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Jean-CĂ©sar Macret

Jean-César Macret est un graveur français, né le à Abbeville et mort après 1813 à Paris, où il fut également marchand d'estampes et professeur de dessin.

Jean-CĂ©sar Macret
Jean-César Macret, Colombe hérissée (Histoire naturelle des pigeons), d'après Pauline Knip, 1808
Naissance
Décès
Après 1813
Paris
Nationalité
Activités
Autres activités
marchand d'estampes, professeur de dessin
Fratrie

Biographie

Jean-César Macret est le dernier des sept enfants nés du mariage de Jean-Baptiste Macret, marchand savonnier à Abbeville, et de Marie-Charlotte Miannay, et dont les deux aînés sont Marie-Anne Françoise Charlotte (née en 1749), épouse de l'artiste peintre abbevillois Pierre-Adrien Choquet, et Charles-François-Adrien Macret, dessinateur et graveur. Jean-Baptiste Macret meurt ébouillanté des suites d'une chute accidentelle dans une cuve de sa savonnerie en , rendant Jean-César orphelin de père à l'âge de quatre ans.

Au regard de la vie de Charles-François-Adrien, nous savons peu de choses de celle de Jean-César Macret, graveur au burin et au pointillé redécouvert fort tardivement au travers de son illustration des Œuvres complètes de Jean Racine par Henri Béraldi qui recommanda à l'historien abbevillois Émile Delignières d'effectuer des recherches à même de restituer une personnalité d'intérêt méconnu[1].

Jean-César Macret est installé à Paris rue Saint-Hyacinthe, puis en 1797 rue de Thionville (Paris) où il est marchand d'estampes et professeur de dessin, en 1801 au no 18 rue des Fossés Monsieur-le-Prince, en 1802 au no 26 du quai des Orfèvres. Son mariage avec Marie-Joséphine Toussaint est antérieur à 1806.

Ĺ’uvres

Contributions bibliophiliques

  • Salomon Gessner, Ĺ’uvres de Gessner, Paris, 1793.
  • Miguel de Cervantes, Les aventures de Don Quichotte traduites de l'espagnol par Florian, 6 volumes, six figures par Jean-CĂ©sar Macret, Paris, Didot l'AĂ®nĂ©, An III (1794-1795).
  • Coenraad Jacob Temminck, gravures d'après les dessins de Pauline Knip, Histoire naturelle des pigeons et des gallinacĂ©s, 1808[2].
  • La description de l'Égypte, 23 volumes dont 13 volumes de gravures (planche 18 Zoologie - Poissons et planche Botanique - Fagonia par Jean-CĂ©sar Macret), Édition impĂ©riale, 1809-1829.
  • Almanach de Bacchus, ou Ă©lite de chansons et rondes bachiques anciennes et nouvelles, frontispice de Jean-CĂ©sar Macret, Pelletier, Paris, 1810.
  • Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, Ĺ’uvres, G. WarĂ©e, Paris, 1811.
  • Jean Chardin, Voyages du chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l'Orient, enrichis de belles figures en taille-douce reprĂ©sentant les antiquitĂ©s et les choses remarquables du pays, 10 volumes, Le Normant, imprimeur-libraire, 1811.
  • L'enfant de la joie ou le petit VadĂ© et autres chansons, avec six jolies gravures, Imprimerie de J.-M. Eberhart, chez Rosa, Libraire rue de Bussy, 1812 [3].
  • Nouvel almanach des Muses pour l'an grĂ©gorien 1813, chez Morenval, Paris, 1813.
  • Jean Racine, Ĺ’uvres complètes de Jean Racine avec le commentaire de Jean-François de La Harpe et augmentĂ©es de plusieurs morceaux inĂ©dits et peu connus, gravures notamment par Jean-CĂ©sar Macret, Louis-François Mariage et Philippe Trière d'après Jean-Michel Moreau, 8 volumes, chez Verdière, quai des Augustins, Paris, 1816.

Artistes interprétés

Créations

  • Adresse de Macret Macret, graveur et marchand d'estampes, rue de Thionville, maison de Thionville, n°1744 Ă  Paris, tient des tableaux et des leçons de dessins (sujet : trois amours, l'un avec flĂ»te et tambourin, les deux autres dansant).
  • Enseigne des voitures Vallet, rue Bergère Ă  Paris[8].

RĂ©ception critique

« Jean-César Macret était loin d'avoir le talent de son frère aîné. Il existe cependant de lui de jolies pièces et en première ligne son adresse de marchand d'estampes, gravée au pointillé (procédé qu'il a beaucoup employé) et que n'aurait pas désavouée Charles-François-Adrien. Le portrait de Chardin, gravé au burin, ceux de la famille royale, au pointillé, les vignettes qui illustrent les œuvres de Gessner et de Millevoye, ainsi que L'enfant de la joie ou le petit Vadé[3], sont œuvres d'artiste. »

— Henri Macqueron[1]

Musées et collections publiques

France

Espagne

Pologne

Royaume-Uni

États-Unis

Collections privées

  • Cabinet de gravures du Roi Louis-Philippe Ier, Portrait de Pierre Laujon, d'après Antoine-Paul Vincent[7].

Références

Annexes

Bibliographie

  • Roger Portalis et Henri BĂ©raldi, Les graveurs du XVIIIe siècle, tome second, Damascène Morgand et Charles Fatout, 1881.
  • Émile Delignières, Recherches sur les graveurs d'Abbeville, E. Plon, Nourrit et Cie, Paris, 1886 (consulter en ligne).
  • Émile Delignières, Les graveurs abbevillois, Douillet, Amiens, 1888.
  • Henri Macqueron, Les Macret, graveurs abbevillois, catalogue raisonnĂ© de leur Ĺ“uvre publiĂ© d'après les notes d'Émile Delignières, mises en ordre et complĂ©tĂ©es, Imprimerie A. Lafosse, 1914 (lire en ligne).
  • Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden KĂĽnstler von der Antike bis zur Gegenwart, E.A. Seemann, 1950.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂĽnd, 1999.
  • Philippe Tillier, Les graveurs d'Abbeville, SociĂ©tĂ© d'Ă©mulation d'Abbeville / F. Paillart Ă©diteur, Abbeville, 2022

Liens externes

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