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La Roche-Rigault

La Roche-Rigault est une commune du Centre-Ouest de la France, située au sud-est de Loudun, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

La Roche-Rigault
La Roche-Rigault
L'Ă©glise de Claunay.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement ChĂątellerault
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
Maire
Mandat
James Garault
2020-2026
Code postal 86200
Code commune 86079
DĂ©mographie
Population
municipale
559 hab. (2020 en augmentation de 3,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 22 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 58â€Č 13″ nord, 0° 10â€Č 44″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 121 m
Superficie 25,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Loudun
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Loudun
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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La Roche-Rigault
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    GĂ©ographie

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 649 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Loudun », sur la commune de Loudun, mise en service en 1990[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 627,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  45 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de La Roche-Rigault
    Loudun Messemé Ceaux-en-Loudun
    Chalais La Roche-Rigault Maulay
    Angliers Guesnes

    Urbanisme

    Typologie

    La Roche-Rigault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (73,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), forĂȘts (23,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,5 %), zones urbanisĂ©es (3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Roche-Rigault est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Roche-Rigault.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[23]. 57 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [24].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2010 et 2013, par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

    Histoire

    Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, la Vienne accueille 40 000 rĂ©fugiĂ©s de Moselle, qui sont logĂ©s souvent chez l’habitant et rĂ©partis dans toutes les communes du Loudunais. Ceux-ci s’intĂšgrent, au point que l’équipe de football du hameau de La Roche-Rigault qui est championne dĂ©partemental en 1941-1942 compte un seul Viennois dans ses rangs, pour dix rĂ©fugiĂ©s mosellans et alsaciens[25]. L'Ă©quipe a Ă©tĂ© fondĂ©e par AmĂ©dĂ©e Criton, qui Ă©tait son entraineur. Ces Mosellans et AmĂ©dĂ©e Criton ont participĂ© Ă  la rĂ©sistance au sein du maquis de ScĂ©volles.

    Le , la commune du Bouchet est rattachée par fusion-association à la commune de Claunay-en-Loudun qui devient La Roche-Rigault[26].

    Le , Le Bouchet devenu simple village ou hameau, est définitivement rattachée par fusion simple à la nouvelle commune de La Roche-Rigault[27].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 [28] James Garault

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[30].

    En 2020, la commune comptait 559 habitants[Note 9], en augmentation de 3,9 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    529569543479567528486551558
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    560524514490490504494503496
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    480533541523501502524509493
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    431438581578557506535536538
    2017 2020 - - - - - - -
    556559-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 21 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Culture locale et patrimoine

    Maison au lieu-dit le Bouchet Ă  La Roche-Rigault en 2018.

    ChĂąteau de la Chapelle Bellouin

    Le chĂąteau se compose d'un long corps de logis dont la façade antĂ©rieure est rythmĂ©e par de larges fenĂȘtres Ă  meneaux encadrĂ©es de pilastres Ă  chapiteaux corinthiens. La partie centrale abrite un escalier en Ɠuvre Ă  volĂ©e droite.

    Vers 1500-1530, l'ancien chĂątelet est remaniĂ©. De part et d'autre des portes surmontĂ©es de rainures du double pont-levis, sont percĂ©es, sur deux niveaux, de larges fenĂȘtres Ă  meneaux. Le passage d'entrĂ©e est embelli d'une voĂ»te Ă  caisson.

    Aujourd'hui privé, le chùteau est en cours de rénovation. Il est inscrit comme monument historique depuis 1932.

    Pierre levée de Maisonneuve

    Ce dolmen nĂ©olithique est situĂ© au lieu-dit le Bouchet. Il est visible aux abords de la forĂȘt de ScĂ©vole. Le dolmen n'est que partiellement conservĂ©.

    En effet, avec le développement de l'agriculture intensive, et surtout à partir de 1955, date du début du remembrement, nombre de dolmens ont été démantelés.

    À l'origine, ce dolmen Ă©tait recouvert de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelĂ©e tumulus. Une entrĂ©e permettait d'y accĂ©der pour y placer les morts. ÉrodĂ©e par le temps et la pluie, la butte s'est dĂ©gradĂ©e et seules les plus grosses pierres sont restĂ©es. Les tumulus de Bougon dans le dĂ©partement voisin des Deux-SĂšvres permettent de se donner une idĂ©e de ce que devait ĂȘtre ces sites Ă  la PrĂ©histoire

    Le dolmen de Maisonneuve est orienté nord-sud mais son entrée n'est pas localisée.

    Les alentours du dolmen ont livré quelques silex taillés, dont un provenant de Pressigny, des fragments de lames et des nuclei, ainsi qu'une remarquable flÚche en forme de poire allongée.

    La Pierre Levée de Maisonneuve est classée comme Monument Historique depuis 1956.

    Autres monuments

    • L'Ă©glise Saint-Germain de Claunay, classĂ©e comme Monument Historique depuis 1926 pour son abside et son clocher[33].
    • L'Ă©glise Saint-Pierre du Bouchet, inscrite comme Monument Historique depuis 1925[34].

    La forĂȘt de ScĂ©volles

    Dans le nord-ouest du dĂ©partement, entre ChĂątellerault et Loudun, la forĂȘt de ScĂ©volles forme un massif boisĂ© de prĂšs de 5 000 hectares Ă  l’interface entre les paysages d’openfield cĂ©rĂ©alier de la plaine de Neuville Ă  Thouars, au sud-ouest et la rĂ©gion du tuffeau au nord-est.

    La forĂȘt de ScĂ©volles est une zone d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Son nom Ă©voque le grand poĂšte français du XVIe siĂšcle, ScĂ©vole de Sainte-Marthe, issu d'une illustre famille loudunaise. Il fut l'ami intime de Ronsard, fut reçu avec Renaudot et bien d'autres dans son salon littĂ©raire Ă  Loudun.

    La forĂȘt occupe une importante dĂ©pression sur sables cĂ©nomaniens intercalĂ©s de strates argileuses surmontĂ©es de sols sableux, acides et hydromorphes qui peuvent ĂȘtre localement imprĂ©gnĂ©s de remontĂ©es carbonatĂ©es issues du ruissellement sur les couches de calcaires turoniens bordant la dĂ©pression.

    Ce contexte particulier explique le caractĂšre ambigu de la vĂ©gĂ©tation, qui mĂȘle de façon originale des plantes calcicoles et calcifuges, xĂ©rophiles et hygrophiles. La forĂȘt est ainsi une chĂȘnaie mixte dominĂ©e par le chĂȘne pĂ©donculĂ©, mĂȘlĂ© d’essences variĂ©es s’accommodant bien des sols sableux - chĂątaigniers, trembles, bouleaux, robiniers, ormes - alors que des secteurs marĂ©cageux, comme le marais de la Fondoire, ajoutent Ă  la diversitĂ© Ă©cologique de l’ensemble. MalgrĂ© des Ă©volutions naturelles comme l'embroussaillement de milieux sableux ouverts ou la rĂ©alisation par l'homme d’une base de loisirs,ou des peuplements forestiers par l’introduction d’essences exotiques, la forĂȘt de ScĂ©volles a conservĂ© jusqu’à nos jours une part de son intĂ©rĂȘt biologique qui en faisait, dĂšs le XIXe siĂšcle, un site trĂšs prisĂ© des botanistes, notamment.

    Bien que de nombreuses plantes rares et prĂ©cieuses signalĂ©es aux siĂšcles prĂ©cĂ©dents aient disparu, la forĂȘt abrite encore une flore originale, souvent liĂ©e aux sables calcaires, un type de substrat rarement rencontrĂ© ailleurs dans la rĂ©gion : le peucĂ©dan des montagnes trouve ainsi ici une de ses trois stations de la rĂ©gion du Poitou-Charentes, de mĂȘme que l’armĂ©rie des sables, inconnue ailleurs que sur quelques dunes de la Charente-Maritime, alors que les dĂ©pressions humides constituent le biotope de plusieurs plantes rares de bas-marais alcalins, telles que la laĂźche de Maire ou l’epipactis des marais.

    La faune comprend également plusieurs espÚces remarquables : des oiseaux rares ou menacés tels que :

    Dans la forĂȘt, on trouve aussi des amphibiens menacĂ©s en Europe comme le triton crĂȘtĂ©, le crapaud calamite, la rainette verte.

    De nombreux animaux y trouvent refuge : cerfs, chevreuils, sangliers, renards, blaireaux, fouines, martres etc., ainsi que des mammifĂšres plus rares, notamment des chauves-souris :

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Loudun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre La Roche-Rigault et Loudun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Loudun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre La Roche-Rigault et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Loudun », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques prÚs de chez moi - commune de La Roche-Rigault », sur Géorisques (consulté le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    25. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 19.
    26. « Commune de La Roche-Rigault (86079) − COG | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le )
    27. « Le Bouchet (France-Vienne) », sur jcraymond.free.fr (consulté le )
    28. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. « Eglise Saint-Germain de Claunay », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    34. « Eglise Saint-Pierre du Bouchet », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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