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Kalhausen

Kalhausen [kalauzən] est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Le village fait partie du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-Est.

Kalhausen
Hutting, Weidesheim
Kalhausen
La gare.
Blason de KalhausenHutting, Weidesheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences
Maire
Mandat
Michaël Freyermuth
2020-2026
Code postal 57412
Code commune 57355
DĂ©mographie
Gentilé Kalhausiens
Population
municipale
799 hab. (2020 en diminution de 6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 59 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 01′ 18″ nord, 7° 09′ 19″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 331 m
Superficie 13,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sarreguemines (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sarreguemines
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Moselle
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GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est

    GĂ©ographie

    Localisation

    Avec ses écarts de Weidesheim et de Hutting, le village de Kalhausen est situé à l'extrémité sud-ouest du pays de Bitche, en pays découvert, dans un vallon adjacent au ruisseau d'Achen. La Sarre, le canal des Houillères et la ligne de chemin de fer de Sarreguemines à Strasbourg constituent un grand axe de circulation qui longe la bordure ouest du ban.

    Localités avoisinantes

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, l'Eichel, le ruisseau d'Achen et le ruisseau le Tiefgraben[Carte 1].

    La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de RhĂ©nanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[1].

    L'Eichel, d'une longueur totale de 32,4 km, prend sa source dans la commune de Petersbach et se jette dans la Sarre Ă  Herbitzheim, après avoir traversĂ© 16 communes[2].

    Le ruisseau d'Achen, d'une longueur totale de 15,4 km, prend sa source dans la commune de Gros-RĂ©derching et se jette dans la Sarre sur la commune, face Ă  Wittring, après avoir traversĂ© cinq communes[3].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Kalhausen.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre, du ruisseau l'Eichel et du ruisseau d'Achen, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Kalhausen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,6 %), terres arables (29,3 %), forêts (15,7 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    • Kalhausen : Kalenhausen (1425), Kallenhaussen (1594), Calhauzen (1773), Calhausen (1779), Kallausen (1801). Kalhuse en francique lorrain[11].
    • Hutting : Ettingen (1594), Hutting (1612), Huttingen (1751), Huting (1773), Huttingen ou Ettingen (D. Cal. not. Lorr.), Ferme de Huttingen (carte de l'État-major), HĂĽtting[12].
    • Weidesheim : Weidesheim (1506), Weideheim (1576), Wedesheim im Westrich (1606), Vedesheim (1681), Vetzem (1726), Weitzheim (carte Cassini).

    Sobriquets

    Anciens sobriquets sur les habitants : Die Maikèfer (les hannetons)[13], Die Russen (les Russes)[13].

    Histoire

    Une station mésolithique, des sépultures du Ier âge du fer ainsi qu'un autel à Junon et deux bas-reliefs gallo-romains découverts à Weidesheim et partiellement remployés dans la chapelle témoignent de l'ancienneté du site. Kalhausen est mentionnée en 1425 sous la forme Kalenhausen, du nom d'homme germanique Kallo et du viel allemand Hus, Haus, la maison.

    DĂ©pendait de l'ancienne province de Lorraine, dans la seigneurie de Bitche.

    Du point de vue spirituel, le village et son écart de Hutting a dépendu de l'église-mère d'Achen avant de devenir paroisse de l'archiprêtré de Rohrbach en 1804. À une première chapelle dédiée à sainte Catherine élevée en 1734 a succédé l'église Saint-Florian reconstruite en 1846-1847 sur des plans de l'architecte Louis Schwartz de Sarreguemines. Du point de vue administratif, le village et ses écarts ont fait partie du canton de Bouquenom entre 1790 et 1793, avant d'être placés dans celui de Rohrbach, Weidesheim ne lui étant rattaché qu'en 1811.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 2008 Joseph-Etienne List
    mars 2008 ? Laurent Lazzarotto
    mai 2020 En cours Michaël Freyermuth

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2020, la commune comptait 799 habitants[Note 3], en diminution de 6 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    510561583794856901813905930
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    906864843756815843861909888
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    850845823769851805855844868
    1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020 -
    841799851859854850806799-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population s'est relativement bien maintenue, sans doute à cause de la proximité des villes de Sarreguemines et de Sarralbe : 669 habitants au début du XIXe siècle, 900 au milieu du même siècle et encore 868 au recensement de 1982.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Vue du village.
    • Passage d'une voie romaine.
    • Château fort Ă  Weidesheim, reconstruit au XVe siècle pour la famille de Deux-Ponts Bitche dont il ne subsiste que le donjon repercĂ© au XVIe siècle ; escalier du XVIIe siècle, Ă  comparer avec celui du château de Rahling datĂ© 1620 ; logis reconstruit vers 1780, 1790 pour Dominique Ignace Charles d'Hausen, conseiller au parlement de Metz et futur dĂ©putĂ© de la Moselle ; parties agricoles partiellement reconstruites Ă  la fin du XVIIIe siècle ou au dĂ©but du XIXe siècle ; Ă©lĂ©ments dĂ©fensifs ; marques de tâcheron. En ruine depuis 1945, est en cours de restauration
    • Dans la partie sud du ban, un long chemin serpente Ă  travers les molles ondulations du plateau, dans un paysage de champs ouverts. Au lieu-dit Lanzenbronnen, une croix est Ă©rigĂ©e en 1868 aux frais d'Agathe Dier, en souvenir de son Ă©poux Nicolas Assant qui vient de dĂ©cĂ©der.
    • SchweizermĂĽhle, moulin disparu, ainsi que Koenigshof et Lambertsbronn existaient sur le ban de Kalhausen.

    Édifices religieux

    • Église paroissiale Saint-Florian, reconstruite Ă  partir de 1846. Portail occidental datĂ© 1847, qui a remplacĂ© une Ă©glise ancienne non documentĂ©e
    • Chapelle dĂ©diĂ©e Ă  sainte Barbe et non Ă  saint Martin comme l'avait dĂ©cidĂ© le restaurateur de la chapelle dans les annĂ©es 1975. Église dite chapelle faisant partie du domaine de Weidesheim, propriĂ©tĂ© de Simon de Bitche l'Ancien, dit de Gentersberg, qui, Ă  la fin du XVe siècle, a transformĂ© le château et fait reconstruire la chapelle, dont il ne subsiste que le chĹ“ur, la nef ayant Ă©tĂ© dĂ©molie après la Seconde Guerre mondiale ; l'arc triomphal en plein-cintre, incorporĂ© dans la maçonnerie gothique, avec remploi de deux bas-relief gallo-romains, ne serait-il pas le vestige d'une chapelle romane de la voĂ»te d'ogives d'origine ne subsiste que le dĂ©part des arcs. La partie subsistante de l'abside, ainsi que le sol de la partie disparue de la nef sont classĂ©s au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [18].

    Personnalités liées à la commune

    Les frères MULLER sont nés à Kalhausen. En 1885, refusant de faire leur service militaire du côté allemand, ils partent pour la France. Après avoir été graveurs de verre chez Emile GALLE à Nancy, ils créent leur propre verrerie à Croismare près de Lunéville. (Sources : Benoit TALLOT "Les Frères Muller-Maitres Verriers à Lunéville").

    HĂ©raldique

    Blason de Kalhausen Blason
    Coupé: au 1er d'azur à l'ancre d'argent accostée de deux étoiles du même, au 2e de sable au massacre de cerf d'or surmonté d'une étoile de six rais cousue de gueules.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • JoĂ«l Beck, Les moulins et scieries du Pays de Bitche, 1999.
    • JoĂ«l Beck, Rohrbach-lès-Bitche et son canton, 1988.
    • JoĂ«l Beck, Le canton de Rohrbach-lès-Bitche, 2004.
    • JoĂ«l Beck, Le Pays de Bitche 1900-1939, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Kalhausen » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « la Sarre »
    2. Sandre, « l'Eichel »
    3. Sandre, « le ruisseau d'Achen »
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Geoplatt
    12. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    13. entre Sarre & Blies, le journal de la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences, n°22, avril 2010
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « Chapelle Saint-Martin (ancienne) », notice no PA00106793, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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