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Matricaria chamomilla

La camomille sauvage, matricaire camomille, petite camomille (Matricaria chamomilla) est une plante herbacée annuelle de la famille des Astéracées et du genre Matricaria. Elle est parfois appelée camomille allemande, camomille vraie ou matricaire tronquée.

Fleur de matricaire camomille.

C'est une plante médicinale utilisée depuis l'Antiquité[1] gréco-latine, appelée simplement « camomille » en herboristerie.

Elle ne doit pas être confondue avec deux autres plantes médicinales, appelées aussi localement « camomille » : la grande camomille Tanacetum parthenium et la camomille romaine Chamaemelum nobile.

Étymologie

Le nom de genre Matricaria vient du latin matrix, -icis « 1. reproductrice, femelle, 2. matrice » (Gaffiot) et du suffixe -arius, -aria, par allusion aux vertus emménagogues de la plante.

Le terme de camomille remonte au grec chamaimelon χαμαιμηλον, littéralement « pomme du sol », le parfum de la camomille rappelant aux Grecs celui des pommes[2].

L'ancien épithète spécifique recutita est une flexion du latin recutitus « circoncis » (Gaffiot) par allusion au fruit sans pappus.

Synonymes

De nombreux synonymes existent[3], parmi lesquels son ancien nom Matricaria recutita (L.) Rauschert. Voici un aperçu de leur diversité :

  • Anthemis vulgaris L.
  • Pyrethrum hispanicum Salzm.
  • Chamomilla vulgaris (L. ex Steud.) S.F.Gray
  • Chrysanthemum chamomilla (L.) Bernh.
  • Chrysanthemum suaveolens (L.) Cav.
  • Courrantia chamomilloides Sch.Bip.
  • Leucanthemum chamaemelum Lam.

Histoire

Des plantes de type "camomille" ont été utilisées dans les pharmacopées de l'Antiquité aussi bien en Égypte, qu'en Grèce ou à Rome et les anciens Germains (Warnes, Haries, Jutes, Angles, etc.) connaissaient déjà ses vertus médicinales. Bien qu'il soit souvent difficile d'identifier exactement les plantes mentionnées dans les textes anciens en termes d'espèces botaniques (une notion moderne qui n'a commencé à se préciser qu'au XVIIIe siècle avec Linné et Buffon), le latiniste de l'EPHE, Jacques André[4], y a reconnu la Matricaria chamomilla sous 16 phytonymes différents (aloitica, anthemis 3, apiana, beneola, chamaemelon 1, eranthemis, etc.).

En français, le terme de « camomille » convient à plusieurs plantes d'aspect assez proche, utilisées dans les pharmacopées européennes, comme la Matricaire camomille (Matricaria chamomilla), la Camomille romaine (Chamaemelum nobile) et la Grande camomille (Tanacetum parthenium).

L'encyclopédiste romain du Ier siècle, Pline, lui-même donnait six noms synonymes et précisait que « il y en a trois sortes qui ne diffèrent que par le feuillage et qui ne dépassent pas une palme ; elles ont de petites feuilles semblables à celles de la rue, blanches, couleur de pomme ou pourpres. » (H.N., livre XXII, 53). Stéphane Schmitt[5], le traducteur de Pline, indique que ces « trois sortes » sont les trois espèces, actuellement nommées : matricaire camomille Matricaria chamomilla, matricaire dorée M. aurea et Anthemis rosea, la différence de couleur porte en réalité sur la fleur, non sur le feuillage.

Sous Charlemagne, le capitulaire De Villis (De villis vel curtis imperialibus) daté de l'an 812 recommandait la culture d'un certain nombre de plantes potagères dans les jardins du domaine royal. Parmi celles-ci, on trouve febrefugia qui pourrait être la matricaire camomille[6].

Description

Feuilles pennatiséquées.
Capitule creux (section),
A 2 fleurs tubulées (actinomorphes)
B fleur ligulée (zygomorphe).

La matricaire camomille est une petite plante annuelle, à tige unique, dressée (de 20 à 50 cm) et rameuse[7].

Les feuilles très découpées sont bi- à tripennatiséquées, à segments presque filiformes, aigus, larges de 0,3-0,4 mm[8].

L'inflorescence est un capitule solitaire, de 10-25 mm. Les fleurs minuscules se reconnaissent à leur odeur prononcée (l'odeur de camomille est typique). L'involucre hémisphérique (à la base du capitule), est formé de bractées imbriquées, verdâtres à marges membraneuse. L'axe s'élargit en un réceptacle creux, plat au début puis conique, dépourvu de paillettes, sur lequel sont fixés deux types de fleurs :

  • sur le disque central jaune verdâtre se trouvent les fleurs tubulées, à 5 lobes
  • à la périphérie, se trouvent des fleurs ligulées, à ligule blanche de 6-10 x 2–3 mm, femelles. Les ligules se retournent vers le bas, peu après l'ouverture des fleurs

Elle fleurit de mai à novembre.

Les pétales de la corolle comportent des cellules coniques qui présentent un réseau de crêtes nanométriques donnant une iridescence : ces stries agissent comme un réseau de diffraction qui décompose la lumière blanche (comme le spectre lumineux formé par un prisme ou les irisations à la surface d'un CD) et reflète toutes les couleurs visibles, notamment le bleu[9]. La Matricaire, comme de nombreuses plantes, n'a pas la capacité génétique et biochimique de produire des pigments dans le spectre bleu à ultraviolet. Elle crée ainsi cette iridescence afin d'attirer les pollinisateurs grâce à un guide à nectar[10].

Le fruit est un akène subcylindrique, très petit, de 1-2 x 0,5 mm, à 4-5 côtes ventrales, lisse sur le dos, d'un blanc jaunâtre, à pappus nul ou réduit à une petite couronne[8].

Elle se distingue par son réceptacle vide de Matricaria perforata et de Tripleurospermum maritima'' ssp. ''maritima'' (= Matricaria maritima) (dont les réceptacles sont remplis d'un tissu lâche).

Distribution

Fleurs.

La matricaire camomille est largement distribuée[11] en Europe, en Asie tempérée (Moyen-Orient, Asie centrale, certaines régions de Chine), l'Afrique du Nord (Algérie, Maroc). Elle est indigène dans tous ces pays. Elle est naturalisée en Australie, Europe de l'Est, nord de l'Inde, Amérique du Nord et du Sud. En Europe, elle est particulièrement abondante en Hongrie et dans les Balkans[12].

En France, on la rencontre dans toutes les régions à l'état sauvage en particulier le long des chemins, sur les terrains vagues, cultivés, surtout fertiles, les steppes salines ou sur sols sablonneux, à basse altitude. C'est une espèce nitrocline, commensale des cultures sur argile ou sur limons.

La matricaire camomille est largement cultivée dans plusieurs régions du monde : en Hongrie, Roumanie, Bulgarie, République Tchèque, Slovaquie, Allemagne, Grèce, Argentine, Égypte[13] et Inde (où elle fut introduite[1], il y a 300 ans dans le Punjab et il y a 200 ans dans Uttar Pradesh).

Différences entre les trois camomilles médicinales

Matricaria chamomilla se distingue des deux autres camomilles médicinales, par le fait que c'est une plante annuelle, constituée d'une seule tige érigée dressée. En tisane, elle est douce alors que les deux autres camomilles sont amères.

Camomilles médicinales
Matricaria chamomilla
matricaire camomille
Chamaemelum nobile
camomille romaine
Tanacetum parthenium
grande camomille
planteannuellevivacevivace
tigeune tige
dressée
plusieurs tiges
couchées puis redressées
plusieurs tiges
dressées
feuille2-3-penniséquée2-3-penniséquée2-pennée
à 3-5 lobes larges
réceptaclesans paillettesavec paillettessans paillettes
akène4-5 côtes3 stries6-8 côtes
indigèneEurope,
Afrique du Nord,
Asie tempérée
Régions atlantiquesEurope de l'est et du sud,
Asie tempérée
lactone
sesquiterpénique
matricine
chamazulène (h.e.)
nobilineparthénolide

Composition chimique de l'huile essentielle

Huile essentielle de matricaire camomille.

L'extraction de l'huile essentielle des fleurs de la matricaire camomille se fait par une distillation à la vapeur. Il faut compter entre 3 et 5 kg de plante pour produire 10 ml d'huile essentielle de camomille allemande.

Cette huile de couleur bleue contient plus de 120 substances chimiques[1] - [14] : 28 terpénoïdes, 36 flavonoïdes, et 52 autres composés divers ayant une activité pharmacologique potentielle. Toutes ces substances sont des métabolites secondaires de la plante[1]. Les deux constituants actifs essentiels sont (-)-alpha-bisabolol et le chamazulène, représentant de 50 à 65 % du contenu total en huile volatile. En raison de son usage commercial, l’huile essentielle, qui constitue 0,24–1,9 % des fleurs[13] a été très étudiée.

L'huile de fleur de matricaire camomille est constituée principalement de sesquiterpènes (75-90 %) et seulement de traces de monoterpènes. Elle contient aussi jusqu'à 20 % de polyynes (polyacétyléniques).

La composition varie selon les régions d'origine, selon le cultivar et les conditions d'obtention mais elle est assez peu influencée par les conditions culturales[12]. Quatre principaux chimiotypes peuvent être différenciés[1]

  • type A, avec prédominance des oxydes A de (-)-α-bisabolol
  • type B, avec prédominance des oxydes B de (-)-α-bisabolol
  • type C, avec prédominance de (-)-α-bisabolol
  • type D, avec un ratio 1:1 de (-)-α-bisabolol et des oxydes A et B de (-)-α-bisabolol
Principaux composés de l'huile essentielle
ComposéFormule % (Lawrence[14]) % (Singh[1])
(-)-α-bisabolol 4 - 774,8 -11,3
chamazulène 1 - 182,3 - 10,9
oxydes A de (-)-α-bisabolol 0 - 6625,5 - 28,7
oxydes B de (-)-α-bisabolol 3 - 5912,2 - 30,9
farnésène 15 - 284,9 - 8,1
oxydes A de (-)-α-bisabolone2 - 9
cis-spiroéthers2 - 20
trans-spiroéthers1- 5
èn-yne-dicycloéthers 1 - 19
Composés secondaires de l'huile essentielle (Bruneton[12])
Flavonoïdes : glucosyl-7-apigénol et
son dérivé acétylé en 6",
des hétérosides de patulétol, lutéolol,
hétérosides de quercétol, isorhamnétol
Coumarines : ombelliférone,
herniarine
Acides-phénols : férulates,
caféates
Sesquiterpènes : cadinène, furfural, spanthulénol, lactones :
matricine, matricarine

Cette huile est constituée par des métabolites qui sont responsables de la défense de la plante: en premier lieu les sesquiterpenes alpha-bisabolol, les oxydes A et B de bisabolol, et le (E)-β-farnésène[1]. Ce dernier terpénoïde est un des composants de l’arôme fruité de la plante, présent aussi dans la peau de la pomme et d’autres fruits[15]. Cela semble expliquer l’étymologie du mot camomille : du grec χαμαίμηλον chamaimēlon, de χαμαί chamai « à terre » et μήλον mēlon, « pomme ». Les terpénoïdes, jouent un rôle dans la pollinisation[16] et aussi dans la protection des plantes lors des agressions par les insectes herbivores, en les chassant, intoxiquant ou en attirant les prédateurs de ces insectes[17]. La teneur en terpénoïdes de la camomille semble expliquer son action acaricide[18] - [19].

Biosythèse du chamazulène (3) à partir de la matricine (1).

Responsable de la couleur bleue de l’huile de camomille, le chamazulène, constitue 2,3-10,9 % de sa teneur[1]. Il est formé à partir de la matricine lors de la distillation et diminue lors du stockage et sous l'action de la lumière. La matricine, une lactone sesquiterpénique, serait susceptible de posséder comme les autres terpénoïdes mentionnées ci-dessus, une fonction protectrice de la plante, car ces composés repoussent les prédateurs herbivores[20].

Présents jusqu’à 8 % de la composition de la fleur de camomille[21], les composés phénoliques, en particulier des flavonoïdes, donnent aux fleurons tubulés du capitule une couleur jaune. Les flavonoïdes protègent les plantes des rayons UV, des radicaux libres, pathogènes et herbivores, et attirent les pollinisateurs[22]. Ainsi, la sécheresse provoque dans la camomille une production accrue d’un de ces flavonoïdes, l’apigénine[23].

Les fleurs de la camomille sauvage, et spécialement ses fleurons ligulés possèdent des benzopyrones associées aux flavonoïdes, les coumarines[24], qui donnent à la plante son odeur de foin fraîchement coupé.

Les métabolites primaires de la Camomille sauvage, utilisés directement pour sa croissance et développement, ont été étudiés surtout par rapport à son adaptation aux stress environnementaux : la concentration en chlorophylle de la plante diminue sous l’effet du cuivre, de l’excès d’acide salicylique[1], et de l’excès d’eau[25]. Le déficit en azote, par contre, n’a pas modifié la teneur de la plante en chlorophylle, mais a provoqué une diminution des protéines solubles dans ses feuilles et racines. Différents acides aminés rajoutés au milieu de croissance de la Camomille stimulent la synthèse de ses protéines et la font croître, augmentent le nombre de ses branches, le nombre de capitules et le poids de ses parties aériennes[1].

Propriétés pharmacologiques

Un certain nombre d'activités de la matricaire camomille ont été mises en évidence par des études in vitro et in vivo :

  • Anti-inflammatoire : cette propriété peut être attribuée au chamazulène, à son précurseur la matricine, au (-)-α-bisabolol et à son oxyde[12] - [26]. Une bonne activité anti-inflammatoire a été clairement établie sur l’œdème induit de la patte du rat, l'arthrite induite et l'érythème radio induit[27]. Le (-)-α-bisabolol s'oppose à l'ulcération gastrique induite par différents agents (éthanol, stress, indométacine, chez le rat, par voie orale). Une blessure sur la langue du rat, traitée par un onguent de camomille guérit plus rapidement[28] (car elle favorise l'épithélialisation avec un meilleur pourcentage de fibres de collagène).
  • Spasmolytique : l'extrait hydro-alcoolique des fleurs est spasmolytique[26]. Cette activité pourrait être due à l'apigénol qui est plus actif que la papavérine sur l'iléon de Cobaye isolé
  • Antibactérien, antifongique : l'huile essentielle de la matricaire camomille est faiblement antibactérienne et antifongique[12]. Elle stimule la sécrétion biliaire chez le chat et le chien.
  • Sédatif : des observations chez l'homme[12] ont fait état d'une action sédative de la matricaire camomille.

Suivant Bruneton, les résultats des essais cliniques (sur l'homme) cherchant à évaluer l'effet d'une crème à base de matricaire camomille comme traitement des inflammations de la peau et des muqueuses sont parfois contradictoires et difficiles à interpréter.

Toxicité

Les fleurs de Matricaria chamomilla ne sont pas toxiques[12]. Il en est de même de l'huile essentielle et du bisabolol. Toutefois la présence possible de lactones dans les préparations à base de camomille, peut provoquer chez certaines personnes sensibles, des dermites de contact allergiques. Les cas où Matricaria chamomilla est formellement mise en cause semblent plutôt exceptionnels.

Usages médicaux et risques

Matricaria flos : fleurs sèches de matricaire camomille utilisées en infusion.

En France[12], la Note explicative de l'Agence du médicament (1998) indique qu'il est possible de revendiquer, pour le capitule de la matricaire camomille, les indications thérapeutiques suivantes :

  • par voie orale (en infusion), traditionnellement utilisé :
  1. dans le traitement symptomatique de troubles digestifs (ballonnement épigastriques, lenteur de digestion, éructation, flatulence)
  2. pour stimuler l'appétit
  • en usage local
  1. traitement d'appoint adoucissant et antiprurigineux des affections dermatologiques (crevasses, écorchures, gerçures, piqûres d'insectes), sous forme de cataplasme
  2. comme antalgique dans les affections de la cavité buccale ou du pharynx (sous forme de collutoire, ou de pastille)
  3. en cas d'irritation ou de gêne oculaire dues à des causes diverses comme une atmosphère enfumée, des efforts visuels soutenus, des bains de mer ou de piscine.

La matricaire camomille s'utilise comme la camomille romaine (Chamomillae romanae flos) : elle est réputée tonique, stomachique, antispasmodique et analgésique.

En médecine traditionnelle (Das[29], 2014), elle s'utilise en tisane, seule ou en mélange, et on lui attribue à dose modérée une certaine efficacité contre l'insomnie, dans le cas de troubles digestifs fonctionnels (vertu carminative), digestions difficiles (spasmes digestifs douloureux), contre l'eczéma, etc.

Das a fait l'inventaire complet des affections traitées traditionnellement par la camomille ; il donne une liste de 55 maladies et affections sur lesquelles la camomille a un effet bénéfique.

En soin de beauté, elle peut être utilisée en lotion et en eau de rinçage des cheveux.

Actuellement, la matricaire camomille est présente dans des produits cosmétiques[12], comme les shampooings (pour blondir les cheveux) et dans les gels anti-solaires. L'huile essentielle est utilisée en parfumerie et en savonnerie.

Son usage est déconseillé pendant les derniers mois de grossesse[30].

Autres usages

En viticulture, la camomille matricaire est une précieuse alliée de la vigne à partir de la préfloraison, au moment où les cépages ont tendance à exprimer une chlorose ferrique, et jusqu'à la véraison. L'azulène qu'elle contient est une huile essentielle qui régule l'évapotranspiration via la stimulation du cycle du potassium. De ce fait, elle a aussi un effet déstressant si :
  • la vigne souffre chroniquement de stress hydrique à cause d'un enracinement trop superficiel ;
  • les vignes sont installées sur un sol pierreux ou sableux pauvre en eau ;
  • en cas de forte chaleur ou de canicule.
[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. Singh O., Khanam Z, Misra N, Srivastava MK., « Chamomille (Matricaria chamomilla L.): An overview. », Pharmacogn Rev., vol. 5, no 9, , p. 82-95 (lire en ligne)
  2. CNRTL
  3. « Matricaria chamomilla L. », sur www.gbif.org (consulté le )
  4. Jacques André, Les noms des plantes dans la Rome Antique, Les Belles Lettres,
  5. Pline l'Ancien (texte traduit, présenté et annoté par Stéphane Schmitt), HISTOIRE NATURELLE, Gallimard, La Pléiade,
  6. Michel Botineau, Les plantes du jardin médiéval, Paris, Belin, , 1re éd., 187 p. (ISBN 2-7011-3785-3), p. 135
  7. (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Matricaria chamomilla L.
  8. D. Jeanmonod, J. Gamisans, Flora Corsica, Aix-en-Provence, Edisud, (ISBN 978-2-7449-0662-6)
  9. (en) Casper J. van der Kooi, Bodo D. Wilts, Hein L. Leertouwer, Marten Staal, J. Theo M. Elzenga, Doekele G. Stavenga, « Iridescent flowers? Contribution of surface structures to optical signaling », New Phytologist, vol. 203, no 2, , p. 667-673 (DOI 10.1111/nph.12808)
  10. (en) K. Yoshida, M. Mori, T. Kondo, « Blue flower color development by anthocyanins: from chemical structure to cell physiology », Nat Prod Rep., vol. 26, no 7, , p. 884-915 (DOI 10.1039/b800165k)
  11. (en) Référence GRIN : espèce Matricaria chamomilla L.
  12. Bruneton, J., Pharmacognosie - Phytochimie, plantes médicinales, 4e éd., revue et augmentée, Paris, Tec & Doc - Éditions médicales internationales, , 1288 p. (ISBN 978-2-7430-1188-8)
  13. (en) Ikhlas A. Khan et Ehab A. Abourashed, Leung's Encyclopedia of Common Natural Ingredients : Used in Food, Drugs and Cosmetics, John Wiley & Sons, , 810 p.
  14. (en) Brian M. Lawrence, Essential Oils 2001-2004, Allured Pub Corp, , 323 p.
  15. Eberhard Breitmaier, Terpenes: flavors, fragrances, pharmaca, pheromones, John Wiley & Sons, Weinheim, 2007, p. 24, https://books.google.ch/books?isbn=3527317864...
  16. Maimone, T.J.; Baran PS, « Modern Synthetic Approaches to Terpenes », Nature Chem. Bio, vol. 3, , p. 396-407
  17. Dinesh A. Nagegowda, David Rhodes, and Natalia Dudareva, The MEP Pathway and Rhythmic Emission of Herbivore-Induced Plant Volatiles, in Constantin A. Rebeiz et al. (eds.), The Chloroplast: Basics and Application, Springer Science+Business Media B.V. 2010, p. 148
  18. Macchioni, F., Perrucci, S., Cecchi, F., Cioni, P.L., Morelli, I., Pampiglione, S., 2004. Acaricidal activity of aqueous extracts of chamomile flowers, Marticaria chamomilla, against the mite Psoroptes caniculi. Med. Vet. Entomol., 18(2):205-207. [doi:10.1111/j.0269-283X.2004.00488.x]
  19. Khodadad Pirali-Kheirabadi , Mehdi Razzaghi-Abyaneh, Biological activities of chamomile (Matricaria chamomile) flowers’ extract against the survival and egg laying of the cattle fever tick (Acari Ixodidae), J Zhejiang Univ Sci B. 2007 September; 8(9): 693–696, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1963437/
  20. Jan Nawrot, Zdeňka Smitalová and Miroslav Holub, « Deterrent activity of sesquiterpene lactones from the umbelliferae against storage pests », Biochemical Systematics and Ecology, Volume 11, Issue 3, 1983, pp 243-24
  21. SUMMARY OF DATA FOR CHEMICAL SELECTION. Apigenin. ntp.niehs.nih.gov/ntp/htdocs/Chem.../Apigenin.pdf
  22. Florence Gleason, Raymond Chollet, Plant Biochemistry, Jones and Bartlett Publishers, Inc, Burlington, MA 2011, p. 136
  23. Mostafa Hojati, Seyed Ali Mohammad Modarres-Sanavy, Faezeh Ghanati, Mehdi Panahi. Hexaconazole induces antioxidant protection and apigenin-7-glucoside accumulation in Matricaria chamomilla plants subjected to drought stress. Journal of plant physiology. 2011 May 15;168(8): 782-91
  24. Barbara Tosi, Carlo Romagnoli, Emilia Menziani-Andreoli and Alessandro Bruni, « Characterization of Coumarins in Chamomile Preparations Sold in Italy », Pharmaceutical Biology, 1995, Vol. 33, No. 2, Pages 144-147
  25. Alireza Pirzad, Mohammad Reza Shakiba, Saeed Zehtab-Salmasi, Seyed Abolghasem Mohammadi, Reza Darvishzadeh and Abbas Samadi, « Effect of water stress on leaf relative water content, chlorophyll, proline and soluble carbohydrates in Matricaria chamomilla L. », Journal of Medicinal Plants Research Vol. 5(12), pp. 2483-2488, 18 June, 2011
  26. Mckay, Diane L.; Blumberg, JB., « A review of the bioactivity and potential health benefits of chamomile tea (Matricaria recutita L.) », Phytother Res., vol. 20, no 7, , p. 519-530
  27. Mann, C., & E.J. Staba, « The Chemistry, Pharmacology and Commercial Formulations of Chamomile », dans Craker L.E. and J.E. Simon (Eds.)., Herbs, Spices and Medicinal Plants: Recent Advances in Botany, Horticulture and Pharmacology, Vol. 1, Oryx Press, Phoenix,
  28. Carina-Magalhães-Esteves Duarte, Maria-Rozelide-Souza Quirino, Mônica-César Patrocínio, Ana-Lia Anbinder, « Effects of Chamomilla recutita (L.) on oral wound healing in rats », Oral Medicine and Pathology, vol. 16, no 6,
  29. Moumita Das, Chamomile : Medicinal, Biochemical, and Agricultural Aspects, CRC Press;, , 316 p.
  30. (en) « Chamomile Tea May Not Be Safe During Pregnancy / NutritionFacts.org » [vidéo], sur nutritionfacts.org (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • François Couplan et Eva Styner, Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques. Les guides du naturaliste, éd. Delachaux & Niestlé (ISBN 2-603-00952-4)
  • Maria Treben, La Santé à la pharmacie du bon Dieu. Ed. Wilhelm Ennsthaler en Autriche (http://www.ennsthaler.at/), (ISBN 978-3-85068-123-0)
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