Marguerite Moreno
Marguerite Moreno, nom de scène de Lucie Marie Marguerite Monceau, est une actrice française[1] née le dans le 9e arrondissement de Paris et morte le à Touzac[2] (Lot).
Album Mariani, 1896.
Nom de naissance | Lucie Marie Marguerite Monceau |
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Naissance |
Paris 9e, France |
Nationalité | Française |
Décès |
Touzac, Lot |
Profession | Actrice |
Films notables |
Les Misérables Le Roman d'un tricheur Regain Ils étaient neuf célibataires |
Biographie
Fille de Pierre Monceau, professeur de mathématiques, et de Charlotte Lucie Moreno[2], Marguerite Moreno étudie en pension à Paris et en Bretagne[3], puis elle entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Gustave Worms[3]. Engagée à la Comédie-Française en 1890, elle côtoie sur scène Charles Le Bargy, Mounet-Sully, Julia Bartet, Coquelin cadet, Paul Mounet. Elle est alors « la muse des symbolistes ». Elle crée Le Voile de Georges Rodenbach en 1893 et dit des vers à la demande de Robert de Montesquiou pour l'inauguration du Monument à Marceline Desbordes-Valmore à Douai en 1896. Le peintre Lucien Lévy-Dhurmer et le sculpteur Jean Dampt fixent ses traits spirituels et sa coiffure en bandeaux typique de la fin de siècle ainsi que son costume de béguine de Bruges dans la pièce de Rodenbach. Confidente de Stéphane Mallarmé, elle ne parvient pourtant pas à le convaincre de monter Hérodiade. C'est elle qui organise en 1898 les funérailles du poète à l'église et au cimetière de Samoreau près la Seine où il avait une maison de campagne. Après avoir été la maîtresse de Catulle Mendès[4], elle épouse en Angleterre, le , l'écrivain et poète Marcel Schwob qu'elle a rencontré en 1895 auquel l'unit une passion dont témoigne une extraordinaire correspondance conservée à la bibliothèque municipale de Nantes. Malade, Schwob meurt en 1905 à l'âge de 37 ans[5].
En 1903, Marguerite Moreno quitte la Comédie-Française et rejoint le théâtre de Sarah Bernhardt, puis plus tard le théâtre Antoine. Pendant sept ans, elle dirige à Buenos Aires la section française du conservatoire[6]. Quand éclate la Première Guerre mondiale, elle s'active à l'hôpital militaire de Nice. Elle s'est remariée en 1908 avec l'acteur Jean Daragon[7] mais elle perd son second époux au début des années 1920. Dès 1915, elle découvre le cinéma et, pendant la période du muet, elle joue notamment dans Vingt ans après d'Henri Diamant-Berger où elle campe la reine Anne d'Autriche « sous un maquillage plâtreux, yeux cernés, bouche en cerise[4] » (1922), donne la réplique à Maurice Chevalier dans Gonzague et Le Mauvais Garçon du même réalisateur (1923), et figure dans Le Capitaine Fracasse d'Alberto Cavalcanti (1929). Sur les conseils de son amie l'écrivain Colette, elle se tourne vers les rôles comiques[4] et, en 1929, elle remporte un grand succès sur scène dans Le Sexe faible d'Édouard Bourdet ; elle y joue « une vieille comtesse slave qui, pour occuper son ennui, lève et paie les beaux garçons[8] » (rôle qu'elle reprendra au cinéma dans la version filmée par Robert Siodmak en 1933).
Au début de l'entre-deux-guerres, elle s'installe dans sa propriété du Lot, rénovée pour elle grâce à son cousin Pierre Moreno[9], un de ses proches, lui aussi comédien et souvent son partenaire[10]). Sa carrière se partage dès lors entre théâtre et cinéma et, selon O. Barrot et R. Chirat, « Moreno accepte tout ce qu’on lui propose. Le rire du spectateur moyen à chacune de ses apparitions lui suffit[11] ». Elle apparait ainsi dans Un trou dans le mur de René Barberis (1930), Tout va très bien madame la marquise de Henry Wulschleger (1936), La Fessée de Pierre Caron (1937) ; mais elle est aussi dirigée, entre autres, par Raymond Bernard (Les Misérables, dans le rôle de la Thénardier, avec Harry Baur et Charles Dullin, 1934), Sacha Guitry (Faisons un rêve, Le Roman d'un tricheur et Le Mot de Cambronne en 1936, Les Perles de la couronne en 1937, Ils étaient neuf célibataires en 1939, Donne-moi tes yeux en 1943), Marcel Pagnol (Regain avec Fernandel en 1937, La Prière aux étoiles en 1941, film inachevé), Christian-Jaque (Carmen en 1942, Un revenant en 1946 avec Louis Jouvet), ou encore Claude Autant-Lara (Douce en 1943). En 1945, aux côtés de Jouvet, elle triomphe au théâtre dans le rôle d'Aurélie de La Folle de Chaillot, écrit pour elle par Jean Giraudoux. Son dernier film, L'assassin est à l'écoute, sort quelques semaines après sa mort en 1948, d'une pneumonie[12].
Sa maison La Source bleue à Touzac (Lot) est un domaine aujourd'hui transformé partiellement en maison d'hôte par ses héritiers.
Paul Valéry considérait qu'elle était la seule à savoir dire des vers et l'invitait à en réciter lors de ses cours au Collège de France. Sur elle, Paul Léautaud a écrit : « Ce soir, en écoutant Moreno dans Aricie, je pleurais tout bas… » et « On la trouve laide, on n'est pas laide avec un visage si expressif, si fin en même temps - les yeux, le nez, la bouche sont pleins d'esprit. Elle en a d'ailleurs comme rarement chez une femme. C'est la malice et la satire féminines en personne[13] ».
Publications
- Une Française en Argentine, Georges Crés éditeur, 1914.
- La Statue de sel et le bonhomme de neige : souvenirs de ma vie et quelques autres, Flammarion, 1926.
- Le Moderne savoir-vivre, Société parisienne d'édition, 1930.
- Souvenirs de ma vie, préface de Colette, introduction de Robert Kemp, Éditions de Flore, 1948.
Filmographie
- 1911 : Un marié qui se fait attendre de Louis J. Gasnier
- 1915 : Debout les morts ! de Henri Pouctal, Léonce Perret et André Heuzé
- 1916 : Paris pendant la guerre de Henri Diamant-Berger
- 1922 : Vingt ans après d'Henri Diamant-Berger : la reine Anne d'Autriche
- 1922 : Le Mauvais Garçon d'Henri Diamant-Berger : la mère
- 1923 : Gonzague d'Henri Diamant-Berger : Madame Durand
- 1923 : L'Accordeur d'Henri Diamant-Berger, court métrage sonorisé en 1933
- 1924 : L'Emprise d'Henri Diamant-Berger
- 1929 : Le Capitaine Fracasse d'Alberto Cavalcanti
- 1930 : Paris la nuit d'Henri Diamant-Berger
- 1930 : Paramount on Parade de Charles de Rochefort
- 1930 : Cendrillon de Paris de Jean HĂ©mard
- 1930 : Un trou dans le mur de René Barberis
- 1930 : Chérie de Louis Mercanton
- 1930 : Dans une île perdue d'Alberto Cavalcanti
- 1930 : Amies de pension (anonyme) court métrage
- 1930 : Bouton d'avril (anonyme) court métrage
- 1930 : Ce qu'on dit, ce qu'on pense (anonyme) court métrage
- 1930 : Elle veut faire du cinéma d'Henry Wulschleger, court métrage
- 1930 : Cinopolis de José-Maria Castellvi et Francisco Elias (version espagnole du film précédent)
- 1930 : El mejor es reir de E.W Emo (en) et Florian Rey
- 1930 : Le Sexe fort (court métrage) (anonyme)
- 1931 : À mi-chemin du ciel d'Alberto Cavalcanti
- 1931 : Marions-nous de Louis Mercanton : Mme Marshall
- 1931 : Miche de Jean de Marguenat
- 1931 : Sola de Henri Diamant-Berger : Ellane
- 1931 : Conférence sur la beauté de Louis Mercanton, court métrage
- 1931 : Un joli succès de Louis Mercanton, court métrage
- 1931 : La Peur des histoires (anonyme) court métrage
- 1931 : Le Dandy masqué de André E. Chotin, court métrage
- 1931 : Le Mille pattes de Jean de Marguenat, court métrage
- 1931 : La Tournée Verdure d'André E. Chotin, court métrage
- 1932 : Le Cordon bleu de Karl Anton
- 1932 : Le Chasseur de chez Maxim's de Karl Anton
- 1932 : Cognasse de Louis Mercanton
- 1932 : Mon cœur balance de René Guissart
- 1932 : La Poule de René Guissart
- 1932 : Une petite bonne sérieuse de Richard Weisbach et Marguerite Viel, court métrage
- 1932 : L'agence O'Kay d'André E. Chotin, court métrage
- 1932 : Madame Salamandre, voyante de Jean Margueritte, court métrage
- 1933 : Rien que des mensonges de Karl Anton
- 1933 : Casanova de René Barberis
- 1933 : Paris Deauville de Jean Delannoy : la duchesse de Latour Lupé
- 1933 : Pour être aimé de Jacques Tourneur
- 1933 : Primerose de René Guissart
- 1933 : Le Sexe faible de Robert Siodmak : la comtesse Polacchi
- 1934 : Les Misérables de Raymond Bernard ; film en 3 époques : Une tempête sous un crâne, Les Thénardier et Liberté, liberté chérie : La Thénardier
- 1934 : L'Aristo d'André Berthomieu
- 1934 : La Reine de Biarritz de Jean Toulout
- 1934 : VoilĂ Montmartre de Roger Capellani
- 1934 : Pierrot mon ami de Jaquelux, court métrage
- 1935 : Bourrachon de René Guissart
- 1935 : Les dieux s'amusent de Reinhold SchĂĽnzel et Albert Valentin
- 1935 : Jim la Houlette d'André Berthomieu
- 1935 : Train de plaisir de LĂ©o Joannon
- 1935 : La Marraine de Charley de Pierre Colombier
- 1935 : Une demi-heure en correctionnelle d'Henri Diamant-Berger, court métrage
- 1936 : Tout va très bien madame la marquise d'Henry Wulschleger : la marquise de Ploevic
- 1936 : Le Coupable de Raymond Bernard
- 1936 : Faisons un rĂŞve de Sacha Guitry
- 1936 : Le Roman d'un tricheur de Sacha Guitry
- 1936 : Le Mot de Cambronne de Sacha Guitry, court métrage
- 1936 : Mes tantes et moi d'Yvan Noé
- 1936 : Jeunes filles de Paris de Claude Vermorel
- 1936 : Radio de Maurice Cloche, court métrage
- 1937 : Boulot aviateur de Maurice de Canonge : Cléopâtre de la Béraudie
- 1937 : Ces dames aux chapeaux verts de Maurice Cloche
- 1937 : Gigolette d'Yvan Noé
- 1937 : La Dame de pique de Fedor Ozep
- 1937 : La Fessée de Pierre Caron
- 1937 : Quatre Heures du matin de Fernand Rivers
- 1937 : Regain de Marcel Pagnol
- 1937 : Les Perles de la couronne, film de Sacha Guitry et Christian-Jaque, rĂ´le de Catherine de MĂ©dicis
- 1938 : L'Accroche-cœur de Pierre Caron
- 1938 : Les Femmes collantes de Pierre Caron
- 1938 : Barnabé d'Alexander Esway
- 1938 : La Chaleur du sein de Jean Boyer
- 1938 : Eusèbe député d'André Berthomieu
- 1938 : J'étais une aventurière de Raymond Bernard
- 1938 : La Route enchantée de Pierre Caron
- 1938 : Le Danube bleu d'Emil-Edwin Reinert
- 1938 : Derrière la façade de Georges Lacombe et Yves Mirande
- 1939 : Ils étaient neuf célibataires de Sacha Guitry
- 1939 : Le Château des quatre obèses d'Yvan Noé
- 1939 : Jeunes Filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst : Madame Vuilliard
- 1939 : Ma tante dictateur de René Pujol
- 1939 : En correctionnelle de Marcel Aboulker, court métrage
- 1940 : Les Surprises de la radio de Marcel Paul
- 1941 : L'Étrange Suzy de Pierre-Jean Ducis
- 1941 : La Sévillane d'André Hugon
- 1941 : La Prière aux étoiles de Marcel Pagnol (film resté inachevé)
- 1942 : Le Camion blanc de LĂ©o Joannon
- 1942 : Secrets de Pierre Blanchar
- 1942 : Carmen de Christian-Jaque
- 1943 : La Collection MĂ©nard de Bernard Roland
- 1943 : Donne-moi tes yeux de Sacha Guitry
- 1943 : Douce de Claude Autant-Lara
- 1946 : Les Malheurs de Sophie de Jacqueline Audry
- 1946 : L'Idiot de Georges Lampin
- 1946 : Un revenant de Christian-Jaque
- 1947 : Chemins sans lois de Guillaume Radot
- 1947 : Rendez-vous Ă Paris de Gilles Grangier
- 1947 : L'Éventail d'Emil-Edwin Reinert
- 1947 : Les jeux sont faits de Jean Delannoy
- 1948 : L'assassin est à l'écoute de Raoul André
Théâtre
- : L'Infidèle de Georges de Porto-Riche, théâtre d'Application
- 1903 : Les Phéniciennes de Georges Rivollet d'après Euripide, théâtre antique d'Orange : Ménoecée
- 1903 : La Légende du cœur de Jean Aicard, théâtre Sarah-Bernhardt
- 1903 : Le Dieu vert d'Albert Keim, théâtre Sarah-Bernhardt : le Dieu vert
- 1903 : La Sorcière de Victorien Sardou, théâtre Sarah-Bernhardt : Afrida
- 1907 : Les Ames ennemies de Paul-Hyacinthe Loyson, théâtre Antoine : Madeleine Servan
- 1913 : Le Phalène d'Henry Bataille, théâtre du Vaudeville : Éléonore de Hongrie
- 1920 : Athalie de Racine, théâtre Sarah-Bernhardt : Josabeth
- 1920 : Le Courrier de Lyon d'Émile Moreau, Paul Siraudin et Alfred Delacour, théâtre de la Porte-Saint-Martin : Jeanne
- 1921 : La Bataille de Pierre Frondaie d'après Claude Farrère, mise en scène Firmin Gémier, théâtre Antoine : la nourrice
- 1922 : La Dernière Nuit de Don Juan d'Edmond Rostand, théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1922 : La Bouquetière des innocents d'Anicet Bourgeois et Ferdinand Dugué, théâtre de la Porte-Saint-Martin : Marie de Médicis
- 1923 : Le Phénix de Maurice Rostand, théâtre de la Porte-Saint-Martin : l'impératrice
- 1926 : Chipée ! d'Alex Madis, théâtre de l'Avenue
- 1927 : L'Enfant de cœur de René Fauchois, mise en scène René Rocher, Comédie-Caumartin : Ida de Saint-Herbland
- 1927 : Mauvais ange d'André Birabeau, mise en scène René Rocher, Comédie-Caumartin : Chipette
- 1927 : Ventôse de Jacques Deval, mise en scène René Rocher, Comédie-Caumartin : Jeanne Lechénault
- 1928 : Le Cercle de William Somerset Maugham, mise en scène Lucien Rozenberg, théâtre des Ambassadeurs
- 1929 : L'Homme de joie de Paul Géraldy et Robert Spitzer, théâtre de la Madeleine : Florence
- 1929 : Le Train fantôme d'Arnold Redley, mise en scène Madeleine Geoffroy, théâtre de la Madeleine
- 1929 : Dans la rue d'après Street Scene d'Elmer Rice, adaptation Francis Carco, théâtre de l'Apollo
- 1929 : Le Sexe faible d'Édouard Bourdet, théâtre de la Michodière
- 1931 : Bluff de Georges Delance, théâtre des Variétés : la marquise
- 1933 : Le Cercle de William Somerset Maugham, mise en scène Lucien Rozenberg, théâtre des Ambassadeurs
- 1934 : La Revue des Variétés revue de Rip, mise en scène Edmond Roze, théâtre des Variétés
- 1936 : Le Mot de Cambronne de et mise en scène Sacha Guitry, théâtre de la Madeleine : Mme Mary Cambronne
- 1937 : V'la le travail revue de Rip, théâtre des Nouveautés
- 1945 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, mise en scène Louis Jouvet, théâtre de l'Athénée : Aurélie, la folle de Chaillot
Carrière à la Comédie-Française
- : Egine dans Iphigénie de Jean Racine
- : la reine dans Ruy Blas de Victor Hugo
- : CĂ©phise dans Andromaque de Jean Racine
- : Bertrade dans Grisélidis de Paul-Armand Silvestre et Eugène Morand
- : Junie dans Britannicus de Racine
- : Dona Sol dans Hernani de Victor Hugo
- : Bianca dans Par le glaive de Jean Richepin
- : Zacharie dans Athalie de Racine
- : Orsola dans Par le glaive de Jean Richepin
- : Armande dans Les Femmes savantes de Molière
- : Phénice dans Bérénice de Racine
- : sœur Gudule dans Le Voile de Georges Rodenbach
- : Cléone dans Andromaque de Jean Racine
- 1895 : Mithridate de Jean Racine : Monime
- 1896 : Le Misanthrope de Molière : Eliante
- 1899 : Othello de William Shakespeare : Bianca
- 1899 : La Douceur de croire de Jacques Normand : Jeanne
- 1900 : Andromaque de Jean Racine : Andromaque
- 1902 : Ruy Blas de Victor Hugo : la Reine
- 1902 : Phèdre de Jean Racine : Phèdre
Discographie
- "La Marseillaise" (Rouget de Lisle), Mademoiselle Moreno de la Comédie Française, disque simple face Zon-O-Phone no 12160, 17 cm de diamètre, janvier-février 1903
- "L'âne et le petit chien" (La Fontaine), Mademoiselle Moreno de la Comédie Française, disque simple face Zon-O-Phone no 12162, 17 cm de diamètre, janvier-février 1903
Notes et références
- « La mort du pélican (A. de Musset) Marguerite Moreno », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
- Acte de naissance sur archivesenligne.paris.fr (acte no 1089, image 7).
- Marguerite Moreno, Souvenirs de ma vie, préface de Colette, introduction de Robert Kemp, Éditions de Flore, 1948. Réédité par les Éditions Phébus, 2002.
- Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir & Blanc, 250 acteurs du cinéma français 1930-1960, Flammarion, 2000 (ISBN 2-08-067877-9), pp. 387-390.
- Biographie de Marcel Schwob.
- Cette période lui inspire un récit romancé, Une Française en Argentine, publié en 1914
- Jean Daragon sur data.bnf.fr.
- Maurice Martin du Gard, Carte rouge, Ernest Flammarion, 1930.
- Pierre Moreno sur La Comédie musicale en France.
- Marguerite Moreno, op. cit., Éditions Phébus, 2002, note de l'éditeur.
- O. Barrot et R. Chirat, op. cit.
- « L'écrivain Colette aimait la Source bleue », sur ladepeche.fr (consulté le )
- Paul Léautaud, Journal littéraire, tome I (1893-1906), Mercure de France, 1954, cité par O. Barrot et R. Chirat, op. cit.
Voir aussi
Bibliographie
- Raymond Chirat, La Vie de Marguerite Moreno, 1871-1948, Éditions du Rocher, 2003.
- Raymond Chirat, Olivier Barrot, Les Excentriques du cinéma français : 1929-1958, Henri Veyrier, Paris, 1983 (ISBN 9782851993045).
- Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, Éditions cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7).
- François Soustre, Marguerite Moreno, la parfaite amie de Colette, Éditions Mon Limousin, , 228 p. (lire en ligne) :
« Merci, Marguerite, de m’avoir fait rencontrer en François Soustre le frère que j’aurais aimé avoir, cette complicité qui suscite, chez l’un, chez l’autre, à tour de rôle, de nouveaux accomplissements artistiques, nouveaux livres, expositions, etc. Et il advint, curieusement, qu’on me proposât de jouer à mon tour le rôle de ton triomphe, La Folle de Chaillot, et ce fut un immense bonheur... (Anny Duperey, préface) »
Article connexe
Liens externes
- « Marguerite Moreno » sur En cinémathèque.net.
- Marguerite Moreno Papers. General Collection, Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University.
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
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