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Livilliers

Livilliers est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-d'Oise en rĂ©gion Île-de-France.

Livilliers
Livilliers
La mairie.
Blason de Livilliers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité cc Sausseron Impressionnistes
Maire
Mandat
Marion Walter
2020-2026
Code postal 95300
Code commune 95341
DĂ©mographie
Gentilé Livillois
Population
municipale
382 hab. (2020 en diminution de 2,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 58 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 06â€Č 00″ nord, 2° 06â€Č 00″ est
Altitude 103 m
Min. 69 m
Max. 115 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pontoise
LĂ©gislatives 1re circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Livilliers
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Livilliers
Liens
Site web www.livilliers.fr

    GĂ©ographie

    Description

    Paysage de la commune : maison ancienne Ă  l'ouest de l'Ă©glise.

    Livillers est un village pĂ©riurbain du Vexin français dans le Val-d'Oise, situĂ© Ă  km au nord de Pontoise, Ă  30 km au nord-ouest de Paris, Ă  34 km au sud-est de Gisors et Ă  42 km au sud de Beauvais.

    Le village est situé sur le plateau céréalier du Vexin français et dans le périmÚtre du Parc naturel régional du Vexin français. Il est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 15 et RN 327 (actuelles RD 915 et 927).

    Le sentier de grande randonnĂ©e GR1 traverse le territoire de la commune, il se prolonge vers Épiais-Rhus au nord-ouest et Ennery au sud.

    Communes limitrophes

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols.
      Occupation des sols.

    Urbanisme

    Typologie

    Livilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6] - [7].

    Toponymie

    Plaque Michelin d'entrée du village.

    Linvillaria en 1086[8], Liberiacum ou Livriacum en 1210, Livry-en-l’Aulnois au XIIIe siùcle[9].

    Anciennement Linvillerium, que l'on peut traduire par Linivilleriem : « village oĂč l'on cultive beaucoup de lin ».

    Histoire

    Dépendance de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise, le village n'est érigé en paroisse qu'en 1175.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise aprÚs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1806 Ă  1951 du canton de L'Isle-Adam, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Pontoise de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intĂšgre le canton de Saint-Ouen-l'AumĂŽne, puis, en 1976, le canton de la VallĂ©e du Sausseron[11]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Pontoise

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la premiÚre circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    Livillers est membre fondateur de la communauté de communes Sausseron Impressionnistes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Jacques Tournaire DVD
    mars 2008[12] 2014 Pascal Duquesne
    2014[13] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Marion Walter RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[14]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[16].

    En 2020, la commune comptait 382 habitants[Note 3], en diminution de 2,8 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    246270232269255257268232223
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    228230234228224240219201211
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    219186194184184181164154202
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    188203249246386367352386387
    2020 - - - - - - - -
    382--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise.
    Le monument aux morts.

    Livilliers compte un unique monument historique sur son territoire.

    • Église Notre-Dame-de-la-NativitĂ©-et-Saint-Fiacre (classĂ©e monument historique en 1936[18]) : La chapelle de Livilliers fut donnĂ©e Ă  l'abbaye Saint-Martin de Pontoise avant 1150, et elle est Ă©rigĂ©e en Ă©glise paroissiale en 1175. Peu de temps aprĂšs, dĂ©bute la construction de l'Ă©difice actuel, en intĂ©grant le clocher roman prĂ©existant. En dĂ©pit de ses dimensions modestes, le maĂźtre d'Ɠuvre de l'Ă©glise de Livilliers adopte, pour la nef, une Ă©lĂ©vation Ă  trois niveaux inspirĂ©e de Notre-Dame de Paris. C'est donc la plus petite Ă©glise de la rĂ©gion a prĂ©senter un faux triforium au-dessus des grandes arcades. En revanche, le chƓur se limite Ă  une seule travĂ©e terminĂ©e par un chevet plat, Ă©clairĂ© par une baie Ă  deux lancettes analogue aux arcades du triforium simulĂ©. On peut ajouter au chƓur liturgique la travĂ©e sous le clocher central, reprise en sous-Ɠuvre vers la fin du XVIIe siĂšcle, quand l'Ă©tage de beffroi est Ă©galement reconstruit. Des chapelles Ă  deux travĂ©es flanquent la base du clocher et le chƓur de chaque cĂŽtĂ©. Des doutes pĂšsent sur le voĂ»tement ou non des bas-cĂŽtĂ©s de la nef au moment de leur construction. InachevĂ©es ou effondrĂ©es, ces voĂ»tes sont absentes depuis plusieurs siĂšcles tout au moins. En 1560 et 1563, des marchĂ©s sont conclus avec le maĂźtre-maçon Garnot Gerbault, de Pontoise, pour reconstruire le bas-cĂŽtĂ© nord, avec voĂ»tes d'ogives, et notamment construire un porche devant le portail latĂ©ral de la troisiĂšme travĂ©e du bas-cĂŽtĂ© nord. Cette Ɠuvre de la Renaissance constitue certainement l'exemplaire le plus abouti dans son genre dans le Vexin français, oĂč ce courant architectural a laissĂ© beaucoup de traces, et fait la rĂ©putation de l'Ă©glise de Livilliers dans l'histoire de l'art. Concernant les parties gothiques, elles sont assez tĂŽt victimes de dĂ©sordres de structure du fait de l'absence d'arc-boutants. Des dispositifs provisoires sont mis en place par les habitants afin de maintenir la stabilitĂ© de la structure, qui remplissent tant bien que mal leur mission, mais les problĂšmes s'aggravent au XXIe siĂšcle, et l'Ă©glise est fermĂ©e par un arrĂȘtĂ© de pĂ©ril le . Le statut de monument historique permet Ă  la commune de solliciter des subventions de l'État. La municipalitĂ© avait dĂ©jĂ  commandĂ© un diagnostic l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, et engage deux importantes campagnes de restauration entre 2017 et fin 2019. DĂšs le , l'Ă©glise peut rouvrir[19] - [20] - [21] - [22] - [23] - [24] - [25]

    On peut Ă©galement signaler :

    HĂ©raldique

    Blason de Livilliers Blason
    Deux écus accolés[26] :
    • ÉcartelĂ© d'argent Ă  une aigle bicĂ©phale (au vol abaissĂ©) de sable, becquĂ©e, membrĂ©e et couronnĂ©e de gueules ; et de gueules Ă  la bande d'or.
    • De gueules Ă  une tĂȘte de cheval d'argent accompagnĂ©e de huit roses d'or ordonnĂ©es en orle.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Catherine Crnokrak, AgnĂšs Somers et Jean-Yves LacĂŽte (photographies), La vallĂ©e du Sausseron : Auvers-sur-Oise — Val d'Oise, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine Île-de-France et Conseil gĂ©nĂ©ral du Val d'Oise, coll. « Images du patrimoine / Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses artistiques de la France », , 84 p. (ISBN 2-905913-09-6), p. 57-58
    • Louis RĂ©gnier, Excursions archĂ©ologiques dans le Vexin français, premiĂšre sĂ©rie : Livilliers, Évreux, Imprimerie de l'Eure, , 278 p. (lire en ligne), p. 69-77

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Livilliers », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Livilliers » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Livilliers » sur Géoportail..
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    8. Par Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Volume 2, page 982
    9. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    10. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    12. Site officiel de la prĂ©fecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 aoĂ»t 2009 [PDF]
    13. « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
    14. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « Église Notre-Dame-de-la-NativitĂ©-et-Saint-Fiacre », notice no PA00080102, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    19. M. Amiot, Yves Breton, Jean-François Humbert, AmĂ©lie Marty et Laure Schauinger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Livilliers », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 904-906 (ISBN 2-84234-056-6).
    20. Bernhard Duhamel, Guide des Ă©glises du Vexin français : Livilliers, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 213-216.
    21. Claire GuiorgadzĂ©, Commune de Livilliers, 95780 — Église de la NativitĂ© de la Vierge et Saint-Fiacre (MHC) : Rapport de diagnostic architectural, Paris, (lire en ligne).
    22. Louis RĂ©gnier, Excursions archĂ©ologiques dans le Vexin français, premiĂšre sĂ©rie : Livilliers, Évreux, Imprimerie de l'Eure, , 278 p. (lire en ligne), p. 69-77.
    23. Romain Dameron, « Val-d'Oise : le clocher de l'Ă©glise dĂ©posĂ© avant sa restauration : La flĂšche du clocher de l'Ă©glise Saint-Fiacre a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par une grue. Une opĂ©ration impressionnante mais nĂ©cessaire pour pouvoir dĂ©marrer la restauration du beffroi », La Gazette du Val-d'Oise,‎ 21/11/2018, mis Ă  jour le 22/11/2018 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    24. Marie Persidat, « Livilliers : l’église a retrouvĂ© son clocher : Les quatorze tonnes coiffant le bĂątiment classĂ© monument historique se sont Ă  nouveau envolĂ©es dans les airs », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    25. [PDF] « ArrĂȘtĂ© de mainlevĂ©e de pĂ©ril n° 4/2020 », sur Mairie de Livilliers, .
    26. « L'Armorial », sur www.armorialdefrance.fr (consulté le )
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