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Mas-Cabardès

Mas-Cabardès en occitan Lo Mas de Cabardés est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Mas-Cabardès
Mas-Cabardès
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne noire
Maire
Mandat
Nadia Doria
2020-2026
Code postal 11380
Code commune 11222
DĂ©mographie
Population
municipale
176 hab. (2020 en diminution de 5,38 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 22′ 18″ nord, 2° 21′ 47″ est
Altitude Min. 286 m
Max. 945 m
Superficie 9,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Orbiel
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mas-Cabardès
Liens
Site web http://www.mascabardes.com

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Orbiel, le Rieutort et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Mas-Cabardès est une commune rurale qui compte 176 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 895 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelĂ©s les MascabardĂ©siens ou MascabardĂ©siennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protĂ©gĂ©s au titre des monuments historiques : l'Ă©glise Saint-Étienne, inscrite en 1926, et la croix, classĂ©e en 1933.

    GĂ©ographie

    Commune de l'aire urbaine de Carcassonne située dans la Montagne noire, en limite du parc naturel régional du Haut-Languedoc en Pays du Cabardès sur l'Orbiel.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Les Ilhes, Les Martys, Miraval-Cabardès, Roquefère et Mazamet.

    Relief

    Ă€ une altitude moyenne de 340 m, le village se situe pour partie en fond de vallĂ©e le long d'une boucle de l'Orbiel, et pour partie sur les versants. Le territoire communal dans son ensemble est en forte pente et très Ă©tirĂ© ; il se prolonge sur les hauteurs de la Montagne noire Ă  plus de 900 m d'altitude en bordure du dĂ©partement du Tarn.

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Orbiel, le Rieutort et le ruisseau des Douilhols, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Orbiel, d'une longueur totale de 40,9 km, prend sa source dans la commune de Mazamet et s'Ă©coule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude Ă  Trèbes, après avoir traversĂ© 14 communes[5].

    Le Rieutort, d'une longueur totale de 12,2 km, prend sa source dans la commune des Martys et s'Ă©coule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbiel sur le territoire communal, après avoir traversĂ© 4 communes[6].

    Climat

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un climat tempĂ©rĂ© au confluent d’influences ocĂ©aniques et mĂ©diterranĂ©ennes. Mais en fond de vallĂ©e, les influences mĂ©diterranĂ©ennes dominent. Les tempĂ©ratures peuvent dĂ©passer 30 °C en Ă©tĂ©, bien que cela soit peu frĂ©quent, et demeurent le plus souvent positives en hiver. La pluviomĂ©trie est assez abondante, de l'ordre de 800 mm. Compte tenu de la topographie des lieux, des phĂ©nomènes pluviomĂ©triques exceptionnels sont susceptibles de gĂ©nĂ©rer des inondations sur les parties basses du village. L'inondation de 1930 qui a dĂ©truit de nombreuses maisons demeure dans les mĂ©moires. Plus rĂ©cemment en 1999, on a notĂ© une nouvelle crue importante ; mais, non dĂ©bordante, elle n'a pas provoquĂ© de dĂ©gâts dans le village.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensĂ©es sur la commune[7] : les « gorges de l'Orbiel Ă  Miraval-Cabardès » (830 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[8], et la « vallĂ©e de l'Orbiel » (45 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[9] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2] - [7] :

    • les « crĂŞtes et pièmonts de la Montagne Noire » (27 188 ha), couvrant 26 communes dont 24 dans l'Aude et 2 dans l'HĂ©rault[10] ;
    • la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 ha), couvrant 37 communes dont 14 dans l'Aude, 2 dans la Haute-Garonne, 3 dans l'HĂ©rault et 18 dans le Tarn[11].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Mas-Cabardès.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Mas-Cabardès est une commune rurale[Note 3] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11 %), prairies (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mas-Cabardès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orbiel et le Rieutort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 1999, 2005, 2009, 2011, 2018 et 2020[17] - [15].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mas-Cabardès.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 7,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (75,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 190 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 188 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 94 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18] - [Carte 3].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mas-Cabardès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].

    Histoire

    Les premières informations écrites sur le Mas-Cabardès datent du IXe siècle. En effet c’est à l’époque carolingienne que s’est installée sur le site de l’église actuelle l’abbaye Saint-Étienne de Cabaret[20]. Cette abbaye, vraisemblablement le premier édifice religieux fondé dans le Haut Cabardès, a eu un rayonnement important sur le territoire environnant en le défrichant et en contribuant ainsi à son occupation par l’homme.

    Au XIIe siècle, le monastère devint propriété du chapitre Saint-Nazaire de Carcassonne. En 1236 Guillaume Arnaud, chanoine de la cathédrale et futur évêque de Carcassonne, fut nommé prieur du Mas. À cette époque, le Mas est une seigneurie ecclésiastique importante jouxtant les deux seigneuries « laïques » de Cabaret et de Miraval.

    Le château du Mas est cité dans des textes du début du XIVe siècle. Il est aujourd’hui à l’état de ruine, mais quelques vestiges dominant le village actuel sur une boucle de l’Orbiel subsistent encore.

    Au XVIe siècle, le village est comme toute la région secoué par les guerres de Religion[21]. Entre 1560 et 1592, le Mas joue un rôle stratégique important ; il est le siège de plusieurs garnisons et constitue un lieu de passage pour les troupes. C’est ainsi qu’en 1562 le maréchal de Joyeuse y dépêcha Roger de Cahuzac, seigneur de Caux, à la tête de 300 hommes pour empêcher les huguenots venus de Castres et de Mazamet de s’emparer des terres du Chapitre. De nombreux autres faits d’armes sont signalés durant cette période. On peut relever ceux du capitaine Jehan de Celles, originaire du Mas, qui prit part à de nombreux combats au service du Roi. En 1574, il participa avec 100 hommes de sa compagnie à la reprise de Roquefère qui était tombée aux mains de huguenots. Après 1592, la région connut une période de calme provisoire. La reprise des hostilités en 1621 fut à l’origine de nombreuses atrocités commises dans les fermes et les villages environnants. Mais le Mas semble être resté à l’abri de ces exactions. Il a même constitué un refuge pour les paysans et villageois des alentours. La fin des guerres de religion en 1629 ne déboucha pas pour autant sur la fin des malheurs de la communauté. La guerre contre l’Espagne fut l’occasion de nombreux passages de troupes qui provoquèrent des pillages et des violences contre les habitants. En 1659, le traité des Pyrénées mit fin à la guerre et à cette période troublée.

    Durant la Révolution, le Mas connut une intense activité politique. Mais il n’y eut pas d’événement dramatique. Tout en appliquant les lois révolutionnaires, la communauté a fait preuve de mesure et de modération[22].

    Croix des Tisserands.

    Sur le plan économique, l’histoire du village et plus largement celle de la vallée de l’Orbiel sont marquées par le développement de l’industrie textile. La fabrication et le commerce des draps ont contribué à la prospérité du lieu[23]. Les maisons à encorbellement et à colombages construites par des marchands aisés au XVIe siècle et XVIIe siècle, et dont certaines sont encore visibles aujourd’hui, témoignent de l’importance de cette activité. La très belle croix du Mas Cabardès connue sous le nom de croix des Tisserands est également significative à cet égard. À la fin du XVIIIe siècle la concurrence d’autres régions s’intensifie et l’industrie textile périclite. Il ne reste plus un seul fabricant dans un village qui en comptait plus de 20 quelques années plus tôt.

    À partir des années 1930 le développement de la mine de Salsigne permet au village et à l’ensemble de la région de connaître un regain d’activités. Mais cette reprise n'est que provisoire. La mine rencontrera des difficultés financières à partir des années 1950 et une chute progressive du nombre de ses ouvriers pour aboutir à une activité réduite à partir des années 1980 et une fermeture définitive au début des années 2000. L’usine de délainage de l’Orbiel située dans le village voisin des Ilhes a connu le même sort en 1993. Il s’ensuivra un exode rural significatif. Mais cet exode est actuellement en partie compensé par le « retour au pays » au moment de la retraite d’un certain nombre d’habitants « exilés économiques » dans d’autres régions françaises.

    Le village a été le chef-lieu du canton de Mas-Cabardès jusqu'à sa suppression en 2015.

    HĂ©raldique

    Blason de Mas-Cabardès Blason
    Palé d'azur et d'or de quatre pièces.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 2014 Jacques Sablairolles PS Retraité des ponts et chaussées
    mars 2014 -- Gilbert Batlle SE
    mars 2020 juin 2020 Denis Le Coz[24] Employé (secteur privé)
    juin 2020 en cours Nadia Doria[25] Profession intermédiaire de la santé et du travail social

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2020, la commune comptait 176 habitants[Note 5], en diminution de 5,38 % par rapport Ă  2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    607670762781748795825864895
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    867893858827777751697656611
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    582547549513417464497473454
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    405388310245235205201199202
    2014 2019 2020 - - - - - -
    186178176------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Socio-Ă©conomie

    Comme de nombreuses communes rurales éloignées d’une agglomération, le village a connu des difficultés économiques croissantes et une forte baisse démographique accentuées par la désindustrialisation de la vallée de l’Orbiel qui a subi la fermeture de la mine de Salsigne et des industries lainières. Les potentialités agricoles du territoire sont par ailleurs très faibles en raison d’un fond de vallée très étroit et de versants en forte pente couvertes en grande partie de forêts ; il n’y a plus aujourd’hui d’agriculteur sur le territoire communal. L’activité forestière qui reposait sur l’exploitation du châtaignier et qui procurait un revenu complémentaire à certains habitants a elle aussi disparu depuis plusieurs décennies. Une petite activité touristique s’est développée avec la création de quelques gîtes ruraux loués en période estivale, mais elle est loin de compenser le phénomène de désindustrialisation.

    Le village comprend aujourd’hui une majorité de retraités, mais aussi quelques néo-habitants permanents ou intermittents parmi lesquels une petite communauté étrangère séduite par le charme et la tranquillité du lieu.

    Le statut de chef-lieu de canton conservé jusqu’en 2014 a permis à la commune de conserver certains services publics indispensables aux habitants : école primaire, agence postale, gendarmerie. Il n’y a plus de service de santé permanent, mais seulement la visite d’un médecin un jour par semaine. Le village compte une épicerie et bénéficie du passage régulier d’autres commerçants ambulants (boucherie, poissonnerie,…). On note aussi le développement d’une entreprise de maçonnerie permettant de répondre aux besoins croissants dans ce domaine de la population et des collectivités locales.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 81 mĂ©nages fiscaux[Note 6], regroupant 165 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 630 â‚¬[I 4] (19 240 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    Division200820132018
    Commune[I 6]8,5 %9 %8,5 %
    DĂ©partement[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  96 personnes, parmi lesquelles on compte 61,7 % d'actifs (53,2 % ayant un emploi et 8,5 % de chĂ´meurs) et 38,3 % d'inactifs[Note 7] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 51, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 38,3 %[I 10].

    Sur ces 51 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    13 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Mas-Cabardès au [I 13]. Le secteur 1 est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,8 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantĂ©es Ă  Mas-Cabardès), contre 8,8 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations9212
    SAU[Note 9] (ha)10242529

    La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[30] - [Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 6]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 29 ha[32] - [Carte 7] - [Carte 8].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Étienne.
    Vestiges du château.
    Maison Ă  colombage.

    Le clocher a été inscrit au titre des monuments historiques en 1926[33].

    L'édifice actuel date du XVIe siècle. Son clocher octogonal semblable à celui de La Tourette-Cabardès est percé de fenêtres géminées sur deux étages. Une tour rectangulaire abritant un escalier à vis lui est accolée. L'intérieur de l'église contient un magnifique retable daté de la fin du XVe siècle situé dans la chapelle Notre-Dame de la Barthe. Au fond de l'église se trouve un tableau non signé du XVIe siècle représentant la lapidation de saint Étienne.

    Cette croix datée de 1545 est connue sous le nom de Croix des Tisserands en raison de la présence d'une navette (symbole de cette corporation) sculptée aux pieds du Christ. Autre particularité remarquable : elle est finement travaillée sur ses deux faces. Au recto, le Christ est entouré de la Vierge Marie et de saint Jean ; au verso la Vierge est encadrée par saint Michel et saint Étienne, patron de la paroisse.

    Ce château médiéval du XIIIe siècle domine le village et la vallée de l'Orbiel. De cette ancienne fortification, ne subsistent aujourd'hui que quelques pans de murs.

    Plusieurs demeures datant du XVIe siècle et du XVIIe siècle sont encore visibles. La plus ancienne située sur la place centrale est datée de 1583. Elles témoignent de la prospérité du village à cette époque.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Mas-Cabardès » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles(PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mas-Cabardès » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mas-Cabardès » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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