Accueil🇫🇷Chercher

Georges LĂ©onnec

Georges Paul Albert[1], né à Brest le [2] et mort à Kersaint le , est un illustrateur français, connu notamment pour ses illustrations légères dans Le Sourire ou La Vie parisienne.

Georges LĂ©onnec
Naissance
Décès
(Ă  59 ans)
Finistère
Nationalité
Activité
Formation
Père
Paul LĂ©onnec (d)
Fratrie

Biographie

Il est le fils du caricaturiste Paul-FĂ©lix LĂ©onnec (1842-?) et frère de l'Ă©crivain-rĂ©alisateur FĂ©lix LĂ©onnec et Jannik LĂ©onnec, artiste. Ă€ partir de 12–13 ans il commence Ă  travailler avec son père sur des caricatures pour des journaux parisiens. RenvoyĂ© du LycĂ©e de Brest Ă  cause de la caricature d’un professeur, il poursuit ses Ă©tudes Ă  Paris. Jusqu’à ses 19 ans il hĂ©site entre une carrière « maritime » et le dessin. Il prĂ©pare son admission Ă  l’école navale pendant deux ans sur le vaisseau « Le Borda ». Puis Georges LĂ©onnec entre aux Arts dĂ©coratifs.

Ses débuts

Carte postale illustrée (Archives municipales et communautaires de Brest).
« Prends garde, ma fille, voilà les censeurs ! », couverture de Le Sourire (3 mai 1928).

L’année 1899 marque le début des « années de Nantes » pour G. Léonnec. Durant cette période il fait de nombreux aller-et-retours entre Brest et Nantes. Il se déplace, également, souvent à Paris.

En 1901 ses premiers dessins « professionnels » sont publiés dans la revue Jean qui rit. Son style est marqué par l’Art nouveau.

En 1902 il publie dans La Vie pour rire et conçoit divers travaux pour des périodiques comme Le Rire, Le Sourire et L'Assiette au beurre ainsi que des publicités pour la firme Byrrh, les Grands Magasins Dufayel et ceux « À l’innovation » de Bruxelles.

De 1900 à 1915 George Léonnec mène une vie « d’artiste » qu’il partage avec Élisa P. L’Houereux, sa première épouse dont il divorcera en 1915.

En 1907 il commence à travailler pour La Vie parisienne, diffusée dans le monde entier. C’est la naissance des Parisiennes légères et coquines de George Léonnec. Dès , une collaboration régulière s’établit entre l’illustrateur et la revue. Dans le même temps il continue à réaliser des publicités publiées dans La Vie parisienne pour des entreprises telles que Renault ou Daimler. Ces femmes plus ou moins dévêtues se retrouvent sur les couvertures du magazine Le Sourire au cours des années 1920.

La guerre commence

G. Léonnec est mobilisé le , matricule 913, « dans les services auxiliaires » de la subdivision de Brest. Mais il reste loin du front et continue à dessiner pour La Baïonnette et La Vie parisienne. Il contribue à l’effort de guerre en remontant le moral des troupes par ses dessins frivoles et humoristiques qui mettent en scène un archétype de parisienne coquine qui apparaît en couverture de Fantasio, Bagatelle, Le Sourire et toujours La Vie parisienne. En 1916, il rencontre Hortense Le Rétif qu’il épousera en 1923. Elle devient le modèle de La Parisienne. Et elle lui donne deux filles, Colette et Michèle. Colette lui sert de modèle dans les années trente. Ses dessins sont alors plus sages.

Trois réalisations essentielles en 1917 :

  • Une fresque intitulĂ©e Le flirt Ă  travers les âges en huit estampes, papier-peint commandĂ© par La Vie parisienne, proposĂ©e jusqu’en 1937 ;
  • La crĂ©ation de cartes postales ;
  • La couverture et 200 illustrations d’un roman libertin d’Albert-Jean, Maud et les trois jeunes gens.

Après-guerre

Démobilisé en , il part vivre à Montparnasse. Après la guerre, Georges Léonnec signe une couverture sur trois de La Vie parisienne et Le Sourire, réalise des décors pour les Folies Bergère et le Casino de Paris. Il correspond régulièrement avec de nombreux artistes de son époque.

Les années 1930 sont une période plus calme dans sa vie. Avec sa famille il voyage beaucoup en Europe et passe fréquemment ses vacances à Kersaint, en Landunvez. En 1934, il illustre en couleur Daphnis et Chloé, texte érotique de Longus, chez l'éditeur Floury. En 1935, il est opéré d’un cancer au rein.

Georges Léonnec conçoit sa dernière affiche, pour les cigarettes « Naja », en 1939, création restée inédite.

G. Léonnec meurt en 1940 d’un cancer à Kersaint. Il est enterré à Brest.

Postérité

Deux expositions, depuis sa mort, lui ont Ă©tĂ© consacrĂ©es :

  • une exposition rĂ©trospective en 1942 par la SociĂ©tĂ© des Humoristes ;
  • une exposition par le MusĂ©e dĂ©partemental Breton du au .(Quimper).
  • une exposition a la Bibliothèque de Brest en 1990 .tu Mu

Références

Annexes

Bibliographie

  • GĂ©rald Schurr, Les petits maĂ®tres de la peinture, 1820-1920, les Éditions de l'Amateur, t. VI, 1985
  • Paul Herman, LĂ©onnec : illustrateur de la Vie parisienne, les Ă©ditions GlĂ©nat, 1990
  • RenĂ© LesnĂ©, « Georges LĂ©onnec », dans 250 Illustres : 1767-2017 - Dictionnaire, Dijon, Ar/DĂ© - École nationale supĂ©rieure des arts dĂ©coratifs, (ISBN 9782905710987), p. 161

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.