliments. Mais, en 1976-1977, elle est mise à disposition du secrétariat d'État aux Industries Agricoles et Alimentaires (IAA), rattaché à la fois aux ministères de l’agriculture et de l’industrie. De 1977 à 1979, une délégation aux IAA, attachée au ministère de l’agriculture, contribue à orienter les actions de la DIAA De 1979 à 1981, la DIAA dépend du secrétariat d’État aux industries agricoles, rattaché directement au premier ministre, avant de retrouver le ministère de l’agriculture.

Siège de l'AFSSA puis de l'ANSES à Maisons-Alfort.

La Direction de la qualité naît en 1976 du regroupement de plusieurs services dispersés dans trois directions et qui, à des titres divers, étaient chargés d’assurer un contrôle de la qualité des produits :

  • le service de la protection des vĂ©gĂ©taux, les services vĂ©tĂ©rinaires chargĂ©s de la santĂ© animale et de l’hygiène alimentaire, le bureau des labels et le service de la rĂ©pression des fraudes.
  • les services vĂ©tĂ©rinaires, qui ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s Ă  la Direction de la qualitĂ© lors de sa crĂ©ation, ont toujours existĂ© au ministère de l’Agriculture sous des formes et appellations diverses. Ils avaient surtout pour mission, Ă  l’origine, de prendre des mesures sanitaires en cas de maladie du bĂ©tail. Le contrĂ´le hygiĂ©nique des aliments est devenu par la suite un aspect important de leurs activitĂ©s, ce dont tĂ©moigne la crĂ©ation, par la loi du , d’un Service d'État d’hygiène alimentaire chargĂ© d’inspecter la stabilitĂ© et la qualitĂ© des denrĂ©es animales et d’origine animale destinĂ©es Ă  la consommation. Par la suite, le Centre national d'Ă©tudes vĂ©tĂ©rinaires et alimentaires (CNEVA) regroupe les neuf laboratoires nationaux vĂ©tĂ©rinaires existants en 1988. Auxquels se sont rajoutĂ©s un laboratoire sur les produits de la pĂŞche, un centre informatique sur la qualitĂ© des aliments et un laboratoire de pathologie du cheval. C'est un Ă©tablissement public dotĂ© de la personnalitĂ© civile et de l’autonomie financière, placĂ© sous la tutelle du ministère chargĂ© de l’agriculture (et de la santĂ© Ă  partir de 1994, Ă  la suite de la crĂ©ation en son sein de l’Agence nationale du mĂ©dicament vĂ©tĂ©rinaire).
  • le service de la protection des vĂ©gĂ©taux trouve son origine dans l'inspection phyto-pathologique de la production horticole nĂ©e en 1911. Cette inspection, rĂ©organisĂ©e Ă  plusieurs reprises, obtient son titre et ses attributions actuels Ă  la suite de la loi du et de l'ordonnance du . Le service a pour fonctions le contrĂ´le sanitaire des cultures de pĂ©pinières l'inspection des produits antiparasitaires, la lutte contre les ennemis des cultures et l'homologation des pesticides. La tâche de contrĂ´le de la qualitĂ© des produits a Ă©tĂ© confiĂ©e au ministère de l'Agriculture en 1907 avec la crĂ©ation de l'Inspection des laboratoires et Ă©tablissements de vente des denrĂ©es et produits pharmaceutiques et alimentaires. Les missions de ce service se dĂ©veloppent, et celui-ci devient en 1963 le service de la rĂ©pression des fraudes et du contrĂ´le de la qualitĂ©. Il relève du ministère jusqu’en 1981, annĂ©e oĂą il est rattachĂ© au SecrĂ©tariat d'État Ă  la Consommation. L'Agence française de sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments (AFSSA) est un Ă©tablissement public, crĂ©Ă©e en 1999, Ă  la suite de la crise de la vache folle, dont la mission principale a Ă©tĂ© d’évaluer les risques sanitaires et nutritionnels, qu’ils soient destinĂ©s Ă  l’homme ou Ă  l’animal, dans le but d’alerter les pouvoirs publics en cas de nĂ©cessitĂ© et plus largement d’informer le public. Le CNEVA. est alors intĂ©grĂ© Ă  l'AFSSA lors de sa crĂ©ation, et placĂ© sous la triple tutelle des ministères chargĂ©s de l’agriculture, de la santĂ© et de la consommation. En , l'AFSSA. fusionne avec l'Agence française de sĂ©curitĂ© sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) et deviennent l'Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES).

Enfin, l’inspection générale de l’agriculture a un rôle de contrôle du bon fonctionnement du système. Les inspecteurs généraux de l’agriculture sont chargés, notamment dans les domaines administratifs, juridique, comptable, financier et économique, du contrôle et de l’évaluation des services du ministère de l’agriculture, ainsi que des établissements publics et organismes relevant de sa tutelle. Ils effectuent également des vérifications sur les organismes soumis au contrôle du ministère de l'agriculture, au titre des aides ou des financements dont ceux-ci bénéficient.

Mais le ministère ne suffit pas à la tâche dans ce domaine particulier qu’est l’agriculture. Depuis le début du XXe siècle, il doit aussi souvent s’appuyer sur des services extérieurs déconcentrés pour conserver un contact au plus près du terrain, tout en assurant la coordination de l’ensemble.

En parallèle se développent ainsi les services départementaux et régionaux. L’ancienne dénomination de Service agricole départemental (depuis 1912) disparaît au profit d’un nouvel acronyme en 1966 : DDA pour Direction départementale de l'Agriculture. La même année, la France est divisée en 22 régions agricoles : apparaissent ainsi le Service régional d’aménagement des eaux (SRAE), le Service régional d'aménagement forestier (SRAF), et le Service régional de statistiques agricoles (SRSA).

Depuis 1946, l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), un établissement public développe des centres de recherche scientifique, essentiellement des établissements de petite taille, dont le plus important reste celui de Jouy-en-Josas (78). l'INRA a été créé avec pour mission de mettre la science et la technologie au service du développement de l’agriculture en améliorant les techniques de production (culture et élevage) et la sélection génétique végétale et animale, afin de pouvoir nourrir la population du pays. Depuis 1984, l'INRA est un organisme de recherche en agronomie placé sous le statut d’établissement public à caractère scientifique et technologique, et sous la double tutelle du ministère chargé de la recherche et du ministère de l’agriculture.

En 1966 apparaissent dans l’organigramme des services centraux du ministère les centres nationaux d’études techniques et de recherches technologiques pour l’agriculture, les forêts et l'équipement rural (CERAFER), organismes d’études divisés en huit groupements : Aix-en-Provence, Antony, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Nancy, Nogent-sur-Vernisson, et Rennes. Ils pilotent des études dans des domaines très variés, notamment l’agriculture en montagne, le suivi des innovations techniques, ou les problèmes liés à l’utilisation ou la maîtrise de l'eau. La dénomination change pour Centre technique du génie rural des eaux et des forêts (CTGREF) en 1973, puis Centre national du machinisme agricole du génie rural, des eaux et des forêts (CEMAGREF) en 1982 et enfin Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea) en 2012.

En 2008, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques et des exigences de la politique agricole commune (PAC mise en œuvre de la stratégie européenne de développement durable avec le deuxième pilier de la PAC sur le développement rural), le ministère de l'agriculture et de la pêche a été assez profondément réorganisé. En particulier, la direction générale de la forêt et des affaires rurales (DGFAR) et la direction générale des politiques économiques, européennes, et internationales (DGPEEI) ont fusionné en une seule direction, la direction générale des politiques agricole, agroalimentaire, et des territoires (DGPAAT). En 2013, la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) est rattachée au ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie[10]. En 2017, la DPMA ré-intègre le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.

Identité visuelle (logotype)

Le logotype du ministère varie régulièrement au gré des changements de dénominations. Le logotype suit systématiquement les règles et principes de la charte graphique de la communication gouvernementale en France avec le système du « bloc marque » depuis 1999.

  • Logo du ministère de l'Agriculture, de la PĂŞche et de l'Alimentation de 1995 Ă  1997

  • Logo du ministère de l'Agriculture et de la PĂŞche de 1997 Ă  1999

  • Logo du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la PĂŞche et des Affaires rurales de 2002 Ă  2004

  • Logo du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation de Ă 

  • Logo du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation depuis

Missions et attributions

Le ministère exerce ses missions dans de nombreux domaines :

Certaines de ses missions sont exercées de manière déconcentrée par les Directions régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, les Directions de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt en départements et régions d'outre-mer, les directions départementales des territoires, et les services vétérinaires des directions départementales de la protection des populations ou directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations.

Pour la mise en œuvre des politiques relatives aux pêches maritimes et à l'aquaculture marine, le ministère dispose des quatre directions interrégionales de la mer, services déconcentrés du ministère chargé de l'écologie.

Le ministère comporte 40 000 agents répartis sur l'ensemble du territoire français, dont plus de la moitié (21 000) exercent leurs missions dans l'enseignement agricole.

Organisation

Ministre

L'hĂ´tel de Villeroy, abritant le cabinet du ministre et une partie de l'administration.

Julien Denormandie est ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation depuis le , dans le Gouvernement Jean Castex.

Administration centrale

L'administration centrale est composée du secrétariat général et de quatre directions[11] :

Secrétariat général

Le secrétariat général pilote la politique de modernisation du ministère. Il comprend le service des Affaires financières, sociales et logistiques, le service des Affaires juridiques, le service de la Statistique et de la Prospective, le service des Ressources humaines, le service de la Modernisation. Il comprend également la délégation à l'Information et à la Communication (DICOM)[12].

Les entités chargées de la protection sociale agricole sont rattachées au service des Affaires financières, sociales et logistiques

La maîtrise d'œuvre informatique est assurée par la sous-direction des Systèmes d'information dépendant du secrétariat général (localisée à Paris et Auzeville près de Toulouse) et par la DICOM pour les outils de communication (internet...), à l'exception des développements et de l'assistance de certains systèmes d'enseignement agricole, qui est assurée par le CNERTA, dépendant de AgroSup Dijon (voir ci-dessous la section « Autres entités »). La maîtrise d'ouvrage informatique est répartie dans les grandes directions métier (DGAL, DGPE, DGER, DPMA).

Services déconcentrés

Les organisations déconcentrées sont :

Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux

Le ministre de l'agriculture préside le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER).

Autres entités

Le CNERTA (Centre national d'études et de ressources en technologies avancées), basé à Dijon, est chargé par la DGER d’aider les établissements d’enseignement agricole à intégrer l’usage des outils informatiques dans leurs pratiques. Le CNERTA dépend de l'Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement (AgroSup Dijon), placé sous la double tutelle du ministère chargé de l'Agriculture et du ministère chargé de l'Enseignement et de la Recherche.

Localisations

Ministère de l'Agriculture, rue Vaugirard (Paris).

L'administration centrale est localisée sur différents sites :

  • 78, rue de Varenne (site qui comprend l'hĂ´tel de Villeroy) ;
  • 3, rue Barbet de Jouy ;
  • 251, rue de Vaugirard, Paris 15e arrondissement ;
  • 12, rue Henri Rol-Tanguy, Montreuil ;
  • 18, avenue du Maine ;
  • 1 ter, avenue de Lowendal (DGER) ;
  • Tour SĂ©quoia Ă  La DĂ©fense (DPMA)
  • Auzeville près de Toulouse.

Tutelles

La Direction générale de l'ONF occupe une tour cylindrique située avenue de Saint-Mandé, à Paris.

Le ministère de l'Agriculture exerce notamment la tutelle :

La Délégation interministérielle aux industries agroalimentaires et à l'agro-industrie a été supprimée.

Notes et références

  1. En 2016, les autorisations de paiement des crédits dont dispose le ministre dans le budget général sont, selon le décret no 2015-1801 du 29 décembre 2015 portant répartition des crédits et découverts autorisés par la loi no 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016:
    • 2 787 465 202 € pour la mission « Agriculture, alimentation, forĂŞt et affaires rurales »
    • 1 384 524 147 € pour le programme « Enseignement technique agricole » de la mission « Enseignement scolaire »
    • 331 764 596 € pour le programme « Enseignement supĂ©rieur et recherche agricoles » de la mission « Recherche et enseignement supĂ©rieur »
  2. [1] sur le site www.agriculture.gouv.fr
  3. France. Ministère de l'agriculture (notice BnF no ).
  4. France. Ministère de l'agriculture (notice IdREF no 031472478).
  5. France. Ministère de l'agriculture (1829-1836) (notice BnF no ).
  6. France. Ministère de l'agriculture (1829-1836) (notice IdREF no 031473075).
  7. Marc-Antoine Puvis, De la Nécessité d'un ministère spécial pour l'agriculture par M.-A. Puvis … / Bourg : impr. Bottier, 1842 (lien)
  8. Délégation générale du gouvernement français dans les territoires occupés, Guide périodique de l'administration française, Paris, éditions Droit social, , 317 p., p. 51 à 55
  9. Pierre Broustine, Claude Delbergé, Jean Gouat et Léon Maupertuis, Vichy réquisitionné : Utilisation de ses capacités d'hébergement, Vichy, Musée de Vichy, , 130 p., p. 66
  10. Décret no 2013-667 du 23 juillet 2013 modifiant le décret no 2008-636 du 30 juin 2008 fixant l'organisation de l'administration centrale du ministère chargé de l'agriculture, de l'alimentation et de la pêche
  11. Décret no 2008-636, article 1
  12. Arrêté du 30 juin 2008 portant organisation et attributions du secrétariat général (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Les Archives nationales. État gĂ©nĂ©ral des fonds, publiĂ© sous la direction de Jean Favier, directeur gĂ©nĂ©ral des Archives de France (tomes II et V).
  • État sommaire des versements... des ministères Tome II, p. 1-2.
  • Michel CĂ©pède et GĂ©rard Weill, L’agriculture, Paris, PUF, 1965.
  • Georges Cusson, Origines et Ă©volution du ministère de l’agriculture, Paris, Les Presses modernes, 1929.
  • Isabelle Richefort, « Les archives du ministère de l’Agriculture », dans Bulletin trimestriel de l’Institut d’histoire du Temps prĂ©sent, no 23, , p. 16-30.
  • Bottin administratif annuel, Didot-Bottin, annĂ©es 1946 Ă  1980,
  • Ministère de l'agriculture. Direction du secrĂ©tariat, du personnel central et de la comptabilitĂ©.  Loi du ayant pour objet de rĂ©glementer l'autorisation et le fonctionnement des courses de chevaux en France  . Paris : Imprimerie nationale, 1899. 248 p.
  • Ministère de la culture. Archives nationales.  Les sources de l'histoire du cheval dans les archives publiques françaises , Paris, 1993.
  • Archives nationales : bureau de la documentation du ministère de l'agriculture, versement 19860087/81 : description de l'organisation structurelle et fonctionnelle du ministère de l'agriculture et des organismes publics, parapublics et privĂ©s de l'Ă©conomie rurale en 1978
  • Archives nationales : bureau de la documentation du ministère de l'agriculture, versement 19860087, 19870785, 19880377.

Liens externes

DĂ©crets d'attribution

DĂ©crets d'organisation