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Le Poste parisien

Le Poste parisien est une station de radio parisienne généraliste privée diffusée du au , puis de juin 1981 à 1987.

Le Poste parisien
Description de l'image Poste Parisien FM 101.png.
Présentation
Pays Drapeau de la France France
Siège social 116 bis, avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
Propriétaire Compagnie générale d'énergie radio-électrique
Slogan « Le Poste français que le monde écoute »
Langue Français
Statut Généraliste nationale privée
Différents noms Poste du Petit Parisien (1924-1930)
Historique
Création / juin 1981
Disparition / 1987
Diffusion hertzienne
AM Ondes moyennes 312,8 m (959 kHz)
FM 102,6 MHz (1981-1983)
101 MHz (1983 Ă  1987)
Diffusion câble et Internet

Historique

Paul Dupuy, directeur du quotidien Le Petit Parisien, qui se targue Ă  l'Ă©poque d'ĂŞtre « le plus fort tirage des journaux du monde entier », dĂ©cide d'investir dans une station de radiodiffusion qu'il nomme Poste du Petit Parisien et qui commence Ă  Ă©mettre le Ă  partir d'un studio situĂ© 18 rue d'Enghien Ă  Paris, dans l'immeuble abritant le service de rĂ©daction et l'imprimerie du journal sur le toit duquel est installĂ© un Ă©metteur de faible puissance (500 watts). Ce nouveau poste peine Ă  trouver son public face Ă  d'autres postes mieux installĂ©s comme Radiola.

La « Compagnie Générale d'Énergie Radio-Électrique Poste Parisien » est créée le pour prendre en charge la gestion du Poste du Petit Parisien. Le , un décret du ministre des PTT autorise le Poste du Petit Parisien à transférer son émetteur aux Molières (Seine-et-Oise) dans la banlieue sud-ouest de Paris, à en augmenter la puissance et à changer de nom pour devenir « Le Poste Parisien ».

Les 24 et , le Poste Parisien inaugure fastueusement son nouveau siège et ses studios du 116 bis, avenue des Champs-ÉlysĂ©es en prĂ©sence du prĂ©sident de la RĂ©publique Paul Doumer, du prĂ©sident du SĂ©nat Albert Lebrun, de diffĂ©rents ministres et du marĂ©chal PĂ©tain. Avec la mise en service le mĂŞme jour de son nouveau puissant Ă©metteur de 60 kW, il devient une des radios les plus puissantes de France et audible sur tout le territoire français mais aussi dans une grande partie de l'Europe et en Afrique du Nord. Sous l'impulsion de Roger Sallard et de Jean GrĂĽnebaum, la station propose un programme populaire avec des jeux, des feuilletons et de grandes Ă©missions de variĂ©tĂ© enregistrĂ©es en public et accueille dans ses studios toutes les cĂ©lĂ©britĂ©s du moment. Maurice Bourdet, ancien journaliste au Petit Parisien, crĂ©Ă© le Journal ParlĂ© et en devient le rĂ©dacteur en chef. Tous ces Ă©lĂ©ments concourent Ă  faire du Poste Parisien une rĂ©ussite commerciale confirmĂ©e par ses recettes publicitaires exceptionnelles, malgrĂ© la concurrence de Radio-CitĂ© et Radio-Luxembourg. Au dĂ©but de 1934, Jean GrĂĽnebaum dĂ©cide de doter la station d'un orchestre de jazz, « Le Jazz du Poste Parisien », dont la direction est confiĂ©e Ă  Lucien Moraweck et qui enregistre quelques disques chez PathĂ©[1]. La mĂŞme annĂ©e, Maurice Diamant-Berger monte une Ă©mission radiophonique enregistrĂ©e comme un film grâce au sĂ©lĂ©nophone[2].

La guerre

Le Poste Parisien se tait le , date de l'entrée de la Wehrmacht dans la capitale, et saborde ses installations techniques. À la signature de l’armistice du 22 juin 1940, les émetteurs situés en zone occupée passent sous contrôle allemand et celui du Poste Parisien est regroupé avec ceux de quatre autres stations de province d'avant-guerre au sein d'un réseau pour diffuser la nouvelle radio nazie de la Propaganda-Abteilung Frankreich, Radio-Paris, qui émet dès le depuis les studios des Champs-Élysées réquisitionnés par les Allemands.

Paul Edmond Decharme, reporter pour le Poste Parisien de 1932 à 1939, devient le rédacteur en chef du Petit Parisien et Marcel Lemonon, directeur administratif depuis 15 ans est confirmé dans ses fonctions. Ces deux hommes, proches d'Adrien Marquet, Ministre et Maire de Bordeaux, (Paul Edmond Decharme sera son chef de Cabinet), auraient mené les négociations pour la reparution du Petit Parisien avec les autorités allemandes.

Un conseiller du Petit Parisien, Jean Marcel Peter, est chargé des relations avec Dufeld, responsable de la Censure au Service de la Propagande, installé au 42 av. des Champs Élysées à Paris.

Le Petit Parisien et le Poste Parisien sont autorisés à la diffusion le .

Paul Edmond Decharme[3] déclare : « Le Petit Parisien répudie les hommes et les coutumes qui l'ont jeté dans l'abîme... » et insiste sur l'attachement du journal à la personne du Maréchal Pétain. Conformément à cette devise, les rédacteurs juifs sont exclus du Journal ; un extrait d'arbre généalogique et un certificat de race aryenne sont exigés et une nouvelle équipe se met en place. Les services de sténo-radio et de propagande sont dirigés par Gilbert Cesbron.

C'est de ces studios que les Parisiens entendent aussi la première radio libérée de Paris le .

L'après-guerre

Le , les installations des anciens postes privés parisiens sont réquisitionnées par l'État. Le , Le Poste Parisien, Radio-Cité, Radio 37, Radio Île-de-France et Radio Normandie constituent le groupement professionnel de la radio privée pour défendre leurs droits, mais l'ordonnance du révoque toutes les autorisations d'exploitations accordées avant-guerre aux radios privées et instaure un monopole d'État sur la radiodiffusion française qui empêche le Poste Parisien de retrouver son autorisation d'émettre. La réquisition des installations du Poste Parisien est levée le , mais la loi sur le monopole ne lui permet pas de reprendre ses émissions. La Radiodiffusion française doit maintenant lui payer un loyer pour continuer à occuper ses locaux du 116 bis, avenue des Champs-Élysées où une bonne partie des émissions de radio de la RTF (feuilletons radiophoniques, etc.) sont enregistrées.

Tout en continuant de louer ses locaux à la RTF ou à des sociétés privées de cinéma, la société Poste Parisien poursuit son activité en se tournant vers la postproduction sonore en cinéma à partir de 1951 sous le nom de Studio Kleber. Les doublages sont réalisés sous la direction de Serge Luguen. Le studio réalise aussi les doublages de nombreuses séries télévisées comme Les Incorruptibles, Aventures dans les îles, Bonanza, Le Fugitif, L'Homme à la Rolls, Mission Impossible, Les Envahisseurs, Mannix, L’Homme de fer, Au-delà du réel et Max la Menace. En 1967, l'activité d'enregistrement sonore est suspendue, car les studios du Poste Parisien deviennent inutilisables à cause des nuisances occasionnées par les travaux de reconstruction du nouveau Lido qui emménage au rez-de-chaussée dans les locaux voisins du cinéma Normandie en 1969. Quelques années plus tard, Europasonor (le studio où enregistrait Claude François) s'installe en partie dans les studios du Poste Parisien avant qu'ils ne retombent à nouveau en léthargie à partir de 1978.

Dans les années 1970, la société Poste Parisien SA, dirigée par Pierre Charié-Marsaines, continue d'exister. Le Groupe Amaury (Le Parisien libéré, L'Équipe...), qui l'a racheté en 1960, la maintient en activité, car elle est engagée dans un long combat juridique avec l'État dans lequel elle souhaite obtenir ses dommages de guerre.

La renaissance

En juin 1981, Ă  la faveur de l'explosion des radios libres, le prĂ©sident du Poste Parisien SA, soutenu par son propriĂ©taire le Groupe Amaury, revendique dans un article du Parisien libĂ©rĂ© le droit historique de sa sociĂ©tĂ© Ă  Ă©mettre Ă  nouveau en tant que radio locale privĂ©e en compensation des dommages que l'occupation allemande puis le monopole d'État lui ont fait subir depuis 41 ans[4]. Le Poste Parisien commence d'Ă©mettre en juin 1981 depuis le siège de ses studios historiques au 116 bis, avenue des Champs-ÉlysĂ©es, d'abord brièvement sur 101 MHz, puis sur 102,6 MHz.

La Commission consultative des radios locales privĂ©es lui demande en 1983 de se regrouper dans la « FrĂ©quence Presse », un attelage pluraliste imposĂ© qui rĂ©unit les projets radiophoniques du Matin de Paris, de L'UnitĂ©, de L'HumanitĂ©, de La Croix, de Bayard Presse, de l'Équipe et du Parisien, qui conserve le nom de Poste Parisien et Ă©met sur 101 MHz Ă  partir du . Avec un budget mensuel de 400 000 francs, la station est uniquement financĂ©e par ses journaux actionnaires puisque la loi interdit aux radios locales privĂ©es toutes formes de recettes publicitaires[5].

En 1985, elle prend le nom de Top 101, avec un format sport et musique, puis diffuse le programme Europe 2 jusqu'en 1987.

En 1990, Hit FM, propriĂ©tĂ© du groupe Europe 1, qui diffuse le programme Europe 2 Ă  Paris sur 103,5 MHz, change de nom pour devenir Programme Europe 2 sur le Poste Parisien, nom qu'elle abandonne en 1994.

Identité sonore et visuelle

Logos

  • Logo du Poste Parisien du 10 novembre 1930 au 13 juin 1940.
    Logo du Poste Parisien du au .
  • Logo du Poste Parisien du 19 septembre 1983 Ă  1985.
    Logo du Poste Parisien du Ă  1985.

Slogans

  • 1932 Ă  1940 : « Le Poste français que le monde Ă©coute »
  • 1985 : « Top 101, la radio qui s'Ă©coute des oreilles aux doigts de pied »

Indicatif

L'indicatif du Poste Parisien de 1932 Ă  1940 Ă©tait la musique du chant militaire le RĂ©giment de Sambre-et-Meuse.

Organisation

Président

  • Pierre ChariĂ©-Marsaines : 1960 - 1987

Directeurs généraux

  • Paul Dupuy : -
  • Pierre Dupuy : 1927 -
  • Roger Sallard : - (codirecteur)
  • Jean GrĂĽnebaum : 1944 - 1957
  • Marie-Odile Amaury : - 1987

Directeur artistique et directeur des programmes

  • Jean GrĂĽnebaum : -

Directeur administratif

Marcel Lemonon : 1925 - 1944

RĂ©dacteur en chef

Directeur de l'information

  • Bertrand Etienne : - 1985

Capital

Façade du Poste Parisien au 116 bis, avenue des Champs-Élysées.

La « Compagnie GĂ©nĂ©rale d'Énergie Radio-Électrique Poste Parisien » est une sociĂ©tĂ© anonyme au capital de 5 500 000 francs crĂ©Ă©e le . La CSF, propriĂ©taire de Radio Paris, est prĂ©sente dans le capital[6] qui est portĂ© Ă  8 250 000 francs par dĂ©cision de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire du [7].

En 1957, les neveux de Pierre Dupuy revendent la Société du Petit Parisien à Marcel Boussac, qui la revend trois ans plus tard, en 1960, à Émilien Amaury, qui en fait l’acquisition pour le compte de la société du Parisien libéré[8]. De 1960 à 1987, la SA Poste Parisien est la propriété du Groupe Amaury.

Sièges

Le premier siège et le studio du Poste du Petit Parisien étaient situés 18 rue d'Enghien à Paris, dans l'immeuble abritant le service de rédaction et l'imprimerie du journal Le Petit Parisien.

En 1929, la station s'installe dans de somptueux studios ultra modernes au 116 bis, avenue des Champs-Élysées[N 1] dans le 8e arrondissement de Paris (bâtiment abritant aujourd'hui le Lido), conçus par l'architecte Chatelan, et qui comprennent un grand auditorium de deux cents mètres carrés et six mètres de haut[9], un studio pour la musique de chambre, un studio pour les émissions parlées, une salle d'écoute, une salle de montage, une salle de contrôle technique et les loges des animateurs et artistes.

Programmes

Le Poste Parisien est une radio généraliste pour son information et ses programmes, mêlant les émissions culturelles et les émissions de divertissement. Elle diffuse beaucoup d'émissions de variété en public, des jeux, du théâtre radiophonique, des concerts de musique classique, mais aussi de jazz, enregistrés par les meilleurs orchestres de l'époque dans son grand auditorium des Champs-Élysées. Le service des radioreportages est très actif, l'actualité parisienne et les sports constituant les principaux sujets du Journal Parlé[6].

Émissions de 1924 à 1940

  • Tirage de la loterie nationale : Ă©mission prĂ©sentĂ©e par Georges Briquet de 1933 Ă  .
  • L'Heure des amateurs : radio-crochet du Poste Parisien prĂ©sentĂ© par Georges Briquet et qui rĂ©vĂ©la notamment Bourvil.
  • Jazz Tango : Ă©mission musicale de jazz interprĂ©tĂ©e par « Le Jazz du Poste Parisien » et diffusĂ©e le samedi soir Ă  partir de 1934.
  • Les meilleurs enregistrements de jazz : Ă©mission hebdomadaire de promotion des disques du « Jazz du Poste Parisien » prĂ©sentĂ©e par Jacques Canetti de 1934 Ă  1935.
  • La Vie en sociĂ©tĂ© : sĂ©rie de petites comĂ©dies animĂ©es par Jean Nohain.
  • Les Potins de Paris : Ă©mission de Jean Nohain.
  • 1935 : Le Salon des amis de Mireille : Ă©mission de Mireille, prĂ©sentĂ©e par Jean Nohain, diffusĂ©e tous les jeudis, dans laquelle Mireille reçoit des invitĂ©s (Paul ValĂ©ry, Mistinguett, Marguerite Long, Marie Laurencin, etc.) avec qui elle vient de dĂ©jeuner au Fouquet's de l'autre cĂ´tĂ© de l'avenue des Champs-ÉlysĂ©es[10] - [11].
  • En correctionnelle : parodies burlesques des procès de l'administration jouĂ©es par Jean Nohain, Claude Dauphin, Marguerite Moreno et Pauline Carton.
  • La Course au trĂ©sor : adaptation d'un jeu amĂ©ricain prĂ©sentĂ© par Pierre Dac de Ă  juin 1940 dans lequel il s'agit de trouver dans Paris un objet dans des conditions rocambolesques et selon des indices donnĂ©s par Pierre Dac Ă  l'antenne.
  • la SociĂ©tĂ© des Loufoques : Ă©mission humoristique de Pierre Dac et Fernand RauzĂ©na composĂ©e de chansons dĂ©lirantes et de sketchs mettant en scènes des personnages insolites comme le commissaire Lachnouf, MM. Charpailloux, Bouillongras et Fraisaulard.
  • MĂ©moires : vie de Sacha Guitry racontĂ©e par l'auteur.
  • Les Incollables : Ă©mission la plus populaire de la station, cet ancĂŞtre des Grosses TĂŞtes, animĂ©e par Robert Beauvais et diffusĂ©e de 1938 Ă  , permettait de poser des questions de culture gĂ©nĂ©rale Ă  un petit groupe d'invitĂ©s rĂ©unissant Claude Dauphin, Maurice Diamant-Berger, Jean Nohain, Adolphe Borchard et Maurice Bourdet.
  • Le Tribunal d'impĂ©ritie : Ă©mission de Max RĂ©gnier et GĂ©o Pomel qui convoquent Ă  la barre tous les grotesques et les ridicules et les abus de l'administration.
  • La ClĂ© des songes
  • Le Courrier du cĹ“ur

Émissions de 1981 à 1987

  • Danger DĂ©cibels : Ă©mission hebdomadaire de hard rock prĂ©sentĂ©e par Jean-François Bouquet au dĂ©but des annĂ©es 1980.
  • Metal Shock : Ă©mission hebdomadaire de heavy metal prĂ©sentĂ©e par Jean-François Bouquet en 1985.
  • Perfecto : Ă©mission hebdomadaire de hard-rock prĂ©sentĂ©e par Jean-François Bouquet de 1985 Ă  1986.
  • Une nuit au Poste : Musiques et entretiens conduits par Lucky Blondo puis par Laurent Boyer

Animateurs et comédiens

Journalistes

Diffusion

Le Poste du Petit Parisien Ă©tait d'abord diffusĂ© uniquement Ă  Paris depuis un Ă©metteur Western Electric[6] de faible puissance (500 watts) situĂ© au 18 rue d'Enghien Ă  Paris sur la longueur d'onde de 340 m ondes moyennes en 1924 et de 345 m en 1925. La puissance de l'Ă©metteur passe Ă  kW en 1926 et la longueur d'onde Ă  341 m ondes moyennes, puis 340,9 m de 1927 Ă  1928, 336,3 m en 1929, 328,2 m en 1930 et 329 m en 1931.

Avec la mise en service le d'un puissant Ă©metteur de 60 kW aux Molières (Seine-et-Oise, près de Saint-Remy-les-Chevreuse), le Poste Parisien couvre dĂ©sormais toute la rĂ©gion parisienne et devient une des radios les plus puissantes de France, audible sur tout le territoire français mais aussi dans une grande partie de l'Europe et en Afrique du Nord. Le matĂ©riel est fourni et installĂ© par la SociĂ©tĂ© Française RadioĂ©lectrique et la qualitĂ© de l'Ă©mission faisait la fiertĂ© des ingĂ©nieurs de cette sociĂ©tĂ©. La station Ă©met sur la longueur d'onde de 329 m ondes moyennes qui passe Ă  328,2 m (914 kHz) en 1933. Le Poste Parisien adopte sa longueur d'onde dĂ©finitive de 312,8 m (959 kHz) en 1934 et augmente la puissance de son Ă©metteur Ă  80 kW, avant de revenir Ă  60 kW en 1936.

Le Poste Parisien, qui renaĂ®t en juin 1981, est diffusĂ© en modulation de frĂ©quence sur 101 MHz depuis le pylĂ´ne situĂ© sur le toit du 116 bis, avenue des Champs-ÉlysĂ©es depuis 1935, Ă©poque Ă  laquelle il servait aux premières expĂ©rimentations en tĂ©lĂ©vision. Son Ă©metteur Rohde et Schwarz de 50 watts se distingue par sa qualitĂ© sonore. La station est ensuite diffusĂ©e sur 102,6 MHz avec une puissance portĂ©e Ă  500 watts. Ă€ la suite de son regroupement au sein de la FrĂ©quence Presse, Le Poste Parisien acquiert un nouvel Ă©metteur Rhode et Schwartz de 10kW et dĂ©place sa station d'Ă©mission Ă  Romainville Ă  130 m d'altitude. Son système d'antenne (6dB de gain) qui lui permet de dĂ©velopper 40kW de Puissance apparente rayonnĂ©e (PAR) Techniquement, le Poste Parisien se distinguera toujours par sa qualitĂ© sonore et sa zone de couverture qui couvre confortablement la rĂ©gion parisienne, sur 101 MHz de 1983 Ă  1987. De son cĂ´tĂ©, le pylĂ´ne de 35 mètres installĂ© au 116 bis avenue de Champs ÉlysĂ©es depuis les annĂ©es 30 pour les premières expĂ©riences de rĂ©ception VHF en tĂ©lĂ©vision sera utilisĂ© par Radio Monte-Carlo, qui y voit un relais efficace pour ses voitures et motos de reportage. La modulation sonore Ă©tant acheminĂ©e avec les bureaux parisiens de RMC, situĂ©s de l'autre cĂ´tĂ© de l'avenue des Champs-ÉlysĂ©es au 12, rue Magellan par l'entremise de liaisons spĂ©cialisĂ©es louĂ©es Ă  France TĂ©lĂ©com.

Notes et références

Notes

  1. Ce bâtiment du 116 bis, avenue des Champs-Élysées abritait jusqu'alors l'office de publicité du Petit Parisien.

Références

  1. Jean-Jacques Ledos, Petite contribution à l'histoire de la radio, éditions L'Harmattan, coll. « Questions contemporaines », 2012 (ISBN 978-2-296-96998-8), p. 197.
  2. Robert Prot, Précis d'histoire de la radio & de la télévision, éditions L'Harmattan, 2007 (ISBN 978-2-296-04021-2), p. 58.
  3. Hubert Bonin et Françoise Taliano-des Garets, Adrien Marquet : les dérives d'une ambition, Bordeaux, Paris, Vichy, 1924-1955, Bordeaux, Confluences, , 383 p. (ISBN 978-2-35527-005-5, OCLC 173162717)
  4. Article du Monde, juillet 1981.
  5. « Vous avez dit pluraliste... », L'Unité, 30 septembre 1983, sur unite.jean-jaures.org.
  6. Caroline Ulmann-Mauriat, Naissance d'un média : histoire politique de la radio en France (1921-1931), éditions L'Harmattan, coll. « Communication et Civilisation », 2000 (ISBN 978-2-738-47896-2), p. 253-254.
  7. Action au porteur de la Compagnie Générale d'Energie Radio-Electrique Poste Parisien, Paris 1933, sur numistoria.com.
  8. Fonds 11AR Le Petit Parisien, Archives nationales (site de Paris).
  9. Photographie du grand auditorium du Poste Parisien en 1934, sur Flickr.com.
  10. « Les chemins de Mireille : 1933-1939 Retour à Paris », Le Hall de la chanson (lire en ligne).
  11. « Espace Jean Nohain », Musée européen de la communication, Château de Pignerolle (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • Annick Cojean, Frank Eskenazi, FM - La folle histoire des radios libres, Paris, Grasset, 1986, 334 p. (ISBN 978-2246802525).
  • Bernard Lachaise, Françoise Taliano-des-Garets, Hubert Bonin , Adrien Marquet, les dĂ©rives d'une ambition. (ISBN 978-2-35527-005-5)

Articles connexes

Liens externes

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