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Les Looney Tunes passent Ă  l'action

Les Looney Tunes passent Ă  l'action ou Looney Tunes : les revoilĂ  au QuĂ©bec (Looney Tunes: Back in Action) est un film amĂ©ricano-allemand rĂ©alisĂ© par Joe Dante, sorti en 2003. Produit par Warner Bros., il mĂȘle animation et prises de vue rĂ©elles.

Les Looney Tunes passent Ă  l'action
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Logo original du film.
Titre québécois Looney Tunes : les revoilà
Titre original Looney Tunes: Back in Action
RĂ©alisation Joe Dante
Scénario Larry Doyle
Glenn Ficarra
John Requa
Musique Jerry Goldsmith
John Debney
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Baltimore/Spring Creek Pictures
Goldmann Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre comédie d'aventures
Durée 93 minutes
Sortie 2003

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Bugs Bunny et Daffy Duck travaillent pour Warner Bros.. Cependant, Daffy le canard est jaloux des traitements de faveur du studio envers le lapin et en a assez de ce duo comique. Il se fait renvoyer par la vice-présidente de la comédie, Kate Houghton, sous les ordres des frÚres Warner.

Daffy croise la route de D. J. Drake, un agent de sĂ©curitĂ© apprenti-cascadeur. En voulant expulser Daffy, il commet une Ă©norme bourde et est lui aussi licenciĂ©. Mais la Warner ne tarde pas Ă  prendre conscience de son erreur, reconnaissant que la prĂ©sence de Daffy aux cĂŽtĂ©s de Bugs Bunny Ă©tait indispensable. Sous peine d'ĂȘtre Ă  son tour licenciĂ©e, Kate est chargĂ©e par les frĂšres Warner de ramener le canard vantard et colĂ©rique aux studios. Elle veut aussi rendre son travail Ă  D. J. Drake qu'elle dĂ©couvre ĂȘtre le fils d'un des acteurs les plus cĂ©lĂšbres de la sociĂ©tĂ©, l'acteur de films d'espionnage Damian Drake. En rentrant chez son pĂšre, D. J. dĂ©couvre que son pĂšre a Ă©tĂ© enlevĂ© par le diabolique prĂ©sident d'ACME, une multinationale mondialement connue pour vendre du matĂ©riel de bas-Ă©tage. Damian Drake Ă©tait informĂ© de la localisation du mythique Diamant du Singe Bleu, ayant le pouvoir de changer en primate quiconque est touchĂ© par son Ă©clat. InformĂ©, l'apprenti-cascadeur se porte au secours de son pĂšre, Ă©paulĂ©, contre son grĂ©, par l'insupportable Daffy. Leur pĂ©riple les mĂšne Ă  Las Vegas, dans une mystĂ©rieuse base secrĂšte gouvernementale, au musĂ©e du Louvre Ă  Paris, dans la jungle et mĂȘme dans l'espace.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

Distribution

Voix des personnages

Source : version française (VF) sur Voxofilm[3]

Production

GenÚse et développement

Une suite de Space Jam est Ă©voquĂ©e en 1997, un an aprĂšs sa sortie. Le scĂ©nario prĂ©voit alors un nouveau match de basketball entre les Looney Tunes et un nouveau mĂ©chant nommĂ© Berserk-O!. Le dessinateur Bob Camp (en) est chargĂ© de crĂ©er le personnage ainsi que ses hommes de main. Le retour de Joe Pytka, rĂ©alisateur du premier film, est alors annoncĂ©, alors que Spike Brandt et Tony Cervone rejoignent le projet comme superviseurs de l'animation. Cependant, Michael Jordan n'est pas intĂ©ressĂ© par ce projet de suite. Warner Bros. stoppe alors le projet Space Jam 2[4]. Le projet est plusieurs fois relancĂ© avec diffĂ©rentes idĂ©es. Un script intitulĂ© Spy Jam est dĂ©veloppĂ© autour de Jackie Chan ou encore Race Jam avec le pilote de NASCAR Jeff Gordon. Par ailleurs, Joe Pytka rĂ©vĂšle qu'il avait quant Ă  lui proposĂ© une idĂ©e de suite avec le golfeur Tiger Woods, avec Michael Jordan dans un plus petit rĂŽle[5] - [6]. Ivan Reitman, producteur du premier film, prĂ©fĂšre quant Ă  lui faire un film avec Michael Jordan en tĂȘte d'affiche[7].

C'est finalement un autre projet autour des Looney Tunes qui est développé. AprÚs avoir contacté sans succÚs Robert Zemeckis ou encore Joel Schumacher[8], Warner Bros. fait appel au réalisateur Joe Dante, connu pour ses comédies fantastiques et science-fiction à succÚs comme Gremlins (1984) ou encore L'Aventure intérieure (1987). Joe Dante avouera plus tard en interview avoir accepté ce film principalement pour rendre hommage à Chuck Jones, réalisateur et créateur de nombreux personnages des Looney Tunes. Il était apparu dans plusieurs films de Joe Dante. Ce dernier avait également tenté de réaliser Termite Terrace, un film inspiré des mémoires de Chuck Jones[9].

Joe Dante surnomme ironiquement ce projet « the anti-Space Jam movie ». Space Jam, sorti en 1996, est le précédent film de Warner Bros. mettant en scÚne les Looney Tunes dans un film animation et prises de vue réelles. Le réalisateur avoue détester ce film qui selon lui a ruiné les personnalités des personnages animés[8]. Grand fan des cartoons, Joe Dante est cependant confronté aux choix du studio et n'a que peu de liberté créative[8].

Distribution des rĂŽles

Joe Dante a laissé libre cours à Steve Martin pour composer son personnage, de l'attitude à la tenue vestimentaire[10].

Brendan Fraser est le premier à avoir été choisi pour le rÎle de l'agent de sécurité D. J. Drake. Il incarne également son propre rÎle en caméo. Par ailleurs, aprÚs avoir imité Taz, la production lui offre la possibilité de réellement doubler le personnage dans le film[8]. Pour le rÎle de D. J. Drake, plusieurs noms avaient été évoqués comme Leonardo DiCaprio, Will Ferrell, Michael J. Fox, George Clooney ou encore Sylvester Stallone[8].

Alan Rickman, James Gandolfini, William Fichtner, Seth MacFarlane, Tim Allen, Robin Williams et David Koechner ont été envisagés pour le rÎle de M. Chairman. Quant au rÎle de Kate, Rene Russo, Renée Zellweger, Sally Field, Shannon Elizabeth ou encore Jennifer Aniston ont été pressenties. Kevin Spacey, Robert De Niro, Alec Baldwin, Tommy Lee Jones et Bryan Cranston ont été considérés pour camper Damien Drake[8].

John Cleese a été engagé mais sa scÚne, se déroulant à Paris, a été coupée au montage.

Il s'agit du dernier rÎle au cinéma de Peter Graves, notamment connu pour la série télévisée Mission impossible. C'est également la derniÚre apparition à l'écran de Marc Lawrence et Joe Alaskey.

Tournage

Le tournage a lieu dans les studios Universal d'Universal City, dans les Warner Bros. Studios de Burbank, dans les studios Warner Bros. Animation de Sherman Oaks, ainsi qu'Ă  Las Vegas et Paris[11].

Musique

FidĂšle collaborateur de Joe Dante, le compositeur Jerry Goldsmith signe avec ce film sa derniĂšre Ɠuvre. Il meurt en 2004. Il avait composĂ© une partition pour le film Prisonniers du temps, mais elle ne fut pas utilisĂ©e. DĂ©jĂ  affaibli au moment du tournage, Jerry Goldsmith n'a pas pu composer pour tout le film. John Debney l'a remplacĂ© pour certaines scĂšnes[8].

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Critiques

Les critiques de la presse française sont mitigĂ©es. Le Monde Ă©voque « une sensation d'euphorie mĂ©langĂ©e d'Ă©puisement », TĂ©lĂ©CinĂ©Obs salue les « clins d'Ɠil cinĂ©philes ». TĂ©lĂ©rama dĂ©plore un « scĂ©nario [qui] vire au marathon hystĂ©rique mĂȘme pas drĂŽle »[12]. le film obtient une note moyenne de 3,6⁄5 sur le site AlloCinĂ©, qui recense 16 titres de presse[12].

Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, il rĂ©colte 56% d'opinions favorables pour 138 critiques et une note moyenne de 6,01⁄10[13]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 64⁄100 pour 32 critiques[14].

Le rĂ©alisateur Joe Dante a expliquĂ© au site internet ÉcranLarge.com qu'il garde un trĂšs mauvais souvenir de ce film :

« Il y avait beaucoup d'argent en jeu, et la technologie Ă©tait incroyable, trĂšs intĂ©ressante, plus sophistiquĂ©e que sur Qui veut la peau de Roger Rabbit. C'Ă©tait excitant. Mais tout le dĂ©roulement a Ă©tĂ© parasitĂ© par les dĂ©cisions du studio, qui n'avait aucune confiance dans le film, qui ne savait pas si ça allait ĂȘtre drĂŽle ou non, qui continuait de modifier le dĂ©but, le milieu, la fin. Finalement, le film est sorti, mais il Ă©tait trĂšs Ă©loignĂ© du script sur lequel j'avais acceptĂ© de travailler"[15]. »

À Rockyrama, le rĂ©alisateur dĂ©clare : « Je pense qu'il y a de bonnes choses dans le film. Mais c'est tout de mĂȘme un peu le foutoir et si c'Ă©tait Ă  refaire, je ne le ferais pas[10] ». Au sujet de la prestation de Steve Martin, qui a divisĂ© la critique, Joe Dante ajoute dans la mĂȘme interview : « Certaines personnes n'ont pas apprĂ©ciĂ© sa performance, qu'ils ont jugĂ©e assez peu subtile. Mais selon moi, c'est prĂ©cisĂ©ment ce qu'il fallait pour ce film-lĂ . En tout cas, travailler avec lui constitue l'un des moments forts de ma carriĂšre »[10].

Box-office

Le film est un échec au box-office. Il n'enregistre que 68 millions de dollars de recettes mondiales, pour un budget de 80 millions de dollars[1]. C'est une énorme déception pour Warner Bros. qui souhaitait alors relancer une franchise autour des Looney Tunes[8].

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
20 991 364 $[1] [16] 11[16]
Drapeau de la France France 800 064 entrĂ©es[17] - -
Monde Total mondial 68 514 844 $[1] - -

Clins d’Ɠil

Comme dans plusieurs prĂ©cĂ©dentes longs mĂ©trages de Joe Dante, Les Looney Tunes passent Ă  l'action contient de nombreuses allusions et une multitude de clins d’Ɠil :

  • Le film semble s'inspirer d'Austin Powers dans Goldmember (Austin Powers 3 : Goldmember) : la scĂšne Ă  Las Vegas avec Heather Locklear Ă©voque la premiĂšre apparition de BeyoncĂ© Knowles. De plus, le prĂ©sident d'ACME jouĂ© par Steve Martin, rappelle le diabolique Dr. Denfer.
  • Les personnages animĂ©s Sammy et Scooby-Doo apparaissent dans la scĂšne Ă  la cafĂ©tĂ©ria des studios Warner Bros. Sammy reproche son interprĂ©tation Ă  l'acteur Matthew Lillard, qui l'avait incarnĂ© un an plus tĂŽt dans Scooby-Doo de Raja Gosnell et le menace de l'avoir sur le dos s'il recommence dans la suite de ce film.
  • Dans la salle de rĂ©union de la Warner, on peut voir une affiche de Lethal Weapon Babies soit Les BĂ©bĂ©s de L'Arme fatale, une version plus familiale de la saga L'Arme fatale, Ă©galement produit par la Warner.
  • En plus d'incarner le personnage humain principal, Brendan Fraser fait un camĂ©o dans son propre rĂŽle. En effet, le hĂ©ros du film, cascadeur, fait ouvertement allusion Ă  la sĂ©rie de longs mĂ©trages La Momie, disant qu'il a Ă©tĂ© le cascadeur du film et regrette le fait que le « vĂ©ritable » Brendan Fraser ait prĂ©tendu avoir tournĂ© seul les scĂšnes d'actions. Cette Ă©trange situation se conclut d'ailleurs par une rencontre entre les deux protagonistes.
  • Timothy Dalton joue le rĂŽle de Damian Drake, une star de cinĂ©ma rappelant James Bond. Il a lui-mĂȘme incarnĂ© ce personnage dans Tuer n'est pas jouer (1987) et Permis de tuer (1989). Dans sa maison, on peut voir de nombreuses affiches de films de Damian Drake dont certains titres rappelles des films de James Bond : Licenso to Spy rappelle le titre original de Permis de tuer (Licence to Kill) ou encore More is Not Enought pour Le monde ne suffit pas (The World Is Not Enough). On peut Ă©galement voir une TVR Tuscan bourrĂ©e de gadgets qui rappelle les nombreuses voitures de l'agent 007.
  • Quand Kate se rend chez Damian Drake, elle trouve Bugs Bunny sous la douche. C'est un hommage Ă  la cĂ©lĂšbre scĂšne de la douche de Psychose. Alors qu'Alfred Hitchcock avait utilisĂ© du chocolat pour imiter le sang en noir et blanc, Bugs Bunny fait quant Ă  lui couler du sirop au chocolat Hershey's[8].
  • Le personnage de « Mother », incarnĂ© par Joan Cusack, rappelle la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Chapeau melon et bottes de cuir et le personnage incarnĂ© par Patrick Newell.
  • Une rĂ©fĂ©rence Ă  Star Wars est Ă©galement prĂ©sente : lorsque Bugs Bunny se protĂšge des tirs de Marvin avec sa carotte sabre-laser.
  • Lorsque Daffy Duck et Brendan Fraser montent dans la voiture de ce dernier, on entend le thĂšme de Gremlins, film aussi rĂ©alisĂ© par Joe Dante.
  • Daffy Duck emprunte briĂšvement la Batmobile utilisĂ©e dans Batman (1989)[18].
  • À l'intĂ©rieur de la zone 52 (parodie de la zone 51), nous pouvons apercevoir un Dalek de la sĂ©rie Doctor Who, et lorsque « ce jour arrive », nous pouvons l'entendre dire la plus cĂ©lĂšbre de ses rĂ©pliques : « Exterminer ! ». On peut aussi apercevoir Robert le robot qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  Robby le robot, le cĂ©lĂšbre robot de nombreux films comme PlanĂšte interdite (1956) et dĂ©jĂ  prĂ©sent dans un autre film de Joe Dante, Gremlins. Toujours dans la zone 52, on aperçoit le cĂ©lĂšbre monstre Ro-Man/Le guide suprĂȘme qui joue dans Robot Monster, un classique de la science-fiction de Phil Tucker sorti en 1953. De plus, un message de Peter Graves est prĂ©sent et rappelle sa sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Mission impossible des annĂ©es 1960-1970.
Dans la sĂ©quence au musĂ©e du Louvre, des personnages « entrent Â» dans plusieurs tableaux dont Le Cri

En plus de ces clins d’Ɠil et allusions, le rĂ©alisateur Joe Dante s'amuse Ă  critiquer gentiment le fonctionnement des grands studios comme la Warner face aux baisses d'audience. Une chose qui, ironiquement, s'est retournĂ©e contre le rĂ©alisateur qui ne devrait pas avoir de contrat avec le studio d'ici quelque temps vu l'Ă©chec financier du film. En France, les 710 000 entrĂ©es restent « correctes ».

Jeu vidéo

Un jeu vidéo adapté du film sort en 2003.

Commentaires

  • Lors de la sĂ©quence Ă  Paris, on peut voir de nombreuses fautes d'orthographe sur les Ă©criteaux et panneaux d'information en français.
  • Lola Bunny est absente du film.

Notes et références

  1. (en) « Looney Tunes: Back in Action », sur Box Office Mojo (consulté le )
  2. (en) Release info sur l’Internet Movie Database
  3. Les Looney Tunes passent Ă  l'action sur Voxofilm.
  4. (en) « Artist Bob Camp recalls the ill-fated "Space Jam 2" », sur Animated Views, (consulté le )
  5. (en) « "Space Jam" Director Reveals Spike Lee Almost Wrote the Film, Scrapped Tiger Woods Sequel », Mr. Wavvy,
  6. (en) « The Space Jam 2 You Never Saw Almost Featured Tiger Woods », sur Denofgeek (consulté le )
  7. (en) « Ivan Reitman confirms Twins sequel still in the works with Eddie Murphy », sur Consequence of Sound,
  8. (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
  9. « Panic sur Florida Beach - critique DVD », sur DVD Classik (consulté le )
  10. « Le Paradis de Dante : une interview carriÚre exclusive de Joe Dante », sur rockyrama.com (consulté le )
  11. (en) Locations sur l’Internet Movie Database
  12. « Les Looney Tunes passent à l'action - critiques presse », sur Allociné (consulté le )
  13. (en) « Looney Tunes: Back in Action (année) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  14. (en) « Looney Tunes: Back in Action Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  15. Aude Boutillon, « Joe Dante : l'interview carriÚre (3Úme partie) », sur Ecranlarge.com,
  16. (en) « Looney Tunes: Back in Action - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
  17. « Les Looney Tunes passent à l'action », sur JP's Box-office (consulté le )
  18. Secrets de tournage - Allociné

Liens externes

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