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Maxime Lamotte

Maxime Lamotte, né à Paris le et mort à Toulon le [1], est un scientifique français, biologiste, généticien et pionnier de l'écologie. Par ses études sur la génétique des populations, il s'est également intéressé à l'évolution.

Maxime Lamotte
Maxime Lamotte dans son laboratoire.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  87 ans)
Toulon
Nom de naissance
Maximilien Georges Étienne Lamotte
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Distinctions
Abréviation en zoologie
Lamotte

Enfance

Maxime Lamotte voit le jour le . Ses parents, Georges Lamotte, directeur à la préfecture de la Seine et Denise Huguet habitent alors dans un pavillon avec jardin, chose rare à Paris et Maxime dira toujours que c’est là qu’est née sa vocation de naturaliste, en observant les petites bêtes qui peuplaient ce jardin, à deux pas du Jardin des plantes de Paris et de l’École normale supérieure. Il entre au lycée Henri-IV à l’âge de sept ans et y reste jusqu’en Math-Elem en 1937. Très brillant élève, il accumule les prix et est présenté au concours général. Il hésite entre l’École polytechnique comme son père, l’Institut national agronomique comme son oncle, ou l’École normale supérieure. Son choix se porte sur cette dernière car il vient de se créer une section sciences naturelles, correspondant à ses goûts. Il prépare le concours au Lycée Saint-Louis. Le scoutisme a également beaucoup influencé sa vie et comme il le dira plus tard[2] : « l’Afrique ne me faisait pas peur, j’avais l’habitude de camper et la brousse africaine m’attirait particulièrement. »

Carrière scientifique

DĂ©corations

Distinctions

Activités d'enseignement

  • De 1944 Ă  1948 :
    • Travaux pratiques en zoologie et physiologie animale Ă  l’ENS,
    • Cours de mĂ©thodes statistiques appliquĂ©es Ă  la gĂ©nĂ©tique (ORSTOM),
  • De 1949 Ă  1952 :
  • De 1953 Ă  1957 :
    • Cours de zoologie et de biologie gĂ©nĂ©rale Ă  la FacultĂ© des Sciences de Lille,
  • De 1956 Ă  1988 :
    • ConfĂ©rences et leçons d’agrĂ©gation Ă  l’ENS,
    • Cours de mĂ©thodes statistiques et de gĂ©nĂ©tique des populations au Certificat de gĂ©nĂ©tique, puis au DEA de gĂ©nĂ©tique quantitative et appliquĂ©e de l’universitĂ© Paris VI,
    • Cours d’écologie (populations et Ă©cosystèmes) au DEA d’écologie de l’UniversitĂ© d’Abidjan en CĂ´te d'Ivoire,
    • SĂ©rie de cours d’écologie Ă  l’UniversitĂ© de Ouagadougou au Burkina Faso,
    • Cours d’écologie au Certificat d’écologie de la facultĂ© des Sciences d’Orsay,
    • ConfĂ©rences d’écologie appliquĂ©e Ă  l’amĂ©nagement des territoires au cours post-universitaires de l’UNESCO,
    • Cours d’écologie au Magistère d’AmĂ©nagement de l’universitĂ© Paris I.

Missions scientifiques

  • 1941-1942 - Exploration gĂ©ographique et faunistique du Mont Nimba, en GuinĂ©e ;
  • 1946 - Recherches Ă©cologiques et bionomiques sur le peuplement animal de la RĂ©serve naturelle intĂ©grale du Mont Nimba ;
  • De 1951 Ă  1953 :
    • Recherches sur le peuplement animal des milieux herbacĂ©s ouest-africains,
    • Recherches gĂ©ographiques et faunistiques sur la chaĂ®ne du Simandou (GuinĂ©e),
  • 1956. Recherches sur le peuplement animal des milieux herbacĂ©s ouest-africans (du Mont Nimba et du Simandou) et sur la gĂ©ographie du Simandou (GuinĂ©e) ;
  • 1961. CrĂ©ation et direction de la Station d’Écologie tropicale de Lamto en CĂ´te d'Ivoire[3] ;
  • 1962-1978 - Une vingtaine de missions Ă  la Station d’Écologie tropicale de Lamto pour l’étude de la structure et du fonctionnement d’un Ă©cosystème herbacĂ© tropical ;
  • 1976. Mission au Venezuela et en Guyane ;
  • 1974 et 1977 - Missions zoologiques et Ă©cologiques au Mexique ;
  • 1978 :
    • Mission UNESCO pour la conservation de la faune et la flore au mont Nimba (GuinĂ©e),
    • SĂ©rie de missions au Venezuela pour l’étude de l’écosystème Páramos,
  • 1979 - Mission UNESCO au Mali et en CĂ´te d'Ivoire pour la mise en route des programmes MAB-savane ;
  • 1981-1991 - SĂ©rie de missions au Venezuela pour l’étude de l’écosystème Páramos ;
  • 1980-1993 - SĂ©rie de missions en GuinĂ©e pour la mise en route des recherches sur les savanes et l’installation de la RĂ©serve de la Biosphère du Nimba ;
  • 1987-1991 - SĂ©rie de missions Ă  Cuba sur le polymorphisme des mollusques du genre Polymita et sur divers problèmes Ă©cologiques ;
  • 1994 - Mission en Colombie pour une sĂ©rie de cours sur l’écologie des savanes et un voyage d’application sur le terrain.

Son Ĺ“uvre

Selon Patrick Blandin[4] : « Maxime Lamotte fut, très jeune, un voyageur naturaliste, découvreur d’espèces à la biologie parfois étonnante dans la savane d’altitude du mont Nimba, en Guinée. Il fut un pionnier de la génétique des populations, avec une thèse sur les populations naturelles de l’escargot des bois Cepaea nemoralis. Il donna une impulsion définitive à une écologie française balbutiante. L’étude de la savane de Lamto, en Côte d’Ivoire, fut l’un des grands projets internationaux d’analyse de la structure et du fonctionnement d’écosystèmes terrestres. »

Thèse sur la génétique des populations : Cepaea nemoralis

En 1950, Maxime Lamotte soutient sa thèse d’État sur la structure génétique des populations naturelles de Cepaea nemoralis afin de démontrer en milieu naturel l’influence de la sélection naturelle et des mutations dans une population animale. Comme l’écrit Michel Veuille [5]: « La thèse de Maxime Lamotte fit date dans l’histoire de la génétique évolutive du XXe siècle. Le premier, il fit le recensement systématique de fréquences alléliques dans de nombreuses populations, pour vérifier les modèles théoriques de l’évolution darwinienne dus à Sewall Wright. Son étude[6] sera aussi la première d’une très longue série, encore très prolifique, de travaux de génétique écologique visant à comprendre l’histoire récente des espèces d’après les profils de distribution géographique de la variation. »

Géographie et géologie [7]

La dĂ©couverte du mont Nimba, l’impression de puissance que produit ce relief dominant la pĂ©nĂ©plaine de plus de 1 000 mètres, a profondĂ©ment marquĂ© Maxime Lamotte dès son arrivĂ©e en GuinĂ©e en 1942. En plus de ses travaux de cartographie qui serviront de rĂ©fĂ©rence aux recherches ultĂ©rieures, Maxime Lamotte Ă©tend sa prospection Ă  la chaĂ®ne du Simandou dont les formations gĂ©ologiques se prĂ©sentent comme une sĂ©rie monoclinale redressĂ©e[8]. L’étude comparative rĂ©alisĂ©e a permis de mettre en Ă©vidence la coexistence de trois types de modelĂ© dans les chaĂ®nes quartzitiques du Nimba et du Simandou[9] :

  • un modelĂ© pseudo-tempĂ©rĂ© en altitude, caractĂ©risĂ© par des formes agressives et par l’érosion mĂ©canique,
  • un modelĂ© de type tropical sec caractĂ©risĂ© par des paysages tabulaires cuirassĂ©s d’oĂą surgissent les montagnes, soumis Ă  une Ă©rosion brutale par dislocation et Ă©boulements,
  • un modelĂ© de type tropical humide, domaine de l’altĂ©ration chimique, caractĂ©risĂ© par l’ennoyage des formes sous leurs propres produits.

Ses recherches gĂ©ographiques concernent Ă©galement les phĂ©nomènes de cuirassement, prĂ©sentant[10] les rĂ©sultats de 20 annĂ©es de prospections en Afrique Occidentale, et les cycles d’érosion. Dès 1949, en collaboration avec J-Ch. Leclerc et J. Richard-Molard, il identifie en effet 4 cycles d’érosion auxquels correspondent 4 niveaux de 500 mètres Ă  1 600 mètres[11]. Une gĂ©nĂ©ralisation Ă  l’Afrique Occidentale des recherches effectuĂ©es avec G. Rougerie au mont Nimba et au Simandou lui permettra par la suite de proposer une datation de ces niveaux d’aplanissement[12].

  • Le niveau 1600 correspondrait Ă  la surface de Gondwana datĂ©e du Jurassique,
  • le niveau 1300 correspondrait Ă  la surface post-Gondwana datĂ©e du CrĂ©tacĂ©,
  • le niveau 800 serait la Grande Surface Africaine datĂ©e de l’Eocène infĂ©rieur,
  • le niveau 500, correspondant Ă  la surface de piedmont dans le massif du mont Nimba, daterait du Pliocène.

La signature de Maxime Lamotte apparaît enfin dans un important ouvrage collectif consacré à la chaîne du mont Nimba, aux côtés des trois géographes qui par leurs recherches conceptuelles vont renouveler l’image de l’Afrique, et se présente comme la meilleure illustration de l’ouverture de sa pensée scientifique[13].

RĂ©colte de la faune du Nimba. Mission 1941-1942

Une des principales espèces nouvelles découvertes par Maxime Lamotte est le crapaud vivipare Nectophrynoides occidentalis[14] unique au monde. Celle-ci a été à l’origine d’une quinzaine de thèses. Les travaux engagés en Guinée vont conduire Maxime Lamotte à développer des recherches en écologie bien davantage qu’en biologie évolutive. Ses publications issues des missions portent de fait sur le cycle saisonnier d’une savane à hautes herbes (1947a), sur la comparaison bionomique de quelques milieux herbacés (1947b), sur le cycle écologique de la savane d’altitude du Mont Nimba (1958), sur les traits principaux de son peuplement animal (1962) et sur sa description quantitative (Lamotte et al., 1962).

Création de la station de Lamto, Côte d’Ivoire : 1962

Maxime Lamotte et Jean-Luc Tournier ont créé la station de Lamto, station de recherche en écologie, afin d’approfondir les études engagées au Nimba sur les biocénoses et le fonctionnement des écosystèmes de la savane.

Bionomie quantitative

En 1946, Maxime Lamotte présente dans un article[15] sa démarche méthodologique utilisant des indications numériques pour décrire les types de végétation, méthode inspirée aussi des méthodes de quantification des faunes aquatiques. Il en explique l’intérêt, dont il montre qu’il est triple :

  • Les mĂ©thodes quantitatives permettent tout d’abord de faire des inventaires faunistiques exacts, aboutissant Ă  des descriptions prĂ©cises et ordonnĂ©es.
  • Elles permettent ensuite de faire des comparaisons fines entre milieux peu diffĂ©rents, ou d’une saison Ă  l’autre dans un mĂŞme milieu, ce qui en fait « un instrument de choix pour les recherches Ă©cologiques », notamment pour la caractĂ©risation des exigences biologiques des espèces.
  • Enfin, aux yeux de Maxime Lamotte, cette dĂ©marche comparative s’annonce particulièrement fĂ©conde pour l’étude des modifications temporelles des peuplements animaux, en particulier celles qui sont liĂ©es aux interventions humaines, qui dĂ©stabilisent les « ensembles faunistiques primaires ».

Écologie et évolution

Par sa thèse[16], soutenue en 1951, Maxime Lamotte s’était positionné comme l’un des pionniers français des recherches modernes sur les mécanismes de l’évolution. Par ses travaux, il aboutira à une synthèse[17] entre écologie et évolution.

Un géographe dans l'habit d'un naturaliste

"Si la plus grande partie de l’œuvre de Maxime Lamotte relève de la zoologie, de la biologie ou de l’écologie, on ne saurait oublier les recherches en gĂ©ologie et en morphologie, qu’il a effectuĂ©es au cours de ses premiers sĂ©jours en Afrique. L’ensemble de ces travaux, fruit d’une collaboration avec d’autres chercheurs, essentiellement des gĂ©ographes, est connu par 10 publications et 7 communications ayant donnĂ© lieu Ă  un compte rendu dans une revue scientifique. La dĂ©couverte du mont Nimba, l’impression de puissance que produit ce relief dominant la pĂ©nĂ©plaine de plus de 1 000 mètres, a profondĂ©ment marquĂ© le jeune chercheur dès son arrivĂ©e en GuinĂ©e en 1942.

Type même de ces anomalies orographiques que forment les plus hauts sommets de la Dorsale guinéenne, entre le Fouta-Djalon et les montagnes de Man (Côte d'Ivoire), le mont Nimba coïncide strictement avec l’extension d’une série sédimentaire plus ou moins métamorphisée, redressée presque à la verticale et qui affleure en milieu de régions cristallines.[1]

Au cours des missions suivantes Maxime Lamotte étendra sa prospection à la chaîne du Simandou dont les formations géologiques se présentent comme une série monoclinale redressée[2]. Les reliefs du mont Nimba et ceux du Simandou correspondant à des affleurements de bancs sub-verticaux de quartzites à magnétites sont à mettre en relation avec la nature pétrographique des roches[3]. Par ailleurs, l’étude comparative a permis de mettre en évidence la coexistence de trois types de modelé dans les chaînes quartzitiques du mont Nimba et du Simandou :

un modelé pseudo-tempéré en altitude, caractérisé par des formes agressives et par l’érosion mécanique, un modelé de type tropical sec caractérisé par des paysages tabulaires cuirassés d’où surgissent les montagnes, soumis à une érosion brutale par dislocation et éboulements, un modelé de type tropical humide, domaine de l’altération chimique, caractérisé par l’ennoyage des formes sous leurs propres produits[4]. Le dernier volet des recherches géographiques concerne les phénomènes de cuirassement et les cycles d’érosion.

Dès 1949, Maxime Lamotte, J-Ch. Leclerc et J. Richard-Molard identifient[5] 4 cycles d’érosion auxquels correspondent 4 niveaux à

1 600 mètres, 1 300 mètres, 800 mètres, 500 mètres. L’existence de ces niveaux d’érosion successifs Ă©chelonnĂ©s aux diffĂ©rentes altitudes de la chaĂ®ne confirme la nature appalachienne du relief du mont Nimba.[1]

Plus tard, les deux auteurs tenteront une généralisation à l’Afrique Occidentale de leurs recherches effectuées au mont Nimba et au Simandou et ils proposeront une datation de ces niveaux d’aplanissement[6] :

le niveau 1600 correspondrait à la surface de Gondwana datée du Jurassique, le niveau 1300 correspondrait à la surface post-Gondwana datée du Crétacé, le niveau 800 serait la Grande Surface Africaine datée de l’Eocène inférieur et enfin le niveau 500, correspondant à la surface de piedmont dans le massif du mont Nimba, daterait du Pliocène. Ces surfaces sont des niveaux d’érosion, fréquemment fossilisés sous des produits de regradation, produits colluviaux ou d’altération. L’observation montre, en effet, que les galets de quartzites ferrugineux, entraînés par les cours d’eau et accumulés sur les surfaces sub-horizontales de piedmont, se cimentent en surface avec rapidité, grâce à l’apport d’une grande quantité d’oxydes de fer et à l’alternance des saisons sèche et pluvieuse. "La surface se trouve ainsi recouverte d’un véritable pudding à gros éléments de quartzite et à ciment ferrugineux, formant une cuirasse pratiquement inaltérable et très dure. Elle est de la sorte fossilisée et soustraite à l’érosion.[5]

Quant au phénomène de cuirassement qui apparaît d’une façon récurrente tout au long des recherches africaines de l’auteur, il fera l’objet d’une publication synthétique[7] signée Maxime Lamotte et Gabriel Rougerie en 1963. Après avoir rappelé que le terme cuirasse a été créé en 1807 par F. Buchanan qui travaillait en Inde, après avoir fait l’historique du concept de cuirassement, les auteurs présentent les résultats de 20 années de prospections en Afrique Occidentale.

Nos observations n’ont fait que confirmer notre opinion : les apports allochtones tiennent une place prépondérante dans l’élaboration des cuirasses.[7]

Il apparaît enfin, et cette conclusion vient particulièrement à propos dans la controverse qui agite les chercheurs notamment africanistes,

..que l’ensemble du processus est, en soi, davantage azonal que zonal. L’empreinte zonale consiste en une plus grande mobilisation et une plus grande accumulation du fer, liées, l’une à une individualisation plus accentuée sous ces latitudes, l’autre à une fixation plus énergique sous l’effet de contrastes saisonniers très marqués.[7]

Il conviendrait également de faire mention des travaux de cartographie auxquels Maxime Lamotte s’est livré dès sa première mission au mont Nimba. Ces premières cartes serviront de référence pour les recherches ultérieures. Il ne faudrait pas oublier non plus les nombreux croquis et notes rassemblés sur des carnets et qui attendent toujours d’être utilisés. Enfin, la signature de Maxime Lamotte dans un important ouvrage collectif consacré à la chaîne du mont Nimba, aux côtés des trois géographes qui, par leurs recherches conceptuelles vont renouveler l’image de l’Afrique, apparaît comme la meilleure illustration de l’ouverture de sa pensée scientifique[8]."

Article rédigé par Yves Monnier, professeur au Muséum national d'histoire naturelle, ancien directeur du laboratoire d'ethnobiologie-biogéographie et directeur du jardin botanique exotique Val-Rahmeh de Menton.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Dans un entretien avec Guillaume Lachenal
  3. Voir le site de la station.
  4. Introduction extraite de l'article de Patrick BLANDIN "Écologie et Évolution : Maxime Lamotte à la recherche d'une synthèse" (à paraître dans le bulletin de la Société Zoologique de France 2009.)
  5. Extrait du courrier électronique envoyé par Michel Veuille le 26 septembre 2007 au personnel du MHNH en hommage à Maxime Lamotte
  6. Recherches sur la structure génétique des populations naturelles de Cepaea nemoralis. Thèse de Sciences. Paris, Bull. Biol., 1951, suppl. XXXV, p. 1-238
  7. voir l'article détaillé rédigé par Yves Monnier : Maxime Lamotte, un géographe dans l'habit d'un naturaliste
  8. Maxime Lamotte, Ivan Godfriaux et Gabriel Rougerie. La série stratigraphique du Simandou (Guinée française).
  9. M. Lamotte et G. Rougerie. Coexistence de trois types de modelé dans les chaînes quartzitiques du mont Nimba et du Simandou ( Haute Guinée française). Annales de Géographie. Bulletin de la Société de Géographie.no 328
  10. M. Lamotte et G. Rougerie. Les apports allochtones dans la genèse des cuirasses ferrugineuses. Revue de géomorphologie dynamique. 1963
  11. Maxime Lamotte, Jean-Charles Leclerc et Jacques Richard-Molard. Niveaux et cycles d’érosion dans le massif du Nimba ( haute Guinée française).
  12. M. Lamotte et G. Rougerie. Les niveaux d’érosion intérieurs dans l’Ouest Africain. Recherches Africaines. Études guinéennes
  13. M. Lamotte, J-Ch. Leclerc, R. Portères, J. Richard-Molard et G. Rougerie. La chaîne du Nimba ; essai géographique.
  14. Un Crapaud vivipare d'Afrique occidentale (NectophrynoĂŻdes occidentalis), Ann. Se. Nat. Zool., 1944, en collaboration avec F. Angel.
  15. Lamotte, M., 1946. Un essai de bionomie quantitative. Annales des Sciences Naturelles, Zoologie, 11e série, VIII : 195-211
  16. Lamotte, M., 1960. La Théorie actuelle des mécanismes de l’évolution. Archives de Philosophie, XXIII : 8-57
  17. Lamotte, M., 1994. Théorie actuelle de l’évolution. Hachette

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Introduction Ă  la biologie quantitative, prĂ©sentation et interprĂ©tation statistique des donnĂ©es numĂ©riques, Masson, Paris, 1948
  • Recherches sur la structure gĂ©nĂ©tique des populations naturelles de Cepaea nemoralis, Paris, 1951
  • La RĂ©serve naturelle intĂ©grale du Mont Nimba : III. La chaĂ®ne du Nimba, essai gĂ©ographique MĂ©moires Institut Français d’Afrique Noire, 43, Dakar, 1955, Ă©crit en collaboration avec J.C. Leclerc, J. Richard-Molard, G. Rougerie et R. Portères
  • Initiation aux mĂ©thodes statistiques en Biologie, Masson, Paris, 1957, rĂ©Ă©ditĂ© en 1962, 1967 et 1971
  • PrĂ©sentation des travaux des chercheurs de Lamto (CĂ´te d'Ivoire), 1962-1989, Publication du Laboratoire de Zoologie de l’École normale supĂ©rieure, no 36
  • Problèmes de productivitĂ© biologique, Masson, 1967
  • Biologie gĂ©nĂ©rale. Tomes I, II, III, Doin, Paris, 1969, Ă©crit en collaboration avec Ph. L’HĂ©ritier
  • Le polymorphisme dans de règne animal, MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© Zoologique de France, no 37, 1974
  • Les problèmes de l’espèce dans le règne animal, Tomes I, II, III. MĂ©m. Soc. Zool. Fr., 1976-1980, Ă©crit en collaboration avec Ch. Bocquet et J. GĂ©nĂ©rmont.
  • Problèmes d’écologie :
    • L’échantillonnage des peuplements animaux des milieux terrestres, Masson, Paris, 1969
    • L’échantillonnage des peuplements animaux des milieux aquatiques, Masson, Paris, 1971
    • La dĂ©mographie des populations de vertĂ©brĂ©s, 1975
    • Ecosystèmes terrestres, Masson, Paris, 1978, Ă©crit en collaboration avec F. Bourlière.
    • Ecosystèmes limniques, Masson, Paris, 1983, Ă©crit en collaboration avec F. Bourlière.
  • Fondements scientifiques de l’amĂ©nagement d’un territoire, Masson, Paris, 1985
  • Sciences de la Vie : questions ouvertes de recherche dans les conditions tropicales de milieu, Balkema, Rotterdam, 1987, Ă©crit en collaboration avec D.O. Hall et M. Marois
  • Le climat de la savane de Lamto (CĂ´te d'Ivoire) et sa place dans les climats de l’Ouest Africain, Travaux des chercheurs de la station de Lamto no 8, 1988, Ă©crit en collaboration avec J-L. Tireford
  • ThĂ©orie actuelle de l’évolution. Coll. Histoire et Philosophie des Sciences, Hachette, 1994
  • Le Mont Nimba. RĂ©serve de la Biosphère et site du patrimoine mondial (GuinĂ©e et CĂ´te d’Ivoire), UNESCO 1998
  • Aspects Ă©cologiques des mĂ©canismes de l’évolution. Chapitre V : L’Évolution biologique. Faits. ThĂ©ories. ÉpistĂ©mologie. Philosophie., Collection Science – Histoire - Philosophie. Librairie Philosophique J.Vrin. 2002
  • Le Peuplement animal du mont Nimba (GuinĂ©e, CĂ´te d'Ivoire, LibĂ©ria), Publications scientifiques du MusĂ©um, Paris, 2003. Collectif d’auteurs
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