Jerry Lewis
Joseph Levitch[1], dit Jerry Lewis, est un humoriste, acteur, producteur et réalisateur de cinéma américain, né le à Newark (New Jersey) et mort le à Las Vegas (Nevada)[2].
Nom de naissance | Joseph Levitch |
---|---|
Naissance |
Newark, New Jersey, États-Unis |
Nationalité | Américaine |
Décès |
(à 91 ans) Las Vegas, Nevada, États-Unis |
Profession |
Humoriste Acteur Producteur RĂ©alisateur |
Films notables |
Le DĂ©linquant involontaire Le Dingue du palace Docteur Jerry et Mister Love La Valse des pantins Arizona Dream |
Site internet | The Official Jerry Lewis Comedy Museum and Store |
Biographie
Premières années et duo humoristique avec Dean Martin
Né de parents russes juifs[3], fils de Daniel Levitch, acteur de spectacles de variétés, il monte sur scène avec eux à l'âge de 5 ans, provoquant l'hilarité du public. Cependant, il est élevé par sa grand-mère et souffre de l'absence de ses parents, continuellement en tournée. À 15 ans, il crée un numéro de pantomime dans lequel il parodie des artistes à la mode, ce qui lui vaut un succès réel mais modeste[4].
Danny Lewis de son nom d'artiste, Jerry Lewis se fait connaître en formant le duo comique Martin and Lewis avec le chanteur Dean Martin. Ils se démarquent de la majorité des comiques des années 1940 en jouant surtout sur l'interaction entre deux comiques, plutôt que de réciter des sketches planifiés. À la fin des années 1940, ils sont nationalement connus, d'abord pour leurs représentations dans les boîtes de nuit, puis en tant que vedettes de cinéma (Parachutiste malgré lui, Amour, Délices et Golf, etc.). Ils embrayent sur la production de films pour la télévision et se séparent en 1956.
Succès cinématographique en solo
Jerry Lewis, alors en solo, joue dans le film Le Délinquant involontaire (The Delicate Delinquent) en 1957. Il est ensuite tête d'affiche de cinq autres films, avant d'écrire, jouer, produire et réaliser lui-même Le Dingue du palace (The Bellboy) en 1960. Il est le pionnier de la régie vidéo (Video assist ), en utilisant une caméra vidéo sur le plateau en même temps qu'il filme, pour pouvoir visualiser immédiatement le résultat. Cette technique devient un standard dans l'industrie.
Il réalise plusieurs autres films, dont Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man) 1961, Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy) 1961 et le fameux Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor) 1963. La popularité de Jerry Lewis décline aux États-Unis à partir de la fin des années 1960 mais il conserve une partie de sa renommée à l'étranger, essentiellement en Europe. Alors que sa popularité baisse aux États-Unis[4], il est particulièrement soutenu en France par les revues Positif et Les Cahiers du cinéma, et le critique Robert Benayoun contribue grandement à éclairer l'importance de ses films.
Mauvaise chute et déclin
En , à la suite d'une cascade ratée dans un gag où il tomba sur le dos sur un câble métallique, il se blesse deux vertèbres. Il reste paralysé pendant une journée (27 heures exactement[5]). Pour contenir la douleur chronique, il prend des antalgiques pendant des dizaines d'années[6]. Il pense, un moment, au suicide, puis il découvre en 2002 la neurostimulation. Il vivait alors avec des électrodes implantées dans la colonne vertébrale et un dispositif type pacemaker placé dans l'abdomen[7].
En 1966, il organise le Labor Day Telethon For The Muscular Dystrophy Association, œuvre de charité à laquelle il était déjà publiquement associé depuis dix ans[4].
Il ouvre une chaîne de 2 400 salles de cinéma mais ses affaires, autrefois florissantes, fluctuent[4]. En 1972, il joue et réalise The Day the Clown Cried, une comédie dont l'action se déroule dans un camp de concentration nazi. À cause d'un imbroglio juridique, le film ne sort pas en salles et partage les quelques personnes à l'avoir visionné. Cet échec le terrasse[4].
Retour au premier plan
Après huit ans d'absence cinématographique, Jerry Lewis revient au début des années 1980 dans Au boulot... Jerry ! (Hardly Working), qu'il joue et réalise. Il enchaîne, en 1983, avec un rôle à contre-emploi dans La Valse des pantins (The King of Comedy) de Martin Scorsese, qui est applaudi par la critique[4].
En 1984, Jack Lang, ministre de la Culture français, lui remet la Légion d'honneur. En 2006, le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres l'élève au rang de commandeur du même ordre[4].
En 1984, il joue dans deux nanars français, Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir et Retenez-moi... ou je fais un malheur !, à la condition qu'ils ne soient pas diffusés aux États-Unis[4].
Le , il présente le 1er Téléthon en France, diffusé sur Antenne 2[8].
En janvier 1993, on le retrouve dans le long-métrage d'Emir Kusturica Arizona Dream, aux côtés de Johnny Depp, Faye Dunaway et Vincent Gallo.
Dernières années
En 2006, il interprète le rôle-titre d'un épisode de la série télévisée américaine New York, unité spéciale (Law & Order Special Victims Unit) (saison 8, épisode 4, « Uncle »).
En 2008, Jerry Lewis travaille avec Drake Bell dans le film d'animation The Nutty Professor. En , Jerry Lewis annonce qu'il présentera son dernier Téléthon contre la dystrophie musculaire, l'acteur étant affaibli par d'importants problèmes de santé, notamment une fibrose pulmonaire[9].
En 2009, il reçoit un Oscar d'honneur[4].
L'avant-dernier film où Jerry Lewis apparaît en tant qu'acteur, Max Rose (sorti en 2013), est un drame écrit et réalisé par Daniel Noah, produit par Lawrence Inglee (en). Lewis y joue le rôle d'un vieil homme qui retrouve goût à la vie malgré la disparition de sa femme. Le film est sélectionné au festival de Cannes 2013.
Dans son dernier film, Le Casse (The Trust), tourné à l'âge de 90 ans, sorti en 2016, il joue le père vieillissant de Nicolas Cage.
Mort
Il meurt le , à l'âge de 91 ans, d'une maladie cardiovasculaire à Las Vegas[1].
Vie privée
- Première épouse : Patti Palmer (née Esther Calonico) (1921-2021), une chanteuse du groupe The Ted Fio Rito Orchestra ; ils se marient le et divorcent en . Ils ont eu six enfants : Gary Lewis (né le , il fait partie du groupe Gary Lewis and the Playboys), Ronald Lewis (adopté en ), Scott Lewis (né en ), Christopher Lewis (né en ), Anthony Lewis (né en ), Joseph Lewis (né en , mort d'une surdose de stupéfiants en 2009[10]).
- Seconde épouse : SanDee Pitnick, une actrice ; ils se marient le . Ils ont eu un enfant, Danielle Sarah Lewis (adoptée[4] en ).
Il a sept petits-enfants et une arrière-petite-fille.
Politique
Jerry Lewis s'est défendu de vouloir donner à ses films une dimension politique, même si les critiques français saluent sa critique du consumérisme et de l'American way of life. Il a affirmé que les deux pires catastrophes des dernières décennies avaient été l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy et l'élection de Richard Nixon.
Le , il organise avec Frank Sinatra à Richmond, dans l'Indiana, un concert en soutien à la famille de Dan Mitrione, agent du FBI exécuté par les Tupamaros qui avait mis en œuvre pour la dictature uruguayenne une procédure de torture systématique et est alors présenté aux États Unis comme un héros de l'anticommunisme[11]. En 2017, il déclare que « Trump ferait un bon président car c'est un bon showman »[4].
Hommages
Filmographie
Comme acteur
- 1949 : How to Smuggle a Hernia Across the Border (en) (court métrage)
- 1949 : Ma bonne amie Irma (My Friend Irma) : Seymour
- 1950 : Irma Ă Hollywood (My Friend Irma Goes West) : Seymour
- 1950 : Le Soldat récalcitrant (At War with the Army) : Première classe Alvin Korwin
- 1951 : Bon sang ne peut mentir (That's My Boy) : Junior Jackson
- 1952 : La Polka des marins (Sailor Beware) : Melvin Jones
- 1952 : Parachutiste malgré lui (Jumping Jacks) : Hap Smith
- 1952 : En route vers Bali (Road to Bali) : Femme dans le rêve de Lala (non crédité au générique)
- 1952 : Le Cabotin et son compère (The Stooge) : Theodore Ted Rogers
- 1953 : Fais-moi peur (Scared Stiff) : Myron Mertz
- 1953 : Amour, DĂ©lices et Golf (The Caddy) : Harvey Miller, Jr.
- 1953 : Un galop du diable (Money from Home) : Virgil Yokum
- 1954 : C'est pas une vie, Jerry (Living It Up) : Homer Flagg
- 1954 : Le clown est roi (Three ring circus) : Jerome F. Jerry Hotchkiss
- 1955 : Un pitre au pensionnat (You're Never Too Young) : Wilbur Hoolick
- 1955 : Artistes et Modèles (Artists and Models) : Eugene Fullstack
- 1956 : Le Trouillard du far west (Pardners) : Wade Kingsley Jr. / Wade Kingsley Sr.
- 1956 : Un vrai cinglé de cinéma (Hollywood or Bust) : Malcolm Smith
- 1957 : Le DĂ©linquant involontaire (The Delicate Delinquent) : Sidney L. Pythias
- 1957 : P'tite tĂŞte de troufion (The Sad Sack) : Meredith C. Bixby
- 1958 : Trois bébés sur les bras (Rock-a-Bye Baby) : Clayton Poole
- 1958 : Le Kid en kimono (The Geisha Boy) : Gilbert Wooley
- 1959 : Tiens bon la barre matelot (Don't Give Up the Ship) : John Paul Steckler I / John Paul Steckler IV / John Paul Steckler VII
- 1959 : Li'l Abner : Itchy McRabbit (brève apparition)
- 1960 : Mince de planète (Visit to a Small Planet) : Kreton
- 1960 : Raymie : Chanteur du générique
- 1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy) : Stanley / Lui-mĂŞme
- 1960 : Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella) : Cinderfella
- 1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man) : Herbert H. Heebert / Mama Heebert
- 1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy) : Morty S. Tashman
- 1962 : L'Increvable Jerry (It'$ Only Money) : Lester March
- 1963 : Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor) : Professeur Julius Kelp / Buddy Love / Baby Kelp
- 1963 : Un chef de rayon explosif (Who's Minding the Store?) : Norman Phiffier
- 1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy) : Stanley Belt / Chanteurs du trio
- 1964 : Jerry chez les cinoques (The Disorderly Orderly) : Jerome Littlefield
- 1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels) : Willard Woodward / James Peyton / Everett Peyton / Julius Peyton / Capitaine Eddie Peyton / Skylock Peyton / « Bugs » Peyton
- 1965 : Ligne rouge 7000 (Red Line 7000) : Le chauffeur (brève apparition)
- 1965 : Boeing Boeing : Robert Reed
- 1966 : Trois sur un sofa (Three on a Couch) : Christopher Pride / Warren / Ringo / Rutherford / Heather
- 1966 : Batman (épisode le Rat de bibliothèque) : Lui-même
- 1966 : Tiens bon la rampe, Jerry (Way... Way Out) : Pete Mattemore
- 1966 : Un monde fou, fou, fou, fou (It's a Mad Mad Mad Mad World) (brève apparition)
- 1967 : Te casse pas la tĂŞte Jerry (Don't Raise the Bridge, Lower the River) : George Lester
- 1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth) : Gerald Clamson / Syd Valentine
- 1968 : Silent Treatment
- 1969 : Cramponne-toi Jerry (Hook, Line & Sinker) : Peter Ingersoll / Fred Dobbs
- 1970 : One More Time : Bandleader (voix)
- 1970 : Ya, ya, mon général ! (Which Way to the Front?) : Brendan Byers III
- 1972 : The Day the Clown Cried : Helmut Doork
- 1980 : Rascal Dazzle : Narrateur
- 1980 : Au boulot... Jerry ! (Hardly Working) : Bo Hooper
- 1982 : Slapstick (Of Another Kind) (en) : Wilbur Swain / Caleb Swain
- 1983 : La Valse des pantins (The King of Comedy) : Jerry Langford
- 1983 : T'es fou Jerry (Smorgasbord ou Cracking Up) : Warren Nefron / Dr Perks
- 1984 : Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir : Clovis Blaireau
- 1984 : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! : Jerry Logan
- 1987 : Fight for Life (TV) : Dr Bernard Abrams
- 1988 : Un flic dans la mafia (Wiseguy) (série TV) : Eli Sternberg
- 1989 : Cookie : Arnold Ross
- 1990 : Super Force (Super Force) (série TV)
- 1992 : Mr. Saturday Night : Invité
- 1993 : Arizona Dream : Leo Sweetie
- 1995 : Les DrĂ´les de Blackpool (Funny bones) : George Fawkes
- 1995 : Jerry Lewis Stars Across America (TV) : Présentateur
- 2007 : New York, unité spéciale (saison 8, épisode 4) : Andrew Munch
- 2008 : The Nutty Professor (en) (TV) : Professeur Julius Kelp / Buddy Love (voix)
- 2013 : Max Rose de Daniel Noah : Max Rose
- 2016 : Le Casse d'Alex et Benjamin Brewer : le père de Stone
Comme réalisateur
- 1949 : How to Smuggle a Hernia Across the Border
- 1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy)
- 1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man)
- 1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy)
- 1963 : Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor)
- 1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy)
- 1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels)
- 1966 : Trois sur un sofa (Three on a Couch)
- 1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth)
- 1969 : The Bold Ones: The New Doctors (série TV)
- 1970 : One More Time
- 1970 : Ya, ya, mon général ! (Which Way to the Front?)
- 1972 : The Day the Clown Cried
- 1980 : Au boulot... Jerry ! (Hardly Working)
- 1983 : T'es fou Jerry (Smorgasbord ou Cracking Up)
Comme producteur
- 1957 : Le DĂ©linquant involontaire (The Delicate Delinquent)
- 1958 : Trois bébés sur les bras (Rock-a-Bye Baby)
- 1958 : Le Kid en kimono (The Geisha Boy)
- 1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy)
- 1960 : Cendrillon aux grands pieds (Cinderfella)
- 1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man)
- 1964 : Jerry chez les cinoques (The Disorderly Orderly)
- 1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels)
- 1966 : Trois sur un sofa (Three on a Couch)
- 1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth)
- 1969 : Cramponne-toi Jerry (Hook, Line & Sinker)
- 1970 : Ya, ya, mon général ! (Which Way to the Front?)
- 1996 : Le Professeur Foldingue (The Nutty Professor)
- 2000 : La Famille Foldingue (Nutty Professor II: The Klumps)
Comme scénariste
- 1949 : How to Smuggle a Hernia Across the Border
- 1960 : Le Dingue du Palace (The Bellboy)
- 1961 : Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man)
- 1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy)
- 1963 : Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor)
- 1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy)
- 1965 : Les Tontons farceurs (The Family Jewels)
- 1967 : Jerry la grande gueule (The Big Mouth)
- 1972 : The Day the Clown Cried
- 1980 : Au boulot... Jerry ! (Hardly Working)
- 1983 : T'es fou Jerry (Smorgasbord ou Cracking Up)
Comme compositeur
- 1961 : Le Zinzin d'Hollywood (The Errand Boy)
Voix françaises
Télévision
Jerry Lewis est apparu à de nombreuses reprises à la télévision américaine dès 1950, soit dans des fictions ou des émissions de divertissement comme The Red Skelton Show (1970) ou What's My Line? émission populaire de jeu où il fut l'invité surprise sept fois (1954 avec Dean Martin, 1956 à deux reprises, 1960, 1961, 1962, 1966). Il prête sa voix au professeur John Frink dans l'épisode en version originale Simpson Horror Show XIV de la série Les Simpson. Dans les années 1970, il a également inspiré une série de dessins animés en 17 épisodes de 26 minutes réalisée par Filmation et intitulée Jerry Lewis (Will the Real Jerry Lewis Please Sit Down).
Notes et références
- (en) « Jerry Lewis, Mercurial Comedian and Filmmaker, Dies at 91 », sur The New York Times, (consulté le ).
- (en) « Jerry Lewis, Nonpareil Genius of Comedy, Dies at 91 », hollywoodreporter.com, 20 août 2017.
- Jerry Lewis et Herb Gluck Jerry Lewis In Person., Atheneum Books, 1982, p. 8 & 28
- Jean-Pierre Bouyxou, « Jerry Lewis se fait la malle », Paris Match, semaine du 24 au 30 août 2017, p. 48-53.
- Ina Talk Shows, « Jerry Lewis chez Thierry Ardisson | Archive INA », (consulté le )
- « Jerry Lewis portrait d'un clown en colère » sur lexpress.fr, consulté le 2 septembre 2013.
- « Jerry Lewis rigole à nouveau » sur leparisien.fr, consulté le 2 septembre 2013.
- « 6 décembre 1987, premier Téléthon animé par Jerry Lewis » sur le site de France Télévisions, 2 décembre 2011.
- « Jerry Lewis abandonne la présentation du téléthon » sur news.yahoo.com, consulté le 2 septembre 2013.
- (en-US) Chris Bucher, « SanDee Pitnick, Jerry Lewis’ Wife: 5 Fast Facts You Need to Know », Heavy.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- M. Otterman (en), American Torture: From the Cold War to Abu Ghraib and Beyond., p. 78, MUP, Melbourne, 2007 (ISBN 9780522853339).
- Site du ministère de la Culture.
- « Discours de M. Donnedieu de Vabres lors de la remise des insignes de Commandeur de la légion d'honneur à Jerry Lewis ».
Voir aussi
Bibliographie
- Christian Berger, « Nécrologie des personnalités disparues en 2017 : LEWIS Jerrys », L'Annuel du Cinéma 2018, Editions Les Fiches du cinéma, Paris, 2018, 800 p., p. 780, (ISBN 978-2-902-51632-2)
- Lamarca, Manuel (2017), Jerry Lewis. El dĂa en el que el cĂłmico filmĂł, Barcelona. Ediciones Carena. (ISBN 9788416843749)
Documentaires
- 2016 : Jerry Lewis, clown rebelle de Gregory Monro
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
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- (en) Discography of American Historical Recordings
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
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- (en) Songkick
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Jerry Lewis sur TCM.com
- (it) Photos