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Football Club Mantois

Le Football Club du Mantois 78, aussi appelé FC Mantois, est un club de football français, situé à Mantes-la-Ville. Issu d'une fusion entre deux clubs de l'agglomération en 1994, le FC Mantois est aujourd’hui un club important de la région parisienne, présidé par Salam Douaif.

FC Mantois 78
Logo du FC Mantois 78
Généralités
Nom complet Football Club du Mantois 78
Noms précédents

Club Athlétique de Mantes-la-Ville (1953-1993)

Association Sportive Mantaise (1951-1994)
Fondation 1994
Couleurs Jaune et rouge
Stade Stade Aimé Bergeal
Mantes-la-Ville
(5 000 places)
Siège 37 rue Louise Michel
78711 Mantes-la-Ville
Championnat actuel RĂ©gional 1
Président Salam DOUAIF
Entraîneur Robert Mendy
Site web fcmantois.com

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
National 3 2021-2022
0

Après plus de dix saisons consécutives au quatrième échelon du football français, le club est relégué et évolue pour la saison 2020-2021 en National 3.

Histoire

Genèse du football mantois

Au dĂ©but du 20e siècle, de nombreuses sociĂ©tĂ©s sportives voient le jour en France et l'agglomĂ©ration de Mantes ne fait pas exception. La pratique du football s’organise peu Ă  peu avec la crĂ©ation de clubs dĂ©diĂ©s Ă  ce sport. Si les traces historiques sont rares aujourd’hui, nous pouvons toutefois noter la crĂ©ation du Sporting Club de Mantes en 1932[1], tandis que d’autres clubs participent au dĂ©veloppement du football sur la ville, tel que le Club AthlĂ©tique Mantais, fondĂ© en 1922.

Ă€ l’initiative des Ă©lus, une fusion est dĂ©jĂ  envisagĂ©e Ă  l’époque pour favoriser l’unitĂ© sportive des mantais[2]. Mission accomplie en 1951 avec la crĂ©ation de l’Association Sportive Mantaise, par la rĂ©union de l'Entente Mantaise et de la Vigilante de Mantes, qui adopte le jaune et le bleu pour couleurs. Avec les jaune et noir du Club AthlĂ©tique de Mantes-la-Ville, crĂ©Ă© peu après (1953), l’agglomĂ©ration dispose de deux clubs qui vont rapidement progresser et s'installer dans le paysage local pendant environ 40 ans.

Dès la fin des années 1960 les deux clubs se hissent en DH, qui constitue alors le deuxième échelon du football amateurs français (soit le quatrième échelon du football national), et se disputent la suprématie locale en matière de football. Mais c’est bien le Club Athlétique qui va tirer son épingle du jeu. Après avoir gravi cinq échelons de la hiérarchie en quinze ans, il accède en effet au Championnat de France Amateurs à l’issue de la saison 1968 en remportant le titre de champion de la Ligue de Paris (alors que, dans le même temps, l’ASM termina 10e)[3].

Les belles années du CAMV

Dès lors, le club de Mantes-la-Ville s’impose comme le porte-drapeau du football dans le Mantois. À cette époque, le CFA constitue l’élite du football amateur. Sous la houlette du président Aimé Bergeal et de l’entraîneur/joueur Norbert Boucq, arrivé au club en 1963, le club ne s’arrête pas là et va poursuivre sa progression. Lors de la saison 1970-71, Mantes entame sa troisième saison dans la poule du Nord du CFA, avec une première place au classement, qui lui permet de rejoindre le Championnat National, tremplin entre le monde amateur et professionnel, instauré la saison suivante. Le CAMV ne va pas manquer l’occasion de briller.

En Coupe de France, tout d’abord, puisque l’équipe rĂ©alise l’exploit de se hisser pour la première fois en 1/8e de Finale en 1971. Le tirage au sort dĂ©signe le Stade Rennais, pensionnaire du Championnat de France professionnel, comme adversaire des jaune et noir. Après une courte dĂ©faite en Bretagne (0-1), Ă  la suite d'un penalty rocambolesque accordĂ© aux Rennais, les hommes de Norbert Boucq sont bien dĂ©cidĂ©s Ă  renverser la tendance au match retour. Le stade LĂ©o Lagrange, trop petit, ne permet pas l’accueil des 10 000 spectateurs attendus pour cette rencontre[4]. "ExilĂ©" dans un stade Jean-Paul David surchauffĂ©, le CAMV refait son retard dès la première minute avec un but de Michel Appert. Au mĂ©tier, le yougoslave Lukić Ă©galisera pour Rennes et permettra Ă  son club de se qualifier pour les quarts de finale. Les joueurs de Mantes sortent par la grande porte de la compĂ©tition, face au futur vainqueur de l’épreuve[5]. Loin de se laisser abattre, l’équipe obtient son billet pour le National quelques semaines plus tard en terminant donc première du groupe nord de CFA. Ă€ la surprise gĂ©nĂ©rale, le club obtient son ticket pour la deuxième division ce qui lui permet de rencontrer des Ă©quipes professionnelles. Cette aventure va durer quatre ans.

Sportivement, l’apprentissage est difficile avec des dĂ©placements lointains et de nombreux matchs contre des adversaires habituĂ©s au haut-niveau. L’effectif de Mantes est composĂ© uniquement de joueurs amateurs, contrairement Ă  beaucoup de clubs du championnat[6]. Pourtant, les mantais poursuivent sur leur lancĂ©e. Ils remettent tout d'abord ça en Coupe de France. Après avoir Ă©liminĂ© Bourges puis Carpentras, le CA Mantes est confrontĂ© au RC Lens en 1/8e de finale. Après une dĂ©faite 1-0 en Artois, les hommes de Norbert Boucq passent près de l'exploit au retour, mais ne parviendront pas Ă  faire mieux qu'un match nul (1-1) devant plus de 6 000 spectateurs[7]. Cette saison encore, les mantais Ă©chouent de peu aux portes des quarts de finale.

En championnat, les rĂ©sultats sont honorables : 6e en 1972 – 13e en 1973 – 6e en 1974. Le CAMV peut compter sur une Ă©quipe talentueuse emmenĂ©e par des joueurs tels que Gouju, Demota ou le prometteur Jean-François Beltramini, sĂ©lectionnĂ© en Ă©quipe de France amateurs en 1972 et qui rĂ©alisera par la suite une belle carrière professionnelle (au Paris SG et Ă  Rouen notamment). Cette pĂ©riode permet d'offrir au public mantais de belles confrontations face Ă  des adversaires prestigieux, tels que le RC Lens, le Lille OSC, ou des clubs en devenir, comme le tout nouveau Paris SG qui repartira bredouille de sa visite Ă  Bergeal (2-1), devant près de 4 000 spectateurs[8].

Retour progressif Ă  l'anonymat

Pour autant le miracle ne dure pas. Avec des moyens limités, les joueurs de Mantes sont relégués en Division 3 à l’issue de la saison 1975. Le club va y évoluer pendant quatre ans. Faute de pouvoir remonter en Division 2, le CAMV tombe en Division 4 au printemps 1979 et, par la même occasion, rejoint l’AS Mantes. Sans le savoir, et comme un présage de la fusion que les unira quelques années plus tard, les deux clubs de l’agglomération vont suivre un destin identique pendant presque 15 ans.

L’agglomération de Mantes, pourtant de taille moyenne, possède ainsi deux clubs de niveaux similaires, bien installés au niveau national. Pendant quatre ans, les deux clubs tenteront d’obtenir la montée en Division 3 et, à défaut d’y parvenir, réussiront à accrocher des places d’honneur. Cette période donne également lieu à des confrontations passionnées entre les deux formations. Mais, bien loin de la période faste des années 1970, les deux clubs chutent en DH à l’issue de la saison 1982-83 en occupant les deux dernières places du classement[9].

Divisé, le football mantois va ensuite stagner au niveau régional pendant 10 ans. Enlisés dans le ventre mou du championnat de DH, ni le CAMV, ni l’ASM ne parviennent à remonter au niveau supérieur. Ils laissent cette place à Saint-Leu, Versailles, Evry ou encore l’équipe C du Paris SG. Faute de moyens et d’ambitions, les deux clubs glissent irrémédiablement vers la DHR (7e échelon). L’ASM montre la voie au printemps 1992 en terminant bonne dernière du championnat. Sauvant sa tête in-extremis la même année (premier non relégable), le CAMV suit l’exemple de son voisin mantais l’année suivante. Lanterne rouge à son tour, il met un terme à 25 années de football de haut niveau dans le mantois (dans les divisions nationales ou au sein de l’élite régionale).

Création du FC Mantois et premiers succès

Fort de ce constat d’échec, l’idée d’un rapprochement entre les différents clubs de l’agglomération fait son chemin et, en 1993, une première fusion a lieu entre le CAMV et l’AS Buchelay, suivi l'année suivant par une deuxième fusion avec la section football de l’AS Mantes, qui donne naissance au Football Club du Mantois. Le nouveau club adopte les couleurs sang et or et l’équipe première s’établit au stade Aimé Bergeal.

Philippe Quimbel prend la prĂ©sidence du club, Roger GĂ©ri assure la direction sportive et administrative, tandis qu’Alain Polaniok devient l’entraĂ®neur d’une formation qui souhaite retrouver le niveau national. Après un dĂ©part timide, le pari est rĂ©ussi. L’ancien professionnel, passĂ© notamment par le Stade de Reims, le Paris SG ou le Red Star, permet au club d’enchaĂ®ner les succès. Trois montĂ©es en quatre saisons propulsent le FCM en CFA, au printemps 2002. Fort de ces bons rĂ©sultats, le club renoue peu Ă  peu avec le passĂ© de ses glorieux ainĂ©s du CAMV. En coupe de France, le club se hisse en 1/32e de finale de l’édition 2004, s’inclinant seulement face aux professionnels de l’Amiens SC, alors pensionnaire de Ligue 2. En championnat, le club n’est pas en reste puisqu’il va progresser chaque saison, jusqu’à obtenir une 5e place en 2005, après avoir Ă©tĂ© en tĂŞte du championnat une partie de la saison[10].

Pourtant, en juin 2005, après 12 ans de bons et loyaux services, Alain Polaniok décide de quitter le club, malgré l’insistance du président Quimbel qui souhaitait conserver son entraîneur emblématique[11]. Olivier Meurillon est alors choisi pour le remplacer, mais les résultats ne suivent pas. Le club reste englué dans les bas-fonds du classement tout au long de la saison et son entraîneur est remercié avant le printemps. Avec seulement 6 victoires en 34 matchs, le club plonge en CFA2 à l'issue de la saison 2006. Usé par une saison éprouvante et la disparition tragique d’Alain Polaniok[12], le président Quimbel jette l’éponge à l’été 2006[13]. Se tourne par la même occasion une page de l’histoire du club, marquée par une progression régulière et une stabilité à tous les étages.

Le maintien au niveau national

Si le FC Mantois n’a connu qu’un seul président entre 1994 et 2006, il en connait une demi-douzaine en même pas dix ans. Jean-Pierre Moine, Ahmed Sehil, Driss Ettazaoui ou encore Adolphe Mendy occupent cette fonction, seuls ou à plusieurs, en se passant la main dans des conditions plus ou moins apaisées[14].

Dans ces conditions, l’opĂ©ration reconquĂŞte s’annonce ardue. Le premier Ă  relever le dĂ©fi est Nordine Kourichi. L’ancien international algĂ©rien, qui a portĂ© les couleurs du CAMV sous l’ère Norbert Boucq, est nommĂ© au poste d’entraĂ®neur Ă  l’étĂ© 2006. Il y restera deux saisons, Ă©chouant Ă  chaque fois aux portes d’une remontĂ©e en CFA (4e en 2007 – 3e en 2008). Les rĂŞnes de l’équipe fanion sont ensuite remises Ă  Robert Mendy. Pur mantais, l’ancien milieu offensif passĂ© par l’AS Mantes, le CA Mantes puis le FC Mantois[15], se voit confier la lourde charge de faire remonter le club en CFA. L’objectif est atteint après seulement une saison, puisque le club obtient une deuxième place au classement synonyme d’accession Ă  l’étage supĂ©rieur. MalgrĂ© de faibles moyens financiers, et bien que rĂ©gulièrement Ă  la lutte pour le maintien, le club parvient Ă  sauver sa tĂŞte en CFA chaque annĂ©e depuis 2009, en s’appuyant en grande partie sur les jeunes issus de son Ă©cole de football.

En coulisses, la gouvernance du club se stabilise autour des deux co-présidents, Nabil Djellali et Sam Damergy[16].

Si les performances restent discrètes en championnat, le club se distingue Ă  nouveau en coupe de France, en atteignant les 1/16e de finale de l’édition 2016. Devant 5 000 spectateurs[17], c’est le FC Nantes qui mettra fin Ă  l’aventure des joueurs du Mantois, avec un but de Bedoya durant les prolongations (0-1)[18]. Pour autant, ce succès populaire n’empĂŞche pas le club de traverser une crise importante, en raison du dĂ©sengagement de la nouvelle mairie Front National de Mantes-la-Ville, qui dĂ©cide de retirer les subventions jusque-lĂ  accordĂ©es au club de l’agglomĂ©ration[19] - [20]. NĂ©anmoins, en s'appuyant sur un recrutement très local, avec de nombreux joueurs issus des clubs du mantois et de la vallĂ©e de la seine, le FCM parvient Ă  garder le cap en se maintenant au quatrième niveau national.

La saison 2016-17 voit ainsi le FCM se maintenir lors de l'ultime journée de championnat, en allant battre sur son terrain un concurrent direct pour le maintien, les Voltigeurs de Châteaubriant (1-2)[21]. S'ensuivirent deux saisons dans le ventre mou du championnat (10e puis 8e), avant que le club de connaisse une saison 2019-20 cauchemardesque, n'enregistrant qu'une victoire en 21 matchs, pour 7 buts marqués seulement[22]. L'équipe est ainsi bonne dernière du championnat avant que celui-ci ne soit définitivement stoppé en raison de la pandémie de Covid-19.

Le FC Mantois s'aligne par conséquent en National 3 à l'été 2020, après 11 saisons consécutives au quatrième échelon du football français.

Palmarès

Ce palmarès tient compte des performances sportives du FC Mantois, et des deux principaux clubs à l'origine de sa création (le CA Mantes et l'AS Mantes).

Arbre généalogique du club

Historique des fusions et changements de nom des sections football[note 1]
clubs de Rosny-sur-Seine
club de Buchelay
clubs de Mantes-la-Ville
clubs de Mantes-la-Jolie
Club sportif rosnéen
1922-1952
Amicale sportive des
cheminots mantais

1947-1952
La Chantereine
1942-1944
Union sportive populaire
de la région mantaise

1936-1944
Club athlétique mantais
1922-1946
Club sportif rosnéen et
Cheminots mantais

1952-1953
Stade olympique mantais
1944-1946
Club athlétic
Mantes-la-Ville

1953-1957
La Vigilante de Mantes
1942-1951
Entente mantaise
1946-1951
Association sportive
bucheloise

1982-1993
Club athlétique
Mantes-la-Ville

1957-1993
Club sportif municipal
rosnéen

1959-1968
Club athlétique de
Mantes-la-Ville-Buchelay

1993-1994
Association sportive
mantaise

1951-1994
Club sportif et culturel
municipal rosnéen

1968-1972
Club sportif municipal
rosnéen

depuis 1972
Football club
du Mantois 78

depuis 1994

Bilan saison par saison

De 1970 à 1994, sont indiqués les résultats de l'un des deux clubs du Mantois, à l'origine du FCM, le mieux placé dans la hiérarchie du football français. Cet honneur revenant quasi-exclusivement au CA Mantes, hormis les saisons 1980, 1982, 1984 et 1987, qui voient l'AS Mantes mieux placée. À partir de 1994, année de création du FC Mantois, sont indiquées les saisons du nouveau club d'agglomération.

Saison Div. clas. Pts M.J. Vic. Nuls DĂ©f. B.P. B.C. D.B. Coupe de France
1970/1971CFA1er372415725317+361/8e
1971/1972D2-b6e323012810424201/8e
1972/1973D2-a13e2834812144051-111/16e
1973/1974D2-b6e393414734745+2
1974/1975D2-a18e173449213171-40
1975/1976D312e2830910112529-4
1976/1977D310e30301010103332+11/32e
1977/1978D37e3230111092527-2
1978/1979D315e173065192657-31
1979/1980D43e322616674434+10
1980/1981D43e372615744330+13
1981/1982D49e262681084038+2
1982/1983D413e182666141538-23
1983/1984DH4e522411674643+3
1984/1985DH6e542612410353501/16e
1985/1986DH
1986/1987DH8e41226792023-31/32e
1987/1988DH5e462210483527+8
1988/1989DH9e41226792631-5
1989/1990DH6e45228772318+5
1990/1991DH8e43227782322+1
1991/1992DH10e4022661022220
1992/1993DH12e352245131533-18
1993/1994DHR3e492210752514+11
1994/1995DHR3e46229673024+6
1995/1996DHR5e52227962418+6
1996/1997DHR3e562281042417+7
1997/1998DHR5e522295824240
1998/1999DHR1er712214714014+26
1999/2000DH2e602410683128+3
2000/2001DH1er722413924418+26
2001/2002CFA2-h3e863016865033+17
2002/2003CFA-a15e7034106183954-15
2003/2004CFA-a9e82341212103741-41/32e
2004/2005CFA-a5e9034168104737+10
2005/2006CFA-d17e6234610182446-22
2006/2007CFA2-h4e7930154115250+2
2007/2008CFA2-h3e833015874932+178e Tour
2008/2009CFA2-h2e8832151164328+15
2009/2010CFA-d16e7134107173549-146e Tour
2010/2011CFA-a15e6832106163543-85e Tour
2011/2012CFA-d8e793413714454506e Tour
2012/2013CFA-a14e76341111123840-25e Tour
2013/2014CFA-a13e642899102430-66e Tour
2014/2015CFA-a12e6530106143145-145e Tour
2015/2016CFA-a8e6930116133138-71/16e
2016/2017CFA-a13e293078152341-186e Tour
2017/2018N2-d10e3730107133239-76e Tour
2018/2019N2-c8e3930116132939-104e Tour
2019/2020N2-b16e5211317734-274e Tour

Personnalités du club

Entraîneurs du club

Anciens joueurs du club

Structures du club

Stades

Le club Ă©volue au stade AimĂ© Bergeal, construit en 1972 sous le nom de stade des Merisiers (du nom du quartier de Mantes-la-Ville oĂą il s'implante). D'une capacitĂ© totale d'environ 5 800 places, dont 2 400 sièges au sein d'une tribune principale[23], il accueille les matchs de l'Ă©quipe fanion du club. Les autres formations du FCM Ă©voluent sur diffĂ©rentes installations de l'agglomĂ©ration, dont le stade Jean-Paul David, situĂ© Ă  Mantes-la-Jolie.

En hommage à son entraîneur emblématique, le stade Fleurier, situé dans le quartier Chantereine à Mantes-la-Ville, est renommé Alain Polaniok en 2007[24].

  • La tribune du stade AimĂ©-Bergeal porte le nom de Norbert Boucq (1932-2008), entraĂ®neur du CA Mantois en 1968-1969 et de 1970 Ă  1975.
    La tribune du stade Aimé-Bergeal porte le nom de Norbert Boucq (1932-2008), entraîneur du CA Mantois en 1968-1969 et de 1970 à 1975.
  • Vue gĂ©nĂ©rale du stade AimĂ©-Bergeal lors du match FC Mantois 78-Aubervilliers du 7 aoĂ»t 2010
    Vue générale du stade Aimé-Bergeal lors du match FC Mantois 78-Aubervilliers du 7 août 2010

Rivalités

Le club des sangs et or connaît une forte rivalité avec l'AS Poissy qui constitue avec le Paris Saint-Germain les deux clubs phare des Yvelines. Cette confrontation entre Mantes et Poissy est appelé un Derby yvelinois[25]. Les deux clubs se fréquentent en National 2 notamment. L'entente entre les deux clubs est malgré tout amicale.

Image et identité

Évolution du blason

  • Ancien blason
    Ancien blason
  • Blason actuel
    Blason actuel

Culture populaire

Ă€ la fin des annĂ©es 1960, alors en pleine ascension sportive, un club de supporters est crĂ©Ă© sous l’impulsion du prĂ©sident AimĂ© Bergeal[26]. Populaire, le club rassemble au dĂ©but des annĂ©es 1970 entre 1500 et 2 000 spectateurs par match[27] - [28].

À la même époque, en 1971, Alain Barrière enregistra un 45 tours en l'honneur du CA Mantes-la-Ville[29] : La chanson du CAMV.

Plus récemment, un documentaire réalisé par Nicolas Khamsopha, un jeune mantais de 20 ans, valorise le club et certains de ses joueurs en offrant une plongée dans le monde du football amateur[30]. Titré "Jusqu'à la dernière seconde", ce film-documentaire a été présenté au Festival de Cannes dans la catégorie "Short Film Corner"[31] - [32].

Notes et références

Liens externes

Notes

  1. Ces informations sont tirées des bulletins officiels de la Fédération Française de Football, et du Journal officiel de la République française, entre 1920 et 2010.

Références

  1. Tony Froissart, L'impasse du sport rural : la Seine-et-Oise de 1881 à 1939, Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, , 224 p. (ISBN 978-2-84867-145-1, lire en ligne)
  2. « AS Mantaise : Histoire du club », sur www.asmantaise.fr (consulté le )
  3. « Football - Résultats de DH Paris Saison 1968 », sur www.footballenfrance.fr (consulté le )
  4. « Le stade Léo-Lagrange est tombé », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Dans le rétro : une qualification épique contre Mantes-la-Ville », sur stade-rennais-online.com, (consulté le )
  6. Administrator, « CA Mantes, l'historique du CAMV », sur camantes.ugocapeto.com (consulté le )
  7. « Coupe de France : CA Mantes vs. Lens », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  8. Loïc, « Mantes – PSG 2-1, 17/11/73, Division 2 73-74 », sur Archives Paris Football, (consulté le )
  9. « Football - Résultats de Division 4 B Saison 1983 », sur www.footballenfrance.fr (consulté le )
  10. « Philippe Quimbel : « Chacun apporte sa pierre ! » », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Olivier Meurillon succède à Alain Polaniok », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « La brutale disparition d'Alain Polaniok », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Philippe Quimbel : « Priorité à ma famille » », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Jean-Pierre Moine passe la main », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « L'enfant du Val-Fourré a bien grandi », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Bernard Kossoko, « Nabil Djellali et Sam Damergy aux commandes du club », sur FC Mantois 78, (consulté le )
  17. « Coupe de France : Mantes-la-Ville vs. Nantes », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  18. « On était à Mantes-la-Ville pour Mantes–Nantes », sur SOFOOT.com (consulté le )
  19. Adrien Pécout, « La mairie (FN) de Mantes-la-Ville s’apprête à retirer sa subvention au club de football local », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  20. Pascal Boniface, « À Mantes-la-Ville, le FN réduit le budget de son club de foot : la fraternité est attaquée », nouvelobs.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Football, CFA : l'Entente monte, le FC Mantois se sauve », leparisien.fr,‎ 2017-05-20cest20:49:07+02:00 (lire en ligne, consulté le )
  22. « Yvelines. Football : pas de miracle, le FC Mantois est relégué en N3 », sur actu.fr (consulté le )
  23. Anan6, « Complexe sportif Aimé Bergeal / Mantes la Ville », sur www.mairie-manteslaville.fr (consulté le )
  24. « Une réunion d'information attendue Un stade Alain-Polaniok », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Fc Mantois, « FC Mantois 78 vs AS Poissy », sur FC Mantois 78, (consulté le )
  26. Administrator, « CA Mantes, l'historique du CAMV », sur camantes.ugocapeto.com (consulté le )
  27. « Club : CA Mantes », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  28. « Club : CA Mantes », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  29. « Site Alain Barrière », sur www.alain-barriere.com (consulté le )
  30. Jusqu'a La Derniere Seconde Officiel, « Jusqu'à La Dernière Seconde / Festival de Cannes 2014 », (consulté le )
  31. « Le film « Jusqu’à la dernière seconde » au Festival de Cannes 2014 | MANTES ACTU », sur www.mantes-actu.net (consulté le )
  32. « Jusqu'à la dernière seconde », MotherSoccer.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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