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Gilbert Cesbron

Gilbert Cesbron, né le à Paris et mort le [2] dans la même ville, est un écrivain français d’inspiration catholique.

Gilbert Cesbron
Gilbert Cesbron en 1947[1]
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Pierre François Gilbert Cesbron
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Autres informations
Mouvement
Genre artistique
Distinctions

Biographie

Après des études au lycée Condorcet à Paris, puis à l'École libre des sciences politiques, Gilbert Cesbron se dirige vers une carrière dans la radio, activité qu’il mènera en parallèle avec son activité d’écrivain dans laquelle il débute en 1934 par le recueil de poèmes Torrent.

Il Ă©pouse le la fille d'un Ă©diteur, Dominique Talamon (1915-2003)[3].

Jusqu'en février 1941, il dirige les services sténo-radio et propagande du quotidien Le Petit Parisien et collabore avec le rédacteur en chef Paul Edmond Decharme, qui est aussi le chef de cabinet du ministre de l'Intérieur et maire de Bordeaux Adrien Marquet.

Son premier roman, Les Innocents de Paris, paraît en Suisse en 1944 et obtient un véritable succès qui lui offrira le prix de la Guilde du Livre, la même année. Sa notoriété s’affirme en 1948 avec Notre prison est un royaume qui reçoit le prix Sainte-Beuve[4], ainsi qu’avec sa pièce la plus célèbre, également adaptée à la radio et à l’écran, Il est minuit, docteur Schweitzer, publiée en 1952.

Il publie en 1957 un recueil de textes dont une partie a paru en roman-feuilleton dans divers journaux dont le Figaro, Libérez Barrabas, dont un thème récurrent est l’insensibilité contemporaine.

Il reçoit le prix Prince-Pierre-de-Monaco pour l’ensemble de son œuvre en 1962.

Plaque au 126 boulevard Saint-Germain (6e arrondissement de Paris), où il vécut de 1946 à 1979.

Au printemps 1972, il met fin à son métier d’homme de radio et se tourne vers l’action sociale en devenant secrétaire général du Secours catholique pendant un an. Il apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable en . La même année, il reçoit le prix de la ville de Paris pour l’ensemble de son œuvre.

Il meurt le en son domicile, au no 126, boulevard Saint-Germain dans le 6e arrondissement de Paris[5]. Il est enterré au cimetière de Bourré (Loir-et-Cher). Son épouse Dominique est décédée en 2003.

Ĺ’uvres

En tant que romancier, essayiste, auteur dramatique, Gilbert Cesbron prend pour toile de fond de ses récits des thèmes d’actualité qui le passionnent : les prêtres ouvriers dans Les saints vont en enfer, la jeunesse délinquante dans Chiens perdus sans collier, l’euthanasie dans Il est plus tard que tu ne penses ou la violence et la non-violence dans Entre chiens et loups.

Ses romans sont caractérisés par une intention de pénétrer la réalité de la société contemporaine avec le regard d’un chrétien convaincu qui souhaite « évoquer la morale sans se prétendre moraliste », ainsi qu’il le disait lui-même.

[réf. souhaitée]

Ses livres ont été traduits en plusieurs langues, entre autres le portugais.

Romans

Contes et nouvelles

  • D’Outremonde (recueil de 23 contes) (1949)
  • Traduit du vent (1951)
  • Tout dort et je veille (1959)
  • La Ville couronnĂ©e d’épines (1964)
  • Des enfants aux cheveux gris (1968)
  • Un vivier sans eau (1979)
  • Leur pesant d’écume (1980)
  • Tant d’amour perdu (1981)

Essais

  • Chasseur maudit (1953)
  • Ce siècle appelle au secours (1955)
  • LibĂ©rez Barabbas (1957)
  • Une sentinelle attend l’aurore (1965)
  • Lettre ouverte Ă  une jeune fille morte (1968)
  • Ce que je crois[11] (1970)
  • Des leçons d’abĂ®me (1971)
  • Mourir Ă©tonnĂ© (1976)
  • Huit paroles pour l’éternitĂ© (1978)
  • PassĂ© un certain âge (1980)
  • La regarder en face (mĂ©ditations sur la mort), Ă©ditions Robert Laffont (1982) Mille copeaux d’ébène, L’écluse, Un mĂ©morial de marbre noir, « Il y avait lĂ  un jardin… ».

Théâtre

  • Il est minuit, docteur Schweitzer, suivi de Briser la statue (1952), 757 000 ex. vendus[7] Prix Paul-Hervieu de l’AcadĂ©mie française.
  • L’Homme seul, suivi de Phèdre Ă  Colombes et de Dernier Acte Grand prix d’art dramatique, Enghien, 1961.
  • Mort le premier, suivi de Pauvre Philippe (1970)

Divers

  • Torrent (poèmes) (1934)
  • Les Petits des Hommes (album de photos avec texte) (1954)
  • Il suffit d’aimer (rĂ©cit de la vie de sainte Bernadette ; scĂ©nario du film homonyme rĂ©alisĂ© par Robert Darène) (1960)
  • Journal sans date (tome 1) (1963)
  • Tant qu’il fait jour (Journal sans date, tome 2) (1967)
  • Un miroir en miettes (Journal sans date, tome 3) (1973)
  • Merci l’oiseau ! (poèmes) (1976)
  • Ce qu’on appelle vivre (propos recueillis par Maurice Chavardès), Ă©ditions Stock, 1977
  • Bonheur de rien (1979)
  • Un dĂ©sespoir allègre (1983)

Adaptations

Au cinéma

À la télévision

Postérité

Une association[14], Les Amis de Gilbert Cesbron, a été créée en 1990 avec Ludovique, Arnaud et Tristan Cesbron. Elle édite un périodique annuel, les Cahiers Gilbert Cesbron, vendu au numéro auprès de l’association.

Notes et références

Voir aussi

Vidéographie

Liens externes

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