Football Ă Paris
Le football à Paris a débuté à la fin du XIXe siècle et a été marqué par plusieurs rivalités.
Football Ă Paris | |
La Tour Eiffel, symbole de Paris, est présente sur les logotypes du Paris Atletico, du Paris FC et du Paris SG | |
Généralités | |
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Sport | Football |
Pays | France |
Villes ou région | Ville de Paris et région Île-de-France |
Rivalité | Derby de Paris ou derby parisien Derby francilien |
Situation actuelle | |
Ligue 1 | Paris Saint-Germain |
Ligue 2 | Paris FC |
National | Red Star, FC Versailles |
National 2 | Paris Atletico, FCM Aubervilliers, US Créteil-Lusitanos, FC Fleury, AS Poissy, FC 93, Racing CF. |
National 3 | CS Brétigny-sur-Orge, Lusitanos Saint-Maur, JA Drancy, Blanc-Mesnil SF, US Ivry, OFC Les Mureaux, ESA Linas-Montlhéry, Sannois Saint-Gratien, FC Mantois, CO Les Ulis, Sainte-Geneviève. |
Localisation des clubs | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne | |
Parmi les premiers clubs français, créés au début des années 1890, nombreux sont ceux basés à Paris : le Club français, fondé par des Français, le Standard AC et The White Rovers, créés par des Britanniques. Ces deux derniers jouent en 1894 la finale du premier championnat de Paris, disputé dès lors chaque année sous l'égide de l'USFSA. Les rivalités se nourrissent de ces compétitions annuelles et se développent rapidement devant le succès populaire rencontré dans la capitale.
Après la Première Guerre mondiale, le football français s'unit et reprend son développement. Paris compte alors plusieurs des principaux clubs français, qui se disputent les honneurs du championnat de Paris et de la nouvelle Coupe de France, dont les six premières éditions sont remportées par des clubs parisiens : le Red Star et l'Olympique de Paris (basés au nord de Paris et qui fusionnent en 1926), le Cercle athlétique de Paris situé à l'est de la capitale, le Club français évoluant dans l'ouest de la ville, et les sections football de trois grands clubs omnisports parisiens, à savoir le CASG, le Stade français et le Racing Club de France basé à Colombes sous le nom de Racing Club de Paris. En 1932-1933, lors du premier championnat de France de football, quatre clubs parisiens adoptent le statut professionnel nécessaire à leur inscription : le Red Star, le CA Paris, le Racing et le Club français. Ils sont rejoints l'année suivante par l'US Suisse. L'entre-deux-guerres marque pourtant la fin de la prédominance parisienne sur le football national, et la disparition progressive de tous ces clubs, qui connaissent les uns après les autres de graves difficultés financières. Le Racing, le Red Star et le Stade français sont tour à tour les seuls représentants de Paris en première division, sans cependant remporter le moindre titre.
A la fin des années 1960, le Stade français descend en deuxième division, comme son voisin du Racing l'avait fait quelques années auparavant. Seul subsiste un Red Star moribond dont l'image est associée à la banlieue nord de Paris. La capitale française n'a plus aucun représentant au sein de l'élite, fait rare pour une ville de l'importance de Paris en Europe et dans le monde. En 1969, la Fédération française, inquiète de la fragilité des clubs parisiens, lance un projet de nouveau club baptisé « Paris Football Club ». Ce projet conduit à la fondation du Paris FC mais aussi du Paris Saint-Germain, à la suite d'une fusion-scission avec le Stade Saint-Germain. Le PSG est devenu depuis le milieu des années 1970 le seul club francilien évoluant dans l'élite, à l'exception du Racing CF sous les éphémères appellations Matra Racing et Racing Paris 1 dans les années 1980, reléguant toute rivalité régionale dans les divisions inférieures.
Depuis la fin des années 1990, avec la construction puis l'ouverture du Stade de France, la création d'un 2e grand club sur Paris intra-muros et sa proche banlieue, capable de rivaliser avec le PSG, est un marronnier du football français. En 2015, le Paris FC et le Red Star rejoignent la Ligue 2 avec plus ou moins de réussite, mais laissent augurer de nouvelles rivalités régionales sur Paris et sa région.
Histoire du football Ă Paris
Des débuts en fanfare (1890-1920)
Les footballeurs s'organisent très rapidement sous forme de clubs à Paris: les White Rovers sont fondés en 1891 par des Britanniques, suivis en 1892 par le Standard Athletic Club et le Club français, en 1896 par le Racing Club de Paris et le Gallia Club Paris, puis en 1897 par le Red Star de Jules Rimet[1]. Ces clubs remportent tous les championnats de France de football USFSA entre le premier en 1894 et l'édition de 1902. Il faut attendre l'édition de 1910 pour qu'aucun club parisien ne participe à la finale.
La première édition du Championnat de France de football USFSA d'avril-mai 1894 ne met en effet que cinq clubs en compétition, dont le Standard A.C., les White-Rovers, le Club français, Neuilly et Asnières: tous ces clubs sont parisiens. La première « Division 1 » de l'histoire du football français comprend quant à elle neuf clubs parisiens : les White Rovers, le Standard AC, le Club français, Neuilly, Asnières, l'United SC, Paris Star, et l'UA 1er arrondissement.
Meilleure illustration de la multiplication des clubs, trois divisions sont mises en place à Paris dès 1897. Cette même année, le Paris Star initie l'organisation d'une coupe nationale réservée aux clubs n'alignant pas plus de trois joueurs étrangers, la Coupe Manier. Une Coupe Dewar, ouverte à tous sans restriction, est immédiatement créée en réaction.
Le ,quatre clubs dissidents de l'USFSA, à savoir le Cercle athlétique de Paris, le Red Star Amical Club, l'Union sportive suisse de Paris et Paris Star[2] fondent la Ligue de Football Association. Ces clubs quittent l'USFSA car elle leur interdit de participer au Trophée de France. Jules Rimet quitte son poste de président du Red Star pour prendre la présidence de la LFA nouvellement créée[3].
La première Coupe de France a vu 9 clubs franciliens passer le cap des seizièmes de finale. Elle a été remportée par l'Olympique de Paris sur le score sans appel de trois buts à zéro face à un FC Lyon impuissant, et notamment grâce à un doublé du parisien Émile Fiévet, qui devient le premier buteur en finale de Coupe de France[4]. L'édition suivante voit un succès équivalent de la part des clubs parisiens et voit l'organisation d'une finale 100 % parisienne entre le CASG Paris, club fondé en 1903, et l'Olympique de Paris. Devant près de 10 000 spectateurs, c'est le CASG Paris qui s'impose par trois buts à deux après prolongation.
La Ligue de Paris Île-de-France de football est fondée en 1919. La Division d'Honneur qui est mise en place permet de créer de nombreuses rivalités entre clubs de la même région. Lors de la première édition, en 1920, c'est le Red Star qui sort champion.
C'est durant cette période et cela après l'ouverture du Parc des Princes le 18 juillet 1897, que sont construits la plupart des stades parisiens. Dès 1900, le stade de la Porte-Dorée est utilisé par la Nationale de Saint-Mandé, tout juste créée. Le stade de Charentonneau est construit pour le CA Paris et est conçus spécialement pour le football dès 1905. Le futur stade olympique de Colombes est ouvert pour sa part en 1907 et devient l'antre du Racing Club de Paris. Le stade de Paris, à Saint-Ouen utilisé par le Red Star, ouvre en 1909. Leur taille est conséquente : dès 1918, le stade Bergeyre, par exemple, peut accueillir 15 000 personnes.
La Ligue régionale (1920-1932)
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À l'époque de la Ligue de Paris, le Red Star remporte trois titres, en 1920, 1922 et 1924. Le Stade français réalise la même performance grâce à des victoires en 1925, 1926 et 1928. Le Club français remporte les deux titres de 1929 et 1930 et est égalé par le Racing Club de Paris qui remporte ceux de 1931 et 1932. L'Olympique de Paris et le CA Paris remportent tous deux un seul titre, à savoir celui de 1921 pour l'O., et celui de 1927 pour les Capistes. Le championnat de 1923 n'est pas disputé.
En Coupe de France, sur les 11 titres mis en jeux, 6 sont remportés par des clubs parisiens, dont quatre par le Red Star, en 1921, 1922, 1923 et 1928.
L'année 1924 voit l'organisation des Jeux olympiques d'été à Paris. En football, c'est l'équipe d'Uruguay qui gagne le tournoi olympique. Son milieu de terrain, José Andrade, éblouit les spectateurs parisiens par ses dribbles, ses changements de rythme et son élégance. Il est élu meilleur joueur du tournoi. Ces jeux offrent à Paris le Stade olympique de Colombes, ex-stade du Matin (1907), qui est doté de 45 000 places dont 20 000 assises grâce au financement du Racing Club de France qui obtient 50 % des recettes des Jeux.
DĂ©buts en championnat professionnel (1932-1939)
En 1932, quatre clubs parisiens participent au premier championnat de France professionnel: le CA Paris, le Red Star, le Club français et la section football du Racing Club de France. Le CA Paris gagne son premier match contre le Sochaux, mais malgré ces premiers succès, réalise une saison moyenne et finit cinquième sur dix clubs engagés. Le Red Star et le Club français sont eux relégués en Division 2. Seul le Racing Club de France, appelé Racing Club de Paris réalise une bonne saison, en finissant troisième du groupe A.
L'année suivante, l'US Suisse participe obtient le statut professionnel et participe à la première édition du Championnat D2. Là encore, le résultat est catastrophique pour les clubs parisiens: à l'exception notable du Red Star qui finit champion de D2, l'US Suisse déclare forfait général au bout de 19 rencontres, le RC Paris finit onzième sur quatorze clubs de D1, le CA Paris termine dernier de D1 et est relégué en D2, et le Club français termine douzième sur quatorze clubs de D2.
Le football parisien se relève néanmoins à travers la figure du RC Paris qui réalise de bonnes saisons, finissant troisième en 1934-1935, champion en 1935-1936, et à nouveau troisième en 1936-1937. Son rival en première division est alors le Red Star, qui réalise de moins belles performances en D1. Le CA Paris, quant à lui, réussit à se stabiliser en D2. En Coupe de France, les débuts sont durs également, par exemple, en 1932, le CA Paris est éliminé en trente-deuxième de finale face aux amateurs de l'US Boulogne. En 1933-1934, aucun club ne passe le cap des huitièmes de finale. Le RC Paris remporte cependant la finale de l'édition 1935-1936, qui a lieu dans son stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes, le devant 39 275 spectateurs. Cette performance est réalisée grâce à un unique but, marqué à la 67e minute par Roger Couard.
En 1938-1939, le RC Paris remporte une deuxième finale de coupe de France. Cette dernière est jouée le à nouveau au Stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes, face à l'Olympique lillois. Le RCP gagne par trois buts à un.
À la déclaration de guerre, les trois clubs professionnels parisiens évoluent ensemble en D1. Le Club français disparait en 1940.
Du sommet de la D1 Ă la chute du football parisien (1945-1970)
Le 26 mai 1946, le Red Star Olympique dispute une nouvelle finale de Coupe de France, perdue 4-2 contre Lille OSC (4-2) Ă Colombes devant 59 692 spectateurs.
En 1948, le Red Star fusionne avec le Stade français et devient le Stade français - Red Star, fusion qui s'avère malheureuse. Au bout de deux saisons médiocres, le Red Star abandonne le football professionnel. En 1952, le club réintègre le championnat de France de division 2 et retrouve son voisin d'Auteuil, le Stade Français football devenu Stade Français FC.
Entre 1950 et 1953, le RC Paris frôle plusieurs fois la relégation et est finalement intégré au championnat D2 à l'issue de la saison 1952-1953.
Dans les années 1950-1960, le style offensif du Racing séduit les spectateurs du Parc des Princes qui, avec 20 000 personnes de moyenne à chaque match, est de loin le stade le plus fréquenté du pays[5]. Le club ciel et blanc préférant évoluer au stade de la Porte de Saint-Cloud à Auteuil, plus proche de la capitale, plutôt qu'au stade Olympique Yves-du-Manoir de Colombes, un peu plus grand à l'époque, mais mal desservi par les transports en commun.
Le Stade français, qui a obtenu le statut pro en 1942, le perd en 1968. Le Red Star perd son statut pro en 1960, le récupère en 1961, puis, parvenant à se sauver grâce à une fusion incongrue avec le Toulouse Football Club, le perd à nouveau en 1978. Le RC Paris, pour sa part, perd son statut pro en 1967, après avoir néanmoins réalisé de belles performances entre 1958 et 1962, finissant deux fois deuxième et deux fois troisième.
Échec du Paris FC et émergence du Paris Saint-Germain (1970-1990)
Au début des 1970, la capitale ne dispose d'aucun club en première division et lors de la saison 1970-1971, le Red Star, basé à Saint-Ouen depuis des années, représente la banlieue et plus exactement le département de la Seine-Saint-Denis. Le Paris FC, créé en 1969, essaye de devenir le nouveau grand club de Paris intra-muros, mais cela échoue. Cependant, un nouveau club parisien arrive en D2, accompagné de deux autres: le Paris Saint-Germain issu de la fusion en 1970 du Stade Saint-Germain et du Paris FC, le Paris-Joinville ainsi que l’Entente Bagneaux-Nemours-Fontainebleau[6]. Sportivement, la première saison du club en D2 se termine par un titre de champion de France et une promotion en D1. À la suite de pressions de la mairie de Paris qui refuse de subventionner un « club banlieusard[7] », le club est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle passe sous les couleurs du Paris FC et reste en D1, tandis que les amateurs du Paris-Saint-Germain Football Club sont relégués en Division 3, là où évoluait l'équipe réserve. Le mariage avec le PFC aura tenu moins de deux ans[8].
Cependant, le club amateur réalise deux montées consécutives et revient en D1 en 1974. Depuis, le parcours du club n'est entaché par aucune relégation: un record inégalé à ce jour, le Paris-Saint-Germain étant le club le plus ancien de D1.
En parallèle, Paris-Joinville participe à la D2 de 1967 à 1969 puis de 1970 à 1972, et finit à la septième place de l'édition 1967-1968. Ce club atteint également les huitièmes de finale de la Coupe de France en 1967-1968. Enfin de 1970 à 1978 puis de 1981 à 1983, le Racing club de Fontainebleau, alors connu sous le nom d'Entente Bagneaux Fontainebleau Nemours, évolue en Division 2, et réalise notamment un très bon parcours en 1970-1971 où le club finit cinquième.
Au début des années 1980, l'industriel Jean-Luc Lagardère et le groupe Matra reprennent la section football du Racing Club de France qui fusionne avec le Paris FC, tout juste redescendu en Division 2, dans le but de redorer le blason ciel et blanc et de devenir le second grand club de football de la capitale avec le jeune Paris Saint-Germain, fondé en 1970. L'équipe professionnelle devient le Matra Racing puis le Racing Paris 1 et les amateurs repartent en Division 4 sous le nom de Paris Football Club 83. Malgré les sommes investies, le club ne rencontre de succès ni sportif ni populaire auquel se rajoute de nombreux déboires financiers. Le dernier derby parisien en Division 1 s'est d'ailleurs joué entre le Paris SG et le Racing CF de l'ère Matra[9], à l'avantage du PSG. En 1990, le Racing reprend le nom de Racing Club de France Football. Le club abandonne le professionnalisme et se retrouve en Division 3 avec le Paris FC.
Monopole du PSG sur le football parisien (1990-2015)
Dans les années 1990, la chaine de télévision Canal+ investit dans le Paris Saint-Germain et Michel Denisot devient vice-président[10]. Durant l'« ère Canal+ », le Paris Saint-Germain remporte un championnat de France (1994), cinq coupes de France (1993, 1995, 1998, 2004 et 2006), deux coupes de la Ligue (1995 et 1998), une coupe d'Europe des vainqueurs de coupes (1996) et une coupe Intertoto (2001). Pendant ce temps, le Red Star, seul club encore professionnel de la région parisienne avec le PSG, enchaîne mauvaise saison sur mauvaise saison en D2 et est relégué en National en 1999.
Au début des années 2010, il n'y a à Paris qu'un seul club professionnel, c'est le Paris Saint-Germain. Ensuite vient en National, le Paris FC, qui y végète à nouveau depuis 2006, après avoir fréquenté la troisième division pendant dix ans, de 1989-1990 à 1999-2000, et le Red Star, basé à Saint-Ouen depuis de longues années. Le Racing Club de France Football redevenu un temps RC Paris puis Racing Club de France Football-Levallois 92 et aujourd'hui Racing Club de France football Colombes 92, évolue quant à lui en Division d'Honneur au sein de la Ligue Paris Ile-de-France. Par ailleurs, on notera une performance exceptionnelle du Red-Star en Coupe de la Ligue de football, en 1999-2000. Ce dernier atteint les demi-finales, perdues, contre le FC Gueugnon, futur vainqueur de la compétition.
Retour du professionnalisme multiple (depuis 2015)
En 2011, le Red Star est promu en National en tant que troisième meilleur deuxième de CFA 2010-2011 et rejoint le Paris FC présent dans le championnat depuis 2006. L'US Créteil-Lusitanos, club de la banlieue sud-est, qui avait passé quelques années en seconde division dans les années 2000, évolue aujourd'hui, en National 2.
Lors de la saison 2014-2015 de National, le Red Star et le Paris FC terminent respectivement premiers et deuxièmes du classement, et montent en Ligue 2. Grâce à ces accessions, la capitale française renoue avec le professionnalisme multiple, qui avait disparu en 1992, avec l'abandon du RC Paris[note 1].
Depuis 2015, le PFC et le Red Star effectuent l'ascenseur entre le National et la Ligue 2. Cependant ces deux clubs sont aujourd'hui les seuls à pouvoir représenter le football de haut niveau en région parisienne avec le Paris Saint-Germain, actuellement en situation de monopole.
Lors de la saison 2022-2023 cinq club parisien évolue au haut niveau sportifs national, le Paris Saint-Germain Football Club et le Paris Football Club évolue respectivement en Ligue 1 et Ligue 2. Le Paris 13 Atletico et le Red Star Football Club évolue en National. Le Racing Club de France (football) et l'US Créteil évolue en National 2.
Clubs parisiens professionnels dans l'histoire
Club | Logo | Fondation | PĂ©riode | Statut actuelle | Commentaire |
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Club Français | 1892 | 1932-1934 | Disparu en 1935 | Seulement 10 victoires en 42 matchs professionnels. Club disparu en 1940. | |
Racing Club de France (Racing Club de Paris) | 1896 | 1932-1967, 1983-1990 | National 2 | La structure professionnelle prend le nom de RC Paris de 1932 à 1967, puis le club redevient RC Paris de 1983 à 1987 et récupère en 1983 la structure professionnelle du Paris FC. Il adopte ensuite les noms de Matra Racing de 1987 à 1989 et de Racing Paris 1 de 1989 à 1990. | |
Stade Français FC | 1900 | 1942-1968, 1981-1985 | Amateur | Dont deux saisons dans la fusion Stade français-Red Star. | |
CA Paris-Charenton | 1906 | 1932-1963 | Amateur | Anciennement le Cercle athlétique de Paris. Seulement 2 saisons en Division 1. Fusionne avec le SO Charenton en 1964 et prend le nom de CAP-Charenton. | |
US Suisse de Paris | 1910 | 1934-1935 | Amateur | Une seule saison en D2, déclare forfait à 5 matchs de la fin du championnat. | |
Paris 13 Atletico (FC Gobelins) |
1968 | Depuis 2017 | National | En 2012, le club absorbe le Stade olympique de Paris et change son nom en « Football Club des Gobelins Paris 13 », en 2020, alors qu'il évolue en National 2, le FC Gobelins Paris 13 change son nom en Paris 13 Atletico | |
Paris Saint-Germain FC | 1970 | 1971-1972, depuis 1974 | Ligue 1 Uber Eats | Transfère en 1972 sa structure professionnelle au Paris FC. | |
Paris FC | 1972 | 1972-1974, 1976-1983, depuis 2015 | Ligue 2 BKT | Récupère en 1972 la structure professionnelle du Paris Saint-Germain FC et transfère en 1983 sa structure professionnelle au Racing Club de France football. |
Rivalités à Paris intra-muros
De nos jours, seul le Paris SG évolue en Ligue 1, et est suivi depuis 2015 par le Paris FC en Ligue 2 et le Red Star FC et le Paris 13 Atletico en championnat National Autrefois, notamment des années 1930 aux années 1960, plusieurs clubs parisiens évoluaient ensemble en D1 ou D2 (Racing CF Paris à Colombes, Red Star à Saint-Ouen, Stade Français à Auteuil), créèrent de véritables rivalités.
Rivalité entre le Red Star FC et le RC Paris
Encore récemment, les deux clubs évoluaient ensemble en CFA de 2007 à 2009. De 1999 à 2001, les deux clubs se sont également croisés en National (Troisième niveau footballistique français).
En des temps plus reculés, on notera quatorze saisons communes en D1 entre 1932 et 1949 dont quatre saisons de championnat de guerre. On remarquera d'autre part les saisons 1953-1954 et 1964-1965, où les deux clubs évoluent ensemble en D2.
On parle d'un véritable derby entre les deux formations, à l'ambiance plutôt tendue pour des matchs se jouant de nos jours en CFA, soit au quatrième niveau national.
Saison | Championnat | Rencontre | RĂ©s. | Date | Buteur(s) pour le Red Star | Buteur(s) pour le RC Paris | Spectateurs |
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1934-1935 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 1-2[11] | nc | nc | nc | nc |
1934-1935 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 2-2[11] | nc | nc | nc | nc |
1935-1936 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 1-4[11] | nc | nc | nc | nc |
1935-1936 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 4-1[11] | nc | nc | nc | nc |
1936-1937 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 2-0[11] | nc | nc | nc | nc |
1936-1937 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 2-4[11] | nc | nc | nc | nc |
1937-1938 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 2-2[11] | nc | nc | nc | nc |
1937-1938 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 2-1[11] | nc | nc | nc | nc |
1940-1941 | D1 Zone occupée | Red Star-RC Paris | 3-0[11] | nc | nc | nc | nc |
1940-1941 | D1 Zone occupée | RC Paris-Red Star | 0-2[11] | nc | nc | nc | nc |
1941-1942 | D1 Zone occupée | Red Star-RC Paris | 1-1[11] | nc | nc | nc | nc |
1941-1942 | D1 Zone occupée | RC Paris-Red Star | 3-2[11] | nc | nc | nc | nc |
1945-1946 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 0-1[12] | nc | nc | nc | nc |
1945-1946 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 1-0[11] | nc | nc | nc | nc |
1946-1947 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 1-3[11] | nc | nc | nc | nc |
1946-1947 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 1-2[11] | nc | nc | nc | nc |
1947-1948 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 1-3[11] | nc | nc | nc | nc |
1947-1948 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 1-2[11] | nc | nc | nc | nc |
1948-1949 | Division 1 | Red Star-RC Paris | 1-0[11] | nc | nc | nc | nc |
1948-1949 | Division 1 | RC Paris-Red Star | 0-4[11] | nc | nc | nc | nc |
1953-1954 | Division 2 | Red Star-RC Paris | 3-6[11] | nc | nc | nc | nc |
1964-1965 | Division 2 | Red Star-RC Paris | 2-1[11] | nc | nc | nc | |
1964-1965 | Division 2 | RC Paris-Red Star | 1-2[11] | nc | nc | nc | |
1981-1982 | Division 2 | Red Star-RC Paris | 4-1[11] | nc | nc | nc | nc |
1983-1984 | Division 2 | RC Paris-Red Star | 1-2[11] | [13] | Bridier (26e), Aniol (77e) | Madjer (70e) | 3200[13] |
1983-1984 | Division 2 | Red Star-RC Paris | 1-4[11] | Kutermak (50e) | Ekéké (19e), Madjer (44e), Tihy (65e, 86e) | 4000[13] | |
1999-2000 | nc | Red Star-RC France | 2-1[11] | Akiana | nc | nc | |
2008-2009 | CFA D | Red Star-RC France | 3-1[14] | Diagouraga (6e), Ongmakon (27e), Yosri (86e) | nc | 850 | |
2008-2009 | CFA D | RC France-Red Star | 2-0[15] | - | Daboussi (39e), Malcuit (68e) | 700 | |
2011-2012 | Amical | Red Star-RC France | 1-1 | Touati | Liri | nc |
Rivalité entre le RC Paris et le Stade Français
Saison | Championnat | Rencontre | Rés. | Date | Buteur(s) pour le Stade Français | Buteur(s) pour le RC Paris | Spectateurs |
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1946-1947 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 4-2[16] | nc | nc | nc | nc |
1946-1947 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 2-2[16] | nc | nc | nc | nc |
1947-1948 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 0-1[16] | nc | nc | nc | nc |
1947-1948 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 1-5[16] | nc | nc | nc | nc |
1952-1953 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 2-2[16] | nc | nc | nc | nc |
1952-1953 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 5-0[16] | nc | nc | nc | nc |
1959-1960 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 1-1[16] | nc | nc | nc | nc |
1959-1960 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 3-3[16] | nc | nc | nc | nc |
1960-1961 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 3-1[16] | nc | nc | nc | nc |
1960-1961 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 3-3[16] | nc | nc | nc | nc |
1961-1962 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 3-1[16] | nc | nc | nc | nc |
1961-1962 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 2-0[16] | nc | nc | nc | nc |
1962-1963 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 0-2[16] | nc | nc | nc | nc |
1962-1963 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 1-2[16] | nc | nc | nc | nc |
1963-1964 | Division 1 | RC Paris-Stade Français | 3-2[16] | nc | nc | nc | nc |
1963-1964 | Division 1 | Stade Français-RC Paris | 2-3[16] | nc | nc | nc | nc |
1983-1984 | Division 2 | RC Paris-Stade Français | 1-1[16] | nc | nc | nc | nc |
1983-1984 | Division 2 | Stade Français-RC Paris | 0-4[16] | nc | nc | nc | nc |
Rivalité entre le Red Star FC et le Paris FC
Les deux clubs ont évolué ensemble en D1 en 1972-1973, en D2 entre 1976 et 1978, et en 1982-1983, et dans les divisions amateures en D3 en 1999-2000 Depuis 2011, les deux clubs se croisent à nouveau en Championnat de France de football National.
En Division 2 1975-1976, le Red Star est affecté au groupe B, alors que le Paris FC est affecté au groupe A. En 2001-2002, alors que les deux clubs évoluent en D4, ils sont également affectés à des groupes différents.
Depuis le championnat de France de football National 2011-2012, les deux clubs s'affrontent régulièrement. En 2013, les deux clubs se rencontrent en Coupe de France. Actuellement, il s'agit de la rivalité sportive la plus médiatiquement valorisée, compte tenu des résultats récents des deux équipes qui ont terminé première et deuxième du championnat de France de football National 2014-2015 et continueront donc de s'affronter en Ligue 2.
Saison | Championnat | Rencontre | RĂ©s. | Date | Buteur(s) pour le Paris FC | Buteur(s) pour le Red Star | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1972-1973 | Division 1 | Paris FC-Red Star | 3-0 | nc | nc | nc | nc |
1972-1973 | Division 1 | Red Star-Paris FC | 2-3 | nc | nc | nc | nc |
1976-1977 | Division 2 | Paris FC-Red Star | 1-0 | nc | nc | nc | nc |
1976-1977 | Division 2 | Red Star-Paris FC | 2-2 | nc | nc | nc | nc |
1977-1978 | Division 2 | Paris FC-Red Star | 0-0 | nc | nc | nc | nc |
1977-1978 | Division 2 | Red Star-Paris FC | 0-1 | nc | nc | nc | nc |
1987-1988 | Coupe de France | Paris FC-Red Star | 2-1 | nc | Djaadaoui (2 fois) | Clément | nc |
1999-2000 | National | Paris FC-Red Star | 0-1 | nc | nc | nc | nc |
1999-2000 | National | Red Star-Paris FC | 1-0 | nc | nc | nc | nc |
2002-2003 | Coupe de France | Red Star-Paris FC | 1-0 | nc | Lakrout | nc | nc |
2011-2012 | National | Paris FC-Red Star | 0-4 | - | Touati (16e), Malfleury (58e, 69e), Beziouen (74e) | 1238 | |
2011-2012 | National | Red Star-Paris FC | 0-0 | - | - | 1864 | |
2012-2013 | National | Paris FC-Red Star | 0-0 | - | - | 504 | |
2012-2013 | National | Red Star-Paris FC | 2-0 | - | Lafon (15e), Oudrhiri (90e) | 1329 | |
2013-2014 | National | Red Star-Paris FC | 0-0 | - | - | 1951 | |
2013-2014 | Coupe de France | Paris FC-Red Star | 2-1 | Lamamy (12e), Traoré (27e) | Lefaix (47e) | nc | |
2013-2014 | National | Paris FC-Red Star | 2-3 | Toko Ekambi (31e), Traoré (74e) | Allegro (50e), Lee (68e), Laborde (76e) | 1000 | |
2014-2015 | National | Paris FC-Red Star | 1-0 | Kinkela (72e) | - | 2500 | |
2014-2015 | National | Red Star-Paris FC | 1-2 | Chevalier (59e) | Makhedjouf (68e), Kante (77e) | 2977 | |
2015-2016 | Ligue 2 | Paris FC-Red Star | 0-1 | - | Ngamukol (86e) | 7004 | |
2015-2016 | Ligue 2 | Red Star-Paris FC | 2-4 | Ngamukol 20e , Bouazza 63e | 5e Camara 37e (pén.) 76e Bahamboula 68e Grange | 3012 | |
2018-2019 | Ligue 2 | Paris FC-Red Star | 1-1 | Perraud 21e | 90+5e Fontaine | 8002 | |
2018-2019 | Ligue 2 | Red Star-Paris FC | 0-1 | Wamangituka 11e | - | 2540 |
Rivalité entre le Paris Saint-Germain et le Paris FC
C'est entre ces deux clubs que s'est jouée la place en Division 1. Cependant, les confrontations directes entre le Paris FC et le Paris SG ont été très peu nombreuses, dans la mesure où le PSG évolue en Division 1 / Ligue 1 sans interruption depuis 1974, et le PFC ayant connu cette division à trois reprises : les deux premières fois de 1972 à 1974, soit avant la montée du Paris Saint-Germain, et la troisième fois en 1978-1979, où ils finirent dix-neuvième et sont relégués à nouveau pour ne plus jamais monter. Chacune des deux rencontres de 1978-1979 se sont soldées par des matches nuls.
En 2011, les deux clubs se sont croisés en seizièmes de finale de la Coupe Gambardella, où le Paris FC a éliminé le Paris SG aux tirs au but. L'ambiance dans le stade Maryse-Hilsz, garni par plus de 400 supporters habitués au Parc des Princes, était électrique[17].
Saison | Championnat | Rencontre | RĂ©s. | Date | Buteur(s) pour le Paris FC | Buteur(s) pour le Paris SG | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1978-1979 | Division 1 | Paris SG-Paris FC | 2-2[18] | nc | nc | Bianchi, Renaut | nc |
1978-1979 | Division 1 | Paris FC-Paris SG | 1-1[19] | nc | nc | Bianchi | nc |
Rivalité entre le Red Star et le Paris Saint-Germain
C'est lors de la saison 1971-1972 qu'eut lieu le premier derby entre le tout jeune Paris Saint-Germain Football Club et son vieux voisin audonien du Red Star Football Club en Division 1. Le match se déroula au stade olympique Yves du Manoir de Colombes, (le Parc des Princes étant en reconstruction à cette époque), devant 10 000 spectateurs et se solda par une victoire du Paris SG, 4 buts à 1. Lors de cette saison, d'ailleurs, les deux clubs parisiens jouaient l'ensemble de leurs matchs à domicile au stade de Paris, plus connu sous le nom de stade Bauer à Saint-Ouen. Le Paris SG et le Red Star se retrouvent en Division 2 lors de l'exercice 1973-1974. Ils réalisent une bonne saison puisque tous deux remontent en Division 1. La saison 1974-1975 est marquée par les deux dernières confrontations entre un club résidant depuis un an dans un Parc des Princes tout juste rénové et son doyen, le Red Star, club de la banlieue rouge basé à Saint-Ouen depuis de longues années et sur le déclin, puisque ce dernier descendra en seconde division à la fin de cette saison.
Saison | Championnat | Rencontre | RĂ©s. | Date | Buteur(s) pour le Paris SG | Buteur(s) pour le Red Star | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1971-1972 | Division 1 | Paris SG-Red Star | 4-1[20] | Prost (6e, 78e), Bras (12e, 57e) | Gonzales (20e) | 10 000 | |
1971-1972 | Division 1 | Red Star-Paris SG | 0-0[21] | nc | nc | nc | |
1973-1974 | Division 2 | Paris SG-Red Star | 3-1[21] | nc | nc | nc | |
1973-1974 | Division 2 | Red Star-Paris SG | 2-0[21] | nc | nc | nc | |
1974-1975 | Division 1 | Paris SG-Red Star | 2-0[21] | nc | nc | nc | |
1974-1975 | Division 1 | Red Star-Paris SG | 1-1[21] | nc | nc | nc |
Rivalité entre le RC Paris et le Paris Saint-Germain
Saison | Championnat | Rencontre | RĂ©s. | Date | Buteur(s) pour le Paris SG | Buteur(s) pour le Red Star | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1984-1985 | Division 1 | RC Paris-Paris SG | 0-1 | nc | nc | nc | |
1984-1985 | Division 1 | Paris SG-RC Paris | 2-2 | nc | nc | nc | |
1986-1987 | Division 1 | Paris SG-RC Paris | 1-2 | nc | nc | nc | |
1986-1987 | Division 1 | RC Paris-Paris SG | 0-1 | nc | nc | nc | |
1987-1988 | Division 1 | Matra Racing-Parsi SG | 2-1 | nc | nc | nc | |
1987-1988 | Division 1 | Paris SG-Matra Racing | 1-1 | nc | nc | nc | |
1988-1989 | Division 1 | Matra Racing-Paris SG | 0-2 | nc | nc | nc | |
1988-1989 | Division 1 | Paris SG-Matra Racing | 2-1 | nc | nc | nc | |
1989-1990 | Division 1 | Racing Paris 1-Parsi SG | 2-2 | nc | nc | nc | |
1989-1990 | Division 1 | Paris SG-Racing Paris 1 | 1-2 | nc | nc | nc |
Rivalités en région parisienne
De nos jours, la plupart des clubs parisiens cités plus haut ont déménagé en banlieue, à l'image du RC Paris à Colombes et du Red Star à Saint-Ouen. Cependant, d'autres clubs de la région parisienne ont réussi à percer, notamment le club de l'US Créteil-Lusitanos, Football Club 93 Bobigny-Bagnolet-Gagny ou encore le Football Club de Versailles 78.
Les confrontations directes entre clubs franciliens ont notamment eu lieu en National ou en National 2.
La saison 1997-98 de National (année de l'apparition du groupe unique dans cette division) constitue un record pour le football francilien contemporain avec 6 clubs de la région sur 20 au total (soit 30 % du championnat). Depuis cette saison jusqu'en 2014-2015, le football francilien a toujours conservé au moins un club dans cette division.
Le groupe A de la saison 2010-2011 de CFA constitue également un record avec 9 clubs de la région sur 17 au total (soit 53 % du groupe).
Rivalité entre l'US Créteil-Lusitanos et le Paris FC
La rivalité entre Paris FC et US Créteil-Lusitanos, club de banlieue, n'est pas véritablement une réelle rivalité historique. Elle est née en raison de la relégation du club cristolien en National en 2007, qui rejoint le Paris FC, qui venait de réaliser une saison satisfaisante, finissant à une solide sixième place. De plus, depuis le début des confrontations en championnat, les clubs réalisent souvent des parcours proches, l'exemple le plus frappant étant celui de la saison 2010-2011 où les deux clubs ont fini avec deux points d'écart seulement. La rivalité a pris un tournant en avril 2008 où les Béliers se sont imposés à la surprise générale sur le terrain du PFC sur le score de 4 buts à 2, mettant fin à tout espoir de remontée en Ligue 2 cette saison-là pour les parisiens.
En 2009-2010, alors que l'US Créteil réalise une bonne saison et se rapproche de son objectif de retour en Ligue 2, c'est lors du derby que les espoirs de remontée s'envolent pour Créteil, et que le PFC est contraint d'oublier ses envies de dépasser son rival cristolien[22].
Des incidents entre Ultras ont été à déplorer[23] et les ultras des deux clubs entonnent régulièrement des chants hostiles au club adverse, même lors des matches ne concernant qu'un seul des deux clubs. Des affrontements physiques sont d’ailleurs souvent à déplorer lors de ce derby. En revanche, les relations entre les directions des deux clubs sont cordiales, comme l'atteste le fait qu'un match amical est organisé quasiment chaque année depuis plusieurs années lors de la préparation d'avant-championnat au mois de juillet.
Depuis 2016, l'US Créteil se morfond en National alors que le Paris FC évolue en Ligue 2 depuis 2017.
Saison | Championnat | Rencontre | Rés. | Date | Buteur(s) pour Créteil | Buteur(s) pour le Paris FC | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2007-2008 | National | Créteil-Paris FC | 1-2 | Vareilles (68e) | Kinkela (21e), Raddas (55e) | 500 | |
2007-2008 | National | Paris FC-Créteil | 2-4 | Guedioura (24e), Abwo (45e), Khenniche (64e), Maïga (82e) | J.-M. David (7e), Sarr (67e) | 1 117 | |
2008-2009 | National | Paris FC-Créteil | 1-1 | Mokdad (19e) | Yenga (86e) | 300 | |
2008-2009 | National | Créteil-Paris FC | 0-1 | - | Kébé (59e) | 700 | |
2009-2010 | National | Paris FC-Créteil | 2-1 | Boulebda (90 + 3e) | Rodriguez (CSC) (11e), Pollet (51e) | 168 | |
2009-2010 | National | Créteil-Paris FC | 1-0 | Duhamel (55e) | - | 750 | |
2010-2011 | National | Créteil-Paris FC | 0-0 | - | - | 400 | |
2010-2011 | National | Paris FC-Créteil | 2-2 | Laïfa (SP) (55e), Marques (64e) | S. Vincent (38e), El-Hajaoui (78e) | 394 | |
2011-2012 | National | Créteil-Paris FC | 1-1 | Bahin (78e) | Ayivi (23e) | 800 | |
2011-2012 | National | Paris FC-Créteil | 1-0 | - | Scotté (68e) | 408 |
Rivalités dans le football féminin
Le football féminin est également implanté en région parisienne et des confrontations parfois tendues peuvent avoir lieu.
Rivalité entre la VGA Saint-Maur et le Juvisy FCF (appelé Paris FC Féminines depuis 2017)
L'une des premières rivalités notables en région parisienne est celle entre la VGA Saint-Maur et le FCF Juvisy. Si la rivalité se joue en termes de prestige et de palmarès, elle n'a jamais été vraiment effective sur le terrain, la VGA étant le grand club français des années 1980 et le FCFJ celui des années 1990. Durant les années 2000, la VGA a été reléguée. La remontée du club en Division 1 pour la saison 2015-2016 ouvre la voie au retour de la rivalité. Les deux clubs restent malgré tout, derrière l'Olympique lyonnais (anciennement FC Lyon) (9 titres), les équipes qui ont été sacrées championnes le plus grand nombre de fois (6 titres chacune).
Rivalité entre Juvisy FCF (Paris FC Féminines depuis 2017) et Paris Saint-Germain Féminines
Avec la remontée en D1 du PSG en 2001, c'est le club phare du football francilien masculin qui voit sa section féminine revenir au premier plan. Les premières saisons sont décevantes et la meilleure (2007-2008) est synonyme de 5e place et de finale de Challenge de France (équivalent féminin de la Coupe de France). L'été 2009 marque un tournant dans la rivalité : le PSG recrute notamment quatre internationales françaises : Élise Bussaglia, Julie Soyer, Sonia Bompastor et Jessica Houara et obtient le prêt de Camille Abily en provenance du Los Angeles Sol, celle-ci finissant meilleure buteuse du club. Le PSG et Juvisy se disputent alors la deuxième place (qualificative pour la Ligue des Champions), derrière l'OL, et Juvisy remporte le duel à distance avec son rival parisien celui-ci se consolant avec une victoire en Challenge de France. Le 18 octobre 2009, à l'occasion de PSG-Juvisy, disputé au Parc des Princes, le record de spectateurs pour un match de D1 est battu avec 5 892 personnes présentes en tribune. À cette occasion, le PSG s'impose 1-0 grâce à un but d'Abily. Lors de la saison 2010-2011, c'est le PSG qui décroche la 2e place, toujours derrière l'OL, et se qualifie pour la Ligue des Champions, Juvisy ne terminant qu'à la 4e place.
Autres rivalités : tentatives et perspectives
Outre les clubs phares précités, des clubs de D2 tentent de trouver leur place dans le football féminin francilien, c'est le cas notamment de l'AS Montigny (une saison en D1 : 2009-2010) mais aussi du FF Issy-les-Moulineaux ou du COM Bagneux. L'hétérogénéité du championnat de D1 est cependant peu propice au développement de nouveaux clubs et ce, en dépit des bonnes performances de ces clubs (en 2010-2011, Bagneux a terminé 4e du groupe A alors qu'Issy et Montigny ont terminé respectivement 2e et 4e du groupe B).
Stades et installations sportives
Localisation des stades actuels et historiques (italique) de Paris. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Le Red Star, qui Ă©volue en D2 jusqu'en 2001, n'est pas de Paris intra muros mais de Saint-Ouen.
- Sont considérés comme clubs parisiens les clubs formés à Paris et/ou résidents à Paris.
Références
- Jean-Yves Guillain, "La Coupe du monde de football, l'œuvre de Jules Rimet", Paris, Éditions Amphora, 1998
- (en) François Mazet et Frédéric Pauron, « Origins of the French League », sur rsssf.com, (consulté le )
- Michaël Grossman, « Portrait de Jules Rimet », sur redstarfc93.fr, (consulté le )
- Hubert Beaudet, L'aventure fantastique de la Coupe de France de football, Paris, Carrère, 1989, p. 10-13
- Les 20 000 sont dépassés en 1958-1959 et 1960-1961 et le Racing conserve la meilleure affluence saisonnière de 1955-1956 à 1963-1964. Source : stades et spectateurs.
- La grande saga du football parisien sur leparisien.fr
- Paris Football Club, No 8 de juin 1972, p. 19
- Paris Football Club, No 8 de juin 1972, PV des réunions et conseil d'administration du PSG
- A quand un derby francilien? sur blog-psg.fr
- Pierre-Louis Basse, PSG. Histoire secrètes 1991-1995, Paris, Solar, 1995. Chapitre « La révolution était codée » sur l'arrivée de Canal+ au PSG, p. 27-57.
- Infos sur les matchs
- Infos sur les matchs
- RACING CLUB DE PARIS - ADVERSAIRE DU RED STAR 93 sur allezredstar.com
- fiche du match sur foot-national.com
- fiche du match sur foot-national.com
- Infos sur les matchs
- Le PSG sorti par le PFC en Gambardella sur menilmontant.typepad.fr
- PSG-PFC sur football.fr
- PFC-PSG sur football.fr
- PSG-Red Star sur allezredstar.com
- Red Star-Paris SG sur allezredstar.com
- « Le derby met fin au suspense », sur leparisien.fr,
- Créteil - Paris FC : Match et incident en photos sur foot-national.com (en mai 2010)
- Paris FC vs Créteil sur leballonrond.fr