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Influence du sexe sur l'intelligence

L'influence du sexe sur l'intelligence pose la question des diffĂ©rences Ă©ventuellement trouvĂ©es entre les garçons et filles ou les hommes et femmes, dans une population donnĂ©e, lorsque les rĂ©sultats collectifs aux tests d'intelligence sont comparĂ©s. 

La recherche de différence de performance intellectuelle entre des populations diverses remonte au XIXe siÚcle et est liée au courant du déterminisme biologique, qui cherche à établir des hiérarchies fondées sur des critÚres biologiques entre les races, les genres et les classes sociales.

Certaines études ont mis en évidence des différences sur les scores généraux d'intelligence mais les disparités entre les chercheurs dépendent essentiellement de la méthode[1] et des tests utilisés[2]. Les tests d'intelligence sont formés de plusieurs sous-tests mesurant une large gamme de capacités cognitives. Des études nombreuses mais contestées ont montré des différences significatives entre garçons et filles ou hommes et femmes sur certaines capacités spécifiques.

Perspectives historiques

Avant le XXe siĂšcle, l'idĂ©e que les hommes seraient intellectuellement supĂ©rieurs aux femmes Ă©tait trĂšs rĂ©pandue[3] - [4]. En 1801, Thomas Gisborne disait que les femmes Ă©taient naturellement adaptĂ©es au travail domestique mais pas aux domaines propres aux hommes tels que la politique, la science ou les affaires. Selon lui, les femmes ne possĂ©daient pas le mĂȘme niveau de pensĂ©e rationnelle que les hommes et auraient des capacitĂ©s naturellement supĂ©rieures dans les compĂ©tences liĂ©es au soutien familial[5].

En 1875, Herbert Spencer disait que les femmes étaient incapables de penser de maniÚre abstraite et ne pouvaient pas comprendre les problématiques de justice, et étaient seulement capables de comprendre les questions relatives aux soins[6]

En 1925, Sigmund Freud a aussi dĂ©clarĂ© que les femmes Ă©taient moralement moins dĂ©veloppĂ©es concernant le concept de justice, et que, contrairement aux hommes, elles Ă©taient plus influencĂ©es par les sentiments que par la pensĂ©e rationnelle[6]. Si Freud se rĂ©vĂšle conservateur en la matiĂšre, c'est qu'il identifie l'idĂ©al de la femme Ă  celui de la mĂšre (notamment dans le cadre de rĂ©solution de l’Ɠdipe), tout en reconnaissant une certaine insatisfaction Ă  ce sujet[7], et sans pour autant faire de la diffĂ©rence des sexes un naturalisme, d'autant que l'inconscient est fondamentalement bisexuel, le fĂ©minin Ă©tant tout autant du registre universel que le masculin[8] - [7]. Jacques Lacan rĂ©soudra l'aporie freudienne en sĂ©parant la mĂšre de la femme, pour restituer le caractĂšre subversif de son dĂ©sir[7].

Un courant idéologique rattaché au déterminisme biologique cherche au XIXe siÚcle à expliquer la supposée différence de performance entre hommes et femmes en la fondant sur des critÚres biologiques et scientifiques. Cette approche cherche également en parallÚle à établir des hiérarchies fondées sur des critÚres biologiques entre les races, les sexes et les classes sociales. Elle est particuliÚrement en vogue au XIXe siÚcle avec la théorie de la phrénologie et la craniologie[9].

Les premiÚres études du cerveau comparant la masse et le volume entre les sexes ont conclu que les femmes étaient intellectuellement inférieures parce qu'elles avaient des cerveaux plus petits et plus légers[10]. En 1861 par exemple, l'anatomiste Paul Broca en France utilise des données d'autopsie pour calculer le poids moyen du cerveau des hommes (1325g) et celui des femmes (1144g). Il réalise notamment des expériences en remplissant des boites craniennes à partir de grenaille de plomb pour en déduire la taille du cerveau humain[11]. La différence de la taille moyenne entre le cerveau des femmes et celui des hommes est selon lui causée par à moindre intelligence et la faiblesse des femmes à partir de ses présupposés idéologiques.

Au XIXe siÚcle, le consensus était ainsi qu'il existait des différences sexuelles dans la taille du cerveau, conduisant à une moyenne légÚrement plus élevée des hommes en intelligence générale (par exemple, Darwin, 1871)[12].

D'autres ont voulu Ă©tablir que cette diffĂ©rence de taille rendait les femmes excitables, Ă©motives et sensibles, et donc inadaptĂ©es Ă  la politique[13]. Au XIXe siĂšcle, la question de savoir si les hommes et les femmes avaient la mĂȘme intelligence a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e par beaucoup comme une condition prĂ©alable Ă  l'octroi du droit de vote[13]. Leta Hollingworth (en) argumenta que les femmes ne pouvaient pas rĂ©aliser pleinement leur potentiel, puisqu'elles Ă©taient cantonnĂ©es Ă  l'Ă©ducation des enfants et aux tĂąches mĂ©nagĂšres.

Au dĂ©but du XXe siĂšcle, le consensus scientifique s'est rangĂ© Ă  l'idĂ©e que le sexe n'avait aucune influence sur l'intelligence[14]. Dans son Ă©tude de 1916 sur le QI des enfants, le psychologue Lewis Terman a conclu que « l'intelligence des filles, au moins jusqu'Ă  14 ans, ne diffĂšre pas significativement de celle des garçons ». Il a cependant trouvĂ© des diffĂ©rences « plutĂŽt marquĂ©es » sur une minoritĂ© de tests. Par exemple, il a trouvĂ© que les garçons Ă©taient « nettement meilleurs » en raisonnement arithmĂ©tique, tandis que les filles Ă©taient « supĂ©rieures » sur les questions de comprĂ©hension. Il a Ă©galement suggĂ©rĂ© que la discrimination, le manque d'opportunitĂ©s, les responsabilitĂ©s des femmes dans la maternitĂ©, ou des facteurs Ă©motionnels pouvaient ĂȘtre liĂ©s au fait que peu de femmes faisaient carriĂšre dans les domaines intellectuels[15].

L'amélioration des techniques psychométriques et d'imagerie cérébrale a conduit à une nouvelle vague d'études et a relancé le débat sur ce sujet[12].

Catherine Vidal, chercheuse en neuroscience qui s'intĂ©resse Ă  la plasticitĂ© du cerveau notamment pour expliquer que la variabilitĂ© entre individus due Ă  la plasticitĂ© du cerveau est plus importante que la variabilitĂ© entre hommes et femmes[16] - [11], soutient dans ses ouvrages que le courant du dĂ©terminisme biologique revient de maniĂšre rĂ©currente dans les mĂ©dias et l'opinion publique, malgrĂ© l'absence de fondements scientifiques pour l'Ă©tablir[9]. Dans les milieux acadĂ©miques, ce courant focalise au XXe siĂšcle ses efforts en psychologie Ă©volutionniste, en neuroscience et en gĂ©nĂ©tique, avec les travaux par exemple de Doreen Kimura (en)[17] - [18] et Steven Pinker[19]. En 2005, Lawrence Summers, prĂ©sident de l'universitĂ© Harvard, s'exprime au National Bureau of Economic Research sur le sujet de la diversitĂ© de genre dans le milieu des sciences et de l'ingĂ©nierie. Il dit notamment : « Cela pourrait ĂȘtre en partie expliquĂ©, me semble-t-il, en considĂ©rant une hypothĂšse relativement simple. Il est apparent que, pour de trĂšs nombreux et divers attributs humains — la taille, le poids, la tendance Ă  la criminalitĂ©, le QI global, les facultĂ©s mathĂ©matiques et scientifiques — les preuves indiquent de maniĂšre relativement claire que, quelles que soient les diffĂ©rences de moyennes — lesquelles peuvent ĂȘtre dĂ©battues — il existe une diffĂ©rence d'Ă©carts-types et de variabilitĂ© entre les populations mĂąles et femelles. »[20] - [21] - [9]. Ces propos controversĂ©s lui valurent une motion de censure Ă©mise par la facultĂ© d'Harvard, Ă  la suite de laquelle il dĂ©missionna du poste de prĂ©sident[22].

Intelligence générale mesurée par des tests d'intelligence

Validité des tests d'intelligence

Selon le rapport de 1994, Intelligence: Knowns and Unknowns, de l'Association amĂ©ricaine de psychologie, « La plupart des tests standards de l'intelligence ont Ă©tĂ© construits afin qu'il n'y ait pas de diffĂ©rence de score global entre les femmes et les hommes ». Toutefois, l'analyse par fonctionnement diffĂ©rentiel d'items a montrĂ© que les chercheurs n'ont pas Ă©liminĂ© les diffĂ©rences entre les groupes, dĂ» aux diffĂ©rences de capacitĂ©s, mais supprimĂ© quelques questions lorsque des participants de diffĂ©rents groupes se comportaient diffĂ©remment alors qu'ils avaient a priori les mĂȘmes aptitudes[23]. Par contre, des diffĂ©rences ont Ă©tĂ© trouvĂ©es dans des domaines spĂ©cifiques tels que les mathĂ©matiques et l'habiletĂ© verbale[24].

Lors du développement des tests de QI standardisés, au début du XXe siÚcle, les filles avaient généralement des scores plus élevés que les garçons jusqu'à 14 ans, la courbe des filles passant ensuite au-dessous de celle des garçons[15] - [25]. Quand la méthodologie des tests a été révisée, des efforts ont été faits pour égaliser les performances entre les sexes[25] - [26] - [27].

Les scores de QI moyen entre les hommes et les femmes varient peu[24] - [28] - [29] - [30] - [31]. Cependant, la variabilité des scores des hommes est plus grande que celle des femmes, ce qui entraßne une plus forte présence des hommes en haut et en bas de la distribution des valeurs de QI par rapport aux femmes[32].

Études suggĂ©rant l'absence de diffĂ©rence selon les sexes et genres

En 2000, les chercheurs Roberto Colom et Francisco J. Abado ont menĂ© une vaste Ă©tude sur 10 475 adultes sur cinq tests de QI, et n'ont trouvĂ© aucune diffĂ©rence significative, ou presque, entre les sexes. Les tests portaient sur les quatre thĂšmes du test PMA (Primary Mental Abilities) : vocabulaire, habiletĂ© visuo-spatiale, fluence verbale et raisonnement inductif, plus le test espagnol Monedas[33]. Roberto Colom a trouvĂ© en 2002 que le QI des hommes Ă©tait supĂ©rieur de 3,16 points au test WAIS III, mais qu'il n'y avait pas de diffĂ©rence sur l'intelligence gĂ©nĂ©rale (facteur g) et a ainsi expliquĂ© que les diffĂ©rences Ă©taient dues Ă  des facteurs non-g, telles que les spĂ©cificitĂ©s des groupes Ă©tudiĂ©s ou des tests eux-mĂȘmes[31].

En rĂ©ponse aux conclusions de Richard Lynn en 2002, les chercheurs Roberto Colom et Oscar Garcia Lopez ont proposĂ© que le facteur g soit la variance des corrĂ©lations entre plusieurs tests de QI et non pas la somme des rĂ©sultats des groupes comme Lynn l'a fait dans ses Ă©tudes[34]. En mesurant la variance dans l'Ă©tude de Colom portant sur 4 072 diplĂŽmĂ©s de l'Ă©cole secondaire, ils ont trouvĂ© que les filles surpassaient les garçons sur les aptitudes mentales inductives primaires, que les garçons dominaient sur les tests des matrices progressives de Raven, et n'ont trouvĂ© aucune diffĂ©rence dans le test Culture Fair de Cattell ; ils ont donc conclu qu'il n'y avait pas de diffĂ©rence en intelligence gĂ©nĂ©rale[34].

En 2006, les chercheurs Sophie van der Sluis, Conor V Dolan et Roberto Colom ont constatĂ© que le facteur g ne pouvait pas expliquer les diffĂ©rences entre les sexes par rapport au test WAIS III[1]. Ces mĂȘmes chercheurs, plus tard dans l'annĂ©e, ont conclu que les diffĂ©rences sexuelles sur Wais sont dues Ă  des facteurs primaires, comme la mĂ©moire de travail et l'organisation perceptive, et non au facteur g[35]. Une Ă©tude menĂ©e par James R. Flynn et Lilia Rossi-Case (2011) a permis de constater que les hommes et les femmes ont obtenu des scores de QI Ă  peu prĂšs Ă©gaux sur les matrices progressives de Raven aprĂšs avoir examinĂ© de rĂ©cents Ă©chantillons provenant de cinq nations[36] - [37].

Mis Ă  part les tests de QI traditionnels, comme celui de Raven et WAIS, les chercheurs ont Ă©galement utilisĂ© d'autres tests qui explorent plus la thĂ©orie Cattell-Horn-Caroll de l'intelligence en ce qui concerne l'Ă©galitĂ© des sexes. La conclusion d'une Ă©tude menĂ©e par Timothy Keith en 2008 a confirmĂ© la thĂ©orie de Lynn d'aprĂšs laquelle les hommes se dĂ©veloppent plus lentement, mais n'a pas pu reproduire les rĂ©sultats que les hommes, aprĂšs 16 ans, devraient avoir un facteur g plus Ă©levĂ©. Le chercheur principal, Timothy Keith suggĂšre que des chercheurs passĂ©s, comme Lynn, avaient utilisĂ© des donnĂ©es pour calculer le facteur g qui ne sont pas prĂ©cises, car les thĂ©ories les plus intelligentes dĂ©finissent le facteur g comme une variable latente et non discernable[38] - [39].

En 2007, Johnson et Bouchard (2007) ont menĂ© 40 Ă  60 tests mentaux qui n'Ă©taient pas construits pour Ă©liminer l'influence des sexes et n'ont Ă©galement constatĂ© aucune diffĂ©rence entre les sexes vis-Ă -vis de l'intelligence gĂ©nĂ©rale. Une autre Ă©tude publiĂ©e dans le Journal of Psychoeductional Assessment n'a Ă©galement constatĂ© aucune diffĂ©rence entre les sexes dans le facteur g chez 744 anciens participants de 5 Ă  85 ans du Wide Range Intelligence Test[40]. Une Ă©tude de 2009 publiĂ©e dans Archives of Clinical Neuropsychology n'a Ă©galement constatĂ© aucune diffĂ©rence entre les sexes concernant l'intelligence fluide, sauf les femmes qui ont 8 points d'avance sur l'Ă©criture, et les hommes qui ont 4 points d'avance en mathĂ©matiques, chez les anciens participants de 22 Ă  90 ans dans un Ă©chantillon de 500 participants[41] - [42].

Études suggĂ©rant un facteur g plus Ă©levĂ©s chez les individus de sexe masculin

Les tests d'intelligence ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s de telle sorte qu'il ne devrait pas y avoir de diffĂ©rence entre les deux sexes en ce qui concerne le facteur g. Cependant le chercheur Richard Lynn a dĂ©fendu l'idĂ©e que les hommes ont un cerveau plus grand que les femmes (proportionnellement Ă  leur corps), et il y a peu ou pas de diffĂ©rences entre les sexes jusqu'Ă  l'Ăąge de 16 ans parce que les hommes ont une maturation plus lente durant leur dĂ©veloppement[43]. Une mĂ©ta-analyse de Richard Lynn et Paul Irwing publiĂ©e en 2005 a trouvĂ© que le QI moyen des hommes Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui des femmes d'au plus 5 points sur le test des matrices progressives de Raven[44] - [45]. Les conclusions de Lynn ont Ă©tĂ© dĂ©battues dans une sĂ©rie d'articles pour Nature[46] - [47]. Douglas N. Jackson et J. Philippe Rushton ont trouvĂ© que les hommes avaient, entre 17 et 18 ans, en moyenne 3,63 points de QI de plus que leurs homologues fĂ©minines sur le Scholastic Assessment Test[48]. En 2012, Paul Irwing a trouvĂ© une avance de 3 points de QI pour les hommes sur le facteur g, avec un panel amĂ©ricain ĂągĂ© de 16 Ă  89 ans en utilisant le test WAIS III ; le bĂ©nĂ©fice revenait aux hommes sur l'information, l'arithmĂ©tique et la recherche de symboles, les femmes avaient l'avantage pour la vitesse de rĂ©flexion[49]. Une Ă©tude publiĂ©e en 2007 par Ian Deary, Paul Irwing, Geoff Der et Timothy Bates, utilisant le test ASVAB (utilisĂ© pour le recrutement de l'armĂ©e amĂ©ricaine), a montrĂ© une variabilitĂ© beaucoup plus importante dans les scores des hommes, plaçant plus de deux fois plus d'hommes que de femmes dans les % des meilleurs. L'Ă©tude a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© un trĂšs lĂ©ger avantage moyen (avec une taille d'effet d'environ 0,07, soit moins de % de l'Ă©cart type) des hommes en facteur g sur ce mĂȘme test[50].

Une étude conduite par Richard Lynn au Soudan a trouvé pour les hommes ùgés de 16 à 18 ans 5 points de plus sur les tests des matrices progressives de Raven[51]. Une autre étude du chercheur Jianghong Liu a également constaté des scores masculins supérieurs de 3 points sur le WISC (version pour enfants du WAIS III). Il a expliqué une meilleure performance masculine sur ces tests parce qu'ils se concentrent sur les capacités visuospatiales, dans lesquelles les hommes sont généralement meilleurs que les femmes[52].

Le psychologue et psychométricien Steve Blinkhorn a publié une critique dans la revue Nature contre Richard Lynn et Paul Irwing sur leur méta-analyse des différences entre les sexes, dans laquelle il a souligné leur défaillance avec l'exclusion d'une étude de l'intelligence au Mexique, qui représentait prÚs de 45 % des données. Il a affirmé que si elle n'avait pas été exclue, aucune différence sur le sexe n'aurait été trouvée[46].

En 2019, David Arribas-Aguila et al. rĂ©examinent la thĂ©orie du dĂ©veloppement de Richard Lynn qui prĂ©dit, en fonction de la taille du cerveau, un avantage moyen des filles (ou des diffĂ©rences sexuelles nulles) en matiĂšre d'intelligence jusqu'Ă  l'Ăąge de 15 ans, car celles-ci mĂ»rissent plus tĂŽt que les garçons, puis un avantage pour les hommes adultes d'environ de 4 points de QI Ă  partir de cette pĂ©riode. Selon Arribas-Aguila et al., les rĂ©sultats rapportĂ©s par Lynn sont cohĂ©rents avec la thĂ©orie, mais les problĂšmes de mesure de base n'ont pas Ă©tĂ© rĂ©solus. Ils examinent dans une Ă©tude 10 335 individus (4 992 garçons et 5 343 filles) dans une tranche d'Ăąge de 12 Ă  18 ans, selon des tests intitulĂ©s TEA Ability Battery (BAT-7). Les rĂ©sultats observĂ©s sont en accord avec la thĂ©orie du dĂ©veloppement : il existe des diffĂ©rences nulles entre les sexes Ă  12 ans, mais il y a une diffĂ©rence moyenne en faveur des garçons Ă©quivalente Ă  5 points de QI Ă  18 ans[53].

Études suggĂ©rant un facteur g plus Ă©levĂ© chez les individus de sexe fĂ©minin

Une étude a trouvé un certain avantage pour les femmes ùgées[54], tandis qu'une autre a montré que l'avantage des hommes sur certains tests cognitifs n'était pas si important si l'on tenait compte des facteurs socio-économiques[55].

Certaines études ont conclu qu'il existe une variabilité plus importante des résultats masculins par rapport aux résultats féminins, ce qui entraßne un plus grand nombre d'hommes que de femmes au sommet et au bas de la distribution du QI[32] - [56]. Cela reste cependant sujet à controverse[57], L'hypothÚse de variabilité de Steven Spinker, tenant de la perspective de la psychologie évolutionniste a inspiré les propos qualifiés de sexistes de Laurence Summers en 2005[58]. Ces propos ont généré un débat entre Steven Spinker et Elizabeth Spelke, qui réfute l'idée d'une différence cognitive. car ses propres expériences n'ont révélées aucune difflérences des capacités mentales entre des enfants de sexe masculin et féminin pour un ùge compris entre 5 mois et 7 ans[59].

Performances cognitives spécifiques

Capacités spatiales

Un homme jouant Ă  un jeu vidĂ©o au Japan Media Arts Festival. Les capacitĂ©s spatiales peuvent ĂȘtre affectĂ©es par des expĂ©riences telles que les jeux vidĂ©o, ce qui complique la recherche sur l'influence des sexes concernant les capacitĂ©s spatiales.

Les mĂ©ta-Ă©tudes montrent un avantage masculin en rotation mentale et dans l'Ă©valuation de l'horizontalitĂ© et de la verticalitĂ©[24] - [60] et un avantage fĂ©minin en mĂ©moire spatiale[61] - [62]. Une hypothĂšse proposĂ©e est que les capacitĂ©s mentales des hommes et des femmes ont Ă©voluĂ© diffĂ©remment pour s'adapter Ă  leurs diffĂ©rents rĂŽles dans la sociĂ©tĂ©. Cette explication suggĂšre que les hommes peuvent avoir Ă©voluĂ© avec plus d'aptitudes spatiales Ă  la suite de certains comportements, tels que la chasse. De mĂȘme, cette hypothĂšse suggĂšre que les femmes peuvent avoir Ă©voluĂ© pour avoir consacrĂ© davantage de ressources mentales pour se souvenir de l'emplacement et d'autres caractĂ©ristiques, afin de recueillir de la nourriture[63].

Un certain nombre d'Ă©tudes ont montrĂ© que les femmes ont tendance Ă  se baser davantage sur l'information visuelle que les hommes dans un certain nombre de tĂąches spatiales liĂ©es Ă  l'orientation[64] - [65]. Une autre hypothĂšse suggĂšre que la « dĂ©pendance visuelle » accrue chez les femmes ne se gĂ©nĂ©ralise pas Ă  tous les aspects du traitement spatial, mais est probablement attribuable Ă  des diffĂ©rences tĂąches spĂ©cifiques dans la façon dont les cerveaux des hommes et des femmes traitent l'information spatiale multisensorielle[66].

Les rĂ©sultats des Ă©tudes menĂ©es dans l'environnement physique ne sont pas concluants Ă  propos des diffĂ©rences entre les sexes. Par exemple, des Ă©tudes ne montrent aucune diffĂ©rence pour trouver un chemin entre deux points[67]. Une Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que les hommes Ă©taient plus susceptibles de dĂ©clarer avoir un bon sens de l'orientation et sont plus confiants pour trouver leur chemin dans un nouvel environnement, mais l'Ă©tude ne dĂ©clare pas que les hommes ont de meilleures compĂ©tences en lecture de carte[68]. Il a Ă©tĂ© remarquĂ© que les femmes, le plus souvent, utilisent des repĂšres pour dĂ©crire un itinĂ©raire[69]. En outre, une Ă©tude conclut que les femmes se rappellent oĂč les objets sont situĂ©s dans un environnement physique[68]. Les femmes possĂšdent une plus grande compĂ©tence au recours de repĂšres distinctifs lors de la navigation, alors que les hommes comptent plutĂŽt sur une carte mentale globale[70].

La rotation mentale est affectée par les attentes dues aux différences de sexe[10] - [71]. Par exemple, les études montrent que le fait de dire avant le test que les hommes effectuent généralement mieux, ou que les tùches telles que l'ingénierie ou l'aviation sont en général associées à des hommes, par rapport aux emplois tels que la mode qui est typiquement associée aux femmes, aura une incidence négative sur la performance des femmes lors d'une rotation spatiale et influencera positivement lorsque les propos énoncés sont contraires[72] - [73] - [74] - [75]. Des expériences comme jouer à des jeux vidéo augmentent également la capacité de rotation mentale d'une personne[67] - [76]. Une étude de l'Université de Toronto a montré que les différences de capacité se réduisent aprÚs avoir joué à des jeux vidéo nécessitant une rotation mentale complexe. L'expérience a montré que jouer à ces jeux crée des gains plus importants en cognition spatiale chez les femmes que chez les hommes. Cependant, les participants masculins réalisent toujours des scores plus élevés que les participantes femmes avant, et aprÚs l'entraßnement[77].

Les femmes adultes qui ont Ă©tĂ© exposĂ©es Ă  des niveaux anormalement Ă©levĂ©s d'androgĂšnes dans l'utĂ©rus en raison de l'hyperplasie congĂ©nitale des surrĂ©nales ont des rĂ©sultats nettement supĂ©rieurs aux tests de capacitĂ© spatiale[78] - [79]. Cependant, la relation est complexe[80] - [81].

RĂ©sultats scolaires et professionnels

SuccÚs scolaire et résultats scolaires généraux

En 2014, une mĂ©ta-analyse portant sur les diffĂ©rences entre les sexes dans les rĂ©sultats scolaires publiĂ©s dans la revue Psychological Bulletin a trouvĂ© que les femmes dĂ©passent les hommes dans les rĂ©sultats scolaires tout au long de leur cursus au Nouveau-Brunswick[82]. Une autre Ă©tude de 2015 rĂ©alisĂ©e par les chercheurs Gijsbert Stoet et David C. Geary dans Intelligence a constatĂ© que dans l'ensemble, l'Ă©ducation des filles est meilleure dans 70 pour cent des 47 Ă  75 pays qui ont participĂ© au programme PISA[83]. Stoet et Geary ont conclu que les diffĂ©rences de sexe dans les rĂ©sultats scolaires ne sont pas liĂ©es de façon fiable Ă  l'Ă©galitĂ© des sexes[83].

Mathématiques

Des scouts girl participant à l'expérience scientifique USS de Californie à la Naval Surface Warfare. En 2008, la National Science Foundation a rapporté que, en moyenne, les filles réussissent aussi bien que les garçons sur les tests mathématiques.

De grandes études représentatives des étudiants américains montrent qu'il n'existe aucune différence de sexe en ce qui concerne la compréhension en mathématiques avant l'école secondaire. D'autre part, une différence de performance en mathématiques sur le SAT existe en faveur des garçons[84] - [85].

Dans une Ă©tude de 2008 financĂ©e par la National Science Foundation aux États-Unis, les chercheurs ont constatĂ© que « les filles rĂ©ussissent aussi bien que les garçons sur les tests de mathĂ©matiques standardisĂ©s. Bien que, il y a 20 ans, les garçons du secondaire avaient de meilleurs rĂ©sultats que les filles en mathĂ©matiques, la raison est simple : les filles suivaient moins de cours de mathĂ©matiques par rapport aux garçons, mais maintenant, ils en ont tout autant[86] - [87]. Une mĂ©ta-analyse datant de 2011 avec 242 Ă©tudes de 1990 Ă  2007 avec 1 286 350 personnes, n'a trouvĂ© aucune diffĂ©rence globale entre les sexes en performance en mathĂ©matiques. La mĂ©ta-analyse a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© que bien qu'il n'y ait pas de diffĂ©rence globale, une petite diffĂ©rence favorisant les hommes dans la rĂ©solution de problĂšmes complexes est toujours prĂ©sente durant l'Ă©cole secondaire[88].

Principales théories expliquant les différences observées

Caractéristiques physiologiques du cerveau

La thĂ©orie du dĂ©veloppement des diffĂ©rences sexuelles dans l'intelligence (DT-SDI) Ă©noncĂ©e par Richard Lynn en 1994 puis mise Ă  jour en 2017, sur la base des volumes cĂ©rĂ©braux moyens plus Ă©levĂ©s des hommes et de la maturation prĂ©maturĂ©e chez les femmes, prĂ©dit un avantage intellectuel pour les femmes (ou des diffĂ©rences sexuelles nulles) au dĂ©but de l'adolescence, mais un avantage pour les hommes Ă  la fin de l'adolescence. Étant donnĂ© que les diffĂ©rences individuelles de volume cĂ©rĂ©bral sont en corrĂ©lation avec les diffĂ©rences d'intelligence, les hommes adultes devraient afficher en moyenne des scores d'intelligence plus Ă©levĂ©s[53].

Les diffĂ©rences dans la physiologie du cerveau entre les sexes ne se rapportent pas nĂ©cessairement Ă  des diffĂ©rences d'intellect. Haier et al. ont trouvĂ© dans une Ă©tude de 2004 qu' « hommes et femmes ont apparemment obtenu des rĂ©sultats de QI similaires avec diffĂ©rentes rĂ©gions du cerveau, ce qui suggĂšre qu'il n'y a pas de structure neuroanatomique sous-jacente Ă  l'intelligence gĂ©nĂ©rale [...]. Pour les hommes, le volume de substance grise dans les lobes frontaux et pariĂ©taux du cerveau est en corrĂ©lation avec le QI ; pour les femmes, le volume de matiĂšre grise dans le lobe frontal et l'aire de Broca (qui est utilisĂ©e dans le traitement du langage) est en corrĂ©lation avec le QI Â»[89].

Bien que les hommes aient des cerveaux de plus grande taille, ce qui est en partie expliquĂ© par leurs plus grands organismes, les femmes ont une plus grande Ă©paisseur corticale, le cortex cĂ©rĂ©bral et la surface cĂ©rĂ©brale qui compense la petite taille du cerveau[90]. La mĂ©ta-analyse et les Ă©tudes ont montrĂ© que la taille du cerveau explique seulement 6-12 % de la variance de l'intelligence individuelle tandis que l'Ă©paisseur cĂ©rĂ©brale en explique 5 %[91] - [92].

Une étude publiée en 2012 dans Intelligence par les chercheurs Miguel Burgaleta et Richard Haier conclut en une incapacité à étayer les revendications selon lesquelles la plus grande taille du cerveau des hommes expliquerait que le facteur g soit plus élevé que pour les femmes. Il est cependant lié aux capacités visuospatiales. L'étude n'a également constaté aucune différence entre les sexes dans le facteur g parmi les 100 participants[93].

En revanche une Ă©tude de 2017 utilisant les donnĂ©es d'IRM et de tests cognitifs du projet Human Connectome a examinĂ© les diffĂ©rences sexuelles dans l'intelligence gĂ©nĂ©rale (g) et les caractĂ©ristiques du « cerveau molaire » (molar brain). Le volume total du cerveau, la surface corticale et la matiĂšre blanche et grise Ă©taient corrĂ©lĂ©s de 0,1 Ă  0,3 avec g pour les deux sexes, tandis que l'Ă©paisseur corticale et le rapport matiĂšre grise/blanche montraient des associations moins cohĂ©rentes avec g. Les hommes ont affichĂ© des scores plus Ă©levĂ©s sur la plupart des caractĂ©ristiques cĂ©rĂ©brales, mĂȘme aprĂšs correction de la taille corporelle, et ont Ă©galement obtenu environ un quart d'un Ă©cart-type plus Ă©levĂ© sur g. La sĂ©lection d'un Ă©chantillon d'hommes et de femmes appariĂ©s sur g suggĂšre en outre que des cerveaux plus gros, en moyenne, conduisent Ă  un g plus Ă©levĂ©, alors que des niveaux similaires de g n'impliquent pas nĂ©cessairement des tailles de cerveau Ă©gales[12].

Bien que la recherche ait montrĂ© que les hommes et les femmes excellent dans des domaines diffĂ©rents, les mathĂ©matiques et la science peuvent ĂȘtre une exception[94].

Menace du stéréotype

Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que la menace du stĂ©rĂ©otype affecte les performances et la confiance en mathĂ©matiques pour les hommes comme pour les femmes[10] - [84]. Dans une autre expĂ©rience conduite sur 80 Ă©tudiants de l'UniversitĂ© Cornell, les participants ont appris Ă  rĂ©aliser une nouvelle tĂąche soit dans des conditions avantageant le genre masculin soit dans des conditions neutres. Dans les conditions privilĂ©giant le genre masculin, on disait aux participants : « les hommes sont gĂ©nĂ©ralement meilleurs sur ces tests ». Bien que les rĂ©sultats Ă©taient identiques pour les deux groupes, les femmes qui faisaient partie du groupe privilĂ©giant les hommes sous-Ă©valuaient largement leurs compĂ©tences par rapport au groupe neutre, et disaient mĂȘme ĂȘtre moins intĂ©ressĂ©es par les tĂąches associĂ©es[95].

Les femmes en condition de menace du stéréotype avaient des difficultés à encoder des informations mathématiques relatives à la mémoire, et par conséquent à apprendre des rÚgles mathématiques. La menace du stéréotype réduit les capacités des femmes, mais pas celles des hommes, à apprendre des rÚgles mathématiques abstraites et à appliquer ces rÚgles. Les chercheurs ont conclu que les stéréotypes négatifs sur les femmes en mathématiques réduisent leur niveau d'apprentissage, ce qui conduit alors à une performance moins efficace dans des domaines négativement stéréotypés[96].

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Voir aussi

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