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Lygaeidae

Description

Il s'agit de punaises d'une taille allant de 4 Ă  12 mm de long. Les Lygaeinae sont souvent vivement colorĂ©s de rouge ou de jaune et de noir (aposĂ©matisme), alors que les membres des deux autres sous-familles sont plutĂŽt sombres, brunĂątres, rougeĂątres ou grisĂątres. Les ocelles ne sont pas entourĂ©s d'un sillon. Les antennes et le rostre comptent 4 segments. Le pronotum prĂ©sente des callus dans la partie antĂ©rieure avec un profond sillon transverse, souvent arquĂ© et ondulĂ©. Le scutellum prĂ©sente un motif carĂ©nĂ© en forme de croix ou de i grec. Les stigmates abdominaux sont dorsaux (Ă  l'exception des Lepionysiini, chez lesquels ceux du 7e segment sont ventraux). Chez les Lygaeinae, la face dorsale n'est pas ponctuĂ©e, alors qu'on trouve des ponctuations chez les autres sous-familles. La membrane de l'hĂ©mĂ©lytre compte 4 Ă  5 veines. Chez les Ischnorhynchinae, la corie est souvent translucide et la membrane hyaline. les tarses comptent 3 articles[2] - [3] - [4] - [5].

RĂ©partition et habitat

Cette famille a une rĂ©partition cosmopolite avec la plus grande diversitĂ© dans les rĂ©gions tropicales et subtropicales. Les Ischnorhynchinae sont surtout tropicaux et des rĂ©gions sud-tempĂ©rĂ©es, avec le genre Kleidocerys largement rĂ©pandu dans l'hĂ©misphĂšre Nord. Les Orsillinae comptent 2 tribus Ă©galement cosmopolites, les Nysiini et les Orsiliini, ainsi que 2 tribus Ă  rĂ©partition plus restreinte, les Lepionysiini, endĂ©miques d'Australie, et les Metrargini, du Nouveau Monde et de HawaĂŻ[3].

Selon Fauna Europaea (13 novembre 2022)[6], l'Europe compte 60 espĂšces dans 20 genres (dans les 3 sous-familles), dont, en France, 38 espĂšces dans 16 genres[7].

Au QuĂ©bec, on rencontre 10 espĂšces dans 6 genres[8].

Biologie

Certaines espÚces s'élÚvent bien en laboratoire et ont été trÚs étudiées de divers points de vue (bactéries symbiotes, génétique, génome, etc.)[9].

Alimentation

Ces punaises sont phytophages, et se nourrissent de graines (d'oĂč leur nom vernaculaire anglais de « Seed bugs », « punaises Ă  graines »[10]) ou de chatons d'arbres. Certaines vivent au sol. Elles semblent plutĂŽt polyphages, c'est-Ă -dire pouvant se nourrir sur de nombreuses espĂšces de plantes. Les Lygaeinae, aux couleurs aposĂ©matiques, se nourrissent souvent de plantes toxiques, souvent sur des Asclepiadaceae et des Apocyanaceae. Ils prĂ©sentent Ă©galement des formes de mimĂ©tisme avec des colĂ©optĂšres, des papillons de nuit ou d'autres hĂ©tĂ©roptĂšres[3]. Les Ischnorhynchinae sont communĂ©ment associĂ©s Ă  des Ericaceae, des Scrophulariaceae et des Myrtaceae[4]. La plupart mangent en lacĂ©rant la surface des tissus, notamment des graines, qu'ils dissolvent en y injectant de la salive. Plusieurs espĂšces se nourrissent Ă©galement de sĂšve, ainsi qu'occasionnellement sur d'autres insectes[9].

Endosymbiose

On rencontre chez les HétéroptÚres des endosymbiose avec des bactéries, qui sont hébergées dans des formations de l'intestin, et non dans les cellules. Toutefois, on a découvert chez Kleidocerys resedae, la punaise des chatons de bouleau, des protéobactéries à symbiose obligatoire qui vivent à l'intérieur de cellules, et chez des espÚces de Nysius des endosymbioses dans des bactériomes, structures particuliÚres pour les héberger[11]. Chez Spilostethus hospes et Oncopeltus fasciatus, on a observé des endosymbiotes tueurs de mùles, provoquant une distorsion du sex-ratio[9].

Reproduction

L'accouplement commence gĂ©nĂ©ralement par le mĂąle qui monte sur la femelle en s'accrochant des trois paires de pattes, puis, dĂšs que les parties gĂ©nitales sont couplĂ©es, le mĂąle pivote en position tĂȘte-bĂȘche (cul Ă  cul). Les accouplements ont souvent lieu en promiscuitĂ©, les mĂąles et les femelles s'accouplant plusieurs fois Ă  la suite[9]. Une population parthĂ©nogĂ©nĂ©tique composĂ©e uniquement de femelles a Ă©tĂ© dĂ©couverte chez Nysius groenlandicus au nord du Groenland[9]. Les femelles pondent en gĂ©nĂ©ral les Ɠufs par grappes (dont la taille varie selon plusieurs facteurs) et peuvent le faire plusieurs fois au cours de leur vie. Chez certaines espĂšces de Nysius, les Ɠufs sont accrochĂ©s individuellement Ă  la face infĂ©rieure des feuilles. Les juvĂ©niles vivent dans le mĂȘme environnement que les adultes. On a pu constater certaines formes de cannibalisme entre juvĂ©niles lors de l'Ă©closion, en particulier sur des Ɠufs non fĂ©condĂ©s, mais pas seulement. Il est possible qu'un certain nombre d’Ɠufs non fĂ©condĂ©s soient pondus comme rĂ©serve de nourriture[9].

DĂ©veloppement

On retrouve le plus souvent les 5 stades larvaires entre l'Ă©closion et le stade adulte. Toutefois, certaines espĂšces on un nombre de stade de dĂ©veloppement variable, entre 3 et 7 stades. Lune des hypothĂšses est que, comme ce sont les adultes qui hivernent, un nombre de stades infĂ©rieur permet d'atteindre plus vite le stade adulte pour l'hivernage en cas de saisons courtes. Les espĂšces qui hivernent entrent en diapause Ă  l'Ă©tat adulte, et parfois migrent, non pas vers le sud mais vers des lieux adĂ©quats (bĂątiments, cavitĂ©s rocheuses) pour Ă©viter les trop basses tempĂ©ratures[9]. Les espĂšces peuvent ĂȘtre univoltines ou multivoltines selon la latitude[9].

Comportements sociaux

Chez plusieurs espĂšces, on constate des aggrĂ©gations, au stade juvĂ©nile, parfois avec des adultes mĂȘlĂ©s, ainsi que, dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, lors de l'hivernage. On rencontre de tels comportement Ă©galement pour se nourrir, et il semble que cela permette d'amĂ©liorer le nourrissage. Lorsque plusieurs individus se nourrissent sur une mĂȘme graine, chacun a besoin d'injecter moins de salive car il peut utiliser l'effet de celle des autres[9].

Plusieurs produisent des stridulations en frottant un plectre placé sur l'aile antérieure sur un stridulitrum placé sur une veine de l'aile postérieure[3].

Aposématisme

L'aposĂ©matisme, adaptation de dĂ©fense contre la prĂ©dation par un signal que l'espĂšce est peu consommable est trĂšs dĂ©veloppĂ© chez les Lygaeinae, avec leur livrĂ©e orange Ă  rouge et noire. Il se peut que le grĂ©garisme de ces espĂšces soit dĂ» au fait que l'aggrĂ©gation augmente la force du signal. Chez les Lygaeidae, la dĂ©fense est chimique, et constituĂ©e de cardĂ©nolides, qui sont repousssants pour la plupart des prĂ©dateurs, aussi bien des oiseaux que des arthropodes (mantes religieuses, etc.). Ces substances sont communiquĂ©es d'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre, puisque mĂȘme les oeufs sont souvent colorĂ©s et en contiennent. La plupart du temps, cette dĂ©fense dĂ©pend de la nourriture (toxines sĂ©questrĂ©es des plantes hĂŽtes), mais il semble que certaines espĂšces soient capables de produire des composĂ©s volatiles non tirĂ©s de leur nourriture, dans leurs glandes odorifĂ©rantes[9].

Prédation et parasites

MalgrĂ© cette dĂ©fense, les Lygaeidae peuvent ĂȘtre prĂ©datĂ©s par des oiseaux, des rongeurs et des invertĂ©brĂ©s, mais il semble que leur principal menace vienne de parasites, tels que des mouches tachinides, des trypanosomes, ou, en ce qui concerne les oeufs, des fourmis[9].

EspĂšces affectant l'agriculture humaine

Quelques espĂšces ont une importance Ă©conomique. Nysius vinitor et N. clevelandensis en Australie, Nysius niger et N. raphanus aux États-Unis, qui se nourrissaient originellement sur des plantes indigĂšnes, ont appris Ă  venir se nourrir sur des plantes cultivĂ©es, oĂč ils peuvent occasionner des dĂ©gĂąts importants. Des espĂšces de Spilostethus, dont Spilostethus pandurus peuvent s'en prendre Ă  des cultures en Europe, en Afrique et en Asie. C'est Ă©galement le cas de Elasmolomus sordidus qui peut s'en prendre aux cacahuĂštes, aussi bien dans les cultures que dans les entrepĂŽts[3]. Graptostethus servus cause occasionnellement des dĂ©gĂąts Ă  des cultures de coton, de tournesol, de patate douce, de canne Ă  sucre et de millet[4].

Galerie

  • Ischnorhynchinae : Acanthocrompus incrassatus, Brunei.
    Ischnorhynchinae : Acanthocrompus incrassatus, Brunei.
  • Ischnorhynchinae : Kleidocerys resedae, la punaise des chatons de bouleau, Angleterre.
    Ischnorhynchinae : Kleidocerys resedae, la punaise des chatons de bouleau, Angleterre.
  • Lygaeinae: Oncopeltus fasciatus, Washington (États-Unis).
    Lygaeinae: Oncopeltus fasciatus, Washington (États-Unis).
  • Lygaeinae : Spilostethus saxatilis.
  • Orsillinae - Nysiini : Nysius helveticus, Lettonie.
    Orsillinae - Nysiini : Nysius helveticus, Lettonie.
  • Orsillinae - Orsillini : Orsillus depressus, Pays-Bas.
    Orsillinae - Orsillini : Orsillus depressus, Pays-Bas.
  • Kleidocerys resedae mangeant une graine de Bouleau.
    Kleidocerys resedae mangeant une graine de Bouleau.
  • Émergence (derniĂšre mue) chez Lygaeus equestris, la punaise Ă©questre.
    Émergence (derniĂšre mue) chez Lygaeus equestris, la punaise Ă©questre.
  • Kleidocerys resedae prĂ©datĂ©e par Elasmucha grisea (Pentatomoidea, Acanthosomatidae).
    Kleidocerys resedae prédatée par Elasmucha grisea (Pentatomoidea, Acanthosomatidae).

Systématique

Ce taxon a été reconnu initialement par l'entomologiste prussien Peter Samuel Schilling en 1829. Progressivement, on y a inclus de trÚs nombreuses sous-familles, dans une conception des Lygaeidae au sens large, qui s'avérera plus tard paraphylétique, et équivalent presque aux Lygaeoidea, voire au-delà. Ces sous-familles ont ultérieurement été séparées et élevées au rang de famille: ce sera d'abord le cas avec les Berytidae, sortis des Lygaeidae en 1902, les Colobathristidae, sortis en 1910, puis les Idiostolidae et les Malcidae, sortis par Ơtys en 1967. En 1997, Thomas J. Henry révise ces Lygaeidae dans une perspective phylogénique, et en extrait encore de nombreuses sous-familles en les élevant également au rang de famille, formant ainsi les Artheneidae, les Blissidae, les Cryptorhamphidae, les Cymidae, les Geocoridae, les Henicocoridae, les Heterogastridae, les Meschiidae (alors encore au sein des Heterogastridae), les Ninidae, les Oxycarenidae, les Pachygronthidae, les Psamminae (placés chez les Piesmatidae), et les Rhyparochromidae. Les Lygaeidae seraient alors le groupe frÚre des Piesmatidae et de la « lignée des Malcidae »[12].

AprĂšs cette importante rĂ©vision, la famille au sens Ă©troit ne comprend plus que 3 sous-familles: les Ischnorhynchinae, les Lygaeinae et les Orsillinae[13]. Lygaeus est le genre type de la famille, dĂ©crit par Fabricius en 1794, et Lygaeus equestris la premiĂšre espĂšce Ă  avoir Ă©tĂ© dĂ©crite, par LinnĂ© en 1758 (sous le nom de Cimex equestris).

Le site Lygaeoidea Species Files prĂ©sente un catalogue mondial en ligne[13]. La famille compte 110 genres et un millier d'espĂšces dĂ©crites[2].

Fossiles

De nombreux fossiles rattachĂ©s Ă  cette famille ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, dans les Lygaeinae, les Orsillinae que dans une sous-famille Ă©teinte, les †Lygaenocorinae, ainsi que dans des genres sans sous-famille attribuĂ©e. On compte une quinzaine de genres fossiles, ainsi que des espĂšces Ă©teintes des genres actuels Lygaeus (17 espĂšces) et Lygaeosoma (1 espĂšce). Les plus anciens remontent au Jurassique moyen (Bajocien/Bathonien et Callovien/Oxfordien, soit −170 Ă  −157 millions d'annĂ©es)[14].

Liste des sous-familles, tribus, et genres

Selon BioLib (12 novembre 2022)[15], complété à partir de Lygaeoidea Species Files[13] :

  • sous-famille Ischnorhynchinae StĂ„l, 1872
    • genre Acanthocrompus Scudder, 1958
    • genre Caprhiobia Scudder, 1962
    • genre Cerocrompus Scudder, 1958
    • genre Congolorgus Scudder, 1962
    • genre Crompus StĂ„l, 1874
    • genre Kleidocerys Stephens, 1829
    • genre Koscocrompus Scudder, 1958
    • genre Kualisompus Scudder, 1962
    • genre Madrorgus Scudder, 1962
    • genre Neocrompus China, 1930
    • genre Neokleidocerys Scudder, 1962
    • genre Oreolorgus Scudder, 1962
    • genre Polychisme Kirkaldy, 1904
    • genre Pylorgus StĂ„l, 1874
    • genre Rhiophila Bergroth, 1918
    • genre Syzygitis Bergroth, 1921
  • sous-famille Lygaeinae Schilling, 1829
    • genre Achlyosomus Slater Alex, 1992
    • genre Acrobrachys Horvath, 1914
    • genre Acroleucus StĂ„l, 1874
    • genre Aethalotus StĂ„l, 1874
    • genre Afraethalotus Scudder, 1963
    • genre Anochrostomus Slater Alex, 1992
    • genre Apterola Mulsant & Rey, 1866
    • genre Arocatus Spinola, 1837
    • genre Aspilocoryphus StĂ„l, 1874
    • genre Aspilogeton Breddin, 1901
    • genre Astacops Boisduval, 1835
    • genre Aulacopeltus StĂ„l, 1868
    • genre Biblochrimnus Brailovsky, 1982
    • genre Caenocoris Fieber, 1860
    • genre Cosmopleurus StĂ„l, 1872
    • genre Craspeduchus StĂ„l, 1874
    • genre Dalmochrimnus Brailovsky, 1982
    • genre Ektyphonotus Slater Alex, 1992
    • genre Emphanisis China, 1925
    • genre Gondarius Ć tys, 1972
    • genre Graptostethus StĂ„l, 1868
    • genre Hadrosomus A. Slater, 1992
    • genre Haematorrhytus StĂ„l, 1874
    • genre Haemobaphus StĂ„l, 1874
    • genre Hormopleurus HorvĂĄth, 1884
    • genre Horvathiolus Josifov, 1965
    • genre Karachicoris Ć tys, 1972
    • genre Latochrimnus Brailovsky, 1982
    • genre Lygaeodema HorvĂĄth, 1924
    • genre Lygaeosoma Spinola, 1837
    • genre Lygaeospilus Barber, 1921
    • genre Lygaeus Fabricius, 1794
    • genre Melacoryphus Slater Alex, 1988
    • genre Melanerythrus StĂ„l, 1868
    • genre Melanocoryphus StĂ„l, 1872
    • genre Melanopleuroides A. Slater & Baranowski, 2001
    • genre Melanopleurus StĂ„l, 1874
    • genre Melanostethus StĂ„l, 1868
    • genre Melanotelus Reuter, 1885
    • genre Microspilus StĂ„l, 1868
    • genre Neacoryphus Scudder, 1965
    • genre Nesostethus Kirkaldy, 1908
    • genre Nicuesa Distant, 1893
    • genre Ochrimnus StĂ„l, 1874
    • genre Ochrostomus StĂ„l, 1874
    • genre Oncopeltus StĂ„l, 1868
    • genre Orsillacis Barber, 1914
    • genre Oxygranulobaphus Brailovsky, 1982
    • genre Paranysius HorvĂĄth, 1895
    • genre Pseudoacroleucoides Brailovsky, 1982
    • genre Psileula SeidenstĂŒcker, 1964
    • genre Pyrrhobaphus StĂ„l, 1868
    • genre Scopiastella Slater, 1957
    • genre Scopiastes StĂ„l, 1874
    • genre Spilostethus StĂ„l, 1868
    • genre Stalagmostethus StĂ„l, 1868
    • genre Stenaptula SeidenstĂŒcker, 1964
    • genre Stictocricus HorvĂĄth, 1914
    • genre Thunbergia HorvĂĄth, 1914
    • genre Torvochrimnus Brailovsky, 1982
    • genre Tropidothorax Bergroth, 1894
    • genre Woodwardiastes Slater, 1985
    • genre Zygocellus Brailovsky, 2021
    • genre Zygochrimnus Brailovsky, 2018
  • sous-famille Orsillinae StĂ„l, 1872
    • tribu Lepionysiini Ashlock, 1967
      • genre Lepionysius Ashlock, 1967
    • tribu Metrargini Kirkaldy, 1902
      • genre Balionysius Ashlock, 1967
      • genre Coleonysius Ashlock, 1967
      • genre Cuyonysius DellapĂ© & Henry, 2020
      • genre Darwinysius Ashlock, 1967
      • genre Glyptonysius Usinger, 1942
      • genre Metrarga White, 1878
      • genre Neseis Kirkaldy, 1900
      • genre Nesoclimacias Kirkaldy, 1908
      • genre Nesocryptias Kirkaldy, 1908
      • genre Oceanides Kirkaldy, 1910
      • genre Robinsonocoris Kormilev, 1952
      • genre Xyonysius Ashlock & Lattin, 1963
    • tribu Nysiini Uhler, 1876
      • genre Lepiorsillus Malipatil, 1979
      • genre Nesomartis Kirkaldy, 1907
      • genre Nithecus HorvĂĄth, 1890
      • genre Nysius Dallas, 1852
      • genre Oreonysius Usinger, 1952
      • genre Reticulatonysius Malipatil, 2005
      • genre Rhypodes StĂ„l, 1868
    • tribu Orsillini StĂ„l, 1872
      • genre Aborsillus Barber, 1954
      • genre Austronysius Ashlock, 1967
      • genre Belonochilus Uhler, 1871
      • genre Camptocoris Puton, 1886
      • genre Eurynysius Ashlock, 1967
      • genre Hyalonysius Slater, 1962
      • genre Neortholomus Hamilton, 1983
      • genre Orsillus Dallas, 1852
      • genre Ortholomus StĂ„l, 1872
      • genre Sinorsillus Usinger, 1938
  • genre †Coptochromus Scudder, 1890
  • genre †Coriopachys Popov, 1986
  • genre †Cryptochromus Scudder, 1890
  • genre †Exitelus Scudder, 1890
  • genre †Leipolygaeus Lin, 1985
  • genre †Lithochromus Scudder, 1890
  • genre †Lygaeites Heer, 1853
  • genre †Macrocranum Jordan, 1967
  • genre †Mesolygaeus Ping, 1928
  • genre †Miogonates Sailer & Carvalho, 1957
  • genre †Necrochromus Scudder, 1890
  • genre †Procrophius Scudder, 1890
  • genre †Prolygaeus Scudder, 1890
  • sous-famille †Lygaenocorinae Popov, 1961
    • genre †Lygaenocoris Popov, 1961
    • genre †Oligacanchus Hong, 1980
    • genre †Sinnolygaeus Hong, 1980

EspÚces présentes au Québec

Selon Entomofaune.qc.ca[8] :

  • Kleidocerys ovalis
  • Kleidocerys resedae
  • Lygaeospilus tripunctatus
  • Lygaeus kalmii angustomarginatus
  • Lygaeus turcicus
  • Neortholomus scolopax
  • Nysius angustatus
  • Nysius groenlandicus
  • Nysius niger
  • Oncopeltus fasciatus

Liens externes

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 12 avril 2019
  2. Henri-Pierre Aberlenc (coordination), Les insectes du monde : biodiversitĂ©, classification, clĂ©s de dĂ©termination des familles, Plaissan & Versailles, Museo Éditions & Éditions Quae, (ISBN 978-2-37375-101-7 et 2-37375-101-1, OCLC 1250021162, lire en ligne), tome 1, p. 516, tome 2 pp. 211 et 251-252
  3. (en) Randall T. Schuh et Christiane Weirauch, True bugs of the world (Hemiptera, Heteroptera) : classification and natural history., Manchester, Siri Scientific Press, , 800 p. (ISBN 978-0-9957496-9-6 et 0-9957496-9-8, OCLC 1125224106, lire en ligne), p. 278-282, 71
  4. (en) « Australian Faunal Directory - Lygaeidae », sur biodiversity.org.au, (consulté le )
  5. Jean Péricart, HémiptÚres Lygaeidae euro-méditerranéens, vol 1, Paris, Fédération française des sociétés de sciences naturelles, coll. « Faune de France », , 476 p., pp. 73-240
  6. Fauna Europaea, consulté le 13 novembre 2022
  7. Zicrona, « Liste des HétéroptÚres de France : Pentatomomorpha », sur Zicrona, (consulté le )
  8. « Lygaeidae punaises HétéroptÚre HémiptÚre », sur entomofaune.qc.ca (consulté le )
  9. (en) Emily R. Burdfield-Steel et David M. Shuker, « The evolutionary ecology of the Lygaeidae », Ecology and Evolution,‎ , n/a–n/a (PMID 25360267, PMCID PMC4201440, DOI 10.1002/ece3.1093, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. « Family Lygaeidae - Seed Bugs », sur bugguide.net (consulté le )
  11. (en) Stefan Martin Kuechler, Patricia Renz, Konrad Dettner et Siegfried Kehl, « Diversity of Symbiotic Organs and Bacterial Endosymbionts of Lygaeoid Bugs of the Families Blissidae and Lygaeidae (Hemiptera: Heteroptera: Lygaeoidea) », Applied and Environmental Microbiology, vol. 78, no 8,‎ , p. 2648–2659 (ISSN 0099-2240 et 1098-5336, PMID 22307293, PMCID PMC3318820, DOI 10.1128/AEM.07191-11, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) Thomas J. Henry, « Phylogenetic analysis of family groups within the infraorder Pentatomomorpha (Hemiptera: Heteroptera), with emphasis on the Lygaeoidea », Annals of the Entomological Society of America, vol. 90, no 3,‎ , p. 275-301 (lire en ligne [PDF])
  13. « family Lygaeidae: Lygaeoidea Species File », sur lygaeoidea.speciesfile.org (consulté le )
  14. « Lygaeidae (milkweed bug) », sur paleobiodb.org (consulté le )
  15. BioLib, consulté le 12 novembre 2022
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