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Flers-en-Escrebieux

Flers-en-Escrebieux [flɛʁs ɑ̃.n‿ɛskʁəbjĂž] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord en rĂ©gion Hauts-de-France. Elle fait partie de l’agglomĂ©ration du Douaisis.

Flers-en-Escrebieux
Flers-en-Escrebieux
Blason de Flers-en-Escrebieux
Blason
Flers-en-Escrebieux
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Douaisis Agglo
Maire
Mandat
Jean-Jacques Peyraud
2020-2026
Code postal 59128
Code commune 59234
DĂ©mographie
Gentilé Flersois
Population
municipale
5 751 hab. (2020 en diminution de 2,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 809 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 23â€Č 55″ nord, 3° 03â€Č 48″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 43 m
Superficie 7,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Douai
LĂ©gislatives Dix-septiĂšme circonscription
Localisation
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Flers-en-Escrebieux
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Flers-en-Escrebieux
Liens
Site web https://www.flers-en-escrebieux.fr/

    Les habitants de la commune sont les Flersois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Flers-en-escrebieux est une commune des Hauts de France, situĂ©e entre Douai et Auby le long de l’autoroute A21 qui relie Aix-Noulette Ă  Douchy-les-Mines. Son altitude moyenne est de 23 mĂštres environ[1].

    Hameaux et Ă©carts

    À l’origine trois hameaux distincts, Flers centre, Pont de la DeĂ»le et le Villers aujourd’hui ces hameaux ont Ă©tĂ© rattachĂ©s par Flers-en-Escrebieux .

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de
    Flers-en-Escrebieux
    Courcelles-lĂšs-Lens Auby
    Esquerchin Flers-en-Escrebieux Roost-Warendin
    Lauwin-Planque Douai

    Hydrographie

    La commune est

    • TraversĂ©e par l'Escrebieux, affluent de la Scarpe.
    • La Rache, dĂ©limite la commune passe par le quartier de Pont de la DeĂ»le limitrophe avec les villes de Auby et Roost-Warendin.
    • Le FossĂ© de Noire Bredis, dĂ©limite la commune par le nord, ce cours d’eau passe dans le parc des PrĂšs Loribe
    • le canal de la dĂ©rivation de la Scarpe.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 682 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 716,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10].
    Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais, mise en service en 1954 et Ă  20 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  10,9 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Flers-en-Escrebieux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Douai-Lens, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 67 communes[18] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Douai-Lens est la dixiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (66,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (47,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (34 %), terres arables (33,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (16,6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (15,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Voies de communication et transports

    La gare de Pont-de-la-Deûle, sur la ligne de Paris-Nord à Lille, qui se trouve dans la commune, est desservie par le réseau TER Hauts-de-France et permet de relier Lille, Douai et Valenciennes. Depuis la gare de Douai on peut prendre un TGV, et se rendre à Paris en 1 heure, Bruxelles en 1 heure 40.

    La commune est desservie par les lignes 2, 5, 6 et 110 du rĂ©seau urbain ÉvĂ©ole, la ligne 853 du rĂ©seau interurbain Arc-en-Ciel 2 ainsi que par la ligne 413 du rĂ©seau interurbain du Pas-de-Calais.

    Toponymie

    Le nom de Flers est attesté au Xe siÚcle.

    Il s'agit d'un type toponymique commun dans le Nord de la France : Flers (Somme), Fles 1030, Flers XIIIe siĂšcle), Flers (Nord II, Fles 1066, Flers 1273), Flers (Pas-de-Calais) et Flers (Orne)[25]. La localisation dans le Nord de la France incite les spĂ©cialistes Ă  proposer l’étymon germanique (vieux bas francique) *hlar qui signifie « terrain marĂ©cageux, friche ou vaine pĂąture », Ă  l'origine de l'ancien français larris, d'oĂč le français lairis.

    Le dĂ©terminant complĂ©mentaire de en-Escrebieux, riviĂšre qui traverse la ville du mĂȘme nom, fut ajoutĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle.

    En 1938, Flers est renommée en Flers-en-Escrebieux[26].

    Histoire

    Flers-en-Escrebieux est depuis longtemps habitĂ©. Lors de fouilles archĂ©ologiques sur la commune des objets prĂ©historiques ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Le plus ancien objet a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1884, il s’agit d’une hache de silex poli ou de bronze, emmanchĂ© d’un bois de cerf. D’autres objets ont Ă©tĂ© dĂ©couverts datant d'avant la crĂ©ation de la ville comme des vases et une urne romaine, un cimetiĂšre Gallo-Romain et une nĂ©cropole MĂ©rovingienne datant des VIe et VIIe siĂšcles.

    Flers fut fondée en 972. La commune était un bourg de terre agricole et de marais.

    Au Moyen Âge, la superficie de la commune Ă©tait plus importante, Ă  cette Ă©poque Flers comprenait Lauwin (aujourd’hui Lauwin Planque), Le Bellou aujourd'hui disparu, Auby et le hameau de BellefouriĂ©re aujourd’hui rattachĂ© Ă  la ville de Roost-Warendin. Ce territoire de Flers Ă©tait dĂ©coupĂ© en 6 seigneuries, 3 laĂŻques et 3 religieuses.

    Au XVIIe siÚcle, pendant des guerres de Révolution qui opposaient les Français aux Espagnols, Flers fut saccagé par ces deux armées.

    En 1710 lors du siĂšge de Douai pendant la guerre de succession d’Espagne, Flers fut pillĂ©e par l’armĂ©e française du roi Louis XIV.

    Grùce à la création de réseaux de drainage (fossés et aqueducs) la superficie marécageuse se fut de plus en plus petite au fil des siÚcles et laissa de plus en plus de terre exploitables.

    Charbonnage à Pont de la Deûle

    Au cours des XIXe et XXe siĂšcles, deux nouveaux hameaux voient le jour: Pont de la DeĂ»le et le Villers. Ces hameaux se dĂ©veloppent grĂące Ă  l’activitĂ© de l’industrie charbonniĂšre, en ce qui concerne Pont de la DeĂ»le, grĂące au chemin de fer, dont la ligne de Paris-Nord Ă  Lille ouvre en 1846 et Ă  l'exploitation miniĂšre (Compagnie des mines de l'Escarpelle) en plus des houillĂšres , de ses canaux et de son marchĂ©.

    Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la ville subit de nombreux dĂ©gĂąts. L’église de la commune est complĂštement dĂ©truite et de nombreuses habitations fut aussi ravagĂ©e .

    Pendant l’entre deux guerres, une reconstruction de la ville fut engagĂ©e. Entre 1923 et 1926, l’église fut entiĂšrement reconstruite.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, comme dans beaucoup de villes et de villages, de nombreuses personnes ont fait acte de rĂ©sistance. De nombreux flersois et flersoises ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s ou fusillĂ©s pendant cette guerre pour des faits de rĂ©sistance. Des habitants du hameau de Pont de la Deule ont Ă©crit une musique sur le sujet de l’occupation autour du piano d’un bar de ce hameau.

    En 1974, l'Imprimerie nationale installe un site sur la commune de Flers-en-Escrebieux

    En 1983, l’enseigne Rond-point s’implante sur la commune et quelques annĂ©es plus tard, Carrefour rachĂšte l'enseigne dans la rĂ©gion et crĂ©e une zone commerciale autour de son magasin.

    Depuis les annĂ©es 2000, la crĂ©ation d’une Zone d’ActivitĂ© a vu le jour sur la commune, Ă  proximitĂ© de l’autoroute et des marais des PrĂ©s Loribe

    Le parc Ă©olien de l'Escrebieux, Ă©galement sis sur Esquerchin et Courcelles-lĂšs-Lens, est construit Ă  partir d'octobre 2020 pour une mise en service en 2021[27]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Douai du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la dix-septiÚme circonscription du Nord.

    Elle faisait partie de 1801 Ă  1991 du canton de Douay-Ouest, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Douai-Nord-Est[26]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, la commune est dĂ©sormais rattachĂ©e au canton de Douai.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté d'agglomération du Douaisis, créée en 2002, et qui a pris en 2019 le nom de communication de Douaisis Agglo.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales le , vingt-neuf siĂšges sont Ă  pourvoir ; on dĂ©nombre 3 561 inscrits, dont 1 256 votants (35,27 %), 33 votes blancs (2,63 %) et 1 133 suffrages exprimĂ©s (90,21 %). La liste conduite par Jean-Jacques Peyraud, Ă©tiquetĂ©e divers droite, menĂ©e par le maire sortant recueille l'intĂ©gralitĂ© des suffrages exprimĂ©s, Ă©tant la seule Ă  se prĂ©senter[28] - [29].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[30]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    décembre 1792 août 1803 Louis Marquette
    août 1803 avril 1805 Pierre Joseph Raoult
    avril 1805 juin 1816 Charle Desmontier
    juin 1816 août 1825 François Delattre
    août 1825 décembre 1826 Pierre Phillipe Carmin
    décembre 1826 septembre 1830 Ghislain Marquette
    septembre 1830 janvier 1835 Philipe Charles Desmoutier
    janvier 1835 juillet 1852 Ghislain Marquette
    juillet 1852 août 1860 Clovis Aligard
    août 1860 janvier 1873 Grégoire Marquette
    février 1873 mai 1888 Albert Carlier
    mai 1888 mai 1896 Alexandre Marquette
    mai 1896 avril 1898 Mary Amard Voreux
    juin 1898 mai 1900 Alphonse Pasquet
    mai 1900 juillet 1903 Benjamin Sellier
    juillet 1903 mai 1904 EugĂšne Tilmant
    mai 1904 septembre 1914 Alphonse Pasquet
    septembre 1914 janvier 1919 Louis Carlier Nommé maire provisoire en raison de la mobilisation du maire titulaire
    janvier 1919 décembre 1919 Alphonse Pasquet
    décembre 1919 octobre 1944 Ernest Danat 13 octobre 1944 : Dissolution du Conseil Municipal,
    installation d’une dĂ©lĂ©gation Municipale
    octobre 1944 mai 1945 Maurice Dapvril SFIO Président de la Délégation Municipale
    mai 1945 octobre 1947 Alfred Stiévenard
    octobre 1947 mars 1959 Henri Dapvril
    mars 1959 dĂ©cembre 1972 Maurice Dapvril SFIO-PS Conseiller gĂ©nĂ©ral de Douai-Ouest (1967 → 1972)
    Décédé en fonctions
    janvier 1973 mars 1977 Pierre Pruvost
    mars 1977 mars 1985[Note 8] René Arquin PS Démissionnaire
    avril 1985 mars 1989 AgnĂšs Moinardeau
    mars 1989 En cours
    (au 2 mars 2019)
    Jean-Jacques Peyraud UMP → LR Cadre supĂ©rieur hospitalier retraitĂ©
    Conseiller rĂ©gional des Hauts-de-France (2015[31] → )
    Vice-prĂ©sident de Douaisis Agglo (2014 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[32]

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[34].

    En 2020, la commune comptait 5 751 habitants[Note 9], en diminution de 2,9 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    701687763794916922947954958
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9941 0241 1491 1451 2551 4241 8312 0522 504
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9793 1824 0483 9745 7736 3156 0866 0436 432
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    6 1326 6756 4315 4915 3445 5405 3665 3425 769
    2017 2020 - - - - - - -
    5 8565 751-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  40,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 798 hommes pour 3 018 femmes, soit un taux de 51,89 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,8
    5,3
    75-89 ans
    9,0
    13,2
    60-74 ans
    14,1
    20,2
    45-59 ans
    18,1
    19,2
    30-44 ans
    18,1
    19,1
    15-29 ans
    19,3
    22,5
    0-14 ans
    19,7
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Économie et industrie

    Industrie

    • Depuis 1974, important site de INGroupe (ex-Imprimerie nationale), consacrĂ© aux titres et plateformes sĂ©curisĂ©s (env. 600 p. en 2019)[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Le géant

    Comme beaucoup de villes dans le Nord, Flers-en-Escrebieux possÚde son géant depuis le 24 mai 1988, il se prénomme Euch Tondier , il a été conçu par des employés communaux de la ville. Euch Tondier mesure 5,15 m et pÚse 140 kg[43]. On trouve également l'orthographe Ch'Tondier[44].

    HĂ©raldique

    Les armes de Flers-en-Escrebieux se blasonnent ainsi : "D'argent au chevron de gueules, accompagnĂ© d'un annelet du mĂȘme en pointe" .

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. À la demande de la fĂ©dĂ©ration PS du Nord, RenĂ© Arquin est poussĂ© Ă  la dĂ©mission « A Flers-en-Escrebieux (Nord), c'est Ă  la demande de ta fĂ©dĂ©ration du Nord du PS que le maire, M. RenĂ© Arquin, a dĂ©missionnĂ©, Ă  la suite de rumeurs selon lesquelles il aurait lourdement endettĂ© sa commune et touchĂ© des pots-de-vin. M. Arquin affirme que ta seconde accusation est sans fondement et que les dettes contractĂ©es par la commune sont presque totalement remboursĂ©es »
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Présentation de Flers-en-Escrebieux », sur https://www.flers-en-escrebieux.fr (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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