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Kroll (entreprise)

Kroll Inc. est une entreprise et un cabinet de conseil américain. Fondé par Jules Kroll (en) en 1972 et il est basé à Manhattan et compte près de 5 000 employés répartis dans une trentaine de pays. C'est l'une des principales entreprises d'intelligence économique au monde.

Kroll
logo de Kroll (entreprise)

Création
Fondateurs Jules Kroll (en)
Forme juridique Limited liability company (LLC)
Siège social New York
Activité Intelligence économique
Effectif 5 000[1]
Site web www.kroll.com

Historique

En 1972[2], Jules Kroll fonde Kroll, un cabinet de conseil au service du département achats des entreprises. Il leur apporte notamment des conseils contre la fraude et la corruption[3].

Dans les années 1980, Kroll commence à proposer ses services d'investigation dans le secteur financier. Lors des grandes offres publiques d’achat (OPA) à Wall Street, l’entreprise connaît ses premières heures de gloire en participant dans l’ombre aux fusions-acquisitions[4]. En effet, des entreprises de la ville de New-York lui demandent de dresser le profil d'investisseurs et de candidats à des opérations financières d'envergure. Son rôle est d’accorder une attention particulière à tout lien possible que ces sociétés pourraient avoir avec des partenaires douteux, aux pratiques commerciales suspectes ainsi qu’à la réputation personnelle et commerciale des gestionnaires. Un responsable d'une grande banque d'investissement qualifie même Jules Kroll de « détective de Wall-Street »[5].

Dans les années 1990, Kroll se spécialise dans l’intelligence économique et la gestion de crise, étoffant ses compétences en matière d'expertise comptable, de vérification d'antécédents ou encore dans la récupération de données électroniques[6]. L’entreprise devient le spécialiste international de l’investigation, se déployant dans tous les secteurs du renseignement au service des multinationales, mais aussi des gouvernements et des institutions publiques.

En 1997, Kroll fusionne avec un autre spécialiste de la sécurité, O'Gara, dans l’objectif de créer un géant mondial de l’investigation et de la sécurité. Constructeur de voitures blindées destinées à des chefs d’État, des hauts dirigeants d’entreprises ou des acteurs célèbres, Thomas O'Gara rachète Kroll tout en proposant à Jules Kroll de prendre la direction de la toute nouvelle entreprise, Kroll-O’Gara[7]. Cette fusion permet d’élargir les services proposés par O'Gara à ses clients : enquêtes sur les antécédents, dépistages de drogues avant embauche, enquêtes de terrain, ou encore interventions lors d’enlèvements ou de sauvetages[8].

En 2001, le fournisseur de services de sécurité et d'enquêtes privées accepte de vendre son activité de véhicules blindés à Armor Holdings (en), une entreprise qui fabrique le spray d'autodéfense Mace, des gilets pare-balles et des casques militaires. Dans le cadre de la transaction, l’entreprise supprime le terme « O'Gara » de son nom, devenant définitivement Kroll, et décide de se concentrer sur son activité d'enquêtes sur les entreprises : services de traçage des biens, tests de toxicomanie et autres services de surveillance[9].

En 2002, Kroll, devenue Kroll Inc., acquiert pour 153 millions de dollars Zolfo Cooper. Cette entreprise de conseil en redressement assure notamment la gestion intérimaire du géant de l’énergie Enron, en faillite après la découverte d’importantes fraudes financières. Kroll prévoit de combiner Zolfo Cooper avec ses activités de restructuration d'entreprise aux États-Unis et au Canada[10]. Kroll rachète également Ontrack, une société qui fournit des services de récupération de données à partir de systèmes d'exploitation informatiques et de dispositifs de stockage[11].

En 2004, Kroll est rachetée par Marsh & McLennan Companies dans le cadre d'une transaction de 1,9 milliard de dollars. Avec l’acquisition de Kroll, la société de gestion des risques souhaite élargir ses activités de conseil et de consultation en matière de risques. Jeffrey W. Greenberg, président et directeur général de Marsh & McLennan Companies, explique alors les raisons de cette transaction : « Kroll accroît notre capacité dans plusieurs secteurs importants qui complètent nos activités existantes, tels que la restructuration des entreprises, l'intelligence économique et les enquêtes, les services de sécurité, le filtrage des employés, ainsi que les preuves électroniques et le soutien aux litiges »[12]. Le fondateur de Kroll, Jules Kroll, demeure le président du groupe jusqu’en juin 2008, date à laquelle il quitte finalement l’entreprise[13].

En 2010, fragilisée par une affaire de truquage d’appel d’offres quelques années auparavant, et souhaitant se concentrer sur les services de risque et d'assurance ainsi que de conseil, Marsh & McLennan Companies vend Kroll à Altegrity Risk International (en), spécialisée dans la gestion des risques, pour un montant plus faible que son prix d’achat : 1,13 milliard de dollars[14]. En 2015, en grande difficulté financière, Altegrity Risk International doit se restructurer et est vendue à Corporate Risk Holdings LLC, qui prend alors le contrôle de Kroll[15].

En 2016, LDiscovery, soutenue par le groupe Carlyle et spécialisée dans la gestion de données dans le domaine juridique, acquiert Kroll pour environ 410 millions de dollars[16].

En 2018, Duff & Phelps rachète Kroll à son tour. L’entreprise de conseil permet à ses clients de protéger, de rétablir et de maximiser la valeur dans les domaines de l'évaluation, du financement des entreprises, des litiges et des enquêtes, des questions de conformité et de réglementation, ou encore d'autres questions liées à la gouvernance. Avec l’achat de Kroll, l’entreprise compte accroître son envergure internationale et élargir sa gamme de services dans les domaines de l'évaluation, de la finance d'entreprise, de la conformité, des enquêtes, de la sécurité et des solutions informatiques[17].

En 2019 et 2020, le groupe acquiert un nombre important de filiales comme l’entreprise britannique Blackrock Expert Services, la chinoise Borrelli Walsh[18] ou encore l'américaine Verus Analytics. En 2021, Jacob Silverman devient le PDG de Duff & Phelps qui annonce unifier ses différentes filiales sous la marque Kroll, renommant ainsi le groupe[19].

Activités

Kroll fournit des données, des technologies et des informations à ses clients, à la suite de demandes complexes liées au risque, à la gouvernance et à la croissance. Ses activités sont les suivantes :

  • Évaluation : évaluation d’entreprises, d’actifs et d’investissements alternatifs à des fins de reporting financier, fiscal et autres ;
  • Conformité et réglementation : solutions de gouvernance, de conseil et de surveillance de manière globale afin de détecter et atténuer les risques de sécurité opérationnelle, juridiques, de conformité et réglementaires, et d’y remédier ;
  • Financement d’entreprise et restructuration : services complets de banque d'investissement, de financement des entreprises, de restructuration et d'insolvabilité pour les investisseurs, les gestionnaires d'actifs, les entreprises et les prêteurs ;
  • Cyber-risque : réponse aux incidents, criminalistique numérique, notification de violation, services de détection gérés, tests d'intrusion, cyber-évaluations et conseils ;
  • Environnement, Social et Gouvernance : politiques et procédures, filtrage et diligence raisonnable (évaluation des risques), divulgations, rapports et enquêtes, création de valeur et surveillance ;
  • Enquêtes et litiges : services d'experts mondiaux et conseils technologiques à toutes les étapes de la diligence, de l'enquête médico-légale, des litiges et des témoignages ;
  • Les services aux entreprises : fournisseur expert de solutions administratives complexes pour les événements capitaux à l'échelle mondiale (administration des réclamations et des notifications, services de restructuration de la dette et de gestion du passif, services d'agence et de syndic, etc.).

Gouvernance

Le conseil d’administration de la société est composé de Noah Gottdiener, le président exécutif de Kroll et président du conseil d’administration, de Jacob Silverman, le président directeur général de Kroll, ainsi que de 8 membres : Daniel Brenhouse, James D. Carey, Jacqueline Giammarco, Philippe Hadley, Nicole Y. Lamb-Hale, Fayez S. Muhtadie, Olivier Sarkozy et Jason Wingard[20].

Implantations

Kroll est présente dans plus de 30 pays, possède des clients dans plus de 140 pays sur six continents, compte près de 5 000 collaborateurs sur l’ensemble du globe et couvre presque tous les secteurs et industries.

Amérique

Le siège social de Kroll est aux États-Unis, à New-York, mais l’entreprise possède 21 autres bureaux dans tout le pays : Atlanta, Austin, Boston, Chicago, Dallas, Diamond Bar, Ellensburg, Houston, Los Angeles, Miami, Minneapolis, Morristown, Nashville, Richardson, Philadelphie, San Francisco, Seattle, Secaucus, Silicon Valley, Washington DC et Waterbury.

Sur le continent américain, elle possède également une antenne au Canada (Toronto) ainsi que quatre bureaux en Amérique latine : Argentine (Buenos Aires), Brésil (São Paulo), Colombie (Bogota) et Mexique (Mexico).

Kroll est aussi présente dans les Caraïbes (Îles Vierges britanniques et Îles Caïmans).

Europe

Kroll opère en Allemagne (Berlin, Francfort, Munich), en Irlande (Dublin, Longford), en Italie (Agrate Brianza, Milan, Padoue, Pesaro, Rome, Turin), au Luxembourg, aux Pays-Bas (Amsterdam), au Portugal (Lisbonne), en Espagne (Barcelone, Bilbao, Madrid), en Suisse (Zurich) et au Royaume-Uni (Birmingham, Gibraltar, Londres, Manchester, Preston, Îles Anglo-normandes).

En France, Kroll, dont le siège est à Paris, compte 70 collaborateurs en 2021. L’entreprise affirme conseiller plus de 65 % des entreprises du CAC 40 dont de nombreux fonds d’investissement ainsi que des entreprises de taille intermédiaire, des sociétés de gestion mais aussi des établissements publics[21]. Elle fournit des services et conseils en matière d’évaluation de portefeuilles, d’intelligence judiciaire, de transaction, de fusions et acquisitions, de prix de transfert ou encore de régulation financière.

Moyen-Orient

Kroll opère en Arabie Saoudite (Riyad) et aux Émirats Arabes Unis (Abou Dabi et Dubaï).

Asie-Pacifique

Kroll est présente en Australie (Sydney), en Chine (Pékin, Canton, Shanghai, Shenzen), à Taïwan (Taipei), à Hongkong, en Inde (Hyderabad, Bombay, New Delhi), en Indonésie (Jakarta), au Japon (Tokyo), en Malaisie (Kuala Lumpur), aux Philippines (Manille), à Singapour et au Vietnam (Hanoï).

Affaires célèbres

Les enquêteurs de Kroll ont participé à l'identification des comptes et biens cachés de plusieurs dirigeants d'Etat, dont Ferdinand Marcos (ancien président des Philippines), Fernando Collor de Mello (ancien président du Brésil) et Jean-Claude Duvalier (ancien président d'Haïti)[22]. Des investigations de Kroll, commandées par le gouvernement du Koweït, ont aussi été utilisées en 1991 pour mettre en évidence que le groupe d'édition Hachette avait parmi ses actionnaires indirects des membres de la famille de Saddam Hussein[22].

Recherche des actifs dissimulés d'anciens chefs d'État

A la fin des années 1980, les enquêteurs de Kroll participent à l’identification de comptes et de biens cachés de plusieurs dirigeants de pays.

Jean-Claude Duvalier, Haïti, 1986

En 1986, le président d’Haïti, Jean-Claude Duvalier, est renversé. Le nouveau gouvernement haïtien décide d’engager plusieurs enquêteurs, dont Kroll, afin de retrouver les sommes d’argent que ce dernier s’est illégalement octroyées. Au moins 10 millions de dollars dans des banques suisses sont identifiés, ainsi que des propriétés en France, à Monte-Carlo et à New-York estimées à 13 millions de dollars, ou encore des bijoux et une collection d’art haïtien[23].

Ferdinando Marcos, Philippines, 1986

Toujours en 1986, Ferdinando Marcos et sa femme Imelda fuient les Philippines après vingt années passées à la Présidence de la République, dissimulant plus de 200 millions de dollars[24]. C’est Kroll qui découvre les comptes en Suisse de l’ancien Président[25].

Saddam Hussein, Irak, 1991

En 1991, l’entreprise, engagée par le gouvernement koweïtien qui espère rembourser les dommages causés par l’Irak pendant son occupation du Koweït, découvre plus de 10 milliards de dollars pillés par Saddam Hussein. En effet, le rapport rédigé par Kroll affirme que le président irakien détourne l’argent des ventes de pétrole et d’autres transactions commerciales de l'Irak et dissimule des milliards de dollars dans plus de 40 banques à travers le monde[26]. Grâce à des sociétés écrans créées par des membres de sa famille ou d’autres amis, l’entreprise découvre également que Saddam Hussein détient une participation indirecte de 8,4 % dans le groupe français Hachette[27].

Fernando Collor de Mello, Brésil, 1992

En 1992, le Congrès national brésilien crée une commission parlementaire chargée d’enquêter sur les liens du président de la République, Fernando Collor de Mello, avec l’homme d’affaires Paulo Cesar Farias (en). Le rapport indique avoir prouvé que le chef d’État brésilien « a accepté des avantages financiers immérités, directement et indirectement » et qu’il a utilisé l'argent « pour lui et sa famille » en abusant de sa fonction « afin de s’enrichir continuellement ». En quelques semaines seulement, la commission trie près de 40 000 chèques totalisant environ 230 millions de dollars, dont la plupart rédigés par Paulo Cesar Farias et ses employés sous de faux noms. L’entrepreneur alimente les comptes du secrétaire particulier de Fernando Collor de Mello, qui gère les dépenses personnelles du couple présidentiel, ainsi que ceux de nombreux députés et amis du chef de l’État. Selon la commission d’enquête, Paulo Cesar Farias verse au couple un total d’environ trois millions de dollars. Afin de découvrir les activités de ce dernier à l’étranger, la commission d'enquête engage Kroll qui examine les sociétés de Paulo Cesar Farias aux États-Unis et dans les Caraïbes[25]. En deux ans, selon Kroll, Paulo Cesar Farias déplace près d’un milliard de dollars[28]. Pourtant élu lors des premières élections démocratiques organisées dans le pays depuis près de trente ans, Fernando Collor de Mello démissionne fin 1992 pour éviter d’être destitué par le Sénat[29].

L'affaire Heroin Trail

En 1987, dans une affaire judiciaire découlant d’une série d’articles intitulée « The Heroin Trail » et publiée dans le New York Newsday[30], l’avocat Floyd Abrams (en) demande l’aide de Jules Kroll. Il cherche en effet un témoin oculaire qui pourrait prendre la parole lors d’un procès pour trafic de drogue. Le fondateur de Kroll trouve ce témoin en seulement deux semaines, se souvient l’avocat en relatant cette histoire vingt ans plus tard[31].

Floyd Abrams demande une nouvelle fois l’aide de l’entreprise en 1998 : Kroll doit enquêter sur les propos affirmés dans un documentaire diffusé sur CNN selon lesquels l’armée américaine aurait utilisé du gaz neurotoxique mortel sarin dans une mission secrète de 1970 au Laos avec l’intention de tuer des transfuges américains[32].

Sorties de capitaux de l’Union soviétique

En 1992, le gouvernement de Boris Eltsine engage Kroll afin de retrouver d’importantes sommes d’argent retirées de l'Union soviétique avant la tentative de coup d’État des communistes conservateurs contre le président Mikhaïl Gorbatchev en août 1991. Le premier vice-Premier ministre Iegor Timourovitch Gaïdar annonce en effet à la télévision qu’une « privatisation à grande échelle de la propriété a été réalisée par la nomenklatura et les fonctionnaires pour leur bénéfice personnel » et qu’une « recherche vigoureuse » des capitaux publics partis à l'étranger avant l'effondrement de l'Union soviétique est impérative. La recherche d'actifs étrangers fait également partie d'une campagne plus large contre la corruption au sein de l’État et répond à la nécessité de pallier les effets dévastateurs de cette fuite de capitaux pour l’économie russe. Kroll évalue à plus de 14 milliards de dollars la somme illégalement transférée à l’étranger vers des comptes bancaires de la Suisse à New York avant le putsch[33]. Mais Iegor Timourovitch Gaïdar écrira dans ses mémoires que les recherches se sont finalement arrêtées, Kroll n’ayant trouvé aucune information plausible.

Sécurité du World Trade Center

En 1993, une bombe cachée dans une camionnette explose devant les tours du World Trade Center à New York, tuant six personnes et en blessant un millier d'autres[34]. Kroll devient responsable du système de sécurité du complexe et conseille de le réorganiser. L’entreprise recrute alors John P. O'Neill, figure de proue dans la lutte du FBI contre le terrorisme aux États-Unis et à l'étranger dans les années 1990. Promu à la direction de la sécurité du World Trade Center, O'Neill mourra dans l’attaque du 11 septembre 2001[35].

Fraude bancaire en Moldavie

En 2014, près d'un milliard de dollars[36] disparaissent de trois banques moldaves (Banca de Economii, Banca Sociala et Unibank), soit l’équivalent de 15 % du produit intérieur brut de Moldavie. L’enquête est confiée à Kroll. Selon le rapport de l’entreprise, rendu public au printemps 2015 sous la pression des manifestants moldaves, c’est l’homme d’affaires Ilan Shor qui aurait notamment transféré cet argent vers des sociétés fictives au Royaume-Uni et à Hong Kong. Ce dernier clame son innocence, mais il est malgré tout condamné et l’argent n'est jamais retrouvé, obligeant les contribuables à rembourser les pertes[37].

Notes et références

  1. « https://www.returnsafe.com/customer-stories/kroll-case-study »
  2. « The Secret Keeper », Newyorker.com, (lire en ligne)
  3. (en-US) Condé Nast, « The Secret Keeper », sur The New Yorker, (consulté le )
  4. « Kroll, première multinationale de l'investigation », sur Les Echos, (consulté le )
  5. (en-US) Fred R. Bleakley, « 'WALL STREET'S PRIVATE EYE' », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  6. « Les cabinets d'investigations financières profitent des failles du système. », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  7. Alexandra Schwartzbrod, « O'Gara rachète Kroll. Le limier et la voiture blindée. La célèbre agence de détectives fusionne avec un grand de la sécurité. », sur Libération (consulté le )
  8. « O'Gara Training | Our History », sur web.archive.org, (consulté le )
  9. (en-US) Bloomberg News, « COMPANY NEWS; KROLL-O'GARA TO SELL ARMORED VEHICLE BUSINESS », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  10. (en-US) « $153 million buys Cooper's company », sur Chron, (consulté le )
  11. (en-US) Bloomberg News, « COMPANY NEWS; KROLL TO PAY $140 MILLION IN STOCK FOR ONTRACK DATA », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Staff Writer | février 04 et 2004 at 07:00 PM, « Marsh Buys Kroll For $1.9 Billion », sur PropertyCasualty360 (consulté le )
  13. (en-US) Geraldine Fabrikant, « Corporate Sleuth Plans to Start Credit Rating Firm », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  14. (en-US) Alistair Barr MarketWatch, « Marsh & McLennan sells Kroll for huge loss », sur MarketWatch (consulté le )
  15. (en) « Corporate Risk Holdings Takes Control of Kroll Following Reorganization », sur Legaltech News (consulté le )
  16. (en) « Kroll Ontrack to Be Acquired By Carlyle Group-Backed Firm for $410M », sur news.bloomberglaw.com (consulté le )
  17. (en-GB) Gunjan Banerji, « Duff & Phelps Agrees to Buy Kroll », sur www.penews.com (consulté le )
  18. « Duff & Phelps expands Asia and Caribbean restructuring services through acquisition of Borrelli Walsh - 文章整合 », sur chowdera.com (consulté le )
  19. « Conseil : le géant américain Duff & Phelps se renomme « Kroll » », sur Les Echos, (consulté le )
  20. (en-US) « Hanold Associates Places Chief Inclusion & Diversity Officer for Kroll », sur Hunt Scanlon Media, (consulté le )
  21. Finyear, « Duff & Phelps devient Kroll en rassemblant toutes ses activités sous une marque unique », sur Fintech, DeFi, Blockchain, Web3 Daily News by Finyear (consulté le )
  22. « Kroll, première multinationale de l'investigation », sur Les Echos, (consulté le )
  23. (en-US) David Margolick, « THE LAW: AT THE BAR; Law firm, in pursuit of Haitian property, finds the chase can be tedious and frustrating. », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  24. (en-US) Facebook et Twitter, « Imelda Marcos Acquitted : Cleared of Looting Philippines to Buy N.Y. Skyscrapers : Khashoggi Also Freed in Blow to Justice Dept. », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  25. « JULES KROLL, LE DETECTIVE MULTINATIONAL », sur LExpansion.com, (consulté le )
  26. (en-US) Robert J. McCartney, « TURNING A PRIVATE EYE ON SADDAM HUSSEIN », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  27. « Hachette craint pour son image aux USA », sur Les Echos, (consulté le )
  28. « BRESIL: HONTEUSE FIN DE PARCOURS POUR FERNANDO COLLOR GRANDEUR ET DECADENCE D'UN PRESIDENT », sur Le Soir (consulté le )
  29. « Brésil: démission du président Collor de Mello », sur Les Echos, (consulté le )
  30. (en) Richard Clutterbuck, « The Heroin Trail », dans Drugs, Crime and Corruption: Thinking the Unthinkable, Palgrave Macmillan UK, (ISBN 978-0-230-37647-2, DOI 10.1057/9780230376472_10, lire en ligne), p. 81–89
  31. Floyd Internet Archive, Speaking freely : trials of the First Amendment, New York : Viking, (ISBN 978-0-670-03375-1, lire en ligne)
  32. (en-US) Robin Pogrebin et Felicity Barringer, « CNN Retracts Report That U.S. Used Nerve Gas », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  33. (en-US) Celestine Bohlen, « U.S. Company to Help Russia Track Billions », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  34. Par Le 12 septembre 2001 à 00h00, « En 1993 déjà, un camion piégé touchait le World Trade Center », sur leparisien.fr, (consulté le )
  35. « John O’Neill’s FBI Jacket and Passport Embody His Enduring Fight Against Terrorism | National September 11 Memorial & Museum », sur www.911memorial.org (consulté le )
  36. « Scandale financier en Moldavie ou comment voler 1 milliard de dollars », sur LExpansion.com, (consulté le )
  37. Le Point magazine, « Moldavie: du "vol du siècle" à la course au Parlement », sur Le Point, (consulté le )

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