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Le Plessis-Feu-Aussoux

Le Plessis-Feu-Aussoux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Le Plessis-Feu-Aussoux
Le Plessis-Feu-Aussoux
L'Ă©glise Saint-Nicolas en octobre 2017.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité CC Val Briard
Maire
Mandat
Isabelle Guyot
2022-2026
Code postal 77540
Code commune 77365
DĂ©mographie
Gentilé Plessis-Ansoldiens
Population
municipale
624 hab. (2020 en augmentation de 17,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 112 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 43′ 00″ nord, 3° 02′ 00″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 126 m
Superficie 5,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
LĂ©gislatives 4e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Liens
Site web https://www.le-plessis-feu-aussoux.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village est situĂ© Ă  10 km au nord-est de Rozay-en-Brie, Ă  28 km au nord-ouest de Provins et Ă  24 km au nord de Nangis.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Touquin, Vaudoy-en-Brie et Voinsles.

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier du Le Plessis-Feu-Aussoux.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • la rivière l’Yerres, longue de 98,23 km[1], affluent en rive droite de la Seine, prend sa source près d'ici et forme la limite avec la commune de Touquin. Il y avait autrefois de nombreux moulins Ă  eau sur son cours (Berneray, Galand) ;
      • le ruisseau de la Visandre, long de 30,93 km[2], affluent de l'Yerres en rive gauche ;
    • le fossĂ© 01 du Griay de la Couture, 1,25 km[4], qui conflue avec le ru de l'Étang de Beuvron.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,48 km[5].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[6].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un rĂ©seau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, rĂ©partis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le BrĂ©on, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le RĂ©veillon[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifiĂ© de « structure porteuse »[8].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 724 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[11]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  29 km Ă  vol d'oiseau[12], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[13] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[14].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[16] - [Carte 1] : « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de 18 ha, un tronçon de 40 km de l'Yerres qui hĂ©berge une faune piscicole et une vĂ©gĂ©tation aquatique devenues rares en Ile-de-France[17] - [18].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Plessis-Feu-Aussoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,3% ), zones urbanisées (8,5% ), forêts (5,8% ), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[24].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25] - [26] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    La commune compte 34 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[27] (source : le fichier Fantoir) dont Puiseaux.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 229, alors qu'il Ă©tait de 211 en 2013 et de 191 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,6 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Plessis-Feu-Aussoux en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) supérieure à celle du département (2,9 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,6 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement au Le Plessis-Feu-Aussoux en 2018.
    Typologie Le Plessis-Feu-Aussoux[I 1] Seine-et-Marne[I 3] France entière[I 4]
    RĂ©sidences principales (en %) 91,2 90,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4 2,9 9,7
    Logements vacants (en %) 4,9 6,8 8,2

    Planification de l'aménagement

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Voies de communication et transports

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plesseium en 1174 (dont le seigneur est alors un dénommé Ansoldus)[29] ; Plassetum en 1194[30] ; Le Plaissie vers 1222 (Livre des vassaux) ; Plessetum Ansoudi et Le Plessier Ausout en 1249[31] ; La meson dou Plaisie feu Ansout vers 1275[32] ; Le Plaissiel feu Ansolt en 1276[33] ; Plessetum defuncti Ansoldi en 1279[34] ; Lou Plessie Feu Ensault vers 1350[35] ; Le Plessie feu Ansolt en 1377[36] ; Plessie Ansost en 1467[37] ; Plessetum deffuncti Amxodi en 1513[38] ; Le Plessy Fransou en 1612[39] ; Le Plessy en 1740[40] ; Le Plessis feu Ansould en 1751[40] ; Le Plessis Favensoulle en 1766[41].

    • Le nom vient de l'oĂŻl plessis (enceinte fermĂ©e par des haies de branches) et de l’anthroponyme, du feu (dĂ©funt), Ansoldus[42] - [43].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    Le village est cité dans un manuscrit daté de 1174, mais il est probable qu'il existait déjà auparavant, peut-être à la période gallo-romaine, la voie romaine Agrippa passant à quelques kilomètres. Il apparaît sous le nom de Ansoldus de Plesseio, Ansoldus étant le nom du seigneur, et plesseio, latinisation de plessis, indiquant la présence d'une enceinte formée de pieux et de branches entrelacées. Le qualificatif "feu", signifiant que le seigneur est décédé, est apparu à une date inconnue. Dès 1487, l'orthographe est proche de l'actuelle, même si l'hésitation a longtemps subsisté concernant la lettre finale ("s" ou "x").

    Jusqu'en 1285, le village était situé dans une "marche séparante" dans laquelle les habitants dépendaient du puissant Comté de Champagne et du Royaume de France, chacun ayant des droits de justice. Il faudra attendre le mariage de Philippe IV avec Jeanne de Navarre pour que le Plessis soit rattaché à la couronne de France.

    En 1487 les Chartreux de Paris se rendent acquéreurs d'une grande partie du fief. À la Révolution française, leurs biens, devenus nationaux, seront vendus. En 1850, la construction d'une route permit de désenclaver le village.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. .

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rozay-en-Brie[44]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fontenay-Trésigny

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne

    Intercommunalité

    La commune de Le Plessis-Feu-Aussoux était adhérente de la petite communauté de communes les Sources de l'Yerres, créée le .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du , qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), celle-ci a fusionnĂ© avec la communautĂ© de communes de la Brie boisĂ©e et la communautĂ© de communes du Val BrĂ©on pour former, le la CommunautĂ© de communes du Val Briard[45] dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[46]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 1971 Suzanne Commere Épouse du peintre Jean Commère
    1971 1978 Henri Veilliat
    mars 1978 1995 Christian Dubuis[47]
    juin 1995 2001 Gérard Terré
    mars 2001 mars 2014 Simone Dubuis
    mars 2014[48] juin 2022[49] Isabelle PĂ©rigault LR Directrice administrative territoriale
    Présidente de la CC du Val Briard (2018 → 2022)
    Députée de Seine-et-Marne (4e circ.) (2022 → )
    Démissionnaire suite à son élection comme députée.
    septembre 2022[50] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Isabelle Guyot LR Présidente du R.P.I ( ? → )

    Équipements et services publics

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [51] - [52].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune du Plessis-Feu-Aussoux gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[53].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[53] - [55].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de la région de Touquin qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [53] - [56] - [57].

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Voinsles dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI). L'école du Plessis-Feu-Aussoux accueille les classées élémentaires[58].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].

    En 2020, la commune comptait 624 habitants[Note 5], en augmentation de 17,29 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    132190191181236259264278291
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    271277236236256259245238212
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    21417917014413915415014896
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7971102226322374504522544
    2017 2020 - - - - - - -
    591624-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie associative

    Différentes manifestations ont lieu au Plessis-Feu-Aussoux, comme la Soirée Beaujolais, des concours de belote et de pétanque, les Foulées du Plessis, la Fête du Muguet, la Fête des Voisins

    Vie associative organisée avec le CPFA - Cercle d'animation sportive et culturelle du Plessis-feu-Aussoux qui propose des activités comme le tennis, des randonnées, de la gymnastique, de la lecture...).

    En 2008 fusion avec le club de tennis le COVY de la commune voisine de Voinsles à la suite de la construction d'un court de tennis et un multisport, ce qui a permis l'organisation de nombreux matchs et le fameux tournoi Briard. Malheureusement le club a été suspendu en 2016.

    Économie

    Agriculture

    Le Plessis-Feu-Aussoux est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[62].

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Nicolas.
    L'Ă©glise Saint-Nicolas - cloche de l'Ă©glise sonnant 16h :

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Nicolas[63].
    L'église est citée en 1339 comme chapelle (Capella de Plesseto defuncto Amxodi) ; elle a dû être édifiée vers 1265, lorsque le seigneur fit construire autour de sa résidence une enceinte formée par de hauts murs en pierres, dont une partie est encore visible. En effet, le mur de l'église côté rue fait corps avec le mur de l'enceinte. À l'intérieur de l'enclos (basse-cour) il y avait un donjon, des logis, des écuries et des étables.
    Elle a été de nombreuses fois remaniée et n'est pas passée loin de la démolition en raison de sa vétusté. Le clocher a dû être érigé vers 1802 à l'emplacement d'un petit cimetière. Le caquetoir, sorte d'auvent placé au-dessus du portail d'entrée, démoli vers 1920, a été reconstruit en 1999. À l'origine, les patrons étaient saint Cosme et saint Damien. À compter de 1680 environ, l'église sera sous le vocable de saint Nicolas. Le retable du maître-autel en bois sculpté et ses trois toiles (saint Nicolas, saint Pierre et saint Jean), la grille de communion en fer forgé, ainsi qu'une Vierge à l'enfant en bois polychrome, datant du XIVe siècle sont classés aux monuments historiques. La cloche, fondue en 1523, a elle aussi été classée comme objet aux monuments historiques en 2000.
    • La place du village est un vaste espace engazonnĂ©, des tilleuls formant des allĂ©es ombragĂ©es. L'aire centrale sert de terrain de jeux et accueille diverses manifestations. Le bâtiment de la mairie Ă©tait Ă  l'origine une Ă©cole, Ă©difiĂ©e en 1848. Au cours des ans elle a subi des amĂ©nagements, le dernier Ă©tant la construction sur la façade arrière d'une rotonde entièrement vitrĂ©e donnant sur la place.
    • Le GR Pays de l'Yerres passe dans la commune.
    • RandonnĂ©e pĂ©destre : une plaquette a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par la Mairie, « Randonner au cĹ“ur de la Brie », avec un parcours balisĂ© de 17 kilomètres d'une durĂ©e de 4h15[64].

    Personnalités liées à la commune

    Son père et son grand-père étaient joueurs d'épinette et son père l'était à la Chambre du Roi. Jacques Champion de Chambonnières donnait des concerts à l'"Académie des honnestes curieux". Il a également été danseur (Ballet de la marine donné à l'Arsenal en 1635, Ballet royal de la nuit avec Louis XIV et Lully en 1653, ballet de l'opéra Le nozze di peleo e di Theti de Carlo Caproli en 1654). Il est enfin réputé pour avoir été un précurseurs de la forme suite, en regroupant ses compositions par tonalité. Il a introduit la famille Couperin, dont trois membres furent ses élèves, à la Cour de Louis XIV.
    • Jean Commère (1920-1986), peintre français aquarelliste connu pour ses paysages briards, a habitĂ© la commune Ă  partir de 1954.
    Il a travaillé notamment dans l'atelier du sculpteur Jean Boucher. En 1952, il a reçu le grand prix Othon Friesz pour son tableau "Inondations à Denée". Il est également connu pour avoir réalisé les décors et costumes du "Concerto aux Etoiles" de Béla Bartók en 1955 ainsi que le portrait d'Yves Montand et de Simone Signoret (Les sorcières de Salem) en 1956.
    Parmi ses distinctions, il a été chevalier des Arts et des Lettres en 1958 et fait officier en 1979. En 1971, la galerie Philippe Reichenbach organise une rétrospective à New York de ses œuvres.
    Au Plessis-feu-Aussoux, il peint des paysages, des natures mortes, des scènes familiales ainsi qu'une série de Madones. Ses thèmes de prédilection sont alors les scènes de rue parisienne, les « maisons des champs » du Plessis, les scènes de chasse. Son épouse a été maire du Plessis-Feu-Aussoux de 1965 à 1971.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Trois ouvrages récents sont déposés et consultables dans la Série J aux Archives départementales de Seine-et-Marne.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 duPlessis-Feu-Aussoux » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Le Plessis-Feu-Aussoux - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Yerres (F4--0210) » (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le ruisseau de la Visandre (F4710600) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Puiseaux (F4716500) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Griay de la Couture (F4705500) » (consulté le ).
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