Louise Renaud
Louise Renaud, (Montréal le - Berkeley, [1]) est une artiste québécoise attachée au mouvement des Automatistes.
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(Ă 98 ans) Berkeley |
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Biographie
Elle s'inscrit à l'École des beaux-arts de Montréal en 1939 avec son amie Françoise Sullivan, suivant d'abord des cours du soir, puis passant au cours régulier. C'est à cette école qu'elle rencontre en 1941 Pierre Gauvreau grâce à qui elle fait la rencontre de Paul-Émile Borduas, de qui elle fréquente l'atelier avec plusieurs autres jeunes artistes. Du 1er au 9 mai 1943, Louise Renaud et 22 autres artistes de moins de trente ans dont plusieurs élèves de Borduas à l'École du meuble, participent à l'exposition des Sagittaires[2] à la Dominion Gallery, organisée par Maurice Gagnon, critique d'art, bibliothécaire et professeur à l'École du meuble, et qui constitue un jalon dans l'histoire du mouvement automatiste.
La conférence de l'artiste Fernand Léger du 28 mai 1943 à Montréal emballe Renaud et l'automne de cette même année, elle part à New York afin de devenir son élève. Ce projet ne se concrétise pas, mais Louise Renaud reste à New York et travaille comme gouvernante auprès des enfants de Pierre Matisse, fils du peintre Henri Matisse, grâce à qui elle rencontre plusieurs artistes. Elle suit des cours d'éclairage et de mise en scène avec Erwin Piscator au Dramatic Workhop and Studio à New York de 1943 à 1945. Grâce à ses contacts avec les exilés français reliés au surréalisme, Louise Renaud découvre et partage avec ses amis artistes montréalais ses découvertes : publications, films, etc[3].
Elle est connue comme peintre, danseuse et éclairagiste, ainsi que comme cosignataire du manifeste Refus global écrit par Paul-Émile Borduas. Son mari, Francis Kloeppel, a été éditeur pour le Museum of Modern Art à New York[4].
Louise Renaud est la sœur de la chorégraphe Jeanne Renaud et de l'écrivaine Thérèse Renaud.
Articles connexes
Références
- Éric Clément, « Décès de Louise Renaud, signataire de Refus global », La Presse,‎ (lire en ligne)
- Rose Arbour, « Le cercle des automatistes et la différence des femmes », Études françaises, vol. 34, nos 2-3,‎ , p. 157–173 (ISSN 0014-2085 et 1492-1405, DOI 10.7202/036107ar, lire en ligne, consulté le )
- François-Marc Gagnon, Chronique du mouvement automatiste québécois, 1941-1954, Outremont, Lanctôt Éditeur, coll. « L'histoire au présent » (no 11), , 1023 p. (ISBN 9782894850572, OCLC 1114020895), p. 99-101
- « Refus global, 70 ans », Catalogue de l'exposition à la galerie Québecor,‎ automne 2018.