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Jean Paul Riopelle

Jean Paul Riopelle, né le à Montréal et mort le à Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues, est un peintre, graveur et sculpteur québécois. Il est le fils de Léopold et Anna Riopelle.

Jean Paul Riopelle
Ĺ’uvres principales
L'Hommage Ă  Rosa Luxemburg

Biographie

Formation

Jean Paul Riopelle commence à dessiner très jeune. En 1929, son père Léopold le confie à un artiste montréalais, Henri Bisson[1], professeur de dessin à l'école Saint-Louis-de-Gonzague à Montréal. Ils se retrouvent chaque samedi pendant une dizaine d'années pour peindre des paysages, des personnages et des natures mortes. Son jeune frère Pierre meurt en 1930. Cette expérience avec la mort lui laisse des traces profondes[2]. Ses parents espèrent qu'il devienne architecte ; il est étudiant, en 1939 et 1940, à l'École polytechnique de Montréal[3], et suit également des cours d'architecture durant deux ans[4]. Il peint ses premiers paysages à Saint-Fabien, au Bas-Saint-Laurent[5].

Les années 1940

Dans les années 1940, Jean Paul Riopelle suit des cours à l'École des beaux-arts de Montréal et à l'École du meuble de Montréal. Il poursuit son domaine d’artiste malgré ses parents qui cessent de lui venir en aide. Il devient membre du mouvement artistique des Automatistes et l’un des signataires du manifeste Refus global[6], qui souhaitait dépasser les schémas traditionnels de la figuration comme de l'abstraction géométrique. Il participe à la première exposition du groupe à Montréal en 1946[7]. Il épouse la même année Françoise Lespérance.

En 1947, il s'installe à Paris, où il continue sa carrière en tant qu'artiste. Il fait la connaissance de plusieurs artistes et écrivains. C'est à ce moment qu'il devient réellement automatiste, rencontrant les surréalistes et son fondateur André Breton. Il le surnomme par ailleurs « le trappeur supérieur ». Il se lie également avec l'écrivain et critique d'art Georges Duthuit qui le soutient. Il participe à divers salons dont le Salon de mai.

À la naissance de sa fille Yseult en 1948, le couple Riopelle revient séjourner au Québec. La parution du Refus global provoque plusieurs remous. La famille retourne s'installer à Paris en décembre. Jean Paul Riopelle obtient sa première exposition individuelle en 1949 à la galerie Nina Dausset, et une seconde l'année d'après à la galerie Raymond Creuze. Entre-temps, sa fille Sylvie voit le jour. Jean Paul Riopelle participe à plusieurs expositions, dont celle intitulée Véhémences confrontées, organisée par le peintre Georges Mathieu. Durant cette période, il expérimente plusieurs techniques: pinceaux, empâtements, projections de peinture, couteaux et spatules.

Les années 1950

Il rencontre le succès en 1953 lorsque Pierre Loeb lui achète une grande partie de sa production. Il expose régulièrement à la galerie Pierre Matisse, à New York. Il est présent à la Biennale de Venise en 1954 ainsi qu'à celle de São Paulo l'année suivante. Il voyage aux États-Unis, où il se lie d'amitié avec Franz Kline et avec Joan Mitchell[8] qui deviendra sa compagne.

Vers 1958, il réalise ses premières sculptures. Il s'installe pour un an à East Hampton, où il s'adonne à la sculpture. De retour à Paris, il rencontre Sam Szafran, qui l'aide pour exposer ses sculptures et l'initie à la technique du pastel. Dans les années qui suivent, il recourt à des techniques variées: le pastel, la lithographie, le collage, le niellage, l'estampe, la céramique, etc. La référence à la nature devient plus explicite. Riopelle commence à introduire des éléments figuratifs.

Les années 1960

Il rencontre un succès grandissant, reprĂ©sente Ă  nouveau le Canada Ă  la Biennale de Venise de 1962[9], expose rĂ©gulièrement Ă  la galerie Maeght Ă  Paris et obtient une grande rĂ©trospective Ă  la Galerie nationale du Canada (maintenant le MusĂ©e des beaux-arts du Canada) en 1963, et au MusĂ©e du QuĂ©bec (devenu depuis le MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec) en 1967. Il obtient une commande pour l'aĂ©roport de Toronto, sa plus grande toile, Point de rencontre (426 Ă— 549 cm) qui sera offerte par le gouvernement canadien Ă  la France en 1989, Ă  l'occasion du bicentenaire de la RĂ©volution française, et qui est maintenant exposĂ©e Ă  l'opĂ©ra Bastille Ă  Paris. Ă€ partir de 1968, le thème animalier se retrouve de plus en plus dans ses sculptures.

Ses séjours au Québec deviennent plus fréquents. En 1968, il rencontre Champlain Charest. Avec lui, il s'adonne à la chasse et à la pêche au cours des années 1970 dans le Nord et le Grand Nord du Québec et du Canada, voyages qui lui inspireront les séries Jeux de ficelles (1971-1972), Rois de Thulé (1973) et Icebergs (1977)[10].

Dès 1960, l'artiste introduit dans son œuvre des représentations totémiques d'animaux dont le hibou qui règne sur son atelier[7].

Les années 1970

En 1973, Riopelle est récipiendaire du Prix Louis-Philippe-Hébert, remis par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal[11]. En 1974, il se fait construire un atelier-résidence au 312 boulevard de l'Estérel à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, dans les Laurentides. Il partage son temps entre cet atelier et celui qu'il possède en France, à Saint-Cyr-en-Arthies. Il réalise sa série de toiles en noir et blanc intitulée Iceberg. En 1976, sa sculpture fontaine La joute, entreprise dès 1969, est installée au Stade olympique de Montréal. En 1979, il travaille avec Hans Spinner à la production d'un mur de 61 éléments en céramique pour la fondation Maeght.

Les années 1980

Au début des années 1980, il consacre plusieurs œuvres aux oies sauvages, thème récurrent jusqu'en 1992. Il subit deux blessures sérieuses avec fractures à la colonne vertébrale qui l'obligent à de longs séjours de réadaptation.

Les années 1990

Il revient au Québec définitivement en 1990. Sa production est abondante. Une importante rétrospective lui est consacrée en 1991 pour l'inauguration du pavillon Jean-Noël Desmarais du Musée des beaux-arts de Montréal. Il fait l'acquisition du Manoir McPherson-Lemoine, aussi appelé le Domaine seigneurial de l'Île-aux-Grues, une maison patrimoniale de 1769 sur l'Isle-aux-Grues, où il résidera jusqu'à sa mort. De ce domaine, en bord du Saint-Laurent, il scrutait le moindre mouvement des oies blanches, qui deviendra son principal sujet de peinture jusqu'à sa mort. Il profite de cet proximité avec la nature pour renouer avec la figuration.

Riopelle a passé plusieurs années à perfectionner la technique du all-over, qui consiste à éliminer toute forme de perspective dans le tableau au moyen d'éclats de peinture en couches multiples, technique picturale emblématique de l'artiste américain Jackson Pollock. Par la suite, il se tourne vers la peinture au pochoir avec des bombes en aérosol. Il termine sa carrière avec quatre 1ers prix internationaux et devient, par le fait même, l'un des plus grands peintres de l'histoire du Canada.

Les années 2000

À sa mort le , le gouvernement du Québec lui réserve des obsèques nationales[12]. Sa fille Yseult a entrepris en 1987 la production d'un catalogue raisonné des œuvres de son père.

Les années 2010

En octobre 2019, la Fondation Jean Paul Riopelle est créée. Elle a pour but de valoriser le travail de la relève en arts visuels au Canada et à l'international, ainsi que de faire rayonner le travail du peintre automatiste[13]. Un fonds d’archives orales sera constitué par la Fondation et l'Université Concordia pour le centenaire de naissance de Jean Paul Riopelle[14].

Les années 2020

La Ville de Montréal donne le coup d'envoi des célébrations du 100e anniversaire de naissance de Riopelle en présentant au 625, rue Milton une murale réalisée par Marc Séguin au cours de l'automne 2022[15] - [16]. En 2023, Robert Lepage présente, au Théâtre Jean-Duceppe, une pièce de théâtre sur la vie et l’œuvre de Jean Paul Riopelle, avec comme interprètes Luc Picard dans le rôle de Riopelle et Anne-Marie Cadieux dans le rôle Joan Mitchell[17] - [18] - [19] Un projet, le musée-atelier Riopelle conçu par Yseult Riopelle, fille du peintre, et l'architecte Pierre Thibault, devrait prendre place en 2024 sur l'Île aux Grues[20]. Dans le même temps, le Musée National des Beaux-Arts du Québec compte avoir son propre espace Riopelle en 2025 et compte réunir la "plus grande collection publique d’œuvres de Jean-Paul Riopelle au monde."[21]

Postérité

RĂ©trospectives notables

Une de ses œuvres les plus ambitieuse est L'Hommage à Rosa Luxemburg. Cette suite de trente tableaux fut créée en hommage à Joan Mitchell, lorsque Riopelle apprit sa mort en 1992. Riopelle a ceci de particulier qu'il est peut-être le seul peintre québécois du XXe siècle à avoir pleinement vécu la grande période parisienne de l'après-guerre. Une grande exposition, organisée par le Musée des beaux-arts de Montréal, a été présentée en 2006 au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, en Russie.

Dans l'espace public

La place Jean-Paul-Riopelle a été aménagée en face du Palais des congrès de Montréal avec le transfert de sa fontaine La Joute[22].

Centième anniversaire de naissance

Pour souliger le centième anniversaire de la naissance du peintre, une production multimédia initulée Riopelle symphonique, utilisant la musique de Serge Fiori arrangée par Blair Thomson pour l’Orchestre symphonique de Montréal, a été présentée en février 2023 à la Place des Arts de Montréal[23].

Le Projet Riopelle, une pièce de théâtre de la compagnie Ex Machina, mise en scène par Robert Lepage et mettant en vedette Luc Picard et Gabriel Lemire dans le rôle du peintre, à deux moment de sa carrière, sera présenté au Théâtre Jean-Duceppe à Montréal. Anne-Marie Cadieux et Noémie O’Farrell se partageront le rôle de sa compagne Joan Mitchell. La pièce sera joué à Montréal du 25 avril au 8 juin 2023 et prendra l'affiche au théatre Le Diamant de Québec du 19 octobre au 19 novembre [24].

Ĺ’uvres

Peinture

  • Hibou premier, entre 1939 et 1941, huile sur carton entoilĂ©, 40,5 Ă— 30 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[25].
  • Saint-Fabien, 1944, huile sur toile collĂ©e sur carton, 30,4 Ă— 41 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[26].
  • Composition abstraite, 1949, (Truffert Collection)
  • Le Perroquet vert, 1949, huile sur toile, 110,2 Ă— 140 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[27].
  • Espagne, 1951, huile sur toile, 150 Ă— 232 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[28].
  • Poussière de soleil, 1954, huile sur toile, 245,2 Ă— 345,3 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[29].
  • Autriche, 1954
  • Escalade, 1954, huile sur toile, 129,7 Ă— 161,9 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec
  • La VallĂ©e de l'oiseau, 1954, huile sur toile, 96,5 Ă— 195 cm.
  • La Roue (Cold Dog - Indian Summer), 1954-1955, MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al[30]
  • L'ĂŽle aux trĂ©sors, 1955, huile sur toile, 113,5 Ă— 194,8 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[31].
  • ForĂŞt artdente, 1955
  • Le Joyeux vĂ©lo, 1956, huile sur toile[32]
  • Perce-neige, vers 1956, huile sur toile, 27 Ă— 19 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[33].
  • Heurt, 1957, huile sur toile[34]
  • Passe-Montagne, 1958, collection privĂ©e
  • Composition abstraite, 1958
  • Boqueteau, 1958, huile sur toile, 65 Ă— 80,5 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[35].
  • Abstraction, 1958, huile sur toile, 59,7 Ă— 75,2 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[36].
  • Chicago II, 1958, huile sur toile, 250 Ă— 300 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[37].
  • Les Masques, 1964, huile sur toile, 195 Ă— 357 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[38].
  • Composition, 1954, huile sur toile, 81 Ă— 100 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[39].
  • Les Aigrettes, 1968, eaux-fortes
  • Hommage Ă  Grey Owl, 1970, MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al[40]
  • Ficelle, (sĂ©rie), 1972
  • Mitchikanabikong, 1975, musĂ©e national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris[41]
  • La mi-Ă©tĂ© chez Georges, 1975, musĂ©e national d'Art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris[42]
  • Soleil de minuit (Quatuor en Blanc), 1977, MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al[43]
  • Iceberg no 1, 1977, Huile sur toile, 280 Ă— 430 cm[44].
  • Pangnirtung, 1977, huile sur toile, 200 Ă— 560 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[45].
  • SoufflĂ© d'oies, 1982, acrylique, peinture en aĂ©rosol, bois et tĂŞtes d'appelants en plastique et en carton fixĂ©s sur papier montĂ© sur panneau de bois dans un boĂ®tier, 164,2 x 167,5 Ă— 28,3 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[46].
  • Enseigne, 1982
  • Le Bestiaire, 1989, acrylique, peinture en aĂ©rosol et collage sur papier marouflĂ© sur toile, 655 Ă— 400 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[47].
  • Sans titre, 1992, Acrylique et peinture en aĂ©rosol sur bois, 203 Ă— 151,5 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[48].

Sculpture

  • La Victoire et le Sphinx, 1963 fonte en 1965, bronze, 172 Ă— 156 Ă— 182 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[50].
  • La Joute, 1969[51].
  • Femme Hibou, 1969-1970 fonte en 1974, bronze 4/4, 111 Ă— 48 Ă— 48 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[52].
  • Le Chien, 1969-1970 fonte en 1974, bronze 4/4, 56,5 Ă— 71 Ă— 50 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[53].
  • La Tour, 1969-1970 fonte en 1974, bronze 1/4, 258 Ă— 243 Ă— 85 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[54].
  • Le Poteau, 1969-1970 fonte en 1974, bronze 1/4, 157 Ă— 74 Ă— 74 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[55].
  • Le Poisson, 1969-1970 fonte en 1974, bronze 1/4, 310 Ă— 50 Ă— 75 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[56].
  • L'Ours, 1969-1970 fonte en 1974, bronze 4/4, 154 Ă— 122 Ă— 106 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[57].
  • Hibou accompagnĂ©, 1970 fonte en 1991, bronze, bois et mĂ©tal, tirage de 3, 139 cm (diamètre) Ă— 20 cm (profondeur), MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[58].
  • Hibou-Totem, 1973 fonte en 1986, bronze 4/8, 39 Ă— 19 Ă— 22 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[59].
  • Hibou-Carnaval, 1973 fonte en 1986, Bronze 8/8, 29 Ă— 29 Ă— 16 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[60].
  • Ă€ l'affĂ»t, 1973, fonte en 1986, bronze 5/8, 31,5 Ă— 33,6 Ă— 19,2 cm, MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec, QuĂ©bec[61].
  • La DĂ©faite[62]

Galerie

  • Hibou, MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al
    Hibou, Musée des beaux-arts de Montréal
  • La Joute (1976), place Jean-Paul-Riopelle
    La Joute (1976), place Jean-Paul-Riopelle
  • La Tour, 1969-1970, fonte 1974, Jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde (borde le MusĂ©e national des beaux-arts du QuĂ©bec).
    La Tour, 1969-1970, fonte 1974, Jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde (borde le Musée national des beaux-arts du Québec).
  • La joute (1976), place Jean-Paul-Riopelle
    La joute (1976), place Jean-Paul-Riopelle

Citations

  • «Mes tableaux sont faciles Ă  reconnaĂ®tre. On croit voir des draps de lit sur lesquels un peintre en bâtiment aurait essuyĂ© ses pinceaux[63].»
  • «Pour moi, une toile n'est jamais la reproduction d'une image. Ça commence toujours par une sensation vague, l'envie de peindre. Pas d'idĂ©e graphique. Le tableau commence oĂą il veut... mais après, tout s'enchaĂ®ne. Ça c'est l'essentiel[64]... »

Collections publiques

Expositions

Honneurs

Notes et références

  1. Guy Robert, Riopelle ou la poétique du geste, Les Éditions de l'Homme, Ottawa, 1970
  2. Monique Brunet Weinmann, François-Marc Gagnon, Guy Patenaude, sous la direction de Robert Bernier, Jean-Paul Riopelle. Des visions d'Amérique, Les Éditions de l'Homme, Montréal, 1997 (OCLC 37980988)
  3. « Jean Paul Riopelle », sur L'Encyclopédie canadienne (consulté le ).
  4. galyna krykunova, « Jean-Paul Riopelle: sa vie et son œuvre », sur L'institut de l'art canadien (consulté le )
  5. « Jean-Paul Riopelle: sa vie », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  6. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Jean Paul Riopelle, géant de la peinture canadienne », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  7. Encyclopædia Universalis, « JEAN-PAUL RIOPELLE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  8. (en) Morency, Catherine, 1977-, Martin, Michel, 1946-, Brummel, Kenneth, et Michaud, Yves,, Mitchell Riopelle : nothing in moderation = un couple dans la démesure, Québec/Toronto/Landerneau/Milano, MNBAQ, Musée national des beaux-arts du Québec / AGO, Art gallery of Ontario / Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la culture / 5 continents, 205 p. (ISBN 978-88-7439-791-4 et 8874397917, OCLC 1011094168, lire en ligne)
  9. (en) Franco Russoli, Jean Paul Riopelle : Peintures et sculptures = Paintings ans Sculpture = Dipinti e sculture, s.n., (lire en ligne)
  10. « Riopelle : À la rencontre des territoires nordiques et des cultures autochtones », sur www.mbam.qc.ca (consulté le )
  11. « Le prix Louis-Philippe-Hébert (beaux-arts) », sur Société Saint-Jean-Baptiste (consulté le )
  12. « ici.radio-canada.ca/nouvelles/… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  13. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Une fondation pour faire briller l'œuvre de Jean Paul Riopelle », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  14. ICI.Radio-Canada.ca, « Un fonds d’archives orales pour le centenaire de naissance de Jean Paul Riopelle », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  15. Sylvia Galipeau, « Hommage à Jean Paul Riopelle | Marc Séguin réalisera la murale », sur La Presse, (consulté le )
  16. « Une murale de Jean Paul Riopelle signée Marc Séguin - Retour vers la culture », sur ICI ARTV (consulté le )
  17. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Riopelle raconté dans une pièce imaginée par Robert Lepage », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
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  20. Gabriel Béland, « Un projet de musée Riopelle à L’Isle-aux-Grues », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Léa Harvey, « Le MNBAQ aura son Espace Riopelle dès 2025 », sur Le Soleil (consulté le )
  22. La Place Jean-Paul-Riopelle
  23. Dominic Tardif, « Comme un match des étoiles », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Tanya Beaumont, « Le projet Riopelle en répétition au Diamant », Société Radio-Canada,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  26. « Saint-Fabien - Riopelle, Jean-Paul », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
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Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Robert, Riopelle ou la poĂ©tique du geste, Éditions de l'homme, MontrĂ©al, 1970.
  • Pierre Schneider, Riopelle, Signes mĂŞlĂ©s, Maeght Éditeur, Paris, 1972.
  • Guy Robert, Riopelle chasseur d'images, Éditions France-AmĂ©rique, MontrĂ©al, 1981.
  • Catalogue de l'exposition Jean-Paul Riopelle au Centre Georges-Pompidou, 1981, 96 pages.
  • Daniel Gagnon, Riopelle grandeur nature, Fides, Collection Approches, MontrĂ©al, 1988.
  • Entretiens avec Jean Paul Riopelle; suivis de Fernand Seguin rencontre Jean Paul Riopelle, Édition Liber, collection de vive-voix, MontrĂ©al, 1993.
  • HĂ©lène de Billy, Riopelle, Édition Art Global, MontrĂ©al, 1996.
  • Revue Connaissance des arts (H. S. 179), Riopelle : [exposition, MontrĂ©al, MusĂ©e des beaux-arts, 19 juin-29 septembre 2002], MontrĂ©al, MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al, , 126 p. (ISBN 2-89192-989-6).
  • RenĂ© Viau, Jean Paul Riopelle, Édition MusĂ©e du QuĂ©bec, 2003.
  • Lise Gauvin, Chez Riopelle. Visites d Atelier, MontrĂ©al, Éditions de L'Hexagone, .
  • Yseult Riopelle, Catalogue raisonnĂ© de Jean Paul Riopelle, Tome 1, 1939-1953, Hibou Éditeurs, MontrĂ©al, 1999.
  • Yseult Riopelle, Catalogue raisonnĂ© de Jean Paul Riopelle, Tome 2, 1954-1959, Hibou Éditeurs, MontrĂ©al, 2004.
  • Yseult Riopelle, Catalogue raisonnĂ© des estampes de Jean Paul Riopelle, Hibou Éditeurs, MontrĂ©al, 2005.
  • Yseult Riopelle et Tanguy Riopelle, Catalogue raisonnĂ© de Jean Paul Riopelle, Tome 3, 1960-1965, Hibou Éditeurs, MontrĂ©al, 2009.
  • Louise Vigneault, Espace artistique et modèle pionnier. Tom Thomson et Jean-Paul Riopelle, MontrĂ©al, Hurtubise, 2011.
  • François-Marc Gagnon, « Riopelle, l’ekphrasis et l’invisibilitĂ© », Études françaises, vol. 51, no 2,‎ , p. 69-86 (lire en ligne).
  • Aujourd'hui l'histoire avec Jacques Beauchamp, Joan Mitchell et Jean-Paul Riopelle, un couple aussi fĂ©cond que tumultueux, MontrĂ©al, publiĂ© le
  • Huguette Vachon, Jean-Paul FenĂŞtres intimes, MontrĂ©al, LemĂ©ac, , 221 p. (ISBN 978-2-7609-5147-1)
  • StĂ©phane Leclair, DĂ©peindre Riopelle, baladodiffusion, MontrĂ©al, 2022.

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