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Horloge de la fin du monde

L’horloge de la fin du monde ou horloge de l'Apocalypse (Doomsday Clock en anglais) est une horloge conceptuelle crĂ©Ă©e en 1947, peu de temps aprĂšs le dĂ©but de la guerre froide, et mise Ă  jour rĂ©guliĂšrement depuis par les directeurs du Bulletin of the Atomic Scientists de l'universitĂ© de Chicago, sur laquelle « minuit » reprĂ©sente la fin du monde, l'apocalypse.

Pictogramme de l'horloge de la fin du monde.

L'horloge utilise l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pÚse sur l'humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et technologiques. Le nombre de minutes restant avant minuit est mis à jour aprÚs une estimation collégiale. Depuis le , l'horloge affiche minuit moins cent secondes (23 h 58 min 20 s) en raison de l'« incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d'une guerre nucléaire et du changement climatique ». Le , l'heure est encore avancée à minuit moins 90 secondes, ce qui est l'heure la plus proche de minuit depuis sa création[1].

À l'origine, cette horloge Ă©valuait la possibilitĂ© d'une guerre nuclĂ©aire mondiale, en soulignant la menace liĂ©e Ă  la prolifĂ©ration des armes nuclĂ©aires. Depuis 2007, l'horloge prend Ă©galement en considĂ©ration les perturbations dues Ă  la reprise de la course Ă  l'armement nuclĂ©aire et aux nouveaux acteurs qui se joignent aux anciennes puissances nuclĂ©aires, le risque d'un dĂ©clenchement de la guerre par un accident technique, un acte de terrorisme ou une attaque informatique, les problĂšmes liĂ©s au changement climatique, aux hydrocarbures (pic pĂ©trolier, gĂ©opolitique du pĂ©trole) ou encore les « nouveaux dĂ©veloppements dans les sciences du vivant qui pourraient infliger des dommages irrĂ©vocables », c'est-Ă -dire les risques liĂ©s aux nouvelles technologies (nanotechnologie, biotechnologie, etc.)[2].

Modifications de l'horloge au fil des ans

Évolution de l'heure sur l'horloge de la fin du monde au fil des ans.

Sur le graphique ci-dessus, l'échelle verticale représente le temps (en minutes) qu'il reste sur l'horloge jusqu'à l'heure fatidique de minuit (0 h 0), au regard de l'échelle horizontale qui montre le passage des années.

Sur la ligne du graphique, des carrés de couleurs (rouges et bleus), complétés d'une date, indiquent les périodes qui représentent celles des tensions internationales (carrés rouges), pendant lesquelles on considÚre que l'heure de la fin du monde approche tandis qu'à l'inverse, les périodes signalées par un carré bleu représentent celles de détente, pendant lesquelles l'heure de la fin du monde semble s'éloigner.

À sa crĂ©ation, en 1947, l'horloge indiquait 23 h 53, soit « minuit moins sept ».

Chronologie

AnnéeMinutes restantesHeureModification (en minutes)Raisons
1947723 h 53—CrĂ©ation de l'horloge[3].
1949323 h 57−4L'Union soviĂ©tique teste avec succĂšs sa premiĂšre arme nuclĂ©aire (RDS-1)[3].
1953223 h 58−1Les États-Unis et l'URSS testent des engins thermonuclĂ©aires Ă  neuf mois d'intervalle (Ivy Mike et RDS-6s)[3].
1960723 h 53+5L'horloge est reculée, en réponse à une coopération scientifique accrue et à la compréhension du public envers les dangers de l'arme nucléaire[3].
19631223 h 48+5L'URSS et les États-Unis signent le TraitĂ© d'interdiction partielle des essais nuclĂ©aires, limitant les tests d'engins nuclĂ©aires dans l'atmosphĂšre[3].
1968723 h 53−5La France et la Chine sont dĂ©sormais en possession de l'arme nuclĂ©aire (respectivement en 1960 et 1964), des conflits dĂ©chirent le Moyen-Orient, l'Asie du Sud et le ViĂȘt Nam[3].
19691023 h 50+3Le sénat américain ratifie le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires[3].
19721223 h 48+2L'URSS et États-Unis signent les nĂ©gociations sur la limitation des armements stratĂ©giques (SALT I) et le traitĂ© ABM (anti-missiles balistiques)[3].
1974923 h 51−3L'Inde teste sa premiĂšre arme nuclĂ©aire, Smiling Buddha ; les nĂ©gociations SALT II (seconde phase de limitation) Ă©chouent[3].
1980723 h 53−2Nouveaux Ă©checs dans les nĂ©gociations avec l'URSS, augmentation du nombre de conflits nationalistes et d'actions terroristes[3].
1981423 h 56−3La reprise de la course à l'armement, des conflits en Afghanistan, en Afrique du Sud et en Pologne ajoutent à la tension internationale[3].
1984323 h 57−1Nouvelle accĂ©lĂ©ration de la course aux armements faisant suite Ă  la politique de Ronald Reagan[3].
1988623 h 54+3L'URSS et les États-Unis signent un traitĂ© visant Ă  Ă©liminer les armes nuclĂ©aires de moyenne portĂ©e, les relations entre les deux grandes puissances s'amĂ©liorent[3].
19901023 h 50+4Chute du Mur de Berlin, succĂšs des mouvements anti-communistes en Europe de l'Est ; la fin de la guerre froide approche[3].
19911723 h 43+7L'URSS et les États-Unis signent le TraitĂ© de rĂ©duction des armes stratĂ©giques et dislocation de l'URSS. L'horloge est alors au plus loin de minuit depuis sa crĂ©ation[3].
19951423 h 46−3Les dĂ©penses militaires mondiales continuent Ă  un niveau Ă©quivalent Ă  l'Ă©poque de la guerre froide ; des inquiĂ©tudes naissent quant Ă  la possible prolifĂ©ration des armes nuclĂ©aires dans la Russie post-soviĂ©tique[3].
1998923 h 51−5L'Inde et le Pakistan testent tous deux des armes nuclĂ©aires dans l'hypothĂšse d'une agression mutuelle. L'ancien bloc soviĂ©tique et les États-Unis ne rĂ©ussissent pas Ă  tenir leurs engagements de rĂ©duction des stocks d'armes existants[3].
2002723 h 53−2Peu de progrĂšs sont faits dans le dĂ©sarmement nuclĂ©aire global : les États-Unis rejettent une sĂ©rie de traitĂ©s de contrĂŽle des armes et annoncent leur intention de se retirer du traitĂ© anti-missiles balistiques. Des groupes terroristes cherchent Ă  acquĂ©rir l'arme nuclĂ©aire[3].
2007523 h 55−2Essai nuclĂ©aire nord-corĂ©en du 9 octobre 2006, ambitions avouĂ©es de l'Iran, insistance des États-Unis Ă  Ă©voquer l'utilitĂ© stratĂ©gique des armes nuclĂ©aires, Ă©chec des tentatives de sĂ©curisation des stocks d'armes et la prĂ©sence de 26 000 tĂȘtes nuclĂ©aires aux États-Unis et en Russie. Les experts chargĂ©s d'Ă©valuer le danger pour la civilisation ajoutent les changements climatiques aux grandes menaces, aux cĂŽtĂ©s du risque de conflit nuclĂ©aire global[3].
2010623 h 54+1Coopération mondiale pour réduire l'arsenal nucléaire (New START) et pour limiter l'émission des gaz à effet de serre (COP 15)[3].
2012523 h 55−1Dangers clairs et imminents de prolifĂ©ration nuclĂ©aire et de rĂ©chauffement climatique, ainsi que par la nĂ©cessitĂ© de trouver des sources d'Ă©nergie sĂ»res et durables[3].
2015323 h 57−2Le rĂ©chauffement climatique incontrĂŽlĂ© et la course aux armes nuclĂ©aires, rĂ©sultant de la modernisation des Ă©normes arsenaux, reprĂ©sentent des menaces extraordinaires et indĂ©niables Ă  la survie de l'humanitĂ©. MalgrĂ© des Ă©volutions lĂ©gĂšrement positives dans le domaine du changement climatique, les efforts actuels sont tout Ă  fait insuffisants pour empĂȘcher un rĂ©chauffement catastrophique de la Terre. L'annĂ©e 2014 Ă©tant celle la plus chaude depuis 1880. Pendant ce temps, les États-Unis et la Russie ont lancĂ© de vastes programmes pour moderniser leurs arsenaux nuclĂ©aires et ainsi saper les traitĂ©s existants sur les armes nuclĂ©aires[4] - [5] - [3].
20172,523 h 57 min 30 s−0,5La probabilitĂ© d'une catastrophe globale est trĂšs Ă©levĂ©e, Ă  cause notamment de « la forte montĂ©e du nationalisme dans le monde, des dĂ©clarations du prĂ©sident Donald Trump sur les armes nuclĂ©aires, le rĂ©chauffement climatique et de la dĂ©tĂ©rioration de la sĂ©curitĂ© mondiale dans un contexte de technologies de plus en plus sophistiquĂ©es »[6], et des actions pour rĂ©duire ce risque doivent ĂȘtre prises au plus vite[7] - [3].
2018223 h 58−0,5IncapacitĂ© des dirigeants mondiaux Ă  faire face aux menaces imminentes d'une guerre nuclĂ©aire et du changement climatique[8] - [3].
20201,6723 h 58 min 20 s−0,33Les tensions liĂ©es aux dossiers sur le nuclĂ©aire iranien et nord-corĂ©en, les inquiĂ©tudes liĂ©es au rĂ©chauffement climatique, et la crainte d'une nouvelle pĂ©riode Ă©lectorale marquĂ©e par la multiplication des infox comme arme de dĂ©stabilisation ont justifiĂ© la dĂ©cision de rapprocher plus que jamais l'aiguille de minuit[9] - [10].
20211,6723 h 58 min 20 s0La mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19 montre une mauvaise préparation aux menaces nucléaires et climatiques qui pourraient venir dans les prochaines années[11] - [12].
2022 1,67 23 h 58 min 20 s 0 La mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie alertent sur les risques de menaces nucléaires et climatiques.
2023 1,5 23 h 58 min 30 s −0,17 La guerre en Ukraine s'enlise et l'impact sur les rĂ©acteurs nuclĂ©aires de Tchernobyl et de Zaporijjia inquiĂšte.

Critiques

Selon Anders Sandberg, philosophe au Future of Humanity Institute, le « fourre-tout de menaces » actuellement mĂ©langĂ© par l'Horloge brouille un peu le symbole qu'elle reprĂ©sente et peut induire une paralysie face Ă  ces menaces. Or, les gens sont plus susceptibles de rĂ©ussir des dĂ©fis plus petits et progressifs ; par exemple, prendre des mesures comme l'ajout de boutons pour empĂȘcher la dĂ©tonation accidentelle d'armes nuclĂ©aires a Ă©tĂ© un petit pas, mais significatif, vers la prĂ©vention de la guerre nuclĂ©aire[13]. Alex Barasch dans Slate soutient que « mettre l'humanitĂ© en alerte permanente et gĂ©nĂ©rale n'est pas utile lorsqu'il s'agit de politique ou de science », et critique le Bulletin lorsque ses auteurs refusent d'expliquer, en 2018, en quoi l'outil d'Ă©dition de gĂšnes CRISPR reprĂ©sente un risque. Pour Barasch, le nom mĂȘme de l'horloge ne permet pas de nuancer les menaces qu'elle mesure et donc d'en faciliter la comprĂ©hension[14].

Le psychologue cognitif Steven Pinker critique sévÚrement l'horloge de la fin du monde comme un coup politique, soulignant les paroles de son fondateur selon lesquelles son objectif était « de préserver la civilisation en effrayant les hommes dans la rationalité ». Il déclare qu'il est incohérent et ne repose sur aucun indicateur objectif de sécurité, en utilisant comme exemple le fait qu'il est plus éloigné de minuit en 1962 pendant la crise des missiles de Cuba que dans « l'année 2007 beaucoup plus calme ». Il soutient que c'est un autre exemple de la tendance de l'humanité au pessimisme historique et le compare à d'autres prédictions d'autodestruction qui ne se sont pas réalisées[15].

L'horloge dans la culture populaire

Utilisation de l'imagerie de l'horloge sur une affiche électorale pour les élections législatives allemandes de 1957 par le parti SPD, se positionnant contre les armes nucléaires.

Littérature

  • Dans le roman Les Tommyknockers (1987) de Stephen King, le personnage de Jim Gardener, militant antinuclĂ©aire, fait de nombreuses rĂ©fĂ©rences Ă  l'horloge de l'Apocalypse.
  • Dans le roman La Fin du monde (2009) de Fabrice Colin, l'auteur fait rĂ©fĂ©rence Ă  la Doomsday Clock en l'appelant « l'horloge de l'apocalypse » Ă  la fin du roman.
  • Dans le roman Inferno (2013) de Dan Brown, l'auteur fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'horloge au chapitre 50. Le personnage de Zobrist l'avait Ă©voquĂ©e pour justifier sa thĂšse radicale selon laquelle seule une rĂ©duction drastique de la population mondiale permettrait de sauver l'humanitĂ©.
  • Dans le roman RĂ©silience (2013) de Yannick Monget, l'auteur fait rĂ©fĂ©rence Ă  la Doomsday Clock.
  • Dans le roman La fin du monde n'aurait pas eu lieu de Patrik OuƙednĂ­k (2017), l'auteur consacre Ă  l'horloge un chapitre, pour tourner le phĂ©nomĂšne en dĂ©rision.
  • Dans le roman L'horloge de l'apocalypse (2018) de Lorris Murail, l’auteur fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'horloge tout au long du rĂ©cit.

Musique

Il est fait référence à l'horloge de l'Apocalypse dans plusieurs chansons ou albums.

  • Dans sa chanson 2 Minutes to Midnight, Iron Maiden fait directement allusion Ă  l'horloge, tout en dĂ©nonçant les politiques d'armement des diffĂ©rents pays qui pourraient mener Ă  l'holocauste nuclĂ©aire.
  • Dans la chanson Minutes to Midnight de Midnight Oil sur l'album Red Sails in the Sunset.
  • Dans l'album Minutes to Midnight de Linkin Park.
  • Dans la chanson Doomsday Clock de The Smashing Pumpkins sur l'album Zeitgeist.
  • Dans la chanson Dernier Round de Kool Shen avec Oxmo Puccino (« et le seul round qui compte est indiquĂ© par l’horloge (
) c’est le dernier round, dernier tango avant l’apocalypse »).
  • Dans la chanson One Minute to Midnight du groupe Justice.
  • Dans la chanson Doomsday Clock d'Acid Black Cherry sur l'album 2012.
  • Dans la chanson Two Minutes to Midnight d'Arielle Martinez Cohen[16] crĂ©Ă©e Ă  la suite de l'annonce de l'avancĂ©e Ă  minuit moins deux de l'horloge en [17].
L'Horloge de la fin du monde comme celle du roman graphique Watchmen.

Bande dessinée

Cinéma

Télévision

Documentaire

  • Dans Apocalypse, la guerre des mondes, film documentaire historique en six Ă©pisodes rĂ©alisĂ© par Isabelle Clarke, Daniel Costelle et MickaĂ«l Gamrasni, l'ensemble du documentaire suit l'Ă©volution de l'horloge de 1947 Ă  1991 Ă  partir de l'Ă©pisode no 2.

Jeux vidéo

  • Dans Assassin's Creed Origins (2017), le jeu fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'horloge et Ă  la fin du monde (mĂ©canisme du tombeau « Eeyoo Sekedoo Aat »)
  • Dans Sigma Theory: Global Cold War (2019), l'horloge de l'Apocalypse est utilisĂ©e comme une mĂ©canique du jeu.

Jeu de société

Publications

Publications du Bulletin of the Atomic Scientists sur l'horloge de la fin du monde :

  • (en) Robert K. Elder (dir.) et J. C. Gabel (dir.), The Doomsday Clock At 75, Los Angeles, Hat & Beard, , 184 p. (ISBN 978-1-955125-15-4, prĂ©sentation en ligne).

Notes et références

  1. (en) « A time of unprecedented danger:It is 90 seconds to midnight », Bulletin of the Atomic Scientists (consulté le )
  2. (en) « 'Doomsday Clock' Moves Two Minutes Closer To Midnight », Bulletin of the Atomic Scientists (consulté le ). Voir aussi le dossier https://blogs.mediapart.fr/peter-bu/blog/010318/deux-minutes-de-la-guerre-nucleaire
  3. (en) « Timeline » - Chronologie de l'horloge, sur le site thebulletin.org.
  4. (en) « 2015: It is 3 minutes to Midnight », Bulletin of the Atomic Scientists, sur thebulletin.org (consulté le 22 janvier 2015).
  5. (en) « Doomsday Clock moves two minutes closer to midnight », Michael Casey, CBS News.com, 22 janvier 2015.
  6. « Il est minuit moins deux minutes trente avant la fin du monde », Le Figaro.fr avec AFP, 27 janvier 2017.
  7. (en) « It is two and a half minutes to Mignight », sur The Bulletin of the Atomic Scientists, .
  8. (en) « The Doomsday Clock just moved: It’s now 2 minutes to ‘midnight,’ the symbolic hour of the apocalypse », Lindsey Bever, Sarah Kaplan et Abby Ohlheiser, The Washington Post.com, 25 janvier 2018.
  9. « L'horloge de l'apocalypse affiche désormais minuit moins 100 secondes », sur Franceinfo, (consulté le )
  10. (en) This is your COVID wake-up call: It is 100 seconds to midnight ([La Covid appelle à vous réveiller : il est 100 secondes avant minuit ]), exposé par le Bulletin of the Atomic Scientists des motifs ayant amené à maintenir en 2021 cette valeur de minuit moins 100 secondes.
  11. « L'horloge de l'apocalypse reste toujours aussi proche de minuit », sur LExpress.fr, (consulté le )
  12. (en-US) « Press Release—THIS IS YOUR COVID-19 WAKE-UP CALL: IT IS 100 SECONDS TO MIDNIGHT », sur Bulletin of the Atomic Scientists, (consultĂ© le )
  13. (en) Tia Ghose published, « Is the Doomsday Clock Still Relevant? », sur livescience.com, (consulté le ).
  14. (en) Alex Barasch, « What The Doomsday Clock Doesn’t Tell Us », Slate,‎ (ISSN 1091-2339, lire en ligne, consultĂ© le ).
  15. (en) Steven Pinker, Enlightenment Now: The Case for Reason, Science, Humanism, and Progress, Penguin, (ISBN 978-0-14-311138-2, lire en ligne).
  16. fiche sur iMDB.com.
  17. [voir en ligne]
  18. « Horloge de l'Armaguedon », sur magic-ville.com (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jenny Raflik, « La Peur de la fin du monde en guerre froide », dans François Pernot (dir.) et Éric Vial (dir.), PrĂ©sages, prophĂ©ties et fins du monde, de l'AntiquitĂ© au XXIe siĂšcle (journĂ©e d'Ă©tudes organisĂ©e au chĂąteau de La Roche-Guyon, ), Paris, Éditions de l'Amandier, coll. « BibliothĂšque fantĂŽme », , 343 p. (ISBN 978-2-35516-266-4), p. 181–190.
  • (en) Juha A. Vuori, « A Timely Prophet? : The Doomsday Clock as a Visualization of Securitization Moves with a Global Referent Object », Security Dialogue, vol. 41, no 3,‎ , p. 255–277 (DOI 10.1177/0967010610370225).

Articles connexes

Lien externe

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