Gilles-William Goldnadel
Gilles-William Goldnadel, né le à Rouen, est un avocat franco-israélien[1], essayiste pro-israélien, militant associatif, politique (UMP)[2], membre du CNIP et néo-conservateur.
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Biographie
Enfance et jeunesse
La famille maternelle de Gilles-William Goldnadel est russe et communiste, sa famille paternelle provient de la gauche polonaise. Ses parents tiennent un magasin de vĂȘtements Ă Gournay-en-Bray (Seine-InfĂ©rieure)[2]. Fils unique, ses souvenirs d'enfance sont contrastĂ©s : « Jâai eu une jeunesse trĂšs aimĂ©e mais trĂšs grise... JâĂ©tais le seul juif, je me prenais rĂ©guliĂšrement des trempes de la part des petits cathos. Jâen ai vraiment souffert mais en mĂȘme temps, ça mâa tannĂ© le cuir »[2]. Il effectue son premier voyage en IsraĂ«l en 1971 : « Câest la dĂ©sillusion. Je sillonne le pays et je suis déçu par les gens. L'IsraĂ©lien moyen est moyen[2] ».
Vie privée
Sa femme, BĂ©atrice Vonderweidt, ancien mannequin, est peintre. Ensemble, ils ont deux enfants : Benjamin et Laura-Sarah. Tous deux vivent en IsraĂ«l. Gilles-William Goldnadel dĂ©clare que son judaĂŻsme nâest pas religieux, lui-mĂȘme n'Ă©tant ni croyant ni pratiquant. Il passe sa vie entre Paris, Tel-Aviv et Palerme[2].
CarriĂšre professionnelle
Gilles-William Goldnadel prĂȘte serment le . Il a Ă©tĂ© avocat dans plusieurs affaires notables, dĂ©fendant notamment sans succĂšs l'ancien maire de Toulon, Maurice Arreckx[3] - [4] en 1995, lâhomme dâaffaires franco-israĂ©lien Samuel Flatto-Sharon qu'il fait relaxer en 2007 dans l'affaire de la sociĂ©tĂ© papetiĂšre JOB[5] - [6], Patrick Buisson condamnĂ© en 2012 contre LibĂ©ration[7] - [8] et contre Marianne qu'il fait condamner pour diffamation[9] - [10], l'homme d'affaires russo-israĂ©lien Arcadi Gaydamak dont il obtient la relaxe en matiĂšre de trafic dâarmes lors du procĂšs de lâaffaire de l'Angolagate[11] - [12].
En 2002, il dĂ©fend au nom de la libertĂ© d'expression la journaliste italienne Oriana Fallaci, contre le MRAP, la LICRA et la LDH pour son livre La Rage et l'Orgueil qualifiĂ© par les plaignants de « brĂ»lot islamophobe ». Le procĂšs est annulĂ© pour vice de procĂ©dure, et le livre est autorisĂ© Ă paraĂźtre en France[13]. En 2015, il dĂ©fend Florian Philippot contre l'Ătat du Qatar dans une affaire de diffamation[14].
Il est également l'avocat de Grégory Chelli, plus connu sous le pseudonyme « Ulcan »[15], et de Nadine Morano[16].
Début 2013, il défend Clément Weill-Raynal, journaliste ayant révélé l'affaire du « Mur des cons ».
DĂ©but mars 2021, sur le rĂ©seau social Twitter, il proteste contre la dissolution du groupe dâextrĂȘme droite GĂ©nĂ©ration identitaire, dont il est l'avocat[17] - [18].
Engagements et prises de position
Engagements communautaires, associatifs et politiques
Gilles-William Goldnadel est le fondateur et prĂ©sident d'Avocats sans frontiĂšres, crĂ©Ă©e en 1993[19] (Ă ne pas confondre avec l'ONG internationale du mĂȘme nom ASF, basĂ©e en Belgique). Il prĂ©side lâassociation France-IsraĂ«l[20]. Depuis 2011, il tient une chronique hebdomadaire (« La semaine Goldnadel »), sur le site d'informations Atlantico[21], il est aussi intervenant dans l'Ă©mission de radio Les Grandes Gueules sur RMC.
En 1995, Ă la suite de la vague d'attentats islamistes en France, il fonde l'association « Droit Ă la sĂ©curitĂ© » (DALS)[22] - [23] ; en tant que prĂ©sident de cette association, il dĂ©nonce le « lobby de lâinsĂ©curitĂ© », qu'il dĂ©finit comme « un groupe de pression influent et polymorphe, dâautant plus fort quâil est encore persuadĂ© dâincarner la gĂ©nĂ©rositĂ© et lâintelligence françaises »[24]. En 2001, Anne Kling, responsable de Droit Ă la sĂ©curitĂ© en Alsace, est renvoyĂ©e en correctionnelle Ă la suite d'une plainte de la LICRA, pour avoir distribuĂ© sous les auspices de l'association un tract liant immigration et insĂ©curitĂ© : Gilles-William Goldnadel assure sa dĂ©fense gratuitement[25] et obtient sa relaxe[19].
En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[26], initiée par le collectif Non à la guerre[27].
Soutien d'IsraĂ«l[2] et engagĂ© Ă droite[28], il se prĂ©sente comme un « Juif de combat » et se dĂ©finit comme « sĂ©curitaire », « rĂ©actionnaire » et partisan d'une « rĂ©volution conservatrice », se rĂ©clamant de la « droite sauciflard »[19]. Gilles-William Goldnadel se dĂ©clare « hostile Ă toutes formes dâantisionisme et dâantisĂ©mitisme indĂ©pendamment de leur orientation politique ». Dans le cadre de sa dĂ©fense de la politique dâIsraĂ«l[29], il s'oppose notamment Ă d'autres intellectuels juifs tels que Bernard-Henri LĂ©vy et Alain Finkielkraut qui, eux, expriment leurs rĂ©serves[30]. L'historien JĂ©rĂŽme Bourdon le dĂ©crit comme un « militant pro-israĂ©lien radical »[31]. Michel Tubiana, prĂ©sident dâhonneur de la Ligue des droits de lâhomme, le dĂ©crit comme quelqu'un de « fanatiquement, obsessionnellement, pro-israĂ©lien ». Les auteurs du livre OPA sur les Juifs de France (2006) l'accusent quant Ă eux de « [flirter] parfois avec la nouvelle droite, version relookĂ©e de l'extrĂȘme-droite »[19], tandis qu'un spĂ©cialiste de ces courants politiques, Jean-Yves Camus, Ă©carte le qualificatif d'extrĂȘme droite pour le rattacher « au courant nĂ©o-conservateur juif qui [a pris] son essor dans les annĂ©es 2000 »[32]. Le MRAP l'accuse de haĂŻr les quartiers populaires et de se rapprocher idĂ©ologiquement de la thĂšse du « grand remplacement » de l'Ă©crivain Renaud Camus[33].
Il est lâinvitĂ© personnel de Nicolas Sarkozy lors du voyage du prĂ©sident français en IsraĂ«l le [34] et, dans un article qu'il publie dans LibĂ©ration, il se fĂ©licite de cette visite : « l'exercice prĂ©sidentiel ayant davantage relevĂ© de l'Ă©quilibre que de l'Ă©quilibrisme. Preuve est ainsi faite que l'on peut tenir aux IsraĂ©liens le discours que l'on souhaite, dĂšs lors oĂč l'on renonce, au rebours de l'ancienne politique, Ă la pratique de l'humiliation systĂ©matique[35] ».
Dans Le Nouveau BrĂ©viaire de la haine, Gilles-William Goldnadel dĂ©nonce lâĂ©mergence dâun « nouvel antisĂ©mitisme », qu'il attribue Ă une certaine partie de la gauche. Il met en avant, aux cĂŽtĂ©s d'autres intellectuels, le concept d'« islamo-gauchisme » pour dĂ©noncer les alliances entre une certaine gauche et des islamistes radicaux[36].
En 2010, Gilles-William Goldnadel dĂ©clare que le vĂ©ritable danger antisĂ©mite ne vient plus, en France, du Front national mais des jeunes musulmans de banlieue et de leurs « complices », « les altermondialistes en keffieh »[2] - [37]. S'il donne acte Ă Marine Le Pen de ne pas se livrer aux mĂȘmes provocations que son pĂšre sur le sujet de la Shoah, il juge nĂ©anmoins que le Front national compte toujours en son sein « des gens peu recommandables » et qu'un Juif qui voterait Front national se fourvoierait[38].
En 2010, il est Ă©lu membre du comitĂ© directeur du Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de France (CRIF) : son Ă©lection est interprĂ©tĂ©e par des personnalitĂ©s juives de gauche comme le signe d'un « virage Ă droite » de l'organisation[28]. Ils dĂ©noncent sa volontĂ© de vouloir jeter des ponts entre « patriotes français » et « sionistes de droite ». Il appuie Ă©galement la candidature Ă la prĂ©sidence du CRIF de Meyer Habib, proche de Benyamin Netanyahou[39]. Quelques annĂ©es aprĂšs son Ă©lection au CRIF en 2010, Gilles-William Goldnadel indique avoir pris ses distances avec « la chose juive », dĂ©clarant : « Cela a Ă©tĂ© un peu une erreur de me faire Ă©lire au CRIF, je n'ai jamais Ă©tĂ© communautaire. J'ai voulu stupidement tester ma popularitĂ© »[40]. Gilles-William Goldnadel demeure nĂ©anmoins un fervent dĂ©fenseur de l'Ătat juif.
En 2012, Gilles-William Goldnadel publie Le vieil homme mâindigne, ouvrage Ă©crit en rĂ©ponse au livre Indignez-vous, de StĂ©phane Hessel. Jugeant indigent le texte de Hessel, il reproche en outre Ă ce dernier de se montrer complaisant avec le Hamas tout en critiquant IsraĂ«l[41].
En 2013, il est nommé secrétaire national de l'UMP chargé des médias. En 2018, il est secrétaire national à la Justice du CNIP[42].
En , il rejoint l'Ă©quipe des chroniqueurs de l'Ă©mission Les Terriens du dimanche ! de Thierry Ardisson[43].
Il défend des positions jugées « climatosceptiques », mettant notamment en doute la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique[44].
Actions judiciaires dans le cadre de son engagement contre l'antisémitisme
Gilles-William Goldnadel mÚne divers procÚs dans le cadre de son engagement contre l'antisémitisme :
- en 1985, il fait condamner devant la 17e chambre correctionnelle de Paris le dessinateur Siné, pour des propos antisémites prononcés sur la radio Carbone 14 le [45] ;
- en 1998, il fait condamner pour diffamation raciale le philosophe français Roger Garaudy[38] ;
- en 2001, il poursuit en vain pour diffamation raciale l'Ă©diteur Ăric Hazan, pour la publication de L'Industrie de l'Holocauste, de l'historien amĂ©ricain Norman G. Finkelstein[46] - [47] - [48] ;
- en 2002, il tente vainement, au nom du CRIF, de faire interdire la traduction française du livre RĂȘver la Palestine, roman Ă©crit en italien par Randa Ghazy, considĂ©rĂ© par le CRIF comme antisĂ©mite[49] ;
- le , il fait condamner Ă 5 000 euros dâamende l'humoriste DieudonnĂ© pour « incitation Ă la haine raciale et diffamation Ă l'Ă©gard des Juifs[28] » ;
- Le , il intervient devant le Tribunal correctionnel de Paris en qualitĂ© d'avocat de la famille de l'IsraĂ©lienne Lee Zeitouni Ă l'occasion du procĂšs du Français Ăric Robic qui avait tuĂ© la jeune femme lors d'un accident de voiture Ă Tel Aviv en 2011. Le chauffard a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă cinq ans de prison ferme pour « homicide involontaire aggravĂ© et non-assistance Ă personne en danger ». Le passager de la voiture un autre Français du nom de Claude Khayat, a quant Ă lui Ă©tĂ© condamnĂ© Ă quinze mois de prison ferme[50].
- le 12 novembre 2021, il fait condamner Yacine Milhoub à la réclusion criminelle à perpétuité[51] pour le meurtre « au caractÚre antisémite » de Mireille Knoll. Ce dernier a fait appel de sa condamnation.
- AprÚs deux ans de procÚs, il obtient en appel le l'hospitalisation assortie de mesures de sûreté pour vingt ans, à la suite de la décision d'irresponsabilité pénale de Kobili Traoré pour le crime de Sarah Halimi[52], dont la cour confirme les motivations antisémites[53].
Spécialiste du droit de la presse, Gilles-William Goldnadel revendique de lutter contre la « désinformation » sur les sujets liés à Israël et au conflit israélo-palestinien : à ce titre, il plaide contre de nombreux médias et dénonce réguliÚrement sur son blog la « caste médiatique et intellectuelle » et la « presse bien-pensante »[2]. Plusieurs procÚs notoires témoignent de cet engagement :
- lâaffaire Morin. En , il engage des poursuites, au motif de diffamation raciale, contre Edgar Morin, Sami NaĂŻr, DaniĂšle Sallenave et Le Monde, pour la parution de l'article « IsraĂ«l-Palestine : le cancer » dans l'Ă©dition du . DĂ©boutĂ© en premiĂšre instance par le tribunal de Nanterre , il obtient dans un premier temps gain de cause, le , devant la cour d'appel de Versailles. Ce procĂšs est perçu par plusieurs journaux tels que Le Monde diplomatique comme une intimidation des journalistes et une menace pour la libertĂ© de la presse, tandis que lâInternational Herald Tribune Ă©voque, « la vigilance de la France dans la surveillance du discours public pour la poursuite de sa vision d'une nation homogĂšne, laĂŻque, et exempte de divisions sectaires »[54] - [55]. L'arrĂȘt est cassĂ© par la Cour de cassation le . Dans son arrĂȘt, la Cour considĂšre que le texte d'Edgar Morin et ses amis est « lâexpression dâune opinion qui relĂšve du seul dĂ©bat dâidĂ©es »[56] et que le jugement rendu contre eux par la cour de Versailles viole la loi sur la presse ainsi que la Convention europĂ©enne des droits de l'homme[56] ;
- lâaffaire Mohammed al-Durah. Dans le cadre des polĂ©miques autour de cette affaire, Goldnadel dĂ©fend un proche, le journaliste d'ActualitĂ© Juive ClĂ©ment Weill-Raynal, accusĂ© de diffamation pour avoir Ă©crit que les « blessures de Jamal al-Dura existaient dĂ©jĂ en 1993 sans la moindre ambiguĂŻtĂ© possible »[57]. ClĂ©ment Weill-Raynal est condamnĂ© le [58], mais la dĂ©cision est cassĂ©e par un arrĂȘt de cassation dĂ©finitif du qui nie « le caractĂšre diffamatoire des propos dĂ©noncĂ©s », et dĂ©boute le pĂšre al-Durah[59] - [60] ;
- lâaffaire Mermet. Aux cĂŽtĂ©s de l'UEJF et de la LICRA, il porte plainte pour incitation Ă la haine raciale contre le journaliste Daniel Mermet[61] et la Ligue française pour la dĂ©fense des droits de l'homme et du citoyen, Ă propos de six messages dâauditeurs dans ses Ă©missions diffusĂ©es du 18 au et intitulĂ©es « IsraĂ«l, la guerre maintenant ». La cour d'appel de Versailles relaxe dĂ©finitivement Daniel Mermet le dans le cadre de son procĂšs pour incitation Ă la haine raciale[62].
Dominique Vidal reproche (dans son livre Le Mal-Ătre Juif) Ă Gilles-William Goldnadel de participer au « harcĂšlement juridique » des personnalitĂ©s opposĂ©es au sionisme ou Ă la politique d'IsraĂ«l[63]. Dans un article du Monde Diplomatique de , il dĂ©crit Gilles-William Goldnadel comme la « cheville ouvriĂšre des procĂšs contre les intellectuels qualifiĂ©s dâ« antisĂ©mites » »[34].
Gilles-William Goldnadel engage Ă©galement un procĂšs en diffamation contre le MRAP, cette association l'ayant accusĂ©, dans son rapport sur la nouvelle extrĂȘme droite sur internet, d'entretenir des liens avec l'extrĂȘme droite (israĂ©lienne et française) et de harceler juridiquement les journalistes critiquant la politique de lâĂtat dâIsraĂ«l[64]. Le MRAP est mis hors de cause[65] et son prĂ©sident Mouloud Aounit porte plainte Ă son tour contre Gilles-William Goldnadel. En 2009, Gilles-William Goldnadel est condamnĂ© Ă payer 5 000 euros Ă titre de dommages intĂ©rĂȘts et 3 000 euros au titre des frais de justice Ă Mouloud Aounit qu'il avait accusĂ© d'ĂȘtre un « compagnon de route des islamistes » et dâavoir participĂ© Ă une manifestation dans laquelle on avait criĂ© : « Mort aux Juifs »[66].
Distinction
Par décret du , il est fait chevalier de l'ordre national du Mérite par Nicolas Sarkozy, président de la République, qui le lui remet personnellement[67].
Publications
- Une idée certaine de la France (en collaboration), 1998, France-Empire.
- Le Nouveau Bréviaire de la haine, 2001, Ramsay.
- Les Martyrocrates, 2004, Plon.
- Conversation sur les sujets qui fĂąchent avec Alexandre Adler, 2008, Ă©ditions Jean-Claude Gawsewitch.
- Le Blognadel, 2009, Ă©ditions de Passy.
- Sans concessions. Conversations avec David Reinharc, avec Pascal Boniface, 2010, Ă©ditions David Reinharc.
- RĂ©flexions sur la question blanche, 2011, Ă©ditions Jean-Claude Gawsewitch.
- Le vieil homme m'indigne !, 2012, éditions Jean-Claude Gawsewitch (le sous-titre est : les postures et impostures de Stéphane Hessel).
- Névroses médiatiques. Ou comment le monde est devenu une foule déchaßnée, 2018, Plon.
- Manuel de rĂ©sistance au fascisme d'extrĂȘme-gauche, 2021, Nouvelles Ăditions De Passy.
- PrĂ©face de : Les Vertus du Nationalisme, titre original en anglais : The Virtue of Nationalism, Ă©crit par : Yoram Hazony, Collection Le Cercle Aristote, Ăditions Jean-Cyrille Godefroy, Paris, dĂ©cembre 2022, (ISBN 978-2-86553-308-4).
Notes et références
- Depuis 2000, Ă la suite, selon lui, de « lâIntifada des banlieues ».
- « Passion Sion », interview de Gilles-William Goldnadel, Libération, 2 mars 2010.
- « Arreckx: la défense demande un cessez-le-feu », Libération, .
- « "Monsieur Nobody" et son amie tentaient d'escroquer des avocats », Libération, .
- Site officiel de Samy Flato-Sharon, Biographie, consulté en septembre 2012.
- La DĂ©pĂȘche, « Job : 12 ans aprĂšs », .
- Daniel Bernard, « Sondages de l'Elysée, le procÚs Buisson/Libération », Marianne, .
- AFP, « Sondages de lâĂlysĂ©e: P. Buisson dĂ©boutĂ© », Le Figaro,â (ISSN 0182-5852, lire en ligne).
- Régis Soubrouillard, « Sondages de l'Elysée: suite et fin ? », Marianne, .
- Thierry Dupont, « Marianne, l'Elysée et la lettre de M. Séguin », L'Express, .
- « Angolagate : la cour d'appel de Paris relaxe Charles Pasqua », Le Monde,â (lire en ligne).
- « Angolagate : Pasqua relaxé en appel, Falcone libéré », Challenges, .
- « Le livre d'Oriana Fallaci ne sera pas interdit », L'Obs, .
- Dominique Albertini, Gilles-William Goldnadel, avocat de Philippot contre le Qatar, Libération, .
- « Ulcan est-il derriĂšre les attaques ayant ciblĂ© Rue89 et ArrĂȘt sur images ? », Les Inrocks, .
- Barthélémy Philippe, « Que fait Gilles-William Goldnadel dans la liste des assistants parlementaires de Nadine Morano ? », sur Capital.fr, (consulté le ).
- AFP, « Génération identitaire dissous en conseil des ministres », Le Monde, .
- Jules Torres, « Gilles-William Goldnadel : âLa dissolution de GĂ©nĂ©ration identitaire dĂ©montre la schizophrĂ©nie françaiseâ », Valeurs actuelles, .
- CĂ©cilia Gabizon, Johan Weisz, « Opa sur les juifs de France: EnquĂȘte sur un exode programmĂ© (2000-2005) », Grasset, 2006, (ISBN 978-2246704614).
- L'ironie ou la colĂšre ?, article paru sur france-israel.org, 19 juillet 2012.
- Voir sa chronique la plus ancienne disponible sur le site Atlantico, « Sortons des pessimismes obligatoires et des optimismes de commande », 12 septembre 2011.
- « L'homme des théories dangereuses » Me WILLIAM GILLES GOLDNADEL, président d'Avocats sans frontiÚre et de Droit à la sécurité, Le Parisien, 28 août 2000
- Site de l'association DALS
- Association de bienfaiteurs, Le Figaro, 16 octobre 1999
- Daniel Bensoussan, France : Des alliances sulfureuses, CCLJ, 7 septembre 2010.
- « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
- Renaud DĂ©ly, « L'extrĂȘme droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non Ă la guerre» a tenu une rĂ©union proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
- "Virage Ă droite chez les Juifs de France"
- Contre les abus de la victimisation, L'Express, 22 mai 2003
- Netanyahu attendu en France, oĂč la politique d'IsraĂ«l est de plus en plus contestĂ©e , Le Point, 26 mai 2005
- JérÎme Bourdon, Le récit impossible. Le conflit israélo-palestinien et les médias, de boeck, 2009, p. 177.
- « la rĂ©duction de la droite juive Ă lâextrĂȘme droite est bien sĂ»r conçue comme un procĂ©dĂ© disqualifiant et elle est Ă ce titre critiquable. Il se trouve aussi quâelle est fausse et que ceux qui lâutilisent passent Ă cĂŽtĂ© dâun fait important, Ă savoir la naissance en France dâun vĂ©ritable courant nĂ©oconservateur juif, prenant rĂ©ellement son essor dans les annĂ©es 2000, bien que ses racines remontent Ă la victoire israĂ©lienne de la guerre de 1967, quâil convient de prendre au sĂ©rieux comme acteur de la vie intellectuelle. [âŠ] Nulle part ailleurs, lâinflexion nĂ©oconservatrice nâest aussi sensible et aussi Ă©laborĂ©e que dans les Ă©crits de Gilles-William Goldnadel, Ă lâexemple de son dernier livre, Les martyrocrates. » dans Jean-Yves Camus, « Un conflit instrumentalisĂ© par les communautaristes », Revue internationale et stratĂ©gique, no 58, 2/2005, pp. 79-86, DOI 10.3917/ris.058.0079.
- « G.W. Goldnadel : le MRAP dénonce la haine des quartiers populaires du Président de France-Israël », sur mrap.fr, (consulté le )
- CRIF, la droitisation dâune institution - Ceux qui parlent au nom des Juifs de France Dominique Vidal, Le Monde Diplomatique, juillet 2011
- « Retour de Jérusalem », Libération, 7 juillet 2008.
- Gilles William Goldnadel, « Goldnadel : de quoi l'islamo-gauchisme est-il le nom ? », Le Figaro,â (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consultĂ© le )
- Gilles-William Goldnadel : « N'ayons pas peur de poser la question blanche », Le Figaro Magazine, 19 février 2011
- Gilles-William Goldnadel : « Je suis un extrémiste de la modération », revue-medias.com no 32, printemps 2012.
- lejdd.fr: Un ami de Netanyahou pour représenter les juifs de France
- « Quand l'avocat de Patrick Buisson tentait de dĂ©miner l'affaire des enregistrements », Le Monde.fr,â (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le )
- Goldnadel rejoint les indignés⊠contre Stéphane Hessel Philippe Cohen, Marianne, 21 avril 2012
- Lucie Soullier, « Le CNIP, Ă©ternelle passerelle entre droite et extrĂȘme droite », sur lemonde.fr, (consultĂ© le ).
- « Jeremstar, Natacha Polony⊠Nouveaux chroniqueurs de Thierry Ardisson dans Salut les Terriens », non-stop-zapping.com, 6 juillet 2017.
- « Le climatoscepticisme n'est pas mort », sur Reporterre,
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- L'express .
- Courrier International le 23 décembre 2004.
- CommuniquĂ© de LA FABRIQUE, DES NOUVELLES DU PROCĂS, 10 mars 2005 : « ChĂšres amies, chers amis, La XVIIe chambre correctionnelle a rendu son jugement dans le procĂšs qui nous Ă©tait intentĂ© par lâassociation « Avocats sans frontiĂšres », Ă propos de la publication de LâIndustrie de lâHolocauste de Norman Finkelstein. Ăric Hazan, gĂ©rant de la SARL, Ă©tait assignĂ© pour « incitation Ă la haine raciale » et « diffamation Ă caractĂšre racial ». Le tribunal a suivi les conclusions de notre avocat, Me Antoine Comte : il a dĂ©clarĂ© techniquement irrecevable le premier motif et pour le second, il a dĂ©boutĂ© les plaignants sur le fond.Nous avons donc gagnĂ© ce procĂšs absurde. Mais Avocats sans frontiĂšres, comme Ă son habitude, a interjetĂ© appel. ».
- (en)Pro-Palestinian teen novel denounced by French Jewish groups Michel Zlotowski, The Jerusalem Post. 2002. HighBeam Research, (site sur abonnement).
- Le Point.fr, « Affaire Lee Zeitouni : cinq ans ferme pour le chauffard », sur lepoint.fr, (consulté le ).
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- (en) Craig S. Smith, « Ruling seen as victory, but not for, a free press », International Herald Tribune, (accessible sur inscription).
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- [PDF] MinistĂšre Public c/ Benattar, Weill, David, rue89.com, Tribunal de Grande Instance de Paris, .
- L'Express,.
- Valeurs actuelles.
- Daniel Mermet la « mauvaise cible » des pro-Israéliens, Le Courrier, .
- Incitation à la haine raciale : relaxe définitive pour MermetLe Nouvel Observateur, .
- D. Vidal, « Le Mal-Ătre Juif, entre repli, assimilation & manipulations », Agone, Marseille, 2003, 127.
- [PDF] Rapport, www.mrap.fr.
- Delvalle, www.mrap.fr.
- M. Gilles William Goldnadel condamné pour avoir diffamé Mouloud Aounit, mrap.fr, .
- Promotion du 7 mai 2007