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L'Illustration

L’Illustration est un magazine hebdomadaire français publié de 1843 à 1944.

L’Illustration
Image illustrative de l’article L'Illustration
L'Illustration du .

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité hebdomadaire
Genre Actualités
Date de fondation 1843
Date du dernier numéro 1944
Ville d’édition Paris/Saint-Mandé puis Bobigny

ISSN 0246-9251

Journal de la bourgeoisie républicaine, il s'opposa aux monarchistes lors de l'instauration de la IIIe République, puis évolua durant l'entre-deux-guerres vers la droite, se montrant hostile au Front populaire[1] - [2].

Sa longue carrière prit fin à la Libération : conformément à l'ordonnance du 6 mai 1944, il fut interdit comme tous les périodiques qui avaient continué à paraître sous l'Occupation[3] mais aussi notamment en raison de la présence du rédacteur politique Jacques de Lesdain, proche des idéologies de l’Allemagne nazie[4].

Une tentative de relancer le même concept en 1945 sous le nom de France Illustration ne rencontre pas le succès et doit cesser en 1955.

Histoire du support

Fondation

Une de l’édition du : Don Pedro II [sic], roi du Portugal, et son épouse née princesse de Hohenzollern.

En partie inspiré de The Illustrated London News fondé en [5], l’hebdomadaire L’Illustration. Journal universel (selon son titre original) a été fondé d'après une idée du rédacteur en chef du Magasin pittoresque Édouard Charton, associé au journaliste Alexandre Paulin, à l'éditeur suisse Jacques-Julien Dubochet, lesquels apportent un financement, sans oublier le géographe Adolphe Joanne. Charton devient rédacteur en chef et gérant durant la première année ; l'administration générale est confiée à Armand Gilbert Le Chevalier (1802-1873)[6]. Mais c'est Paulin qui prendra l'ascendant.

Le premier numéro paraît le au prix de 75 centimes pour 16 pages au format grand folio, deux fois plus cher qu'un hebdomadaire classique, et vise un lectorat bourgeois éclairé ou « libéral ». Le traitement est politiquement neutre avec un angle culturel assumé. La rédaction est située à Paris, d'abord 33 rue de Seine, puis elle déménage sous le Second Empire au 60 rue de Richelieu où elle restera 32 ans, pour enfin terminer au 13 rue Saint-Georges, tandis que l’imprimerie est d'abord celle de Firmin Didot avant de migrer à Saint-Mandé.

En 1859, Victor, le fils d'Alexandre Paulin (directeur de 1844 à 1859), vend ses parts majoritaires à Jean Auguste Marc, un illustrateur et manufacturier originaire de Metz, et dont la famille va diriger le journal jusqu'en 1903. Edmond Texier est nommé rédacteur en chef en 1860.

Prépondérance de l’image

Dès ses dĂ©buts, dans la seconde moitiĂ© du XIXe siècle, L’Illustration va « s’attacher les meilleurs dessinateurs du moment[7] » mais aussi dĂ©baucher les meilleurs graveurs de la place parisienne, contribuant par sa diffusion toujours plus large Ă  la vivacitĂ© de la gravure sur bois[8]. Le paraĂ®t dans le numĂ©ro 26 la première gravure exĂ©cutĂ©e d'après un daguerrĂ©otype[9]. Par leur action Ă  la tĂŞte de L'Illustration, Dubochet, cousin de Töpffer, et Paulin, rĂ©novent l'approche journalistique : rechercher l'information Ă  sa source, envoyer des correspondants ou faire appel Ă  la collaboration des lecteurs comme source Ă©vĂ©nementielle, avec l'impartialitĂ© comme objectif. Cette nouvelle politique Ă©ditoriale est une rĂ©volution Ă  une Ă©poque oĂą l'on se contente des dĂ©pĂŞches d'agences et oĂą les vues fantaisistes abondent. Peu Ă  peu, est offert au lecteur un accès Ă  l’évĂ©nement vu par l'image documentaire et, systĂ©matiquement, une double page illustrĂ©e et lĂ©gendĂ©e montre la primeur de l'image sur le texte. L'international devient Ă©galement la marque de fabrique du journal. L'Illustration, qui a pour devise d'ĂŞtre un « journal universel », met en place une impressionnante logistique, pour ĂŞtre pratiquement toujours le premier Ă  relater l'actualitĂ© du monde, sur les cinq continents. Toutefois, sous le Second Empire, Jean Auguste Marc (directeur de 1859 Ă  1886) se dĂ©marque très peu de la ligne Ă©ditoriale officielle imposĂ©e par le pouvoir. Les choses Ă©voluent sous la Troisième RĂ©publique avec le retour d'une plus grande libertĂ© de la presse, l'arrivĂ©e de Lucien Marc (directeur de 1886 Ă  1903) et l'utilisation progressive de procĂ©dĂ©s photomĂ©caniques (dès 1880) qui permettent Ă  l’hebdomadaire de mieux marquer son territoire. Cette politique de « la preuve par l'image » va aller en s’amplifiant. Ainsi par exemple, en , L'Illustration est le seul magazine Ă  publier les images authentiques du cuirassĂ© Potemkine, alors que, de leurs cĂ´tĂ©s, tous ses concurrents publient des photos de bateaux ressemblants. La couverture de la guerre des Balkans va mobiliser des courriers spĂ©ciaux qui, deux fois par semaine, couvriront les 2 200 km Ă  cheval, en chemin de fer, par le biais de 10 compagnies diffĂ©rentes, pour plus de 72 heures de voyage. Ouvert Ă  tous les aspects du monde contemporain, L'Illustration, se donne aussi pour mission de diffuser la connaissance et le savoir sans exclure aucun domaine[8].

Ayant ouvert sans trop y croire le champ du magazine illustré d'après photographies, le journal est peu à peu concurrencé sur son terrain par des supports entièrement illustrés de clichés : en 1905, la famille Baschet, qui prend la direction en 1904, voit dans les publications de Pierre Lafitte, présent sur ce terrain dès 1898, son adversaire le plus féroce[10].

Dessinateurs et graveurs notoires

Liste non exhaustive[alpha 1] :

Premières photographies de reportage

La garde-barrière, publiée le 25 juillet 1891.

Les premières tentatives de « photogravure » dans L'Illustration remontent à 1883 à partir de photographies de tableaux d'artistes, suivies par des reproductions adoptant le procédé Gillot. Il faut également faire mention des clichés de Félix Nadar reproduits en 1886 par Le Journal illustré[14] et qui constituent un tournant. Cependant, certains chercheurs comme Raymond Lécuyer[15] considèrent que L’Illustration est le premier journal en France à publier, en 1891, une photographie en noir et blanc, celle d'une « garde-barrière » signée Ernest Clair-Guyot[8] - [16] - [alpha 2] : ces images, fortement retouchées et parfois remontées, sont issues de techniques mixtes, empruntant aux techniques photomécaniques (les trames), au dessin, et à la gravure sur bois. En dépit de mention comme « d'après une photographie instantanée », le traitement de l'image offert au lecteur induit un travail de mise en scène. Cependant, en 1897, le magazine commence à publier en similigravure des images d'actualité, un peu floues, comme prises sur le vif, et fait irruption dans le photo reportage mais globalement, la présence de gravures sur bois reste toutefois écrasante[17].

La publication, en 1891, d'un reportage — intitulé L'œuvre de la civilisation — et de gravures inspirées par les photographies de Joannès Barbier, illustrant le massacre de Bakel, suscite un important scandale médiatique et politique[18].

En 1900, le tirage utile du journal est de 52 000 exemplaires[19]. Le suicide de Lucien Marc en fait suite aux mauvais rĂ©sultats du groupe de presse qui peine Ă  se renouveler face Ă  ses concurrents qui dĂ©barquent sur le marchĂ© du magazine tout illustrĂ© (FĂ©lix Juven, Pierre Lafitte, Hachette, etc.).

Après la brève direction de Victor DepaĂ«pe, L'Illustration devient en la propriĂ©tĂ© de la famille Baschet. PlacĂ© Ă  la tĂŞte de L'Illustration, RenĂ© Baschet (1860-1949), fils de Ludovic Baschet et Ă©diteur Ă  succès de la Revue illustrĂ©e lancĂ©e en 1885, s'entoure de ses deux frères Jacques (critique d'art et ancien fonctionnaire des Beaux Arts), et Marcel, ainsi que d'autres membres de sa famille. En dix ans, le tirage utile va grimper Ă  284 000 exemplaires et les abonnements remonter. RenĂ© Baschet propose Ă  ses lecteurs 50 % d'illustrations en plus. Par l'intermĂ©diaire du photoreporter LĂ©on Gimpel, le magazine publie durant l'annĂ©e 1907 une première sĂ©rie de photographies en couleurs, puis des photographies aĂ©riennes prises depuis un dirigeable.

La qualité, la recherche du beau, l'excellence, et la rentabilité deviennent le fil conducteur de l'action des Baschet aux commandes du journal. Pour ce faire, le journal s'attache la collaboration des plus grands noms de l'époque sur le texte comme sur l'image : Gabriele D'Annunzio, Alphonse Daudet, Camille Flammarion, Henri Bataille, Paul Bourget, Georges Courteline, Georges Feydeau, Anatole France, Paul et Victor Margueritte, Edmond et Maurice Rostand, Tristan Bernard, Pierre Loti, Georges Clemenceau, Sacha Guitry, etc. De nouveaux dessinateurs et photographes, parmi les plus connus de l'époque, rejoignent l'équipe de collaborateurs de L'Illustration comme Gustave Babin (1865-1939), Louis Rémy Sabattier, Georges Scott, Jean Clair-Guyot (1890-?), Ludovic Marchetti (1853-1909)… Dans le domaine de la photographie, L'Illustration (qui soutiendra les frères Lumière dans leurs recherches et découvertes) joue un rôle majeur, en posant les bases du photojournalisme. Jimmy Hare, au service de L'Illustration, devient ainsi un des premiers photographes de guerre. Jules Verne, lecteur assidu de L'Illustration, confiera avoir créé le personnage de Michel Strogoff en s'inspirant de l'une des premières figures du reporter moderne : Durand Brager, collaborateur de L'Illustration. La qualité d'impression du journal est aussi une obsession qui mènera à la construction de l'imprimerie de Bobigny en 1933. En 1907, c’est dans son supplément littéraire que le célèbre roman de Gaston Leroux, Le Mystère de la chambre jaune paraît en feuilletons. Le héros s’y appelle alors Boitabille avant de devenir Rouletabille dans le volume qui paraîtra l’année suivante[8].

Photographes notoires

De 1843 Ă  1859, sur une moyenne de 20 000 images imprimĂ©es, 215 sont des gravures « d'après photographies ». Les choses Ă©voluent Ă  partir des annĂ©es 1892-1898, grâce aux procĂ©dĂ©s techniques de reproduction photographique, mais c'est sous la Première Guerre mondiale que le mĂ©dium photo finit par se gĂ©nĂ©raliser.[20]

Premier magazine français puis mondial

Dès 1905, L'Illustration devient le premier magazine français, mais aussi du monde. C'est le seul titre de presse français à avoir réussi à s'imposer devant ses concurrents anglo-saxons[8].

Cette même année, pour susciter l'enthousiasme en faveur de l'aviation militaire, L'Illustration offre à l'armée française un monoplan commandé à la maison Blériot. L'oiseau de guerre sera baptisé du nom du journaliste français « Henri Lavedan »[21].

En 1912, l'Armée française et le ministre de la Guerre Messimy confient à Georges Scott, dessinateur star de L'Illustration, une étude sur les modifications à apporter aux tenues militaires, du double point de vue de la commodité et de l'élégance militaire. Scott réalise des uniformes de bonne tenue, et campe des soldats de bonne prestance[21].

RenĂ© Baschet (1860-1949)[alpha 3] rĂ©invente la presse moderne spĂ©cialisĂ©e en se lançant dans une politique, alors ambitieuse, de numĂ©ros hors-sĂ©rie : La mode, Le Jardin, L'Enfant, L'automobile, L'automobile et le tourisme, L'aviation, Les chemins de fer, La guerre civile espagnole, Paris, etc. L'un des plus cĂ©lèbres, lancĂ© avant son arrivĂ©e Ă  la tĂŞte du groupe est le numĂ©ro de NoĂ«l, cadeau fastueux aux abonnĂ©s, distribuĂ© dans plus de 150 pays, imprimĂ© Ă  plus de 360 000 exemplaires, qui reprĂ©sente plus de 400 tonnes de papier Ă  transporter en France et dans le monde et prĂ©parĂ© par une Ă©quipe de plus de 200 personnes durant un an.

En 1920, Louis, le fils aîné de René Baschet, prend la direction du groupe Baschet SA. Il poursuit une politique de hors-série, en 1922, en aidant Lucien Vogel à fonder L'Illustration des modes, rapidement renommé Le Jardin des Modes l'année suivante, puis revendu plus tard à Condé Nast[22]. En , le même Vogel lance le magazine illustré VU qui devient un concurrent sérieux, plus moderne, tandis que le groupe de presse du Petit Parisien dirigé par la famille Dupuy tente à la fois de relancer Le Monde illustré et le lancement de nouveaux titres comme Le Miroir du monde.

La tour de L’Illustration à Bobigny.

Au dĂ©but des annĂ©es 1930, le journal, en pleine prospĂ©ritĂ©, est Ă  l’étroit dans ses locaux de la rue Saint-Georges. Il acquiert en 1931, 30 hectares de terrains maraĂ®chers, Ă  Bobigny, sur le site de « la Vache Ă  l’aise ». Un bâtiment de briques rouges et de bĂ©ton, de 141 mètres de long et 90 mètres de large, surmontĂ© d’une tour de 64 mètres de hauteur, y est construit afin d’accueillir l’une des plus grandes et des plus modernes imprimeries d’Europe. Les travaux s’achèvent le et l’inauguration a lieu le .

La fabrication de l’hebdomadaire exploite à cette époque deux techniques d’impression très luxueuses : l’héliogravure et l’offset. Cette dernière fait de L’Illustration un périodique original dans la presse écrite puisque ce procédé ne se généralise qu’après la Seconde Guerre mondiale. En 1933, L’Illustration possède à Bobigny sept machines offset Roland dont trois modèles en deux couleurs. De nombreux tirages en couleurs agrémentent les articles chaque semaine, mais c’est surtout le numéro de Noël qui incarne le mieux le nom de l’hebdomadaire. Véritable feu d’artifice de couleurs, ce numéro demandait un surcroît de travail de plusieurs mois à l’ensemble du personnel. L’historien Jean-Noël Marchandiau[23] signale notamment le témoignage d’un célèbre éditeur américain avouant l’incapacité de ses imprimeurs à égaler les prouesses de l’équipe des imprimeurs de Bobigny. En 1930, ce numéro de 35 pages, entièrement en couleurs, est vendu 35 francs alors que son prix de revient est bien supérieur.

Le témoignage de L'Illustration dans bien des domaines est majeur, en assumant un patriotisme engagé. Premier média au monde durant la Première Guerre mondiale, le titre joue un rôle majeur durant le conflit ce qui lui vaudra de recevoir les louanges de l'ensemble des Maréchaux de France[24].

En 1936, René Baschet est élu à l'Académie des beaux-arts.

L'Illustration publie également de nombreux numéros hors série consacrés à des sujets d'actualité. Chaque année est publié un numéro spécial consacré au Salon de peinture, au Salon d'automne, au Salon de l'automobile, à l'aéronautique et le numéro spécial Noël au mois de décembre. Les grands anniversaires nationaux sont célébrés, comme le centenaire de l'Algérie française, le tricentenaire des Antilles françaises, les 150 ans de la Révolution française en juillet 1939. La mise en service triomphale du « Normandie » en mai 1935 fait l'objet de deux éditions différentes particulièrement luxueuses. Des hors série prestigieux sont publiés lors des grands évènements internationaux, comme les couronnements des souverains étrangers, les conflits en Asie ou Ethiopie mais aussi les différentes expositions universelles ou spécialisées comme l'Exposition coloniale de 1931, l'Exposition Arts et techniques de 1937 ou celle de New-York en 1939. Certains numéros feront l'objet d'album de luxe reliés par l'éditeur.

Compte tenu du tirage important et du niveau social élevé du lectorat, de grandes marques d’automobiles, de produits de luxe, de boissons, y insèrent des annonces publicitaires créées par des affichistes et illustrateurs réputés : Cappiello, Cassandre, René Gruau, Géo Ham, Alexis Kow, Charles Lemmel, Georges Léonnec, Georges Lepape, René Ravo, Pierre Simon, Marcel Vertès, René Vincent…

Dernières années

L’Illustration continue de paraître durant la Seconde Guerre mondiale : à partir du , le magazine est placé sous la direction politique du collaborateur Jacques Bouly de Lesdain qui est imposé par Friedrich Grimm pour une durée de trois ans. Jugé comme un organe de la collaboration, L'Illustration sera interdit à la Libération. L'avant-dernier numéro imprimé et diffusé est le numéro 5290-5291 daté des - : il présente en couverture une photo intitulée « L’attentat contre le Führer : la salle après l’explosion de la bombe »[25]. Dès le , un administrateur provisoire, Alfred Corouge, est désigné à la tête de l’entreprise avec pour conséquence que le siège de la rue Saint-Georges, l’imprimerie de Bobigny, et le fonds de commerce soient placés sous séquestre. Une information contre René et Louis Baschet est ouverte en , pour « atteinte à la sûreté de l’État » ; quant à Bouly de Lesdain, il est en fuite (il est condamné à mort par contumace en 1950). En 1954, après dix ans de procédures judiciaires, la famille Baschet se voit restituer ses biens[26].

Le journal essaye entretemps de renaĂ®tre : en octobre 1945, une nouvelle Ă©quipe relance le titre sous le nom France-Illustration et sous la direction de Georges Cahen-Salvador, avec Georges Oudard et Vincent Delpuech Ă  la rĂ©daction en chef, mais, face Ă  la concurrence d'un Paris Match, disparaĂ®t en 1955, après avoir plafonnĂ© Ă  seulement 75 000 exemplaires et fusionnĂ© un temps avec son ancien concurrent, Le Monde illustrĂ©. Les premiers numĂ©ros de cette nouvelle sĂ©rie, identiques en termes de format et de techniques d'impression Ă  la prĂ©cĂ©dente, possèdent des couvertures illustrĂ©es par des peintres comme Albert Brenet.

L’imprimerie de Bobigny continue de fonctionner jusqu’en 1971 pour des travaux de sous-traitance. Les locaux servent ensuite d’entrepôts puis, abandonnés, sont rachetés par la ville de Bobigny qui les cède pour un franc symbolique à l’université Paris XIII. Par la suite, l'Université confiera la tour et son terrain au CROUS de Créteil qui l'a depuis rénové et y a aménagé une résidence universitaire.

Archives

Le fonds et la marque L'Illustration sont aujourd'hui la propriété de la famille Baschet. L'intégralité des documents ayant servi à faire le magazine, dessins, plaques de verre, bois gravé, négatifs, ont été conservés, cas peu courant pour un magazine de cette époque. La famille Baschet gère ce fonds par le biais de la société L'Illustration et a rendu accessible, en 2013, l'intégralité du magazine, en ligne, par le biais du site lillustration.com[27]. Dans les années 1980 ont paru à l'initiative d'Éric Baschet une collection intitulée Les grands dossiers de L'Illustration. Histoire d'un siècle 1843-1944, volumes qui rassemblent de façon thématique des articles et une iconographie parus dans la revue, tels que : La France au-delà des mers, La Grande Guerre, La Grande-Bretagne, La guerre d'Espagne, La mode, Les croisières automobiles, Les expositions universelles, etc[28].

Aspects techniques

Photographie de Paul Doumer le jour de son investiture à la présidence de la République (une de L'Illustration du ).

Tirage

Ă€ ses dĂ©buts L'Illustration enregistre un tirage autour de 16 000 exemplaires ; entre 1871 et 1879 le tirage est d'environ 12 000 exemplaires, mais beaucoup plus lors des annĂ©es de rĂ©volution ou de guerre comme en 1848, 1855 ou 1859. Le tirage passe de 20 000 Ă  47 000 exemplaires au cours des annĂ©es 1880 et 1890, puis connaĂ®t une baisse sensible. Avec l'arrivĂ©e de la photographie, mais surtout de RenĂ© Baschet Ă  sa tĂŞte, le tirage s'envole, faisant de L'Illustration le premier magazine français mais aussi au monde. Le tirage monte Ă  92 000 exemplaires en 1907 et culmine Ă  650 000 en 1929[29].

Ligne Ă©ditoriale

L’Illustration traitait de tous les sujets d’actualité, que ce soit dans le domaine politique, économique, social, scientifique, artistique ou sportif. Sa marque de fabrique était, comme son nom l’indique, une riche iconographie à chaque numéro (gravures, puis photographies, dessins, etc.).

« La Petite Illustration »

En 1913, L'Illustration créera un supplément hebdomadaire d'une trentaine de pages appelé « La Petite Illustration » qui remplacera un fascicule consacré au théâtre « L'Illustration théâtrale ». Cette revue littéraire hebdomadaire publia des centaines de pièces de théâtre et romans inédits, dont beaucoup ne furent jamais réédités. Quelques numéros furent consacrés à la poésie.

« L'Illustration économique et financière »

Avant la Première Guerre mondiale, le journal possédait des pages consacrées à l'économie. Après la guerre, cette partie fut confiée à Gabriel Lagros de Langeron qui décida d'en faire un supplément comme la Petite Illustration. En 1930, le nom devient « L'Orientation économique et financière ».

L'Illustration disponible en ligne

Diverses bibliothèques dans le monde ont numérisé des exemplaires de L'Illustration qui se trouvent dans leurs collections et qui font maintenant partie du domaine public[alpha 4]. Les fichiers sont consultables en ligne ou téléchargeables en format pdf ou djvu.

Tables annuelles des matières

Pour faciliter la recherche d'un article ou d'un auteur ayant publié dans l'Illustration, les annuaires sont utiles :

  • L'Illustration : Tables annuelles des matières - 1843-1869 (lire en ligne).
  • L'Illustration : Tables annuelles des matières - 1870-1913, 408 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration : Tables annuelles des matières - 1914-1932, 290 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration : Tables annuelles des matières - 1843-1932 (lire en ligne).

1843-1849

  • L'Illustration, t. 1, mars 1843 - aoĂ»t 1843, 434 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 2, septembre 1843 - fĂ©vrier 1844, 432 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 3, mars 1844 - aoĂ»t 1844, 448 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 4, septembre 1844 - fĂ©vrier 1845, 416 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 5, mars 1845 - aoĂ»t 1845, 444 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 6, septembre 1846 - fĂ©vrier 1846, 428 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 7, mars 1846 - aoĂ»t 1846, 436 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 8, septembre 1846 - fĂ©vrier 1847, 436 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 9, mars 1847 - aoĂ»t 1847, 436 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 10, septembre 1847 - fĂ©vrier 1848, 432 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 11, mars 1848 - aoĂ»t 1848 (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 12, septembre 1848 - fĂ©vrier 1849, 428 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 13, mars 1849 - aoĂ»t 1949 (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 14, septembre 1849 - dĂ©cembre 1849 (lire en ligne).

1850 - 1859

  • L'Illustration, t. 15, , 434 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 16, , 434 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 17, , 436 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 18, , 408 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 19, , 452 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 20, , 440 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 21, janvier-juin 1853 : manquant
  • L'Illustration, t. 22, , 452 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 23, , 404 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 24, , 468 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 25, , 452 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 26, , 456 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 27, , 466 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 28, , 436 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 29, , 440 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 30, , 464 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 31, , 444 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 32, , 442 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 33, janvier-juin 1859 : manquant
  • L'Illustration, t. 34, , 480 p. (lire en ligne).

1860-1869

  • L'Illustration, t. 35, , 440 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 36, , 454 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 37, , 420 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 38, , 440 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 39, , 458 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 40, , 442 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 41, , 437 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 42, , 454 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 43, , 440 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 44, , 456 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 45, , 444 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 46, , 452 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 47, , 446 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 48, , 440 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 49, , 450 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 50, , 432 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 51, , 450 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 52, , 450 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 53, , 450 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 54, , 452 p. (lire en ligne).

1870-1879

  • L'Illustration, t. 55, , 475 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 56, , 424 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 57, , 392 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 58, , 452 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 59, , 402 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 60, , 452 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 61, , 440 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 62, , 472 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 63, , 434 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 64, , 436 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 65, (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 66, , 441 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 67, , 444 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 68, , 420 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 69, , 456 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 70, , 438 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 71, , 418 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 72, , 392 p. (lire en ligne).
  • L'Illustration, t. 73, , 418 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 74, , 442 p. (lire en ligne).

1880-1890

  • L'Illustration, t. 75, janvier-juin 1880 : manquant
  • L'Illustration, t. 76, , 510 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 77, janvier-juin 1881 : manquant
  • L'Illustration, t. 78, , 468 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 80, , 464 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 82, , 422 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 83, , 466 p. (lire en ligne)
    (adresse IP américaine nécessaire)
  • L'Illustration, t. 84, , 442 p. (lire en ligne)
    (adresse IP américaine nécessaire)
  • L'Illustration, t. 85, janvier-juin 1885 : manquant
  • L'Illustration, t. 86, , 452 p. (lire en ligne)
    (adresse IP américaine nécessaire)
  • L'Illustration, t. 87, janvier-juin 1886 : manquant
  • L'Illustration, t. 88, , 608 p. (lire en ligne)
    (adresse IP américaine nécessaire)
  • L'Illustration, 1887 Ă  1890 : annĂ©es manquantes.
  • L'Illustration (no 2889), (lire en ligne [PDF])

1891

1893

Dix numéros sont disponibles ici

1895

  • L'Illustration, t. 106, , 556 p. (lire en ligne)

1897

L'Illustration (no 2851), (lire en ligne [PDF])

1899

  • L'Illustration : Tableau alphabĂ©tique, t. 113, (lire en ligne)
  • L'Illustration : Tableau analytique des gravures, t. 113, (lire en ligne)

1901

  • L'Illustration : Tableau alphabĂ©tique, t. 117, (lire en ligne)
  • L'Illustration : Tableau analytique des gravures, t. 117, (lire en ligne)

1902

  • L'Illustration : Tableau - janvier-juin 1902, t. 119, (lire en ligne)

1904

1905

1906

1907

1908

1909

  • L'Illustration : numĂ©ro de NoĂ«l (no 3484), , 42 p. (lire en ligne)

1910

  • L'Illustration : numĂ©ro de NoĂ«l, (lire en ligne)
  • L'Illustration, vol. 135 (no 3503), (lire en ligne [PDF])

1911

  • L'Illustration : numĂ©ro de NoĂ«l, (lire en ligne)

1912

  • L'Illustration : numĂ©ro de NoĂ«l, (lire en ligne)

1913

1914

  • L'Illustration, t.143, janvier-juin 1914 - manquant
  • L'Illustration, t. 144, , 544 p. (lire en ligne)

1915

  • L'Illustration, t. 145, , 424 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 145, , 462 p. (lire en ligne)
  • L'Illustration, t. 146, juillet- septembre - manquant
  • L'Illustration, t. 146, , 558 p. (lire en ligne)

1916

1917

1918

1925

Autres versions scannées disponibles

(uniquement avec une adresse IP américaine) : 1896 (vol 107) à 1902 (vol 120) ; novembre 1906 à 1911 ; 2eme semestre 1914 ; 1ers semestres 1920 et 1921 ; 1924.

Almanach de l'Illustration

L'Illustration théâtrale

  • G. Nigon et T. Bernard, « 1812 et Le peintre exigeant », dans L'Illustration théâtrale, (lire en ligne sur Gallica).
  • Henry Bataille, « Le songe d'un soir d'amour », dans L'Illustration théâtrale, (disponible sur Internet Archive).
  • Henry Bataille, « L'enfant de l'amour », dans L'Illustration théâtrale, (disponible sur Internet Archive).
  • Alfred Capus, « Les favorites », dans L'Illustration théâtrale, (disponible sur Internet Archive).

La Petite Illustration

  • Tristan Bernard et Alfred Athis, « Les Deux Canards », dans La Petite Illustration (no 57), (disponible sur Internet Archive).
  • Paul Hervieu, « Le Destin est MaĂ®tre », dans La Petite Illustration (no 6), (lire en ligne sur Gallica).
  • Tristan Bernard, « Les petites curieuses », dans La Petite Illustration (no 14), (lire en ligne sur Gallica).
  • Émile Biette (ill. MĂ©lissent), « Aux mille mers, j'ai naviguĂ© », dans La Petite Illustration (no 911), (lire en ligne sur Gallica).

L'Illustration économique et financière

  • L'Illustration Ă©conomique et financière : Nancy et la Meurthe-et-Moselle, , 176 p. (lire en ligne sur Gallica).
  • L'Illustration Ă©conomique et financière : L'AĂ©ronautique française, , 79 p. (lire en ligne).

Notes et références

Notes

  1. L'Illustration est maintenant dans le domaine public comme « contenant » (70 ans après la parution) mais chaque article ou chaque dessin reste soumis à des droits jusque 70 ans après la mort de l'auteur[11]. L'intégralité de ces auteurs sera par contre dans le domaine public canadien au , l’œuvre de Géo Ham échappant de justesse à la prolongation à 70 ans[12].
  2. Cette image recomposée sur un carton fut gravée en fait par Henri Thiriat directement sur un bois pelliculé : le gain de temps est ici à relativiser.
  3. L'un de ses fils, Pierre Baschet (1897-1917, mort pour la France), fut brigadier d'artillerie de campagne et collaborateur Ă  L'Illustration. Son portrait et sa citation figurent dans le tome 3 du Tableau d'honneur de la Grande Guerre, Paris 2002, page 733 (ISBN 2-911665-57-0).
  4. Il s'agit toujours d’œuvres tombées dans le domaine public conformément à la législation locale, un internaute doit vérifier qu'il est soumis à une réglementation identique pour son pays.

Références

  1. Robert, Paul, 1910-1980, auteur., Le grand Robert de la langue française (OCLC 1037860155, lire en ligne)
  2. Encyclopædia Universalis, « L'ILLUSTRATION », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  3. Encyclopædia Universalis, « L'ILLUSTRATION », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  4. Répertoire de cent revues francophones d'histoire et critique d'art de la première moitié du XXe siècle, AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, Répertoire de cent revues francophones d'histoire et critique d'art de la première moitié du XXe siècle et Naoil Bibi, L'Illustration (1843-1944), (lire en ligne).
  5. Jean-Pierre Chuard, Des journaux et des hommes, collection Archives vivantes, Cabédita éditeur, Paris, 1993, p. 140.
  6. Le référentiel des autorités SUDOC.
  7. Jean-Pierre Chuard, Des journaux et des hommes, Cabédita, Lausanne, 1993.
  8. Jean-Noël Marchandiau, « L'Illustration », (1843-1944). Vie et mort d'un journal, Toulouse, Privat, 1987.
  9. Thierry Gervais, L’Illustration photographique. Naissance du spectacle de l’information, 1843-1914, thèse de l'EHESS, soutenue en octobre 2007 - lire en ligne.
  10. Juillette Dugal, « Pierre Lafitte. Le César du papier couché » in Le Rocambole, no 10, 2000, p. 18.
  11. « Droit d'auteur et périodique: le cas du magazine L'illustration | Enssib », sur www.enssib.fr (consulté le ).
  12. An Pham, « Changements au régime canadien de droit d’auteur : IA, IDO et prolongation de la protection », sur McMillan S.E.N.C.R.L., s.r.l., (consulté le ).
  13. L'illustration, Alexis Lemaistre.
  14. Michel Frizot, « L’interview de Chevreul », in Nouvelle Histoire de la photographie, Paris, Bordas/Adam Biro, 1994, p. 362.
  15. Raymond Lécuyer, « Photographie et gravure sur bois » in Histoire de la photographie, Paris, Baschet & Cie, 1945, p. 258-259.
  16. L’Illustration, no 2526, 25 juillet 1891.
  17. De part et d'autre de « La garde-barrière », article de Thierry Gervais sur le site étudesphotographiques.revues.org.
  18. Daniel Foliard, « Bakel, 1891 : anatomie d’une crise médiatique », Revue d'histoire du XIXe siècle. Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle, no 58,‎ , p. 189–206 (ISSN 1265-1354, DOI 10.4000/rh19.6494, lire en ligne, consulté le ).
  19. Marchandiau (1991), op. cit.
  20. Gervais (2007), op. cit.
  21. Jean Noel Marchandieau, L'Illustration, Privat, p. 200.
  22. Danielle Leenaerts, Petite Histoire du magazine Vu (1928-1940) : Entre photographie d'information et photographie d'art, Peter Lang, mars 2010, 403 pages, p. 20 (ISBN 9789052015859).
  23. Jean-Noël Marchandiau, L’Illustration 1843-1944, vie et mort d’un journal, Toulouse, Privat, 1987.
  24. « Première Guerre Mondiale - Grande Guerre - Hommage des Maréchaux de France », sur Bienvenue sur le site officiel du Journal L'Illustration, de son fonds documentaire et de ses archives historiques (consulté le ).
  25. Archives de L'Illustration, site officiel en ligne.
  26. « De L'Illustration à France Illustration » par Jean Paul Perrin in Archives de L'Illustration, site officiel en ligne.
  27. Voir le site .
  28. Tableau d'Honneur de la Guerre 14/18 .
  29. Gilles Feyel, La presse en France des origines Ă  1944, Ă©d. Ellipses.

Annexes

Bibliographie

  • Jean-NoĂ«l Marchandiau, L’Illustration : vie et mort d’un journal, 1843-1944, Toulouse, Privat, Coll. « Bibliothèque historique Privat », 1987, 344 p.
  • Journal universel, l'Illustration : un siècle de vie française, Paris, Paris-MusĂ©es Catalogue d'exposition au MusĂ©e Carnavalet, 1987, 183 p.
  • Jean-Pierre Bacot, La Presse illustrĂ©e au XIXe siècle. Une histoire oubliĂ©e, Presses universitaires de Limoges, 2005.
  • (de) Cordula Marx, Die französische Wochenzeitschrift 'L'Illustration' während der Zeit der deutschen Besatzung 1940 - 1944. Thèse UniversitĂ© de WĂĽrzburg, 1993 (sur l'histoire de l'hebdomadaire pendant l'occupation allemande).
  • L'Illustration : le siècle de Paris. 1845 - 1945, Michel Lafon, 2017, 544 p.
  • Jean-Louis Festjens (dir.), L'Illustration. 14-18, la Grande Guerre, Ă©d. Michel Lafon, 250 p.

Articles connexes

Liens externes

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