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Conférence de Copenhague de 2009 sur les changements climatiques

La confĂ©rence de Copenhague a Ă©tĂ© la 15e confĂ©rence des parties (COP 15) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Elle s'est tenue Ă  Copenhague (Danemark), du 7 au . ConformĂ©ment Ă  la feuille de route adoptĂ©e en 2007 lors de la COP 13[1], elle devait ĂȘtre l'occasion, pour les 192 pays ayant ratifiĂ© la Convention, de renĂ©gocier un accord international sur le climat remplaçant le protocole de Kyoto, initiĂ© lors de la COP 3 en 1997 et dont la premiĂšre Ă©tape prend fin en 2012. Cette COP 15 Ă©tait Ă©galement le MOP 5 (Meeting of Parties), soit la 5e rĂ©union annuelle depuis l'entrĂ©e en vigueur du protocole de Kyoto en 2005.

COP 15
CMP 5
Image illustrative de l’article ConfĂ©rence de Copenhague de 2009 sur les changements climatiques

Type Conférence des parties
Édition 15e
Pays Drapeau du Danemark Danemark
Organisateur Organisation des Nations unies
Date au
Participant(s) Pays membres de la CCNUCC

QuinziĂšme Ă©dition du sommet annuel des reprĂ©sentants des pays ayant ratifiĂ© la CCNUCC, la COP 15 a abouti au « premier accord rĂ©ellement mondial » (selon le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU[2]) visant Ă  ne pas dĂ©passer une augmentation moyenne de 2 °C en 2100 par rapport Ă  l'Ăšre prĂ©-industrielle[3]soit 1850 (et non pas Ă  1,5 Â°C comme le souhaitaient vivement les reprĂ©sentants des pays insulaires (AOSIS), le G77, la Chine et l'Alliance bolivarienne pour les AmĂ©riques.), sans toutefois s'accorder sur l'objectif de rĂ©duire de moitiĂ© les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre en 2050 par rapport Ă  celles de 1990[4].

Cet accord n'est pas juridiquement contraignant[3] ; il ne prolonge pas le protocole de Kyoto, censĂ© prendre fin en 2013[4]. Il n'est en outre pas assorti de dates-butoirs ni d'objectifs quantitatifs[3] alors que pour stabiliser la hausse de tempĂ©ratures Ă  2 degrĂ©s par rapport Ă  l'Ăšre prĂ©-industrielle, les pays industrialisĂ©s doivent rĂ©duire de 40 % les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre avant 2020. Fin dĂ©cembre 2009, le cumul des objectifs nĂ©gociĂ©s ne dĂ©passe pas les 20 %. Chaque pays s'est engagĂ© Ă  formuler avant fin janvier 2010 ses objectifs de baisse d'Ă©mission de gaz Ă  effet de serre pour l'horizon 2015-2020. Certains pays en dĂ©veloppement ont nĂ©anmoins acceptĂ© de mettre en Ɠuvre des mesures d’attĂ©nuation et de lutte contre la dĂ©forestation, au niveau national, et de publier un bilan bisannuel de ces efforts tandis que les pays riches ont acceptĂ© de consacrer annuellement (de 2020 Ă  2100) 100 milliards de dollars amĂ©ricains aux pays en dĂ©veloppement.

Pré-négociations

Bella Center, le centre de rĂ©union oĂč se sont tenus les pourparlers Ă  Copenhague

Des scientifiques du monde entier[5] se sont rencontrĂ©s dĂšs mars 2009, dans cette mĂȘme capitale, pour mettre en commun les connaissances les plus rĂ©centes sur le changement climatique.

Un projet de texte[6] - [7] devant ĂȘtre finalisĂ© durant les nĂ©gociations de Copenhague a Ă©tĂ© discutĂ© durant une sĂ©rie de rĂ©unions antĂ©rieures Ă  Copenhague et publiĂ©.

Certains experts présentaient Copenhague comme le « sommet de la derniÚre chance pour le climat »[8].

Bonn

Du 1er au 12 juin 2009, les dĂ©lĂ©guĂ©s de 183 pays se sont rencontrĂ©s Ă  Bonn avec pour objectif de discuter les textes clĂ© de la nĂ©gociation qui serviraient de base aux accords sur le changement climatique Ă  Copenhague. À la fin de la rĂ©union, les groupes de travail ad hoc du Protocole de Kyoto (Ad Hoc Working Group under the Kyoto Protocol, AWG-KP) chargĂ© des nĂ©gociations Ă©tait loin des objectifs de rĂ©duction d'Ă©mission fixĂ©s par les scientifiques pour Ă©viter les problĂšmes les plus importants liĂ©s au changement climatique. Ceux-ci s'Ă©chelonnaient de 25 % Ă  40 % de rĂ©duction sous le niveau de 1990 pour l'annĂ©e 2020. Le groupe de travail n'avait, Ă  la fin de ces pourparlers, pas encore dĂ©fini d'objectif global de rĂ©duction des Ă©missions pour les pays industrialisĂ©s, ni d'objectifs individuels pour chaque pays. Les prĂ©occupations de chaque partie ont cependant Ă©tĂ© prises en compte dans le projet d'accord[9].

Bangkok

La premiÚre de la 7e session du groupe de travail ad hoc sur la coopération à long terme (Ad Hoc Working Group on Long-term Cooperative Action, AWG-LCA) s'est tenue à Bangkok, en Thaïlande, à partir du lundi 28 septembre au Centre de Conférence des Nations unies du CESAP[10].

Barcelone

La suite de la session s'est tenue à Barcelone, en Espagne, du 2 au 6 novembre 2009. Le groupe de travail s'est ensuite rencontré pour la 8e session à Copenhague, concomitamment avec la 15e conférence des parties qui a eu lieu à partir du 7 décembre.

Propositions

Avant et durant la confĂ©rence, certains pays ont avancĂ© des chiffres, concernant la rĂ©duction d'Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, qu'ils Ă©taient prĂȘts Ă  mettre en place si un accord contraignant se dĂ©gageait du sommet.

La prĂ©sidence danoise a Ă©mis un brouillon avant le dĂ©but des nĂ©gociations, qui proposait deux options d'objectif (limitation Ă  1,5 Â°C ou 2 Â°C en 2100), sans trancher. Le Danemark avait le 24 novembre 2009 envoyĂ© Ă  une quarantaine de pays une liste de 11 questions, dont l'une Ă©tait : « Seriez-vous d'accord avec une vision partagĂ©e qui inclurait un objectif de 2 °C et un objectif de rĂ©duction Ă  long terme[11] ? »

Aucun accord chiffrĂ© (sur les objectifs ou le financement) n'ayant finalement pu ĂȘtre produit Ă  l'issue de la confĂ©rence, des objectifs quantifiĂ©s devront ĂȘtre dĂ©battus en 2010. Ils font l'objet d'une annexe Ă  la fin du document produit le 18 dĂ©cembre[12] - [13].

Propositions de financements

La commission europĂ©enne estimait[14] en septembre 2009 qu'il faudrait pour les pays en dĂ©veloppement 100 milliards €/an d’ici 2020 pour la lutte contre le rĂ©chauffement et pour l'adaptation, dont 22 Ă  50 milliards d'argent public, dont 2 Ă  15 milliards de la part de l'Europe. En outre, le « fast start » devrait s’élever Ă  5 Ă  7 milliards €/an de 2010 Ă  2012. La communication ne prĂ©cisait pas si ces financements devaient s'ajouter aux montants de l’Aide Pour le DĂ©veloppement existants.

Mi-dĂ©cembre, l'Union europĂ©enne proposait d'apporter 7,2 milliards d'euros sur trois ans (2010-2012) (incluant 1,65 milliard d’euros de la Grande-Bretagne et 1, 26 milliard d’euros de la France) pour aider les pays Ă©mergents Ă  limiter leurs Ă©missions. ComparĂ© Ă  l'aide aux pays en dĂ©veloppement actuelle (120 milliards d’euros par an dans le monde), ces chiffres sont trĂšs modestes[15](moins d'un euro par habitant).

Le 14 dĂ©cembre, Steven Chu (Prix Nobel de physique, SecrĂ©taire d’État Ă  l’Énergie de Barack Obama), a proposĂ©, avec la ministre de l’Environnement italienne Stefania Prestigiacomo et le ministre indien de l’Environnement Jairam Ramesh une initiative de soutien technologique aux pays en dĂ©veloppement, dite Climate REDI (Renewable and Efficiency Deployment Initiative), incluant une plateforme internet collaborative de partage d’informations sur les Ă©nergies propres, avec une assurance qualitĂ© pour Ă©viter des « sous-standards », des standards et labels d'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et de performance, et des aides au dĂ©veloppement de produits bas-carbone. Les fonds viendraient du Forum des Économies Majeures[16] Le FEM, groupe 17 pays parmi les plus riches, dont les États-Unis qui promettent 85 millions de dollars/an durant 5 ans; l'Italie en apportant 30, et l’Australie 5. SuĂšde, NorvĂšge et le Royaume-Uni s'associent au programme. Pour Steven Chu, le REDI n'est qu'un premier pas dans l'aide nĂ©cessaire aux Pays en dĂ©veloppement.

Propositions d'action

Réduction des émissions proposées
Zones1990→2020RĂ©fĂ©rence
NorvĂšge - 40 %
Afrique du Sud - 18 %
Australie − 4 à − 24 % CO2-e w/- LULUCF (Land use, land-use change and forestry (en))
BrĂ©sil + 5 Ă  − 1,8 %
Canada − 3 %
Japon − 25 %
Union europĂ©enne − 20 Ă  − 30 %
Russie − 20 à − 25 %
Nouvelle-ZĂ©lande − 10 Ă  − 20 %
États-Unis − 1,3 %

La NorvĂšge s'est engagĂ©e Ă  Copenhague Ă  rĂ©duire ses gaz Ă  effet de serre de 40 % par rapport Ă  1990 pour 2020, comptant ainsi montrer l'exemple Ă  suivre. « Nous comptons devenir le premier État neutre en carbone aux environs de 2030 », affirme Hanne BjurstrĂžm, chef de la dĂ©lĂ©gation norvĂ©gienne aux Nations unies[17].

Le pays prévoit une diminution de 34 % par rapport au niveau actuel pour 2020[18] Ceci équivaut à une réduction de 18 % par rapport aux niveaux de 1990[19]. Elle prévoit également une diminution de 42 % par rapport au niveau actuel pour 2025[12].

Le pays prĂ©voit une diminution des Ă©missions de 38 Ă  42 % pour 2020, sous les niveaux prĂ©vus pour cette mĂȘme annĂ©e par les modĂšles[20]. Ceci Ă©quivaut Ă  une diffĂ©rence maximum de 5 % en gain ou 1,8 % en perte par rapport aux niveaux de 1990[21].

Réduire de 20 % les émissions de carbone de 2006 pour l'année 2020. Ce qui est l'équivalent de 3 % sous les niveaux de 1990 pour 2020. Les trois provinces les plus peuplées désapprouvent l'objectif du gouvernement fédéral et ont annoncé des objectifs encore plus ambitieux dans leurs juridictions. Le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique ont annoncé respectivement 20 %, 15 % et 14 % comme objectifs.

L'objectif affiché par Pékin est une diminution de 40-45 % (par rapport à 2005) de la production de CO2 par unité de PIB d'ici 2020[22].

Les objectifs visĂ©s par l'administration amĂ©ricaine sont une diminution de l'Ă©mission des gaz Ă  effet de serre de 17 % d'ici Ă  2020, 30 % d'ici Ă  2025 et 42 % d'ici Ă  2030 par rapport Ă  2005. À terme, le but est de rĂ©duire les Ă©missions de 83 % d'ici Ă  2050[23]. Mais Todd Stern (envoyĂ© spĂ©cial amĂ©ricain pour le climat) conditionne les efforts amĂ©ricains Ă  une participation active des principaux pays en dĂ©veloppement[24]. B. Obama est contraint par son CongrĂšs et certains lobbies, et Ă©lus de droite trĂšs agressifs, voire franchement climatosceptiques (c'est-Ă -dire ne croyant pas au rĂ©chauffement climatique)[25] - [26].

L'Inde s'engage pour 2020 Ă  diminuer de 20 % l'intensitĂ© carbone de son Ă©conomie (quantitĂ© d'Ă©missions par unitĂ© de PIB), ce qui en rĂ©alitĂ© ne l'Ă©loigne pas d'un scĂ©nario tendanciel « business as usual Â» (estimation de l'Ă©volution des Ă©missions si aucune politique spĂ©cifique n'est menĂ©e)[27].

L'objectif de l'Union européenne est une diminution de l'émission d'au moins 20 % d'ici 2020 par rapport aux valeurs de 1990.

Sommet officiel

Session d'ouverture du COP15 au 7 décembre

Organisation générale

Connie Hedegaard, ancienne présidente de la Conférence des Nations unies de 2009 sur le climat à Copenhague (laissant la fonction au premier ministre danois Lars LÞkke Rasmussen, le 16 décembre)

Connie Hedegaard, ministre danoise de l’Environnement, fut la prĂ©sidente de la confĂ©rence jusqu'au 16 dĂ©cembre 2009. Elle abandonna la fonction dans les derniers jours de la confĂ©rence, au moment des nĂ©gociations impliquant les chefs d'État et de gouvernement, au premier ministre danois Lars LĂžkke Rasmussen[28].

La chaine de tĂ©lĂ©vision d'information Euronews a dĂ©crit l'organisation des derniers jours du sommet comme « chaotique ». Connie Hedegarde, a reconnu que « c’est un peu chaotique », mais rajoute Ă©galement que ce n'est pas pire « que d’habitude dans les trois derniers jours de ce genre de nĂ©gociations »[29].

La moitiĂ© des effectifs de la police du Danemark Ă©tait rĂ©unie pour encadrer samedi 12 les 50 000 personnes (reprĂ©sentant environ 500 ONG) attendues au dĂ©filĂ© devant partir du centre-ville pour le Bella Center[30].

Représentants

Les États-Unis ont Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©s par le prĂ©sident Barack Obama[23], pour le dernier jour des nĂ©gociations, le 18 dĂ©cembre[31].

La Chine a été représentée par le premier ministre Wen Jiabao[32].

La Belgique quant à elle a été représentée par le premier ministre Yves Leterme lors de la derniÚre journée. Paul Magnette, ministre fédéral du climat, l'a remplacé pour le discours de la Belgique lors de la séance pléniÚre du 17 décembre[33].

Avancées des négociations

Vers la fin du sommet, le 16 dĂ©cembre, plusieurs sources spĂ©culaient que le sommet Ă©tait en danger, Ă  la suite des nombreux retards pris dans les discussions. À la veille de l'arrivĂ©e des premiers dirigeants, s'attendant Ă  n'avoir Ă  nĂ©gocier que les derniers dĂ©tails, de nombreux points du dĂ©bat restaient ouverts. Les nĂ©gociateurs ont parlĂ© d'atteindre, au mieux, un accord politique faible qui ne donnerait aucune voie prĂ©cise dans la lutte contre le rĂ©chauffement[34].

À l'aube du dernier jour, les dĂ©lĂ©guĂ©s des diffĂ©rents pays ont dĂ©crit la situation comme « confuse » et « dĂ©sespĂ©rĂ©e ». Un projet d'accord politique Ă©laborĂ© par un petit groupe de pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Australie, a Ă©tĂ© rejetĂ© lors des discussions de la nuit[35].

Soirée du 18 décembre

Barack Obama à la session pléniÚre du COP15 le 18 décembre 2009 au matin.

Le sommet, qui devait se terminer le 18 dĂ©cembre Ă  18h s'est prolongĂ© tard dans la soirĂ©e. Plusieurs reprĂ©sentants l'ont cependant quittĂ© au fur et Ă  mesure des nĂ©gociations. À 19h15, le prĂ©sident russe, Dmitri Medvedev, a quittĂ© Copenhague. À 21 h, c'est au tour du prĂ©sident brĂ©silien Luiz Inacio Lula da Silva de partir[36].

À plusieurs reprises la Chine a Ă©tĂ© montrĂ©e du doigt comme bloquant les nĂ©gociations, notamment par Yves Leterme, premier ministre belge, et Yukio Hatoyama, premier ministre japonais[36]. À deux reprises dans la journĂ©e du 18, Barack Obama et Wen Jiabao ont discutĂ© en apartĂ© sur les garanties de vĂ©rification des engagements, le financement de la lutte contre le rĂ©chauffement et le niveau des Ă©missions[37].

Vers 20 h 30, une rĂ©union restreinte de dirigeants europĂ©ens — comprenant le prĂ©sident français Nicolas Sarkozy, le premier ministre britannique Gordon Brown, la chanceliĂšre allemande Angela Merkel, le prĂ©sident de la Commission europĂ©enne, JosĂ© Manuel DurĂŁo Barroso, et le chef du gouvernement suĂ©dois, Fredrik Reinfeldt — et du prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama s'est mise en place pour tenter de trouver une issue aux discussions sur le climat[36] M. Obama a notamment rendu compte de ses entretiens avec le premier ministre chinois[37].

L’unanimitĂ© Ă©tant requise pour l’adoption d’un texte, les pays prĂ©sents lors de l'Ă©criture de l'accord final (soit une trentaine de pays industrialisĂ©s et de puissances Ă©mergentes) ont Ă©laborĂ© un document se limitant Ă  des intentions peu ambitieuses et imprĂ©cises, ne voulant pas risquer de vote nĂ©gatif[38].

La Chine avait menacĂ© de quitter la rĂ©union, refusant qu'une institution onusienne surveille ses efforts pour diminuer ses Ă©missions de gaz Ă  effet de serre[39]. De son cĂŽtĂ©, Barack Obama a dĂ» prendre en compte l’avis de ses concitoyens et celui du SĂ©nat[39].

Accord final

À la suite des nĂ©gociations menĂ©es par 26 pays industrialisĂ©s et Ă©mergents[37], essentiellement les États-Unis, la Chine, l’Inde, le BrĂ©sil et l’Afrique du Sud[40] (et excluant entre autres l'Union europĂ©enne[37]), la confĂ©rence s'est terminĂ©e sur une dĂ©claration d'intention qualifiĂ©e d' « accord »[37].

Aucun objectif quantitatif de rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre n'est inscrit dans l'accord. Selon Nicolas Sarkozy, « tout le monde a acceptĂ© de donner par Ă©crit les chiffres prĂ©cis de ses rĂ©ductions d'Ă©missions d'ici Ă  2015 ». Ces chiffres font l'objet d'une annexe dans l'accord[12] dont le dĂ©tail devait ĂȘtre dĂ©voilĂ© en janvier 2010[13].

En séance pléniÚre du samedi 19 au matin, la Conférence des Nations unies sur le climat a « pris acte », sans entériner, à cause de l'absence d'unanimité[41]. Selon Alden Meyer, directeur de l'Union of Concerned Scientists, le geste des Nations unies « donne un statut légal suffisant pour rendre l'accord opérationnel sans avoir besoin de l'approbation des parties »[41].

Financement

Les pays ont promis 10 milliards de dollars par an, pour 2010, 2011 et 2012, Ă  verser au « Fonds vert pour le climat Â» de Copenhague. L'Union europĂ©enne, les États-Unis et le Japon ont promis chacun 7 milliards d’euros d’aide (un « fast-start ») par an aux pays les plus pauvres d’ici 2012. De son cĂŽtĂ©, Washington apporterait 3,6 milliards de dollars quand l'Europe et le Japon contribueront chacun pour 10 milliards. D’ici 2020, l’accord vise thĂ©oriquement 70 milliards d’euros d'aide annuelle aux pays en dĂ©veloppement[40].

AprÚs 2020, les pays riches devraient consacrer chaque année 100 milliards de dollars américains pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions et s'adapter aux dérÚglements climatiques.
Un groupe de travail devra début de 2010 proposer des financements innovants (taxe Tobin, taxes sur le fioul maritime).

Suites du sommet

Le Danemark a envoyé début janvier un courrier à chaque chef d'état, rappelant l'accord, les prochaines échéances, et la possibilité de signer et ratifier l'accord Yvo de Boer.

Avant fin janvier 2010, chaque pays doit se fixer ses propres objectifs de baisse d'émission de gaz à effet de serre (pour l'horizon 2015-2020) au minimum et une révision des décisions de Copenhague est prévue en 2015.

La chanceliÚre allemande, Angela Merkel doit organiser mi 2010 à Bonn, une conférence préparant la prochaine conférence internationale sur le climat à Mexico, fin 2010.

[réf. nécessaire]

Depuis, pour évaluer les trajectoires possibles entre 2010 et 2100, le 5e rapport du GIEC a évalué environ 900 scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de pouvoir mieux comparer et analyser les probabilités de réussir à maintenir le réchauffement sous la barre de +2 °C[42].

Évolution des propositions d'action au 31 janvier 2010

Les Nations unies ont soulignĂ© que l'Ă©chĂ©ance du 31 janvier 2010 Ă©tait « flexible » et que les États pouvaient encore afficher leurs objectifs aprĂšs cette date. Fin janvier 2010, seuls l'UE-27 et 20 autres États avaient respectĂ© l’échĂ©ance du 31 janvier, 47 ayant retardĂ© leurs annonces[43].

L'UE confirme son engagement de - 20 % d'Ă©missions par rapport Ă  1990 (voire de 30 % si les autres pays riches s'engagent Ă  rĂ©aliser des efforts similaires). De mĂȘme, les États-Unis conservent leur engagement de -17 % par rapport Ă  2005. D'autres pays ont confirmĂ© leurs objectifs ; BrĂ©sil, l’Afrique du Sud, l’Inde, et la Chine (rĂ©duction par unitĂ© de PIB de 40 Ă  45 % en 2020 par rapport Ă  2005). Le Japon demeure sur son objectif de - 25 % par rapport Ă  1990[43].

La crĂ©ation ou non d'un accord contraignant est une condition posĂ©e par plusieurs pays afin d'augmenter leurs objectifs. Ainsi l'Australie propose une fourchette, entre 5, et 25 % (par rapport Ă  l'an 2000) selon qu'il y ait ou non un « accord mondial ambitieux »; Singapour propose - 16 % par rapport au niveau tendanciel en cas de signature d'un accord contraignant. De mĂȘme, plusieurs pays s'alignent sur les actions de leurs voisins: la NorvĂšge vise une diminution de 30 Ă  40 % selon l'ambition des objectifs des autres pays et le Canada vise - 17 % « en vue d’ĂȘtre alignĂ© avec l’objectif de rĂ©duction d’émissions final des États-Unis en cours de lĂ©gislation »[43]

La Nouvelle-Zélande vise une fourchette de -10 à -20 %, la Russie de -15 à -25 % et le Kazakhstan propose une réduction de 15 % (par rapport à 1992)[43].

Certains PMA ont signé l'accord mais ne doivent pas fournir d'objectif dans le cadre de celui-ci. Il s'agit du Bangladesh, du Cambodge, des Maldives et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée[43].

RĂ©actions

Controverse sur le réchauffement climatique

Le débat de fond sur l'origine du réchauffement climatique et ses conséquences futures a des répercussions évidentes sur les critiques émises à l'encontre de la conférence de Copenhague. Les partisans de la thÚse selon laquelle le réchauffement climatique n'est soit pas réel, soit non anthropogÚne, tel que Vincent Courtillot, géophysicien français, doutent de l'utilité du sommet[44] - [45].

Commentaires sur les pré-traités

Le questionnaire produit par le gouvernement danois a généré des reproches de la part de pays non consultés. Pendant que des représentants de la France (dont Brice Lalonde) et du Brésil se rencontraient en Amérique du Sud, la Chine organisait une réunion des grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud, accompagnés par le Soudan, qui présidait le G77 en 2009 et d'un représentant du Brésil Marcel Fortuna, proche du président Lula da Silva) ; Ce groupe s'est dit d'accord sur des "sujets majeurs" dont une « seconde période d'engagement du protocole de Kyoto » obligeant les pays du Nord à réduire leurs émissions, avec selon la presse indienne quatre points "non négociables" pour les pays du Sud : pas d'année de pic des émissions, des engagements volontaires et non contraignants de réduction d'émissions, absence de contrÎle international sur les actions non-financées par des pays riches ; les pays riches doivent s'engager par écrit à ne pas élever de barriÚre commerciale au nom du climat.

En octobre 2009, les commentateurs conservateurs anglais ont réagi au brouillon de résolution finale de 7 pages proposé par les hÎtes Danois de la conférence, également chargés de coordonner les travaux. Christopher Monckton, parlementaire anglais, a dit que les accords préliminaires de Copenhague créeront un gouvernement mondial, sous les auspices des Nations unies, qui auront le pouvoir d'intervenir directement dans les affaires financiÚres, économiques, environnementales, et les taxes de toutes les nations qui auront signé le traité de Copenhague[46].

Des journalistes conservateurs en Australie, dont Janet Albrechtsen, Andrew Bolt et Alan Jones, ont accusé le gouvernement australien de cacher intentionnellement au public des détails du pré-traité de Copenhague à cause de sa potentielle impopularité face à l'électorat[47] - [48]. Le Parlement australien a par ailleurs rejeté le plan gouvernemental, en faveur d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour la seconde fois le 2 décembre. L'opposition conservatrice soutient les lobbies industriels et agricoles qui s'opposent à ce plan[49].

Le ministre indien de l'Environnement Jairam Ramesh considÚre la proposition d'accord global, élaborée par le gouvernement danois avant le début de la conférence, comme inacceptable. Il indique qu'elle contient, pour l'Inde, « des éléments qui sont inquiétants »[50].

Avis du Giec et des organisations intergouvernementales

Rajendra Pachauri, président du Giec, dit avoir une « confiance raisonnable dans le fait que Copenhague sera un succÚs ». Il espÚre des engagements qui poseraient les bases d'accords plus solides lors du prochain sommet sur le climat à Mexico en 2010. Selon lui, les avancées se font dans le bon sens, mais pas assez rapidement[51].

Pour Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, le sommet de Copenhague peut mener à un succÚs dans la diminution de la réduction d'émission des gaz à effet de serre et indique qu'il faudrait « profiter de ce moment pour sceller l'accord »[52].

JosĂ© Manuel DurĂŁo Barroso, prĂ©sident de la Commission europĂ©enne estime quant Ă  lui, que « les objectifs proposĂ©s sont dĂ©cevants pour certains » et demande Ă  la Chine ainsi qu'Ă  tous les autres partenaires internationaux de l'Europe « Ă  aller jusqu'aux extrĂȘmes limites de ce qui est possible »[53].

Avis des ONG de protection de la nature

Pour Greenpeace, la présence originellement prévue du président américain Barack Obama n'aurait été qu'une halte avant son voyage à Oslo pour recevoir le prix Nobel de la paix. Son passage au début du sommet (le 9 décembre), au début des négociations, initialement annoncé, n'aurait été, selon eux, pas assez significatif d'un réel engagement[54]. Finalement, à la suite d'un changement de programme, le porte-parole de la Maison-Blanche a annoncé quelques jours avant le début du sommet qu'il irait à Copenhague le 18 décembre[31]. Dans la soirée de vendredi, un porte-parole de Greenpeace-Royaume-Uni a parlé de « scÚne de crime » désertée par les dirigeants politiques, dont certains partaient vers l'aéroport avant la clÎture de la journée.

Un dirigeant des Amis de la terre a qualifié le Sommet d'« échec abject » causé par les pays industrialisés. « En tardant à agir, les pays riches condamnent des millions de personnes des pays les plus pauvres à avoir faim, à souffrir et à mourir au fur et à mesure que s'accélÚrent les changements climatiques[55]. »

Le Réseau parlementaire international sur le Tibet a adressé une lettre ouverte pour attirer l'attention sur les glaciers de l'Himalaya, réservoir d'eau de l'Asie, et considéré comme 3e pÎle[56] - [57].

Accord final

Ce document de 3 pages est considéré comme peu contraignant pour les parties :

  • Il n'inclut pas d'objectifs de rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (la cible de rĂ©duction de 50 % des Ă©missions de GES avant 2050 Ă©tĂ© retirĂ©e de la dĂ©claration), mais « tout le monde a acceptĂ© de donner par Ă©crit les chiffres prĂ©cis de ses rĂ©ductions d'Ă©missions d'ici Ă  2015 ». Ces chiffres font l'objet d'une annexe dans l'accord[12] dont le dĂ©tail sera dĂ©voilĂ© en janvier 2010[13] ;
  • Il indique que la hausse des tempĂ©ratures doit ĂȘtre limitĂ©e Ă  2 degrĂ©s Celsius d'ici Ă  2050[40] ;
  • Il n'Ă©voque plus l'Organisation mondiale de l'environnement qui aurait notamment pu vĂ©rifier la mise en Ɠuvre des engagements des États, et croiser ces objectifs avec ceux de la protection de la BiodiversitĂ© ;
  • Un accord de principe porte sur « l'importance des mesures visant Ă  rĂ©duire les Ă©missions provenant de la dĂ©forestation et de la dĂ©gradation de la forĂȘt », et sur l'aide aux plus vulnĂ©rables afin qu'ils puissent mieux supporter les consĂ©quences des changements climatiques[2].

Participants au sommet

Selon le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy, l'accord du 18 dĂ©cembre 2009 n'est « pas parfait » et illustre « les limites d'un systĂšme onusien Ă  bout de souffle »[36]. Il ajoute cependant qu'il s'agit d'un « accord positif, car il engage toute la communautĂ© internationale »[36] et que « s’il n’y avait pas eu d’accord, cela veut dire que deux pays aussi importants que la Chine et l’Inde qui reprĂ©sentent deux milliards et demi d’habitants sur six milliards se trouvaient libĂ©rĂ©s de toute forme de contrainte. »[39] Il a Ă©galement indiquĂ© ĂȘtre déçu que de ne pas voir son projet d'agence internationale de l'environnement retenu, qui aurait permis de vĂ©rifier la mise en Ɠuvre des points de l'accord[36].

Pour le président américain, Barack Obama, il s'agit d'« un accord significatif, un point de départ »[58]. Il a cependant jugé que les progrÚs réalisés à Copenhague étaient « insuffisants »[13].

Le ministre britannique de l’environnement, Ed Miliband a signalĂ© qu'un choix s'offrait aux participants au sommet, celui d'« accepter ce document et aller de l’avant, commencer Ă  envoyer des flux d’argent » et d'appliquer les engagements, ou de le critiquer[59].
Les critiques dĂ©signĂ©es par Ed Miliband sont celles de Lumumba Stanislaus Di-Aping, ambassadeur du Soudan qui, comme plusieurs pays en voie de dĂ©veloppement, dĂ©nonce le manque de responsabilitĂ© du texte et va jusqu'Ă  comparer les valeurs qui le sous-tendent Ă  celles ayant permis l'holocauste[59]. Il a Ă©galement insistĂ© que tant que le projet de dĂ©claration n'Ă©tait pas entĂ©rinĂ©, il n'y avait pas d'accord[37]. Plusieurs États ont d’ailleurs contestĂ© « l’accord », estimant qu’il ne permettait pas de rĂ©pondre aux dĂ©fis du changement climatique[39]. Ian Fry, dĂ©lĂ©guĂ© des Tuvalu (Ăźles menacĂ©es par le rĂ©chauffement climatique), a indiquĂ© que son pays ne signerait pas le document[60]. Il a Ă©tĂ© rejoint dans son rejet du texte par les dĂ©lĂ©guĂ©s du Venezuela, de Bolivie, de Cuba ou du Nicaragua[37].

La dĂ©lĂ©guĂ©e du Venezuela a dĂ©noncĂ© la non reprĂ©sentativitĂ© la trentaine de pays Ă  l’origine du texte en disant s'ĂȘtre entaillĂ©e symboliquement le doigt[60]. Elle a accusĂ© le premier ministre danois Lars LĂžkke Rasmussen d'avoir « conduit un coup d'État contre les Nations unies »[41]. La Bolivie a, quant Ă  elle, dĂ©clarĂ© qu'elle a Ă©tĂ© « offensĂ©e par l’absence de dĂ©mocratie et de transparence »[60].

Pour Ban Ki-moon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies, l'accord mis en place dans la nuit du 18 dĂ©cembre « ne reprĂ©sente peut-ĂȘtre pas tout ce que nous espĂ©rions. Mais il s’agit d’un dĂ©but. Un dĂ©but essentiel »[38]. Selon les Nations unies, au vu des promesses de chacun Ă  la fin du sommet, la tempĂ©rature augmenterait de 3 degrĂ©s au lieu des 2 degrĂ©s de l'accord[40].

JosĂ© Manuel DurĂŁo Barroso s'annonce déçu des rĂ©sultats de la confĂ©rence et du « caractĂšre contraignant ou non du futur accord. À cet Ă©gard, le texte mis au point aujourd’hui arrive trĂšs loin de nos attentes »[58]. Pour la commission europĂ©enne, « Un accord vaut mieux qu'une absence d'accord ». Un porte-parole a par ailleurs ajoutĂ© que « ce qui a pu ĂȘtre obtenu » Ă  la fin du sommet « n'est pas Ă  la hauteur de nos attentes, et de loin ». Mais que cet accord « il maintient en vie nos objectifs et nos ambitions. Il prend en compte les besoins des pays en dĂ©veloppement » et qu'il s'agissait du « seul accord possible Ă  Copenhague »[36].

Observateurs extérieurs

Pour le reprĂ©sentant français de Greenpeace, les rĂ©sultats de la confĂ©rence sont « un dĂ©sastre. Cela reprĂ©sente en fait plusieurs pas en arriĂšre par rapport au Protocole de Kyoto. Il n’y a aucune substance. Il n’y a plus aucune rĂ©fĂ©rence Ă  la science »[58]. Greenpeace International dĂ©plore le fait qu'il n'y ait « pas de contrainte, aucun objectif Ă  2020 ni Ă  2050 » et juge qu'il Ă©tait « difficile d’imaginer pire conclusion pour la confĂ©rence de Copenhague »[61].

Nicolas Hulot a jugé les résultats de la conférence de Copenhague « d'affligeants » et « de consternants »[41].

Pour Michael A. Levi (en), directeur du programme sur la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique et le changement climatique au Council on Foreign Relations, cet accord qui peut paraĂźtre dĂ©cevant Ă  cause des « fortes espĂ©rances irrĂ©alistes » qui avaient Ă©tĂ© placĂ©es en lui, constitue un pas en avant sĂ©rieux dont la « valeur ultime reste Ă  dĂ©terminer »[62]. Parmi les points positifs, il relĂšve que cet accord soumet peu ou prou les grandes Ă©conomies aux mĂȘmes rĂšgles ce qui n'Ă©tait pas le cas du Protocole de Kyoto qui dĂ©favorisait les États-Unis face Ă  des pays concurrents comme la Chine[62].

Notes et références

  1. « Le Plan d'action de Bali-(COP13/ 2007) - MinistÚre du Développement durable », sur www.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
  2. Ban Ki-Moon se fĂ©licite des rĂ©sultats de la confĂ©rence de Copenhague sur les changements climatiques CommuniquĂ© du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral se l'ONU, SG/SM/12682 ENV/DEV/1103 / DĂ©partement de l’information (ConsultĂ© 2010 01 03)
  3. Le Monde, « Le bilan dĂ©cevant du sommet de Copenhague », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. « Sommet de Copenhague sur le changement climatique », sur vedura.fr (consulté le ).
  5. Laurence Caramel, « Le plus noir des scĂ©narios climatiques se profile », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. (en) « Negotiating text », United Nations Framework Convention on Climate Change,‎ , p. 53 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  7. (en) « Negotiating text », United Nations Framework Convention on Climate Change,‎ , p. 181 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  8. « Société », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  9. « Progress Made in Negotiations for Ambitious and Effective Copenhagen Deal at Bonn UNFCCC Meeting », Press Release, UNFCCC/CCNUCC,‎ , p. 2 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  10. (en) « Bangkok Climate Change Talks – 2009 », United Nations Framework Convention on Climate Change,‎ (lire en ligne)
  11. Article du Monde, Avant Copenhague, les pays émergents font bloc, de Laurence Caramel et Hervé Kempf, 2009/12/0209
  12. Texte de l'accord de Copenhague
  13. Le JDD.fr, « Climat: Un accord pour la forme », Le JDD.fr,‎ (lire en ligne)
  14. Communication de la commission europĂ©enne sur les besoins de financement estimĂ©s pour la lutte contre le changement climatique et l’adaptation dans les PED, ainsi que la part des diffĂ©rents mĂ©canismes (contribution des PED, finance publique, marchĂ©), septembre 2009
  15. Le financement "fast start" de l'Europe, à la hauteur de l'enjeu ? Par Sophie Galharret, 16 décembre 2009 (IDRI), consulté 2010 01 04
  16. Statement of the Chair of the Leaders’ Representatives of the Major Economies Forumon Energy and Climate on Global Partnership Technology Action Plans and Clean Energy Analysis (MEF), consultĂ© 2010 01 04
  17. Sciences et Avenir no 754 décembre 2009, Eléna Sender
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  22. (en) BBC, « Where countries stand on Copenhagen », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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  24. Cyberpress 2009 12 11
  25. Le Nouvel Observateur
  26. Le Point
  27. Olivier Godard « Négociations sur le climat : la bifurcation opérée à Copenhague en 2009 », Critique internationale 3/2011 (no 52), p. 87-110.
  28. Climate conference president resigns, Rasmussen to take over. Mint. 16 December 2009.
  29. « Copenhague : une organisation chaotique », Euronews,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  30. Anne CHAON et JĂ©rĂŽme CARTILLIER Cyberpress (Canada) 2009 12 11
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  38. Euronews, « ConfĂ©rence sur le climat de Copenhague : tout ça pour ça
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  39. Euronews, « Copenhague: le film des évÚnements de la nuit », Euronews,
  40. Euronews, « Copenhague : quelques engagements et de grosses déceptions », Euronews,
  41. Le Figaro et agences, « Climat : Copenhague s'achĂšve sur un Ă©chec », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  42. GIEC 5e rapport du GIEC sur les changements climatiques et leurs évolutions futures ; Partie 3 : atténuation des changements climatiques
  43. Lise publiĂ©e par le ministĂšre français chargĂ© de l'Ă©cologie ; « Non exhaustive », datĂ©e du 01.02.2010", consultĂ©e 2010.02/05
  44. interview de Vincent Courtillot
  45. « Les “nĂ©gateurs climatiques” eux aussi Ă  Copenhague », Euronews,‎ (lire en ligne)
  46. (en) Janet Albrechtsen, « Has Anyone Read the Copenhagen Agreement? », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne) :
    « (...)the power to directly intervene in the financial, economic, tax and environmental affairs of all the nations that sign the Copenhagen treaty. »
  47. (en) Andrew Bolt, « Will Rudd pay the UN $7 billion? », Herald Sun,‎ (lire en ligne)
  48. (en) Janet Albrechtsen, « Beware the UN’s Copenhagen plot », The Australian,‎ (lire en ligne)
  49. AFP, « Le Parlement australien rejette le "plan climat" du gouvernement », Google News,‎ (lire en ligne)
  50. Rtbf.be 01/12/2009 Climat: volée de bois vert contre la proposition danoise
  51. AFP, « Sommet sur le climat: le chef du Giec "confiant sur un succĂšs" », RTBF,‎ (lire en ligne)
  52. RTBF, « Ban Ki-moon : "Un succĂšs est en vue Ă  Copenhague" », RTBF,‎ (lire en ligne)
  53. AFP, « Climat: Barroso reste sur sa faim avant Copenhague », Google News,‎ (lire en ligne)
  54. Greenpeace, « Copenhague : Barack Obama y va pour la photo, la Chine peut proposer plus »,
  55. Sommet de Copenhague ; Accord in extremis Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters
  56. (en) Réseau parlementaire international sur le Tibet, « An Open Letter to Copenhagen Summit on 'Tibet's Role in Climate Change Solutions' »
  57. Lettre ouverte adressée à la Conférence des Nations unies de Copenhague (décembre 2009)
  58. Euronews, « À Copenhague, la montagne a accouchĂ© d’une souris », Euronews,
  59. Euronews, « Unanimité: un mot à oublier à Copenhague », Euronews,
  60. Euronews, « À Copenhague, la colĂšre de certains », Euronews,
  61. Euronews, « Une “honte”, un “dĂ©sastre”, pour les militants Ă©cologistes Ă  Copenhague », Euronews,
  62. (en) Michael A.Levi, « Examining the Copenhagen Accord », Council on Foreign Relations,

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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