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Les Essarts (Loir-et-Cher)

Les Essarts est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Les Essarts
Les Essarts (Loir-et-Cher)
Blason de Les Essarts
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Gilles Souriau
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41079
Démographie
Gentilé Essartiens[1]
Population
municipale
101 hab. (2020 en diminution de 7,34 % par rapport à 2014)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 03″ nord, 0° 43′ 07″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 139 m
Superficie 4,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Les Essarts
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Les Essarts

    Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Gâtine tourangelle », constituée de plateaux séparés par des vallées souvent étroites. Avec une superficie de 438 ha en 2017, la commune fait partie des 7 communes les moins étendues du département.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 47 en 1988, à 0 en 2000, puis à 3 en 2010.

    Avec 108 habitants en 2017, la commune fait partie des 10 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

    Ses habitants s'appellent les Essartiennes et les Essartiens.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune des Essarts se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Gâtine tourangelle[2] - [3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 48,3 km de Blois[4], préfecture du département, à 26,7 km de Vendôme[5], sous-préfecture, et à 10,8 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[7].

    Les communes les plus proches sont[8] : Artins (1,9 km), Montrouveau (2,2 km), Couture-sur-Loir (3,4 km), Sougé (km), Ternay (4,4 km), Les Hayes (4,7 km), Villedieu-le-Château (5,7 km), Poncé-sur-le-Loir (5,8 km) (72) et Lavenay (6,5 km) (72).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [10]. La commune fait partie de l'unité de paysage des « confins de la Gâtine Tourangelle et du Loir », au sein de l'ensemble de paysage « les confins de la Touraine»[11].

    Les confins de la Gâtine Tourangelle et du Loir sont constitués par un relief de plateau sillonné de vallées. Des petites rivières creusent le calcaire sous-jacent et font apparaître des coteaux alternativement raides et boisés ou souples et cultivés. Cette morphologie contrastée produit des paysages complexes, étroitement liés au relief et à l'eau : les éléments constitutifs du paysage - l'agriculture, les boisements, les villes et les villages – s'adaptent précisément aux conditions diversifiées des milieux et apportent toute leur richesse aux confins nords de la Gâtine : zones humides, coteaux calcaires pentus, langues de terres aplanies, souples sommets de pentes[12].

    L'altitude du territoire communal varie de 75 mètres à 139 mètres[13] - [14].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique des Essarts.

    La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 0,18 km de longueur totale[15].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,7 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 706 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[16]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17] - [18] - [19].

    Urbanisme

    Typologie

    Les Essarts est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [20] - [21] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23] - [24].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune des Essarts.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (94,3 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (63,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), forêts (18,8 %), zones urbanisées (5,7 %)[15].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[25] - [26].

    En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[27].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Essarts en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,4 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,6 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement aux Essarts en 2016.
    Les Essarts[28] Loir-et-Cher[29] France entière[30]
    Résidences principales (en %) 73,1 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 25,4 18 9,6
    Logements vacants (en %) 1,5 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal des Essarts est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[31] - [32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[31]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[34]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[35].

    Toponymie

    Le terme Essards ou Essarts a pour origine les grands défrichements et déboisements du Moyen Âge, où l'accroissement de la population entraîna le besoin de gagner de l'espace sur la forêt. Certaines des nouvelles communes ainsi créées furent nommées Essart, du verbe essarter, signifiant défricher.

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[36], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse des Essarts devient formellement « commune des Essarts »[36] - [37].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Villedieu et au district de Vendôme[37]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[38] - [39]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[38]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[40]. Les Essarts est alors rattachée au canton de Montoire et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[41] - [37] - [42]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Toponymie

    Bas latin exartum ou exsartum, participe passé substantivé de exsarire, supin exsartum, sarcler, dérivé du latin classique sarire = sarcler (Varron, Res Rusticae, 1, 18, 8), signifie : défrichement, lieu défriché (FEW, III, 318a) ; terre déboisée pour être défrichée.
    Essarta, XIIe s. (Cartulaire de Vendôme, charte 479, p. 293, charte 480) ; Le fief, terre et seigneurie des Essarts, XVe s. (A.N.-P 648, n° 33bis, 38, 46) ; Les Essarts, XVIIe s. (A.N.-P 50, vol. 114, n° 145) ; Les Essards, 1740 (B.M. d'Orléans, Ms 995, fol. 119) ; Les Essarts, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Les Essards, 1834 (Cadastre).
    Paroisse formée d'un défrichement de la forêt de Gâtine vers le XIe s., dont la seigneurie était le Haut-Plessis ou Plessis-Desrées.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune des Essarts est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [43].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[44] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[45].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal des Essarts, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[46] avec liste ouvertes et panachage[47]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[48].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 an V Claude Pasquier Officier public
    an V an VI Charles Tafforeau Maire
    an VI an VII Lemoine Maire
    an VII an IX Julien Lauzeray Adjoint
    an IX an XIV Louis Bourgeois Maire
    an XIV 1826 Claude Pasquier Maire
    1826 1836 Sébastien Mauclerc Maire
    1836 1847 Charles Tafforeau Maire
    1847 1858 Claude Courson Maire
    1858 1860 Pierre Thielin Maire
    1860 1861 Louis Bellande Maire
    1861 1865 Charles Tafforeau Adjoint f.f.
    1865 1871 Louis Bellande Maire
    1871 1872 Charles Tafforeau Maire
    1872 1878 Clément Courson Maire
    1878 1892 Jules Berton Maire
    1892 1897 Clément Courson Maire
    1897 1901 Henri Hogu Maire
    1901 1905 Renou Saillard Maire
    1905 François Fortier Maire
    avant 1988 ? André Bourreau DVD
    mars 2001 En cours Gilles Souriau - Maire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[49].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[50]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Couture-sur-Loir qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez[51].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune des Essarts ne dispose pas d'assainissement collectif[52].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[53]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[54].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Montoire-sur-le-Loir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[55].

    En matière de justice, Les Essarts relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[56], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[57].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].

    En 2020, la commune comptait 101 habitants[Note 5], en diminution de 7,34 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    153187189191201189201184195
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    196173174177173162163189181
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    174177152142130126120146154
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    13911010511092102101100104
    2014 2019 2020 - - - - - -
    109103101------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 58 hommes pour 48 femmes, soit un taux de 54,72 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,0
    16,1
    75-89 ans
    21,3
    23,2
    60-74 ans
    23,4
    17,9
    45-59 ans
    17,0
    16,1
    30-44 ans
    14,9
    10,7
    15-29 ans
    8,5
    16,1
    0-14 ans
    14,9
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées aux Essarts selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[64] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[65]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 9 100,0 (100) 5 4 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 4 44,4 (11,8) 3 1 0 0 0
    Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
    Construction 2 22,2 (10,3) 0 2 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 2 22,2 (57,9) 1 1 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 1 11,1 (17,5) 0 1 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 11,1 (13,5) 1 0 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur agricole est important puisqu'il représente 44,4 % du nombre d'entreprises de la commune (4 sur 9), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 9 entreprises implantées aux Essarts en 2016, 5 ne font appel à aucun salarié et 4 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[66]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[67]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[68]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 14 en 1988 à 3 en 2000 puis à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 22 ha en 1988 à 132 ha en 2010[67]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles des Essarts, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture aux Essarts (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[67]
    Nombre d'exploitations (u) 14 3 3
    Travail (UTA) 9 6 5
    Surface agricole utilisée (ha) 312 317 397
    Cultures[69]
    Terres labourables (ha) 278 314 397
    Céréales (ha) 186 s 214
    dont blé tendre (ha) 121 s 150
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 58 s s
    Tournesol (ha) 50 s s
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[67]
    Cheptel (UGBTA[Note 6]) 81 198 129

    .

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Les armoiries des Essarts se blasonnent ainsi :

    D'argent au lion de gueules, au chef d'azur chargé de trois canettes d'or.

    Création J.P. Fernon (1991).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

    1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
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