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Scrophulariaceae

Scrofulariacées

La famille des ScrofulariacĂ©es[1] (Scrophulariaceae Juss.) regroupe des plantes dicotylĂ©dones gamopĂ©tales. Ce sont des plantes herbacĂ©es Ă  fleurs irrĂ©guliĂšres (zygomorphes), largement rĂ©pandues autour du monde. Ses fleurs Ă  symĂ©trie bilatĂ©rale dont la gĂ©nĂ©tique du dĂ©veloppement a Ă©lucidĂ© l'organogenĂšse Ă©voquent souvent un museau de bĂȘte par leur rictus et leurs lĂšvres (muflier) ou un visage (vĂ©ronique) et lui ont valu jadis le nom de PersonĂ©es donnĂ© par Tournefort[2].

Étymologie

Le nom vient du genre type Scrophularia, qui vient du bas latin scrofule, Ă©crouelles, tumeur ganglionnaire, et dĂ©rive de scrofa, « truie » (qui exprime l’aspect rĂ©pugnant), animal sujet Ă  cette maladie, que l’on soignait avec la Scrophulaire[3].

Classification

Classification classique

Dans la classification classique, cette famille comprenait environ 3 000 espĂšces et 280 genres[4] et Ă©tait la plus grande de l'ordre des Scrofulariales. Elle avait une forte unitĂ© morphologique : hermaphroditisme, gamopĂ©talie, zygomorphie et pentamĂ©rie Ă  l'exception de l'ovaire bicarpellĂ©, mais elle Ă©tait polyphylĂ©tique[5] et ses structures florales Ă©taient remarquablement diverses.

Cette famille Ă©tait placĂ©e dans l'ordre des Lamiales lui-mĂȘme dans le groupe des Euasterids I.

Principes

Les études phylogénétiques ont conduit à déplacer un grand nombre de genres dans d'autres familles : les Scrofulariacées (orthographe actuelle) ne comprennent ainsi plus guÚre en APG que les molÚnes, les scrofulaires ainsi que les buddleja.

La classification APG IV compte 1 830 espĂšces de ScrofulariacĂ©es rĂ©parties en 62 genres [6].

Genres retirés de la famille des Scrofulariacées

Font désormais partie, depuis APG II, de la famille des Plantaginaceae :


Font désormais partie de la famille des Orobanchaceae :

et les hémiparasites suivants:

Description

Appareil végétatif

Les plantes de cette famille sont pour la plupart herbacées et annuelles. Certaines grimpent à l'aide des feuilles (lianes du genre Lophospermum (en), Maurandya), d'autres sont des arbrisseaux, et plus rarement des arbustes ou des arbres (Paulownia)[7]. La tige cylindrique ou quadrangulaire sans faisceaux bicollatéraux, porte des feuilles exstipulées toujours simples, entiÚres, parfois pennatiséquées (Scrophularia canina). Ces feuilles sont souvent opposées, parfois alternes (molÚnes) ou verticillées, caduques ou rarement permanentes (Hebe)[8]. Quelques genres sont des hémiparasites sur les racines d'autres plantes, particuliÚrement des Graminées (Striga, qui est un parasite économiquement important des céréales tropicales, Rhinanthus, Mélampyres, etc.), d'autres sont également parasites sur les racines (Lathraea)[9].

Appareil reproducteur

L'inflorescence bractéifÚre terminale est spiciforme (généralement une grappe, un épi ou une panicule), les fleurs étant parfois solitaires axillaires (Gratioles, beaucoup de Véroniques). Les fleurs sont hermaphrodites et à différents degrés de zygomorphie, rarement actinomorphes, avec plan de symétrie médian, parfois en partie cléistogames (Linaires, Scrophulaires). Le calice infÚre, persistant est gamosépale (formé de 5 ou plus rarement 4 sépales [10] connés entre eux au moins à leur base, formant 4-5 lobes, parfois 2 lÚvres), actinomorphe ou zygomorphe ; dans ce dernier cas, le sépale postérieur peut se réduire à une petite dent (diverses Véroniques et Pédiculaires) ou avorter complÚtement (Euphraise, Rhinanthus, etc.). La corolle caduque est gamosépale (formée de 4 ou 5 pétales soudés) est presque toujours zygomorphe et souvent bilabiée (2 lÚvres bien marquées), rarement actinomorphe (MolÚne). Les deux pétales qui forment la lÚvre supérieure sont parfois concrescents dans toute leur longueur, simulant un pétale unique plus grand que les trois autres, ce qui fait paraßtre la fleur tétramÚre (diverses Véroniques). Parfois un ou plusieurs pétales sont tendus en éperon ou gonflés à la base. Le tube corollin court ou allongé, est quelquefois fermé à la base de la gorge, formant une sorte de palais (bourrelet formé par la lÚvre inférieure). L'androcée est constitué le plus souvent de 4, parfois 5 étamines épipétales. La zygomorphie s'accuse dans l'androcée par l'avortement de l'étamine postérieure (transformée en staminode filiforme ou en écaille) et la didynamie des quatre autres, voire la réduction de plusieurs étamines. Les filets des étamines sont libres, poilus ou glabres, habituellement inégaux ; les anthÚres sont introrses. Les Scrofulariacée se distinguent des Solanacées par la zygomorphie de leur fleur et leur androcée presque toujours didyname[11].
La formule florale est : ✶ ou
L'ovaire supĂšre Ă  deux loges (rarement 3 ou 1) et placentation axile, est habituellement sur disque en forme d'anneau, parfois glanduleux. Il est surmontĂ© d’un style terminal allongĂ© ou en forme de massue et d'un stigmate bilabiĂ© ou capitulĂ©. Sur le placenta latĂ©ral, pariĂ©tal ou rarement central, sont insĂ©rĂ©s des ovules (2 Ă  nombreux) anatropes ou parfois amphitropes (rarement 1 ovule par loge), unitĂ©gumentĂ©s et crassinucellĂ©s[12]. Le fruit est une capsule Ă  dĂ©hiscence septicide, parfois loculide ou poricide, ailĂ©e ou non, habituellement Ă  deux loges, plus rarement une baie ou un schizocarpe. Les ScrofulariacĂ©e se distinguent des LabiĂ©es par leur fruit biloculaire contenant des graines anguleuses, chiffonnĂ©es avec albumen charnu et succulent, Ă  dĂ©hiscence longitudinale[9].

Principaux genres

Les principaux genres sont Verbascum, avec 360 espÚces eurasiatiques pour la plupart, particuliÚrement de Turquie (228 espÚces), Scrophularia, avec 250 espÚces réparties depuis les régions de l'hémisphÚre nord jusqu'en Amérique tropicale[13].

Parmi les genres présents en France, on peut citer[13] :

En classifications phylogénétiques

Selon Angiosperm Phylogeny Website (28 juin 2012)[14] :

  • Agathelpis
  • Alonsoa
  • Androya
  • Antherothamnus
  • Anticharis
  • Aptosimum
  • Bontia
  • Buddleja
  • Camptoloma
  • Capraria
  • Chenopodiopsis
  • Colpias
  • Cromidon
  • Dermatobotrys
  • Diascia
  • Diclis
  • Dischisma
  • Emorya
  • Eremogeton
  • Eremophila
  • Freylinia
  • Glekia
  • Globulariopsis
  • Glumicalyx
  • Gomphostigma
  • Gosela
  • Hebenstretia
  • Hemimeris
  • Jamesbrittenia
  • Leucophyllum
  • Limosella
  • Lyperia
  • Manulea
  • Manuleopsis
  • Melanospermum
  • Microdon
  • Myoporum
  • Nemesia
  • Oftia
  • Oreosolen
  • Peliostomum
  • Phygelius
  • Phyllopodium
  • Polycarena
  • Ranopisoa
  • Scrophularia
  • Selago
  • Stemodiopsis
  • Strobilopsis
  • Sutera
  • Teedia
  • Tetraselago
  • Trieenea
  • Verbascum
  • Walafrida
  • Zaluzianskya

Selon NCBI (28 juin 2012)[15] :

  • tribu Aptosimeae
    • Anticharis
    • Aptosimum
    • Peliostomum
    • Stemodiopsis
  • tribu Buddlejeae
  • tribu Freylinieae
    • Antherothamnus
    • Freylinia
    • Manuleopsis
    • Phygelius
  • tribu Hemimerideae
    • Alonsoa
    • Colpias
    • Diascia
    • Diclis
    • Hemimeris
    • Nemesia
  • tribu Leucophylleae
  • tribu Manuleae
    • Agathelpis
    • Barthlottia
    • Chenopodiopsis
    • Cromidon
    • Dischisma
    • Glekia
    • Hebenstretia
    • Jamesbrittenia
    • Limosella
    • Lyperia
    • Manulea
    • Melanospermum
    • Microdon
    • Phyllopodium
    • Polycarena
    • Pseudoselago
    • Reyemia
    • Selago
    • Strobilopsis
    • Sutera
    • Tetraselago
    • Trieenea
    • Walafrida
    • Zaluzianskya
  • tribu Myoporeae
  • tribu Scrophularieae
  • tribu Teedieae
    • Oftia
    • Teedia

En classifications classiques

Selon DELTA Angio (28 juin 2012)[16] :

  • Acanthorrhinum
  • Achetaria
  • Achizosepala
  • Adenosma
  • Agalinis
  • Agathelpis
  • Albraunia
  • Alectra
  • Allocalyx
  • Alonsoa
  • Amalophyllon
  • Amphianthus
  • Amphiolanthus
  • Anarrhinum
  • Anastrabe
  • Angelonia
  • Antherothamnus
  • Anticharis
  • Antirrhinum
  • Aptosimum
  • Aragoa
  • Artanema
  • Asarina
  • Auriolaria
  • Bacopa
  • Bampsia
  • Bartsia
  • Basistemon
  • Baumia
  • Benjaminia
  • Besseya
  • Bowkeria
  • Brachystigma
  • Brandisia
  • Brookea
  • Bryodes
  • Buchnera
  • Bungea
  • Buttonia
  • Bythophyton
  • Calceolaria
  • Camptoloma
  • Campylanthus
  • Capraria
  • Castilleja
  • Celsia
  • Centranthera
  • Centrantheropsis
  • Chaenorhinum
  • Charadrophila
  • Cheilophyllum
  • Chelone
  • Chenopodiopsis
  • Chionohebe
  • Chionophila
  • Clevelandia
  • Cochlidiosperma
  • Collinsia
  • Colpias
  • Conobea
  • Cordylanthus
  • Craterostigma
  • Crepidorhopalon
  • Cromidon
  • Cycniopsis
  • Cycnium
  • Cymbalaria
  • Cyrtandromoea
  • Dasistoma
  • Deinostema
  • Dermatobotrys
  • Detzneria
  • Diascia
  • Diclis
  • Digitalis
  • Dintera
  • Diplacus
  • Dischisma
  • Dizygostemon
  • Dodartia
  • Dopatrium
  • Elacholoma
  • Encopella
  • Epixiphium
  • Eremogeton
  • Erinus
  • Escobedia
  • Esterhazya
  • Euphrasia
  • Faxonanthus
  • Fonkia
  • Freylinia
  • Galvezia
  • Gambelia
  • Geochorda
  • Gerardia
  • Gerardiina
  • Gesneriaceae
  • Ghikaea
  • Glekia
  • Globulariopsis
  • Glossostigma
  • Glumicalyx
  • Gosela
  • Graderia
  • Gratiola
  • Halleria
  • Harveya
  • Hebe
  • Hebenstretia
  • Hedbergia
  • Hemianthus
  • Hemiarrhena
  • Hemimeris
  • Hemiphragma
  • Hiernia
  • Holmgrenanthe
  • Holzneria
  • Howelliella
  • Hydranthelium
  • Hydrotriche
  • Hygea
  • Hyobanche
  • Ildefonsia
  • Isoplexis
  • Ixianthes
  • Jamesbrittenia
  • Jerdonia
  • Jovellana
  • Kashmiria
  • Keckiella
  • Kickxia
  • Lafuentea
  • Lagotis
  • Lamourouxia
  • Lancea
  • Legazpia
  • Leptorhabdos
  • Leucocarpus
  • Leucophyllum
  • Leucosalpa
  • Leucospora
  • Limnophila
  • Limosella
  • Linaria
  • Lindenbergia
  • Lindernia
  • Lophospermum
  • Lyperia
  • Mabrya
  • Macranthera
  • Maeviella
  • Magdalenaea
  • Manulea
  • Manuleopsis
  • Maurandella
  • Maurandya
  • Mazus
  • Mecardonia
  • Melampyrum
  • Melanospermum
  • Melasma
  • Melosperma
  • Micranthemum
  • Micrargeria
  • Micrargeriella
  • Microcarpaea
  • Microdon
  • Mimetanthe
  • Mimulicalyx
  • Mimulus
  • Misopates
  • Mohavea
  • Monochasma
  • Monopera
  • Monttea
  • Moscheovia
  • Myoporaceae
  • Nathaliella
  • Nemation
  • Nemesia
  • Neogaerrhinum
  • Neopicrorhiza
  • Nothochelone
  • Nothochilus
  • Nuttallanthus
  • Odicardis
  • Odontites
  • Oftia
  • Omphalotrix
  • Ophiocephalus
  • Oreosolen
  • Orthocarpus
  • Otacanthus
  • Ourisia
  • Paederota
  • Paederotella
  • Parahebe
  • Parastriga
  • Parentucellia
  • Paulownia
  • Pedicularis
  • Peliostomum
  • Pennelianthus
  • Penstemon
  • Peplidium
  • Phygelius
  • Phyllopodium
  • Physocalyx
  • Picria
  • Picrorhiza
  • Pierranthus
  • Polycarena
  • Porodittia
  • Psammetes
  • Pseudobartsia
  • Pseudolysimachion
  • Pseudomelasma
  • Pseudorontiuim
  • Pseudosopubia
  • Pseudostriga
  • Ptheirospermum
  • Radamaea
  • Raphispermum
  • Rehmannia
  • Rhamphicarpa
  • Rhinanthus
  • Rhodochiton
  • Rhynchocorys
  • Russelia
  • Sairocarpus
  • Schistophragma
  • Schizotorenia
  • Schlegelia
  • Schwalbea
  • Schweinfurthia
  • Scolophyllum
  • Scoparia (plantes)
  • Scrofella
  • Scrophularia
  • Selago
  • Seymeria
  • Seymeriopsis
  • Shiuyinghua
  • Sibthorpia
  • Silviella
  • Siphonostegia
  • Sopubia
  • Spirostegia
  • Stemodia
  • Stemodiopsis
  • Striga
  • Strigina
  • Strobilopsis
  • Sutera
  • Synthyris
  • Teedia
  • Tetranema
  • Tetraselago
  • Tetraspidium
  • Tetraulacium
  • Thunbergianus
  • Tonella
  • Torenia
  • Tozzia
  • Triaenophora
  • Trieena
  • Triphysaria
  • Trungboa
  • Tuerckheimocharis
  • Uroskinnera
  • Vellosiella
  • Verbascum
  • Veronica
  • Veronicastrum
  • Walafrida
  • Wightia
  • Wulfenia
  • Wulfeniopsis
  • Xilocalyx
  • Xizangia
  • Zaluzianska

Selon ITIS (23 janvier 2018)[17] :

Selon Catalogue of Life (28 juin 2012)[18] :

Pollinisation

Chez la plupart des Scrofulariacées (à l'exception de la Véronique, de la Blattaire, de la Scrophularia ou de l'Euphrasia aux fleurs plus ouvertes), la pollinisation entomogame s'opÚre essentiellement par des bourdons (genre Bombus et genres voisins) suffisamment forts pour entrouvrir les lÚvres de la fleur et s'introduire à l'intérieur de la corolle pour y prélever nectar et pollen ou par des papillons à longue trompe. Certains genres (Penstemon,Castilleja) réalisent une pollinisation ornithogame grùce à la présence de nectaires qui alimentent les Colibris[19].

Plantes ornementales

Plusieurs ScrofulariacĂ©es ont des structures qui jouent un rĂŽle important dans la biologie florale (en) (crĂȘtes, taches colorĂ©es, aires poilues ou papilleuses, glandes diverses qui ornent l'intĂ©rieur de la fleur ; corolle avec casque, Ă©peron, poche, lĂšvres Ă©talĂ©es ou en cuvette, ou gorge fermĂ©e par un palais). Pour ces raisons, beaucoup de ScrofulariacĂ©es (calcĂ©olaires, digitales, linaires, mufliers) sont ornementales.

Notes et références

  1. Du latin scrouaria (herba), « herbe aux écrouelles », cette plante passant pour avoir la propriété de guérir cette maladie. Informations lexicographiques et étymologiques de « scrofulariacées » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. G. Becker, Roger Heim, Tournefort, Muséum National d'Histoire Naturelle, , p. 305.
  3. Paul-Victor Fournier, Les quatre flores de la France : Corse comprise (Générale, Alpine, Méditerranéenne, Littorale), Paris, Lechevalier, , 1104 p. (ISBN 978-2-7205-0529-4), p. 767
  4. (en) Michael Hickey et Clive King, 100 Families of Flowering Plants, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 400.
  5. (en) R. G. Olmstead, C. W. dePamphilis, A. D. Wolfe, N. D. Young, W. J. Elisons et P. A. Reeves, « Disintegration of the Scrophulariaceae », American Journal of Botany, vol. 88, no 2,‎ , p. 348–361 (PMID 11222255, DOI 10.2307/2657024, JSTOR 2657024, lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. (en) M. J. M. Christenhusz et J. W. Byng, « The number of known plants species in the world and its annual increase », Phytotaxa, vol. 261, no 3,‎ , p. 201–217 (DOI 10.11646/phytotaxa.261.3.1, lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, Lavoisier, (lire en ligne), p. 1053.
  8. (en) Paul Davies et Bob Gibbons, Field Guide to Wild Flowers of Southern Europe, Crowood, , p. 176.
  9. Marjorie Blamey, C. Grey-Wilson, La flore de France et d'Europe occidentale, Eclectis, , p. 352.
  10. Exceptionnellement Ă  3 ou 2.
  11. (en) Joachim W. Kadereit, Flowering Plants. Dicotyledons : Lamiales, Springer Science & Business Media, (lire en ligne), p. 337-338.
  12. Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, Lavoisier, , p. 1054.
  13. Michel Botineau, Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, Lavoisier, (lire en ligne), p. 1052.
  14. Stevens, P. F. (2001 onwards). Angiosperm Phylogeny Website. Version 14, July 2017 [and more or less continuously updated since]." will do. http://www.mobot.org/MOBOT/research/APweb/, consulté le 28 juin 2012
  15. NCBI, consulté le 28 juin 2012
  16. DELTA Angio, consulté le 28 juin 2012
  17. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 23 janvier 2018
  18. Catalogue of Life Checklist, consulté le 28 juin 2012
  19. Hermann MerxmĂŒller, Heinrich Nothdurft, C. Radt, M. Marthaler, Flore d'Europe. Plantes herbacĂ©es et sous-arbrisseaux, SociĂ©tĂ© Française du Livre, , p. 137

Liens externes

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