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Dehlingen

Dehlingen (prononcé [deliŋ(ɡ)ən] ; Dählinge en lorrain et en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Dehlingen
Dehlingen
Église Saint-Martin.
Blason de Dehlingen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Alsace Bossue
Maire
Mandat
Barbara Schickner
2020-2026
Code postal 67430
Code commune 67088
DĂ©mographie
Gentilé Dehlingeois [1]
Population
municipale
349 hab. (2020 en diminution de 3,86 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 35 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 58′ 55″ nord, 7° 11′ 33″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 356 m
Superficie 10,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ingwiller
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Dehlingen
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Dehlingen

    Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune se situe dans la région naturelle de l'Alsace Bossue.

    Écarts et lieux-dits

    • Ferme du Langenwald, en direction d'Oermingen.
    • Rue Langenwald, proche de la commune de Schmittviller.
    • Hardtwald, au sud.
    • Ferme Klabach, sur la route D 8 entre Butten et Rahling.

    GĂ©ologie et relief

    Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :

    Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
    Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
    Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[2].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune[3] :

    • Ruisseau le Limbach,
    • Ruisseau le Tiefgraben,
    • Ruisseau Angstbach,
    • Ruisseau de Buchlach,
    • Ruisseau Rusgraben.

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Dehlingen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,5 %), terres arables (39 %), zones urbanisées (5 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes de l'Alsace Bossue.

    Voies routières

    • D123 vers Dermingen, Butten[12].
    • D6 vers Lorentzen.

    Transports en commun

    SNCF

    Toponymie

    • Dahlingen (1212), Dehlingen ou Delinguen (1361), Dehlingen (1793).
    • Le nom de famille Dehlinger dĂ©signait autrefois les habitants du village et est typique de la commune.
    • DählĂ­nge en francique rhĂ©nan[13].

    Histoire[14]

    Le nom du village

    La référence la plus ancienne évoquant Dehlingen est apparue dans un document du cloître de Wissembourg datant du 12 septembre 737. Le village y est mentionné sous le nom : « Diluquifiaga super fluvio aquila ». Le mot Diluquifiaga peut se décomposer en « Diluquifi » et « aga ». Diluquifi est un nom de personne germanique très courant. « aga » fait référence soit au mot latin « aqua » = eau, soit au mot germanique « awe » « owe » « aue » « au », qui signifie un terrain bas humide ou marais. (au, comme suffixe apparaît dans ce sens dans d’autres noms de localités : par exemple Haguenau).

    Diluquifiaga signifie ainsi : le terrain bas humide de Diluquifi.

    « super fluvio » = au-dessus du cours d’eau

    « aquila » = l’aigle

    « super fluvio aquila = au-dessus du cours d’eau Aigle.

    Le mot latin aquila est devenu, par déformation de prononciation le mot allemand Eichel : aquila = achila = aichela – eichel.

    « Diluquifiaga super fluvio aquila » signifie donc : Le marais de Diluquifi au-dessus de l’Eichel.

    On trouve un curieux changement du nom de la commune dans un document de l’an 1212. Presque arrivĂ© Ă  maturation de la dĂ©nomination actuelle on y lit : Dalingen.

    Dans ce mot pourrait se cacher un vieux nom de personne germanique comme Dalo. Dehlingen serait donc le village ou la ferme de Dalo. Ce Dalo aurait été un Alaman ou un Franc (le suffixe -ingen est commun à plusieurs ethnies germaniques[15]).

    Se pose à présent la question : comment « diluquifi » est devenu « dali » ? Toujours est-il qu’en 500 ans, dans le langage populaire, le mot « diluquifi » a pu être abrégé comme Wilhelmine en Mina et Wilhelm en Willy.

    Il n’est pas exclu non plus, qu’au fil du temps un nouveau colon germanique s’y soit installé et ait laissé son nom au village.

    Quoi qu’il en soit, le village de Dehlingen se rĂ©jouit d’une très grande anciennetĂ©. On peut supposer qu’il a Ă©changĂ© son ancienne dĂ©nomination devenue incomprĂ©hensible avec le nom du maĂ®tre local, comme cela Ă©tait frĂ©quent au VIIe siècle dans de nombreuses localitĂ©s. Par exemple le village de Tieffenbach qui nous est proche s’appelait en 718 « Actulfovillare super fluvio aquila » alors qu’il est rĂ©duit aujourd’hui Ă  Tieffenbach.

    Préhistoire

    De 10 000 à 5 000 av. J.-C. (âge de la pierre ancien et plus récent)

    De nombreuses trouvailles prouvent que Dehlingen était déjà habité pendant la préhistoire.

    Ainsi, au cours des temps, des outils de tous genres furent trouvĂ©s : haches de pierre (Donneräxte), avec ou sans trou pour le manche, et d’autres outils dont l’utilitĂ© est difficile Ă  prĂ©ciser. Ils sont de formes diverses et sont composĂ©s de roches variĂ©es : verdâtres, noirâtres, marron, rougeâtres, grises. Certains sont polis en tranchants, d’autres arrondis, concaves ou encore plats ou pointus, les uns finement polis, les autres seulement taillĂ©s grossièrement.

    Antiquité

    Villa romaine du Gurtelbach.
    Protection pour accès aux vestiges de la villa romaine du Gurtelbach.

    Ă€ environ km de la voie romaine Dieuze-Mayence, au lieu-dit Gurtelbach/Gorgelbach, une villa romaine a Ă©tĂ© dĂ©couverte et partiellement fouillĂ©e par le pasteur Jean Ringel entre 1861 et 1864[16] - [17]. D'une extension totale de 1,9 ha[17], le site a Ă©tĂ© redĂ©couvert en 1993 puis fouillĂ© sans interruption depuis cette date, notamment sous l'Ă©gide de la SociĂ©tĂ© pour la recherche archĂ©ologique en Alsace Bossue[16]. Les fouilles se sont dans un premier temps consacrĂ©es Ă  la partie rĂ©sidentielle de l'Ă©tablissement. Sur 400 m2, sept pièces, dont une Ă  hypocauste, ont Ă©tĂ© mises au jour. La partie agricole de la villa se trouve au sud de la partie rĂ©sidentielle et se compose d'au moins trois bâtiments reconnus Ă  l'occasion d'une prospection gĂ©ophysique[17]. Une grange y a Ă©tĂ© exhaustivement fouillĂ©e[17], ainsi qu'un atelier de mĂ©tallurgie du IVe siècle, dĂ©jĂ  vu par Ringel au XIXe siècle. Outre la fabrication de petits objets mĂ©talliques, cet atelier a servi Ă  fabriquer des fausses monnaies Ă  la fin du IIIe siècle[18]. Après une fugace occupation latĂ©nienne succède un premier Ă©tablissement romain de type ferme[17]. La villa romaine est construite Ă  la fin du Ier siècle, dĂ©truite partiellement vers 190, rĂ©amĂ©nagĂ©e Ă  l'Ă©poque sĂ©vĂ©rienne puis dĂ©truite Ă  la fin du IIIe siècle, avant une rĂ©occupation sous la forme d'une ferme durant le IVe siècle et le premier quart du Ve siècle[19] - [17]. Seule villa d'Alsace Bossue visitable et mise en valeur, un musĂ©e archĂ©ologique lui est dĂ©diĂ©e dans le bourg de Dehlingen[20] - [21].

    Plusieurs sites romains sont attestés sur le territoire communal mais leur interprétation est incertaine[22].

    Moyen Ă‚ge

    600

    Les Alamans habitaient Dehlingen. Des tombes de ce peuple furent trouvées, couvertes de dalles de pierre et contenant souvent os, poteries et armes.

    737

    La première rĂ©fĂ©rence historique de Dehlingen se trouve dans un acte d'une donation Ă  l'abbaye de Wissembourg dĂ©tenu au couvent de Wissembourg datĂ© du 12 septembre 737, dans lequel le village est citĂ© sous le nom de « Diluquifiaga super Fluvio Aquila Â»[23].

    1000

    L’histoire du village est aussi celle de la seigneurie de Diemeringen, Ă  laquelle Dehlingen Ă©tait rattachĂ©. Depuis l’annĂ©e 1000 et jusqu’en 1793, la seigneurie de Diemeringen fonctionna en petit Ă©tat indĂ©pendant, au sein du grand empire allemand, et jusqu’à nos jours certaines habitudes sont restĂ©es vivantes, surtout sous l’aspect religieux. La seigneurie de Diemeringen comprenait les villages de Birsbach, Diemeringen, Griesbach, Heimeldingen, Dehlingen, Ratzwiller et Weiher. Jusqu’en 1421 Butten et VĹ“llerdingen en faisaient Ă©galement partie. Ă€ cette date ces deux communes furent consignĂ©es par Sarrebruck et ne furent plus jamais rendues. Les contes de Nassau-SaarbrĂĽcken se sont unis plus tard, en 1507 avec la seigneurie de Sarrewerden.

    1131

    Les premiers contes de Saarwerden prirent le nom de leur château situĂ© sur une Ă®le de la Sarre, environ 2 km au sud de Bokenheim (aujourd'hui Sarre-Union), lieu oĂą au fil des siècles se crĂ©a le village du mĂŞme nom. Ils sont mentionnĂ©s pour la première fois dans des documents Ă  partir de l’annĂ©e 1131. En 1397 dĂ©cĂ©da Henri III, et avec lui la descendance masculine. Par mariage son domaine passa aux comtes de Mörs, qui se nommèrent Ă  partir de cette date « Von Mörs-Saarwerden Â». En 1506 Catherine de Mörs Saarwerden se marie avec le comte Jean Louis de Nassau-SaarbrĂĽcken, et lui apporta d’abord la moitiĂ© de Saarwerden, et en 1527, après la mort de son cousin dĂ©bile Jean Jacques,  Ă©galement l’autre moitiĂ© en hĂ©ritage. La lignĂ©e Nassau-SaarbrĂĽcken s’éteignit Ă  l’époque de la rĂ©forme, et la seigneurie de Saarwerden, Ă  la suite de cette extinction, passa avec SaarbrĂĽck Ă  la lignĂ©e Nassau-Weilburg.

    1180

    La seigneurie de Diemeringen appartient au comté de Sarrebruck.

    1200

    Ă€ cette Ă©poque un château fĂ©odal se dressait Ă  Dehlingen au lieu-dit « Burggarten Â». Encore aujourd’hui on distingue un monticule de forme circulaire entourĂ© d’un fossĂ©, oĂą on trouvait autrefois des restes de murs, des conduites d’eau en bois, un foyer avec de la cendre et une petite urne en terre grise.

    1275

    Le comte Henri II, seigneur de Diemeringen, de la lignĂ©e Nassau-SaarbrĂĽcken, offre en dot la seigneurie de Diemeringen Ă  son gendre Hugo de FĂ©nĂ©trange. Dehlingen restera ainsi pendant 200 ans en possession des seigneurs de FĂ©nĂ©trange.

    La seigneurie de FĂ©nĂ©trange est nĂ©e de l’avouerie protectrice qui transmit en 1121 l’abbaye de Remiremont aux seigneurs de Malberg sur Kyll (Eifel). Marbod de Malberg transforma l’avouerie en « Erblehen Â» en 1224 avec l’accord de la supĂ©rieure de l’avouerie. DĂ©jĂ  en 1259 les Malberg portèrent le nom de FĂ©nĂ©trange. La seigneurie se dĂ©fit au cours des siècles de sa soumission Ă  l’abbaye et devint indĂ©pendante. Par les fils du nommĂ© Marbod la lignĂ©e se divisa en deux branches qui se nommèrent, d’après les dĂ©corations des casques de leur blason "De Brackenkopf" et « De Schwanhals Â».

    1289

    Diemeringen obtient de Hugo de Fénétrange les droits urbains et ses habitants sont libérés de leur servitude par une lettre d’affranchissement.

    La lettre d’affranchissement de Diemeringen est historiquement la plus ancienne rédigée en langue allemande, car auparavant c’est le latin qui faisait office de langue officielle dans la chancellerie.

    1347

    Le comte Frédéric II de Saarwerden est en guerre avec Burkard de Fénétrange.

    1361

    Dehlingen est considĂ©rĂ© comme paroisse indĂ©pendante dans le rĂ©pertoire des paroisses de l’évĂŞchĂ© de Metz. La paroisse faisait partie de l’« archipresbyterat Â» de Bockenheim.

    Ceci est la première preuve écrite de l’existence d’une église à Dehlingen et de la présence d’un pasteur attitré.

    1375

    Des bandes de brigands et de vandales, nommĂ©s « Anglais Â», venant de France, envahissent l’Alsace. Dehlingen est pillĂ©e.

    1379

    Le comte Jean II de Saarwerden est en guerre avec le comte Henri de ZweibrĂĽcken-Bitche. Il occupe Rahling et dĂ©truit le château. La seigneurie de Diemeringen et le village de Dehlingen se situant entre les deux parties en conflit, ils furent une fois de plus victimes. Ainsi on ne s’étonne pas de constater qu’à la fin du XVe siècle de nombreux villages sont en cendres ou en ruines, comme Heimeldingen, Limbach, Wersingen et Wachten, situĂ©s entre Dehlingen et la vallĂ©e de l’Eichel. Il n’y avait plus assez de population pour reconstruire ces villages, surtout qu’après chaque guerre la famine et les Ă©pidĂ©mies rĂ©gnèrent.

    1407

    Au cours de cette année les comtes de Saarwerden, Saarbrücken et Salm combattent en commun le duc de Lorraine et l’évêque de Metz. Ils sont faits prisonniers pendant les combats et le duc de Lorraine dévaste leurs contrées, ainsi également Dehlingen.

    1421

    Le village de Dehlingen et la moitiĂ© de la seigneurie de Diemeringen sont gagĂ©s par Henri de FĂ©nĂ©trange Ă  Philippe I de Nassau-SaarbrĂĽcken pour 4 000 gulden. Le gage n’a jamais Ă©tĂ© encaissĂ©, raison pour laquelle les Nassau se sont attribuĂ© plus tard les villages de Butten et VĹ“llerdingen, respectivement en 1507 et 1527.

    1450

    Cette année là, les seigneurs de Saarwerden, La Petite Pierre, Fénétrange et Lichtenberg se sont combattus. Les hostilités ont commencé fin août par des vols et des dégradations dans les contrées. Les troupes de Lichtenberg envahirent Saarwerden, prirent le château et firent prisonniers les comtes. Le château de Lorentzen fut également conquis et Dehlingen fut dévastée.

    1453

    Pendant la guerre qui Ă©clata entre Jean III de FĂ©nĂ©trange, seigneur de Diemeringen et les comtes StĂ©phane et Louis, seigneurs de La Petite Pierre, la seigneurie de Diemeringen et le village de Dehlingen ont Ă©tĂ© terriblement dĂ©vastĂ©s. Par dĂ©cision impĂ©riale en 1453, les ducs ont Ă©tĂ© condamnĂ©s : Jean III dut payer la somme de 5 000 gulden en dĂ©dommagement.

    1467

    Jean de Fénétrange-Schwanhals, seigneur de Diemeringen, décède en 1467, et avec lui s’éteint la lignée masculine de Fénétrange. Les deux gendres, Nicolas de Sarrewerden, marié à Barbara de Fénétrange et Ferdinand de Neufchatel-Montagu, marié à Madeleine de Fénétrange, sont les héritiers de la seigneurie de Diemeringen.

    1491

    Le Rheingrave Jean VI de Salm, mariĂ© Ă  Jeanne de Sarrewerden, fille de Nicolas de Sarrewerden, hĂ©rite grâce Ă  son Ă©pouse de la moitiĂ© de la seigneurie de Diemeringen ; il y rajoute l’autre moitiĂ© en l’achetant. Ainsi Dehlingen est Ă  prĂ©sent une possession des Rheingraves, et le restera jusqu’en 1793.

    Renaissance

    1525

    Guerre des paysans. La plupart des paysans de la seigneurie de Diemeringen s'associent à la révolte des paysans qui occupent le couvent de Herbitzheim. Dehlingen et Butten sont fortement représentés. La ville de Diemeringen est occupée et se joint aux paysans. Plus tard, les paysans se déplacent à Saverne où ils sont massacrés par les troupes du comte de Lorraine.

    1565

    Le Rheingrave Otto accepte la RĂ©forme[24].

    La religion des habitants de la seigneurie de Diemeringen et du village de Dehlingen passe automatiquement du catholicisme au protestantisme luthĂ©rien. Ă€ l'Ă©poque Ă©tait en vigueur la loi : « Cujus regio, ejus religio Â» : Ainsi le seigneur, ainsi la religion. Par cette dĂ©cision, après 1 000 ans d’existence, la messe catholique a Ă©tĂ© abandonnĂ©e et le culte Ă©vangĂ©lique luthĂ©rien a Ă©tĂ© adoptĂ©. Ă€ remarquer qu'une fois de plus le passage de l'une Ă  l'autre religion a Ă©tĂ© simplement imposĂ© par le seigneur des lieux. Personne n'avait la libertĂ© de croire en ce dont il Ă©tait convaincu. On dut, sur ordre supĂ©rieur, croire en ce que le seigneur dĂ©crĂ©tait.

    Malgré cela, l'enseignement de Luther mit plusieurs années pour s'imposer, et la réforme ne fut totalement introduite dans la seigneurie de Diemeringen qu'en 1575. Ce qui est cependant sûr, c'est que malgré quelques manques au début, la réforme a été accueillie favorablement par la majorité de la population, car elle correspondait à son besoin religieux intime. Il ne faudrait donc pas qualifier l'introduction arbitraire de la réforme comme une mesure forcée dans le sens où nous l'entendons aujourd'hui, car le degré de culture de nos ancêtres, qui la plupart du temps ne savaient ni lire, ni écrire, ne peut être comparé au nôtre, et ils avaient du mal à émettre personnellement un jugement valable au sujet de ces importantes questions religieuses. Comme ils ne savaient pas lire, leur christianisme était beaucoup plus simple et plus superficiel que le nôtre, et certains, à cette époque, ont à peine dû remarquer le passage du catholicisme au protestantisme.

    1572

    Au cours du mois de juillet, les troupes du comte de Lorraine traversent le comté de Sarrewerden et la seigneurie de Diemeringen en direction de Bitche, qu'elles conquièrent. Dehlingen est pillée.

    1629

    Le duc Charles IV de Lorraine occupe la seigneurie de Diemeringen. Par l'invasion des Lorrains, la région passe à nouveau sous un gouvernement catholique. Il en est de même pour Dehlingen. Le duc Charles met fin au culte protestant et réintroduit la religion catholique.

    1641

    Après les Lorrains, ce sont les Français qui occupent la seigneurie de Diemeringen.

    1648

    Par le traité d'Osnabrück, les Rheingraves récupèrent à nouveau la seigneurie de Diemeringen.

    1659

    C'est seulement cette année-là que les Rheingraves réintroduisent la religion protestante.

    1674

    Le maréchal français Turenne envahit la seigneurie de Diemeringen avec ses troupes et la dévaste, ainsi que les villages environnants. Le culte protestant est à nouveau révoqué à Dehlingen. Le pasteur Scheurer se réfugie à Diemeringen, d'où il gère sa paroisse aussi bien que possible.

    1680

    Au cours de cette annĂ©e, le Rheingrave Jean X, seigneur de Diemeringen, vu les circonstances, est obligĂ© de se soumettre au roi de France et entre au service militaire français. En fait, il n'a pas d’autre choix, les Français occupant la seigneurie de Diemeringen. Cette soumission forcĂ©e avait tout de mĂŞme l'avantage, du point de vue religieux, que dorĂ©navant le culte protestant Ă©tait au moins Ă  nouveau tolĂ©rĂ© et pouvait ĂŞtre pratiquĂ©. On dut cependant attendre l'annĂ©e 1684 pour assister Ă  la première nomination d'un pasteur Ă  Diemeringen.

    1688

    Après le décès du Rheingrave Jean X, le 16 janvier 1688, la seigneurie de Diemeringen, à la suite d'un pacte familial, devient propriété de quatre seigneurs.

    Elle appartient désormais, indivise :

    – au comté de Salm-Salm ;
    – au comté de Salm-Kiburg ;
    – aux Rheingraves de Grumbach ;
    – aux Rheingraves de Rheingrafenstein.
    1778

    Construction de l'Ă©glise actuelle.

    Époque moderne

    1793

    La Révolution française annexe de force la seigneurie de Diemeringen.

    1806

    L'ancien cimetière, entourant l'église, a été remplacé par un nouveau en 1806, en contrebas de l'église

    1848

    Vers 1848 un trésor monétaire romain fut découvert au Hartwald : sur l'une des pièces portant une tête de guerrier casqué, on distingue CONSTANT[25]

    1861

    Sur le bord du ruisseau "Gorgelbach" le pasteur Ringel découvre les vestiges d'un établissement métallurgique : « un fourneau, plusieurs foyers, des supports d'enclume, beaucoup de poteries et d'outils en fer, une monnaie de Crispus. »

    1871

    Dehlingen est rattachée à l’Allemagne.

    Époque contemporaine

    En 1919, Dehlingen est rattachée à la France.

    En 1940, Dehlingen est rattachée à l’Allemagne.

    En 1945, Dehlingen est rattachée à la France.

    En 1967, la décision est prise de remplacer le cimetière créé en 1806 par un nouveau, qui se situe désormais à l'une des entrées du village.

    HĂ©raldique

    Blason de Dehlingen

    Les armes de Dehlingen se blasonnent ainsi :
    « D'argent à la fasce bretessée et contre-bretessée de gueules. »[26].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2008 Herbert Staebler
    mars 2008 mai 2020 Simone Koeppel[27]
    mai 2020 En cours Barbara Schickner[28] DVD Présidente de l'Union départementale des sapeurs-pompiers

    Budget et fiscalité 2021

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

    • total des produits de fonctionnement : 275 000 â‚¬, soit 750 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 203 000 â‚¬, soit 552 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 113 000 â‚¬, soit 308 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 54 000 â‚¬, soit 147 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 11 000 â‚¬, soit 30 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 17,52 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 27,25 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 53,09 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 45,11 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 17,53 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2020 : mĂ©diane en 2020 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 23 860 â‚¬[30].

    Économie

    Agriculture

    • Élevage de vaches laitières[31].
    • Culture et Ă©levage associĂ©s.
    • Élevage d'autres bovins et de buffles.
    • Autres cultures non permanentes.

    Tourisme

    Commerces

    • Commerces et services de proximitĂ©[33].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

    En 2020, la commune comptait 349 habitants[Note 2], en diminution de 3,86 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    478497593788824755745726698
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    584628608650655609537525553
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    540555535533522494529454404
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    406405378340356388386386369
    2017 2020 - - - - - - -
    360349-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[38] :

    • École maternelle,
    • Écoles primaires Ă  Rahling, Butten, Lorentzen,
    • Collèges Ă  Diemeringen, Sarre-Union, Rohrbach-lès-Bitche, Sarralbe,
    • LycĂ©es Ă  Sarre-Union, Sarreguemines.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[39] :

    • MĂ©decins Ă  Diemeringen, Oermingen, Achen, Montbronn,
    • Pharmacies Ă  Diemeringen, Achen, Montbronn,
    • HĂ´pitaux Ă  Sarre-Union, Sarralbe, Sarreguemines, Bitche.

    Cultes

    Lieux et monuments

    • De nombreuses maisons datant du XVIe siècle dont certaines avec des Schop (Schopfhuss)[42].
    • Église Saint-Martin[43] - [44].
    Orgue église protestante, de Jean-Frédéric Verschneider, 1822[45] - [46].
    Cimetière[47].
    Cimetière israélite.
    Villa gallo-romaine du Gurtelbach.
    • Une synagogue se situait non loin de l'Ă©glise du village[48]. Elle a Ă©tĂ© construite en 1827, et dĂ©truite par la suite quand la communautĂ© juive a cessĂ© d'exister[49].
    Les vieux habitants de Dehlingen se souviennent de la Judes Hus, dans une rue qui, comme Ă  Diemeringen, devait ĂŞtre une rue habitĂ©e en majoritĂ© par les juifs. On aurait remplacĂ© la synagogue par l'atelier d'un sabotier, mais cela reste Ă  vĂ©rifier[50].
    • Le cimetière juif crĂ©Ă© vers 1830 est laissĂ© Ă  l'abandon[51] - [52].
    • Le parc Ă©olien de Dehlingen [53] se compose de cinq Ă©oliennes et couvre la demande Ă©lectrique de six mille habitants.
    • Le site archĂ©ologique de la Villa gallo-romaine du Gurtelbach au nord[54] - [55].
    Jardin expérimental gallo-romain du Gurtelbach[56].
    Le centre d'interprétation du patrimoine archéologique de Dehlingen[59] - [60] - [61].

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Loevi (1792-1845), boucher de Dehlingen, ancĂŞtre d’Anne Sinclair (quadrisaĂŻeul).
    • Émile Hofbauer, Chevalier de la LĂ©gion d'Honneur[64] - [65].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Dehlingen, 2016
    • Paul NĂĽsslein et Claude Bortoluzzi, « 088 - Dehlingen », dans Pascal FlottĂ© et Matthieu Fuchs, Le Bas-Rhin, Paris, AcadĂ©mie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archĂ©ologique de la Gaule » (no 67/1), (ISBN 2-87754-067-7), p. 240-243
    • Maxime Calbris, Antonin NĂĽsslein, Paul NĂĽsslein et Manon TailamĂ©e, « Une villa romaine en Alsace bossue », ArchĂ©ologia, no 613,‎ , p. 56-61 (ISSN 0570-6270).
    • Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et rĂ©alisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)
      Dehlingen, p. 64, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
    • Dehlingen, Paroisse luthĂ©rienne
    Dehlingen - Registres Paroissiaux (Avant 1793) - Paroisse protestante (Avant 1793) - Registre de baptêmes mariages sépultures 1704-1775 - 3 E 87/1
    Église protestante Saint-Martin, sur l'Observatoire du patrimoine religieux

    Liens internes

    Liens externes

    "Dehlingen" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. Fiche communale d’informations sur les risques naturels, miniers et technologiques
    3. Cours d'eau (BD Carthage) : Linéaire global de cours d'eau sur la commune : 6.6 km
    4. Table climatique
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Voies routières
    13. Geoplatt
    14. DEHLINGEN Récit commémoratif pour la fête de la paroisse 1978, Dr M. IFFRIG
    15. Jean Schweitzer - La Toponymie alsacienne
    16. NĂĽsslein et Bortoluzzi 2000, p. 241.
    17. Calbris et al. 2022, p. 58.
    18. Antonin Nüsslein, « Des ateliers monétaires dans les campagnes médiomatriques pendant l’Antiquité tardive : qui sont les fabricants de monnaies d’imitation de la vallée de la Sarre ? », dans Stéphane Martin, Monnaies et monétarisation dans les campagnes de la Gaule du Nord et de l'Est, de l'âge du Fer à l'Antiquité tardive, Bordeaux, Ausonius, (ISBN 978-2-35613-173-7, lire en ligne), p. 141-157.
    19. NĂĽsslein et Bortoluzzi 2000, p. 242-243.
    20. Calbris et al. 2022, p. 61.
    21. « La Villa - Musée et Sites Archéologiques de l'Alsace Bossue », sur cip-lavilla.fr (consulté le ).
    22. NĂĽsslein et Bortoluzzi 2000, p. 243-244.
    23. HARTER W., Der Güterbesitz des Klosters W., I (1893), p. 103 ; J.M. CLAUSS, Hist.-topogr. Wôrterbuch, fasc. 4 (1897), p. 241 ; J. LEVY, Regesten der Pfarrei Lorenzen (1900); GLEY, Die Weissenb. überlieferungen als siedlungskundl. Quelle. Els-Lothr. Jahrb., Bd 9 (1930),p. 86; BRUCKNER, Regesta Alsatiae... (1949), p. 74 - Fr. CUNY, par contre rejette avec force l'identification proposée (1. c., I. p. 128 1)
    24. Salm et Rhingrave Maisons de Salm
    25. Invent. Mon. Hist. 30461: FORRER mentionne cette découverte dans le Anzeiger: no 29-31 (septembre 1916), p. 791, note 1.
    26. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    27. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    28. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    29. Les comptes de la commune
    30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    31. Annuaires
    32. Dehlingen : Hôtels et hébergements
    33. Commerces et services de proximité
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. Établissements d'enseignements
    39. Professionnels et établissements de santé
    40. Paroisses de Butten, Dehlingen et Ratzwiller - Uepal
    41. Communauté de Paroisses des clochers du Kirchberg
    42. En Alsace Bossue ou "Krumme Elsass" : Le nom de maison bloc ou « Eindachhüs
    43. « Église paroissiale Saint-Martin, église protestante », notice no IVR42_19946701158V, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    44. « Église paroissiale Saint-Martin, église protestante », notice no IA67005760, base Mérimée, ministère français de la Culture
    45. Orgue de Dehlingen, Église protestante
    46. « Orgue de l'église paroissiale Saint-Martin », notice no IM67009079, base Palissy, ministère français de la Culture.
    47. « Cimetière », notice no IA67005761, base Mérimée, ministère français de la Culture
    48. Le patrimoine juif
    49. Communauté juive
    50. « Les Juifs de l 'Alsace bossue ».
    51. Cimetières israélites d'Alsace et de Lorraine
    52. « Cimetière de juifs », notice no IA67005772, base Mérimée, ministère français de la Culture
    53. Parc Ă©olien de Dehlingen site web /www.cc-alsace-bossue.net
    54. « La villa gallo-romaine du Gurtelbach - Dehlingen », sur www.tourisme-alsace.com (consulté le ).
    55. Site Archéologique du Gurtelbach
    56. Jardin expérimental gallo-romain du Gurtelbach
    57. Alsace Bossue : l'époque romaine en réalité augmentée à Dehlingen
    58. [Accueil - La Villa - Musée et Sites Archéologiques de l'Alsace Bossue, découvrez le patrimoine de l'Alsace Bossue (cip-lavilla.fr) La Villa, l'archéologie en version originale]
    59. « Centre d’Interprétation au Patrimoine archéologique sur le site de la communanuté de communes d'Alsace Bossue », sur www.cc-alsace-bossue.net (consulté le ).
    60. « Centre d'interprétation du patrimoine archéologique de Dehlingen - 67 », sur nunc architectes (consulté le ).
    61. Le jeu des 1000 patrimoines
    62. Monument aux morts
    63. « Mairie, école », notice no IA67005769, base Mérimée, ministère français de la Culture
    64. Émile Hofbauer
    65. Base LĂ©onore
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