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Final Fantasy VII

Final Fantasy VII (ăƒ•ă‚Ąă‚€ăƒŠăƒ«ăƒ•ă‚Ąăƒłă‚żă‚žăƒŒVII, Fainaru FantajÄ« Sebun) est un jeu vidĂ©o de rĂŽle dĂ©veloppĂ© par Square (devenu depuis Square Enix) sous la direction de Yoshinori Kitase et sorti en 1997, constituant le septiĂšme opus de la sĂ©rie Final Fantasy. Premier jeu de la sĂ©rie Ă  ĂȘtre produit pour la console Sony PlayStation ainsi que pour les ordinateurs dotĂ©s de Windows, c’est aussi le premier Final Fantasy Ă  utiliser des graphismes en 3D avec des personnages rendus en temps rĂ©el et des arriĂšre-plans prĂ©calculĂ©s.

Final Fantasy VII

DĂ©veloppeur
Éditeur
PlayStation
: Square
: SCEA
: SCEE
Windows
Eidos Interactive
RĂ©alisateur
Yoshinori Kitase (réalisateur)
Yusuke Naora (directeur artistique)
Tetsuya Nomura (créateur des personnages, directeur visuel des combats)
Scénariste
Kazushige Nojima (Scénario)
Yoshinori Kitase (Scénario)
Tetsuya Nomura (Histoire originale)
Hironobu Sakaguchi (Histoire originale)
Compositeur
Producteur

DĂ©but du projet
Date de sortie
PlayStation
JAP : 31 janvier 1997[1]
AN : 7 septembre 1997[1]
EUR : 17 novembre 1997[2]

PlayStation - Version internationale
JAP : 2 octobre 1997

Windows
AN : 24 juin 1998
EUR : 1998
INT : 4 juillet 2013 (Steam)

PlayStation Network
(PSP et PS3)
JAP : 16 avril 2009
AN : 2 juin 2009
EUR : 4 juin 2009

(PS4)
INT : 5 décembre 2015

iOS
INT : 19 août 2015

Android
INT : 7 juillet 2016

Nintendo Switch, Xbox One
INT : 26 mars 2019

Langue



L’histoire du jeu, dans une perspective eschatologique, est centrĂ©e sur le combat d’un groupe Ă©co-terroriste nommĂ© « Avalanche » contre une puissante organisation appelĂ©e la « Shinra », qui exploite jusqu'Ă  Ă©puisement l’énergie vitale de la planĂšte pour produire de l'Ă©nergie et des armes. Au fur et Ă  mesure du jeu, le conflit s’intensifie et l'avenir du monde devient l'enjeu majeur.

Énorme succĂšs critique et commercial, le jeu s’est vendu Ă  plus de 9,7 millions d’exemplaires Ă  travers le monde[3], ce qui contribua grandement Ă  amorcer le succĂšs de la PlayStation, ainsi que l’exportation des RPG du mĂȘme type hors du Japon. La grande popularitĂ© du jeu pousse Square Enix Ă  produire une sĂ©rie de suites et de prĂ©quelles Ă  partir de 2004, rĂ©unies sous le titre collectif de Compilation of Final Fantasy VII.

Un remake du jeu sous forme de trilogie est en cours de publication par Square Enix. Le premier épisode, Final Fantasy VII Remake, comprend la partie du jeu original se déroulant à Midgar, est sortie sur PlayStation 4 en avril 2020, puis sur PlayStation 5 et Microsoft Windows en 2021. La deuxiÚme partie, Final Fantasy VII Rebirth, est prévue pour l'hiver 2023, tandis que la troisiÚme partie est en également en cours de développement.

Trame

Univers

LĂ  oĂč les prĂ©cĂ©dents Final Fantasy se cantonnaient aux mondes mĂ©diĂ©vaux-fantastiques ou semi-industriels, Final Fantasy VII suit les traces de Final Fantasy VI et s’inscrit dans un univers de science-fiction oĂč les progrĂšs technologiques et scientifiques correspondent Ă  un futur proche[4] - [5].

Le monde de Final Fantasy VII, une planĂšte nommĂ©e rĂ©troactivement GaĂŻa[6], est composĂ© de quatre continents principaux et de plusieurs Ăźles. Midgar est une vaste citĂ© industrielle sur le continent oriental, clairement influencĂ©e par l’esthĂ©tique cyberpunk, dans la lignĂ©e de certains films comme Blade Runner, qui fut l’une des sources d’inspiration du dĂ©but du jeu[7]. On y trouve le siĂšge de la Shinra Electric Power Company (Shinra), une puissante entreprise qui domine le monde Ă  la fois Ă©conomiquement, politiquement et militairement. Celle-ci n’hĂ©site pas Ă  recourir Ă  la force pour satisfaire ses ambitions, et possĂšde notamment d’énormes canons dans la base militaire de Junon, sur la cĂŽte ouest du mĂȘme continent. Sur le continent central, on peut trouver la ville de Nibelheim, le village de Cosmos Canyon, oĂč les habitants vivent en harmonie avec la nature, ainsi que le Gold Saucer, un parc d’attraction. Le continent nord, recouvert de glace, abrite entre autres un cratĂšre antique ainsi que la capitale des Cetras, ancien peuple autrefois protecteur de la planĂšte. Finalement, le continent Ouest abrite une ville isolĂ©e du nom de Utai.

À bien des Ă©gards, GaĂŻa est prĂ©sentĂ©e comme une planĂšte qui rĂ©agit Ă  la maniĂšre d’un organisme vivant. Sous son Ă©corce s’écoule la RiviĂšre de la vie, formĂ©e des Ăąmes des ĂȘtres vivants qui ont habitĂ© la planĂšte, elle reprĂ©sente en quelque sorte la conscience de GaĂŻa. Ainsi, lorsque la Shinra utilise d’énormes machines connues sous le nom de rĂ©acteurs Mako pour extraire l’énergie Mako des entrailles de GaĂŻa pour des usages domestiques, industriels ou directement militaires, elle puise en rĂ©alitĂ© l’énergie spirituelle de la RiviĂšre de la vie et affaiblit grandement la planĂšte. La condensation de l’énergie Mako permet par la suite Ă  la Shinra de produire des matĂ©rias, de petites pierres qui possĂšdent des pouvoirs magiques trĂšs utiles lors des combats. Celles-ci contiennent entre autres le savoir des anciens Cetras[8].

Personnages

Cloud Strife est le personnage principal du jeu ; le joueur suit l’ensemble de ses actions et le dirige lors des dĂ©placements du groupe Ă  travers le monde. Mercenaire taciturne au dĂ©but du jeu, il se prĂ©sente comme un ex-SOLDAT de premiĂšre classe[9]. Il prend la tĂȘte du groupe d’aventuriers au fur et Ă  mesure du rĂ©cit[10].

Plusieurs personnages se joignent Ă  lui, ce qui permet au joueur de les contrĂŽler lors des combats. Aeris Gainsborough est une jeune marchande de fleurs vivant dans les taudis de Midgar, poursuivie depuis qu’elle est petite par la Shinra[11]. Tifa Lockhart est une spĂ©cialiste en arts martiaux, amie d’enfance de Cloud, auquel elle est trĂšs attachĂ©e[12]. Barret Wallace est le chef impulsif de la seconde incarnation d’AVALANCHE, une organisation anti-Shinra. Rouge XIII (ou Nanaki) est une sorte de fauve douĂ© de parole, anciennement sujet d’expĂ©riences pour des scientifiques de la Shinra. Cait Sith est un chat diseur de bonne aventure, personnage Ă  l’aspect loufoque, il chevauche en permanence un Ă©norme mog en peluche. Cid Highwind est un pilote d’aĂ©ronef qui rĂȘve d’ĂȘtre le premier homme Ă  partir dans l’espace. Il existe deux personnages secrets contrĂŽlables : le sombre Vincent Valentine, ex-membre de l’unitĂ© spĂ©ciale des Turks qui a Ă©tĂ© tuĂ© et ramenĂ© Ă  la vie en tant que sujet de recherche, et Yuffie Kisaragi, une jeune ninja originaire de Utai[13].

Dans la premiĂšre partie du jeu, le prĂ©sident Shinra, puis son fils Rufus sont les principaux antagonistes. Personnages avides et despotiques, ils contrĂŽlent l’ensemble des activitĂ©s de la compagnie. Les membres du groupe ont tous Ă©tĂ© victimes de la tyrannie de la Shinra par le passĂ© ; certains en ont gardĂ© de la dĂ©sapprobation ou de la rancƓur, voire de la haine pour les plus farouches, Barret notamment.

Par la suite, un homme mystĂ©rieux du nom de Sephiroth fait son apparition et devient peu Ă  peu l’antagoniste principal du jeu. Il apparaĂźt bientĂŽt comme une grande menace pour la planĂšte, ce qui pousse AVALANCHE et la Shinra Company Ă  le pourchasser. Ex-membre lĂ©gendaire du SOLDAT, il est dotĂ© d’une force hors du commun[14] grĂące aux cellules de JĂ©nova qui ont Ă©tĂ© implantĂ©es dans son corps. On le reconnaĂźt facilement Ă  son long manteau noir, ses cheveux gris et son immense katana. Une partie de son esprit est contrĂŽlĂ©e par JĂ©nova, un organisme extra-terrestre qui essaie de prendre possession de la planĂšte. Les scientifiques de la Shinra ont injectĂ© ses cellules aliennes dans les corps de Sephiroth et Cloud, ce qui permet Ă  la crĂ©ature d’avoir une forte influence sur leurs actions.

Au sein de la Shinra, plusieurs directeurs de sections jouent un rĂŽle important : Reeve Tuesti est chef du dĂ©veloppement urbain, le professeur Hojo est chef du dĂ©partement des sciences, Palmer est Chef de l’Exploration Spatiale, Scarlet, chef du dĂ©veloppement et de la recherche d’armes et Heidegger est chef du dĂ©partement de prĂ©servation de la paix[15]. Celui-ci est Ă©galement le chef de l’unitĂ© spĂ©ciale des Turks, dirigĂ©e par Tseng et composĂ©e d’Elena, de Rude, et de Reno.

Scénario

L’histoire commence lorsque Cloud, mercenaire taciturne, rejoint le groupe Ă©co-terroriste AVALANCHE basĂ© Ă  Midgar, une vaste citĂ© industrielle. Le groupe se compose entre autres de Tifa, une amie d’enfance de Cloud et de Barret, leur chef. AVALANCHE lutte contre la Shinra, une multi-nationale qui produit de l’énergie Mako en prĂ©levant l’énergie spirituelle de la RiviĂšre de la vie des entrailles de la planĂšte GaĂŻa.

AVALANCHE effectue un raid sur l’un des rĂ©acteurs Mako de la ville et le dĂ©truit[13], mais lors d’une seconde attaque le groupe est piĂ©gĂ© par la Shinra. Alors que le second rĂ©acteur explose, Cloud est Ă©jectĂ© et chute dans les vastes bidonvilles qui composent les niveaux infĂ©rieurs de Midgar. LĂ , il fait la connaissance d’Aeris et accepte de la protĂ©ger[16] des Turks, une unitĂ© spĂ©ciale de la Shinra qui a ordre de la capturer. AprĂšs l’avoir dĂ©fendue de ses ravisseurs, Cloud, guidĂ© par Aeris, tente de rejoindre AVALANCHE. Ils retrouvent Tifa au secteur 6 et apprennent que la Shinra a dĂ©couvert l’emplacement de la cachette du groupe, et projette de faire s’effondrer le niveau supĂ©rieur du secteur 7 sur les habitations en contrebas en faisant croire Ă  un attentat d’AVALANCHE[17]. MalgrĂ© les efforts du groupe pour les en empĂȘcher, le secteur est dĂ©truit et une grande partie de ses habitants meurt. Par ailleurs, les Turks capturent Aeris, dont on dĂ©couvre alors qu’elle est la derniĂšre reprĂ©sentante de la race des Cetras, plus communĂ©ment appelĂ©s les Anciens[18], des ĂȘtres mythiques Ă©troitement liĂ©s Ă  GaĂŻa[19]. Le prĂ©sident de la Shinra estime qu’Aeris peut le conduire Ă  une mythique terre de fertilitĂ© connue sous le nom de « Terre promise », oĂč il espĂšre obtenir facilement de l’énergie Mako[20].

Tifa, Barret et Cloud se rendent alors au siĂšge de la Shinra et libĂšrent Aeris ainsi que Rouge XIII (une sorte de lion douĂ© de parole) qui se joint au groupe. Mais tandis qu’ils s’échappent du bĂątiment, ils trouvent les corps tailladĂ©s de nombreux employĂ©s ainsi que celui du prĂ©sident Shinra. Un dirigeant Ă©pargnĂ© leur apprend que le coupable est un homme appelĂ© Sephiroth jusqu’alors considĂ©rĂ© comme mort, et qu’il a emportĂ© du centre de recherches le corps sans tĂȘte d’une crĂ©ature nommĂ©e JĂ©nova.

AVALANCHE dĂ©cide alors de poursuivre Sephiroth, craignant que ses intentions pour GaĂŻa ne soient pires que celles de la Shinra. En chemin, Cloud raconte au groupe ses souvenirs au sein du corps d’élite de la Shinra, le SOLDAT, en compagnie de son champion d’alors, le grand Sephiroth, lors d’une mission au rĂ©acteur Mako de Nibelheim : Sephiroth y dĂ©couvre ses origines promĂ©thĂ©ennes, mais ignorant tout des dĂ©tails, arrive Ă  la conclusion qu’il est un Cetra fabriquĂ© Ă  partir des cellules de JĂ©nova. Rendu fou par sa dĂ©couverte, il brĂ»le la ville et dĂ©cide de tuer tous les descendants de ceux qui avaient jadis abandonnĂ© les Cetras lors de la dĂ©fense de la planĂšte, rĂ©cupĂ©rant le corps de JĂ©nova dans le rĂ©acteur Mako pour qu’ensemble ils reprennent la planĂšte des mains de ces traitres[21]. Sephiroth est alors vaincu par Cloud et, sombrant dans un puits de Mako, est considĂ©rĂ© comme mort
 jusqu’à sa rĂ©apparition dans le bĂątiment Shinra. Pour ces raisons, la recherche de Sephiroth devient pour Cloud un enjeu personnel. Au cours de cette poursuite, plusieurs alliĂ©s se joignent au groupe : la marionnette Cait Sith, le pilote Cid, le tĂ©nĂ©breux Vincent, et Yuffie, une jeune ninja. Au cours du voyage, chaque membre du groupe fait face Ă  des conflits personnels en rapport avec son passĂ©.

Par la suite, le vĂ©ritable plan de Sephiroth est peu Ă  peu rĂ©vĂ©lĂ© : il prĂ©voit d’invoquer un Ă©norme MĂ©tĂ©ore pour blesser la planĂšte et l’inciter Ă  rassembler son Ă©nergie spirituelle au point d’impact[22]. Il compte ensuite entrer dans la fissure crĂ©Ă©e, et obtenir l’énergie spirituelle ainsi rassemblĂ©e, afin d’obtenir un pouvoir semblable aux dieux[23]. Pour l’en empĂȘcher, AVALANCHE parvient Ă  mettre la main sur la matĂ©ria noire, nĂ©cessaire pour activer le MĂ©tĂ©ore, avant Sephiroth. Mais alors qu’il rejoint le groupe, et par un mystĂ©rieux pouvoir, Sephiroth force Cloud Ă  la lui donner. Ayant acquis une meilleure comprĂ©hension de ses pouvoirs et de son hĂ©ritage, Aeris dĂ©cide d’arrĂȘter Sephiroth par ses propres moyens. Mais inquiet pour sa sĂ©curitĂ©, AVALANCHE part Ă  sa poursuite sur le continent nord, et la retrouve dans l’ancienne capitale des Cetras alors qu’elle est en train de prier pour la planĂšte. Sephiroth, cachĂ©, tente une fois de plus de prendre le contrĂŽle de l’esprit de Cloud, et lui dicte de la tuer. Mais celui-ci rĂ©siste Ă  son emprise grĂące Ă  ses amis. Sephiroth bondit alors depuis le ciel et assassine lui-mĂȘme la jeune femme. Cloud et le groupe dĂ©cident alors qu’il leur faut vaincre Sephiroth Ă  tout prix.

Plus tard, le groupe retrouve des enregistrements vidĂ©o du professeur Gast, un chercheur de la Shinra, et d’Ifalna, Ă©pouse de Gast et mĂšre d’Aeris, expliquant que JĂ©nova est en rĂ©alitĂ© une crĂ©ature extraterrestre arrivĂ©e sur la planĂšte il y a deux mille ans via une mĂ©tĂ©orite, et avide de dĂ©truire toute forme de vie. Pour se dĂ©fendre, la planĂšte crĂ©a alors des monstres gĂ©ants appelĂ©s Armes. De nombreux Cetras furent emportĂ©s par le dĂ©sastre, mais un petit groupe de survivants finit par vaincre JĂ©nova, et Ă  la confiner[24] dans la fissure du CratĂšre Nord crĂ©Ă© lors de l’impact de la mĂ©tĂ©orite. La menace Ă©cartĂ©e, les Armes tombĂšrent alors dans un profond sommeil. Mais presque deux mille ans plus tard, les restes de JĂ©nova sont mis au jour par le professeur Gast, qui croit dĂ©couvrir un Cetra.

Lorsque AVALANCHE atteint le cratĂšre antique, le groupe parvient Ă  rĂ©cupĂ©rer la matĂ©ria noire en affrontant une nouvelle fois JĂ©nova. Une fois au plus profond du cratĂšre, Sephiroth apprend Ă  Cloud que, contrairement Ă  ses souvenirs, il n’était pas Ă  Nibelheim lors de la fameuse mission, et lui transmet les images d’un officier du SOLDAT aux cheveux noirs. Celui-ci semble occuper la place de Cloud dans sa mĂ©moire. Il lui apprend Ă©galement qu’il n’est que le survivant d’une sĂ©rie de cobayes crĂ©Ă©s par Hojo, dont le but Ă©tait de cloner Sephiroth Ă  l’identique[25]. Alors que Tifa ne peut rĂ©futer les propos de Sephiroth, Cloud prend finalement conscience de la rĂ©alitĂ© : tous les souvenirs qu’il avait de Nibelheim Ă©taient ceux de ce mystĂ©rieux membre du SOLDAT et ont Ă©tĂ© introduits d’une maniĂšre quelconque dans son esprit. Puis il retrouve le vĂ©ritable corps de Sephiroth, celui-lĂ  mĂȘme qui a disparu aprĂšs les Ă©vĂ©nements de Nibelheim, en plein sommeil dans un cristal de Mako ; il comprend alors que toutes leur rencontres avec Sephiroth depuis le dĂ©but de leurs aventures ne provient que de la capacitĂ© de JĂ©nova Ă  changer de forme mais Ă©galement Ă  crĂ©er des clones d’elle-mĂȘme. Conscient du rĂŽle logique que Cloud devrait avoir en tant que clone de Sephiroth, il lui remet la matĂ©ria noire, entraĂźnant le rĂ©veil de Sephiroth et l’effondrement de sa dĂ©fense de Mako et par le mĂȘme coup, l’éveil des Armes. Pendant le tremblement de terre qui suit, Cloud est sĂ©parĂ© de ses compagnons et tombe dans les entrailles de la planĂšte, portĂ© par la RiviĂšre de la vie. Alors que le MĂ©tĂ©ore s’approche de la planĂšte, la Shinra concentre ses efforts sur la protection des hommes face aux Armes, qui perçoivent les humains comme une menace pour GaĂŻa.

AVALANCHE localise Cloud sur une Ăźle tropicale. EmpoisonnĂ© au Mako, il est dans un Ă©tat catatonique. Mais une Arme survient et dĂ©chire l’üle en deux, faisant une nouvelle fois sombrer Cloud et Tifa dans les mĂ©andres de la RiviĂšre de la vie. Étant tous deux dans l’ñme de la planĂšte, Tifa entre mystĂ©rieusement dans le subconscient de Cloud. LĂ , elle reconstruit la mĂ©moire de Cloud[26]. Elle lui apprend qu’elle possĂ©dait un ami d’enfance qui s’appelait effectivement Cloud et que celui-ci correspond aux souvenirs que Cloud a de lui-mĂȘme. Puis ils voient ensemble ce que Sephiroth a voulu montrer prĂ©cĂ©demment : les apparitions que Cloud avait de lui lors des Ă©vĂšnements du rĂ©acteur appartiennent en rĂ©alitĂ© Ă  ce jeune membre du SOLDAT aux cheveux noirs. Mais alors qu’ils s’apprĂȘtent Ă  revenir dans leur monde, Tifa aperçoit de nouveaux souvenirs dans lesquels ils pĂ©nĂštrent et oĂč ils apprennent le vĂ©ritable dĂ©roulement des Ă©vĂšnements. Cloud n’était pas ce membre du SOLDAT aux cheveux noirs qui accompagnait Sephiroth, mais seulement un des deux miliciens envoyĂ©s pour les assister (Cloud n’ayant en fait jamais pu rĂ©aliser le rĂȘve de son enfance : devenir comme Sephiroth[27]). Cloud se rappelle alors que le personnage aux cheveux noirs auquel il s’identifiait Ă©tait son meilleur ami, Zack. Au cours de la destruction de Nibelheim, Tifa et Zack sont terrassĂ©s par Sephiroth ; Cloud tient alors la promesse qu’il avait faite Ă  Tifa dans sa jeunesse : venir la sauver si elle Ă©tait en danger. Dans la salle contenant JĂ©nova, il attaque Sephiroth mais celui-ci le transperce de son sabre ; au prix d’un effort surhumain, Cloud parvient Ă  le prĂ©cipiter dans la RiviĂšre de la vie alors qu’il tient la tĂȘte de JĂ©nova : son corps et son esprit sont conservĂ©s dans le Mako, finissant par Ă©choir Ă  l’intĂ©rieur du cratĂšre de la mĂ©tĂ©orite. Alors que Tifa est ramenĂ©e en sĂ©curitĂ© Ă  Midgar, Cloud et Zack, griĂšvement blessĂ©s, sont capturĂ©s par la Shinra pour Ă©touffer l’affaire. Le professeur Hojo les soumet Ă  des expĂ©riences visant Ă  « amĂ©liorer » les membres du SOLDAT. Mais Hojo ne se prĂ©occupe pas de la santĂ© de ses sujets, et tous Ă  part Zack entrent dans un Ă©tat comateux. PrĂšs de cinq ans plus tard, Zack s’enfuit de son tortionnaire en emportant Cloud avec lui. Mais l’injection des cellules de JĂ©nova couplĂ©e Ă  des douches de Mako induisent une confusion dans l’esprit de Cloud[28], et les cellules aliens de son corps permettront plus tard Ă  Sephiroth de contrĂŽler l’esprit de Cloud. AprĂšs sa fuite, Zack est abattu par des agents Shinra prĂšs de Midgar. Mourant, il demande Ă  Cloud de vivre pour eux deux. Cloud se construit alors inconsciemment une fausse identitĂ© autour du comportement et des souvenirs de Zack, et c’est comme tel que Tifa le retrouve peu avant le dĂ©but du jeu. Tifa et Cloud se reconnaissant alors rĂ©ellement pour la premiĂšre fois depuis le commencement de leurs aventures, en tant que vĂ©ritables amis d’enfance, chacun secrĂštement amoureux de l’autre, et remontent ensemble la RiviĂšre de la vie pour retrouver le reste du groupe.

Maintenant qu’il a retrouvĂ© son passĂ©, Cloud se reprend et rejoint AVALANCHE. Le groupe apprend qu’Aeris possĂ©dait une matĂ©ria connue sous le nom de Sacre, le seul sort capable de s’opposer au MĂ©tĂ©ore[29]. Jugeant la menace des Armes plus imminente que celle de Sephiroth, la Shinra et AVALANCHE les attaquent. La Shinra est quasiment dĂ©truite au cours des affrontements. Cependant, grĂące au canon gĂ©ant de la compagnie et Ă  l’énergie des multiples rĂ©acteurs Mako de la capitale, une des armes est dĂ©truite, et par la mĂȘme occasion le dĂŽme de protection formĂ© autour du CratĂšre Nord. Mais le groupe apprend qu’un deuxiĂšme tir est prĂ©vu, cette fois-ci directement dans le cratĂšre, c’est-Ă -dire sur Sephiroth, qui ne demande qu’à ĂȘtre exposĂ© Ă  une dose immense d’énergie Mako : ce tir, orchestrĂ© par Hojo, permettrait d’accĂ©lĂ©rer le processus qui confĂ©rerait Ă  Sephiroth le pouvoir d’un dieu. Hojo se rĂ©vĂšle en fait comme le pĂšre de Sephiroth, lui et sa maĂźtresse ayant Ă©tĂ© des adjoints du professeur Gast, et ont soumis leur futur enfant Ă  des tests impliquant JĂ©nova[30]. Lorsque Hojo tente d’aider Sephiroth Ă  contrĂŽler la RiviĂšre de la vie, AVALANCHE n’a pas d’autre choix que de le combattre et le tue. Le groupe se rend finalement au CratĂšre Nord et traverse le manteau de la planĂšte jusqu’à son cƓur, oĂč ils affrontent Sephiroth dans le combat final. L’ayant vaincu, ils libĂšrent Sacre, mais le MĂ©tĂ©ore est alors trop prĂšs de la surface de la planĂšte, et le sort est impuissant. Midgar est dĂ©jĂ  largement dĂ©truite lorsque la RiviĂšre de la vie elle-mĂȘme s’élĂšve de l’écorce de GaĂŻa et repousse le MĂ©tĂ©ore, permettant Ă  Sacre de dĂ©truire l’invocation[31]. Au cours de l’épilogue qui suit, les ruines de Midgar sont montrĂ©es cinq cents ans plus tard : le paysage autrefois ravagĂ© et dĂ©sertique est dĂ©sormais envahi par la forĂȘt...

SystĂšme de jeu

Généralités

Comme de nombreux jeux de rĂŽle en gĂ©nĂ©ral, Final Fantasy VII comporte trois phases de jeu distinctes : la carte du monde ; les villes, « donjons » et autres lieux ; l’écran de combat[13].

Les dĂ©placements sur la carte du monde permettent aux joueurs de circuler entre les diffĂ©rents lieux de l’aventure. Ces dĂ©placements, lorsqu’ils se font Ă  pied, sont rĂ©guliĂšrement entrecoupĂ©s de combats gĂ©nĂ©rĂ©s alĂ©atoirement pendant lesquels le joueur doit affronter la faune locale (souvent des crĂ©atures imaginaires ou des monstres). Lors des dĂ©placements Ă  pied, le joueur dirige le leader de l’équipe, reprĂ©sentĂ© avec une taille disproportionnĂ©e par rapport aux autres Ă©lĂ©ments (nommĂ© format SD pour Super Deformed). On peut aussi se dĂ©placer Ă  l’aide d’autres moyens de transport comme des chocobos ou les aĂ©ronefs qui sont disponibles aprĂšs certains dĂ©veloppements du scĂ©nario[13].

À partir de la carte, le joueur peut accĂ©der aux diffĂ©rents lieux du jeu : il pĂ©nĂštre alors dans un environnement bien plus dĂ©taillĂ© oĂč les personnages sont cette fois reprĂ©sentĂ©s Ă  une Ă©chelle rĂ©aliste. Ce gameplay « vue intĂ©rieure » est celui sur lequel le joueur passe le plus de son temps, la quasi-totalitĂ© des dialogues et des avancements du scĂ©nario s’y dĂ©roulent. Il peut rencontrer des ennemis quand il se dĂ©place dans ce type de cadre, mais jamais Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme des villes.

Au dĂ©but de l’aventure, le joueur est restreint Ă  la ville de Midgar, et la libertĂ© de dĂ©placement dans l’ensemble du monde est acquise progressivement. Le dĂ©roulement du jeu est trĂšs encadrĂ© et se fait Ă  l’aide de nombreuses sĂ©quences scriptĂ©es, qui ne peuvent ĂȘtre ignorĂ©es. Les dialogues prĂ©sentent parfois des propositions multiples laissĂ©es au choix du joueur, elles influencent le scĂ©nario dans une moindre mesure et permettent surtout au joueur d’interagir directement avec les protagonistes. Des cinĂ©matiques se dĂ©clenchent lors de certains passages clĂ©s du scĂ©nario, et ceci pour la premiĂšre fois dans l’histoire de la sĂ©rie[13].

Combats

Enfin, l’écran de combat apparaĂźt quand le joueur est confrontĂ© Ă  un ennemi. DotĂ©es d’un systĂšme de camĂ©ra dynamique et d’un thĂšme musical trĂšs Ă©nergique, les batailles se dĂ©roulent dans une « arĂšne de combat » en 3D qui reprĂ©sente le lieu oĂč se dĂ©roule l’affrontement. Le joueur dirige les actions des trois personnages prĂ©sĂ©lectionnĂ©s qui forment son groupe par l’intermĂ©diaire de plusieurs options disponibles via des menus en bas de l’écran[32]. Le jeu utilise le systĂšme Active Time Battle dĂ©jĂ  apparu dans les trois Final Fantasy prĂ©cĂ©dents : une jauge se remplit en fonction de la caractĂ©ristique vitesse du personnage et, lorsqu’elle est pleine, le personnage peut effectuer une action.

Final Fantasy VII utilise un systĂšme d’habiletĂ©s Ă  base de matĂ©rias qui s’équipent en les insĂ©rant dans des orifices sur les armes et armures. Au combat, les matĂ©rias permettent aux personnages d’accĂ©der Ă  des magies ou Ă  certaines habiletĂ©s[13]. Elles peuvent ĂȘtre combinĂ©es de nombreuses façons, renforçant le cĂŽtĂ© stratĂ©gique des combats. Les matĂ©rias peuvent Ă©galement permettre d’appeler des invocations, pour lesquelles Tetsuya Nomura dĂ©cide de fournir des sĂ©quences Ă©laborĂ©es, dont l’une dure plus d’une minute. Cette idĂ©e est incorporĂ©e dans les Ă©pisodes suivants de la sĂ©rie[33].

Une technique introduite dans Final Fantasy VI, la « desperation attack », rĂ©apparaĂźt ici dans une version modifiĂ©e : la limite. Chaque personnage jouable possĂšde une jauge de limite qui se remplit peu Ă  peu chaque fois qu’il reçoit des dommages au cours des batailles. Quand la barre est pleine le personnage accĂšde Ă  une attaque spĂ©ciale dĂ©vastatrice. Nomura a modifiĂ© les desperation attacks en raison de leur faible probabilitĂ© d’occurrence dans Final Fantasy VI, oĂč elles remplacent alĂ©atoirement l’attaque de base quand les points de vie du personnage sont trĂšs bas[33].

Une fois le combat terminĂ©, les personnages gagnent un certain nombre de points d’expĂ©rience, de points d’habiletĂ© (AP ou ability points) servant Ă  augmenter la puissance des matĂ©rias, de gils (la monnaie du jeu) et Ă©ventuellement certains objets[13].

DĂ©veloppement

GenĂšse

Depuis le succĂšs du premier opus en 1987, Final Fantasy devient la sĂ©rie phare de Square, et c’est tout naturellement qu’aprĂšs le grand succĂšs critique de Final Fantasy VI en 1994, Hironobu Sakaguchi, le directeur de tous les prĂ©cĂ©dents Ă©pisodes, s’attelle au scĂ©nario de celui-ci et prend en charge la production du nouveau jeu.

La premiĂšre version de l’histoire est trĂšs diffĂ©rente du rĂ©cit final : « Je pense qu’il voulait faire quelque chose comme une histoire policiĂšre » commentera plus tard Nomura. Un policier pourchassait les personnages principaux dans la ville de Midgar, qui souhaitaient alors faire exploser la ville. Le rĂ©cit change ensuite profondĂ©ment lorsque Yoshinori Kitase prend en charge la direction du projet et appelle plusieurs figures de Square. Tetsuya Nomura crĂ©e alors les personnages de Cloud, Barret et Aeris, qui sont les premiers Ă  ĂȘtre intĂ©grĂ©s au jeu. Kitase et Kazushige Nojima intĂšgrent l’idĂ©e de la mĂ©gacorporation Shinra et du groupe AVALANCHE, et dĂ©veloppent l’histoire de Cloud, et ses relations avec Sephiroth. Sakaguchi ajoute ensuite la notion de RiviĂšre de la vie Ă  son scĂ©nario original[34].

Les prĂ©cĂ©dents Final Fantasy ayant tous reposĂ© sur des graphismes 2D, le passage Ă  la 3D ne se fait pas sans quelques apprĂ©hensions[4]. Yoshinori Kitase soutient l’utilisation des techniques modernes d’infographie 3D dĂ©jĂ  utilisĂ©es dans d’autres jeux Ă  l’époque[35] car il craint que sa sĂ©rie fĂ©tiche ne soit mise de cĂŽtĂ© si elle ne s’adapte pas aux nouvelles normes en matiĂšre de graphisme. Mais l’équipe n’a alors aucune expĂ©rience de ces procĂ©dĂ©s.

Final Fantasy CGI

Afin de se familiariser avec les nouvelles techniques d’infographie, les programmeurs dĂ©cident de mettre en place un petit jeu expĂ©rimental dĂ©veloppĂ© grĂące Ă  la station de travail Onyx de Silicon Graphics. Une dĂ©monstration du logiciel est faite au salon Siggraph de Los Angeles en aoĂ»t 1995, appelĂ© Final Fantasy VI: The Interactive CG Game (ou Final Fantasy CGI), la vidĂ©o prĂ©sente une bataille entre des personnages de Final Fantasy VI et un golem, modĂ©lisĂ©s en 3D temps rĂ©el[36]. Le logiciel prĂ©sente des Ă©lĂ©ments interactifs ainsi qu’un systĂšme de camĂ©ra dynamique impressionnant pour l’époque. Cette expĂ©rience convainc l’équipe de dĂ©veloppement d’utiliser cette technologie pour Final Fantasy VII. En raison de la grande quantitĂ© de mĂ©moire requise pour stocker des vidĂ©os de haute qualitĂ© utilisant des personnages en 3D et des images de synthĂšse Ă©laborĂ©es, Square dĂ©cide d’utiliser le format CD-ROM, seul capable de rĂ©pondre aux besoins du projet[37] - [38].

Cependant Nintendo, qui avait accueilli tous les prĂ©cĂ©dents titres de la sĂ©rie Final Fantasy, continue d’utiliser les cartouches pour sa prochaine Nintendo 64 ; un nouveau conflit Ă©clate entre les deux firmes. Alors que la presse est persuadĂ©e que le jeu est en prĂ©paration pour la console Nintendo, Square dĂ©cide de mettre fin Ă  ses longues et souvent tumultueuses relations avec Nintendo et annonce le 12 janvier 1996 que Final Fantasy VII est en dĂ©veloppement pour la PlayStation de Sony[39] - [38].

En 1996, une version de dĂ©monstration du jeu est dĂ©livrĂ©e lors du salon professionnel Tokyo Game Show[40]. Ce disque, intitulĂ© Square’s Preview Extra, prĂ©sente la premiĂšre dĂ©mo jouable de Final Fantasy VII ainsi que la vidĂ©o Final Fantasy CGI du Siggraph de 1995[41]. La dĂ©mo, toute en japonais, permet d’effectuer la premiĂšre partie du jeu, Ă  Midgar. On note cependant quelques diffĂ©rences, principalement la prĂ©sence d’Aeris dans le groupe dĂšs le dĂ©but du jeu[42].

Le dĂ©veloppement du jeu Ă  proprement parler commence fin 1995[39], et exige les efforts de plus d’une centaine d’artistes et de programmeurs[37] - [15]. D’autre part, Sakaguchi fait appel Ă  des professionnels de Hollywood pour l’aider dans la rĂ©alisation des sĂ©quences cinĂ©matiques[43], leur technique l’influence beaucoup dans la mise en scĂšne et le dĂ©roulement du jeu[44]. Square mise alors beaucoup sur le projet et alloue un budget d’environ 45 millions de dollars[35]. Square crĂ©e Ă  cette occasion une cellule spĂ©cialisĂ©e dans le dĂ©veloppement des sĂ©quences cinĂ©matiques basĂ©e Ă  HawaĂŻ[45].

Changements

Yoshinori Kitase est le directeur du projet.

La transition des graphismes 2D aux environnements 3D est un vĂ©ritable dĂ©fi pour l’équipe de dĂ©veloppement, des personnages gĂ©nĂ©rĂ©s en 3D temps rĂ©el doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©s Ă  des dĂ©cors en 3D prĂ©calculĂ©e. Les dĂ©veloppeurs utilisent des logiciels parmi les plus performants de l’époque, comme PowerAnimator ou Softimage. L’équipe adopte alternativement des dĂ©cors en 3D prĂ©calculĂ©e et des environnements conçus Ă  la main par les artistes de Square pour tenter de prĂ©senter le jeu d’une maniĂšre bien plus rĂ©aliste et dĂ©taillĂ©e qu’auparavant, ce processus de crĂ©ation est « une tĂąche effrayante » selon Kitase[46].

Kitase dĂ©clare « Ă  partir du moment oĂč la dĂ©cision d’utiliser le CD a Ă©tĂ© prise, il [Hironobu Sakaguchi] Ă©tablit une procĂ©dure pour l’équipe : « Si le joueur se rend compte du temps d’accĂšs, nous aurons Ă©chouĂ© » » (les temps de chargements sur le support cartouche sont quasiment nuls). L’équipe s’attache donc Ă  mettre en place une atmosphĂšre immersive : outre l’omniprĂ©sence des musiques, cela aboutit Ă  la programmation de diverses animations Ă  activer pour attirer l’attention du joueur pendant que le jeu charge les donnĂ©es[46]. GrĂące Ă  la grande capacitĂ© de stockage du support CD par rapport aux prĂ©cĂ©dentes cartouches de Nintendo, l’équipe utilise des techniques d’infographie afin de mettre en place plusieurs scĂšnes cinĂ©matiques de haute qualitĂ© pour une durĂ©e totale de 40 minutes[47]. C’est une utilisation sans prĂ©cĂ©dent dans les jeux vidĂ©o sur console de l’époque.

Yoshitaka Amano, le character designer attitrĂ© de la sĂ©rie, est Ă©cartĂ© de sa place habituelle, son style est considĂ©rĂ© comme trop fin pour ĂȘtre compatible avec le format visuel du projet[48]. C’est alors Tetsuya Nomura qui prend en charge la crĂ©ation des personnages tandis qu'Yoshitaka Amano s’occupe de la conception de la carte du monde et du fameux logotype du jeu. Mais lĂ  encore, Nomura simplifie beaucoup son style en raison des limitations graphiques qu’implique le projet[33]. En dĂ©finitive l’apparence « manga » donnĂ©e aux personnages est considĂ©rĂ©e comme plus facile Ă  adapter au vu des capacitĂ©s de mĂ©moire restreintes de la PlayStation et de sa maĂźtrise encore dĂ©butante. Les personnages, lorsqu’ils se dĂ©placent sur la carte ou dans les dĂ©cors, sont modĂ©lisĂ©s de maniĂšre succincte en super deformed. Ce qui n’est pas le cas lors des combats, oĂč la qualitĂ© visuelle est revue Ă  la hausse afin que les graphismes du jeu ne tranchent pas trop en comparaison des sĂ©quences cinĂ©matiques.

Concepts et inspirations

Pour Yusuke Naora, le directeur artistique, l’ambiance « sombre [et] Ă©trange » du jeu[43] est rendue possible notamment grĂące Ă  l’utilisation d’effets graphiques qui « Ă©voquent une lumiĂšre sortant de l’obscuritĂ© »[49]. Selon les concepteurs, l’histoire de Final Fantasy VII tente de s’inscrire dans une atmosphĂšre rĂ©aliste tout en s’inspirant de nombreux mythes, lĂ©gendes, et concepts religieux et philosophiques « [utilisĂ©s] comme cadre pour des aspirations Ă©thiques plus nobles, et Ă©cologiquement concernĂ©es »[46]. Ces concepts sont pris en compte lors de la crĂ©ation des noms des personnages ou des lieux (Sephiroth, Midgar, etc. ; cf. sous-articles)[50]. On peut en particulier remarquer la personnification de la planĂšte GaĂŻa (en rĂ©fĂ©rence directe aux thĂ©ories GaĂŻa) par l’intermĂ©diaire de la RiviĂšre de la vie (sa conscience) et du Mako (son Ă©nergie). La volontĂ© d’un certain nombre de personnages de protĂ©ger et respecter la nature n’est pas sans rappeler la philosophie shintĂŽ[51].

DĂšs les premiĂšres phases de dĂ©veloppement, le scĂ©nario prĂ©voit la mort d’un des personnages principaux. Pour Nomura, Cloud ne peut pas mourir en raison de son rĂŽle de chef de file, de mĂȘme que la mort d’un personnage tel que Barret lui paraĂźt dĂ©jĂ  ĂȘtre un trop grand clichĂ© dans la sĂ©rie Final Fantasy et dans la fiction en gĂ©nĂ©ral. Il exprime ses critiques face Ă  la prĂ©sentation frĂ©quente de la mort d’un personnage comme une trouvaille inspirĂ©e de la part des scĂ©naristes qui n’hĂ©sitent gĂ©nĂ©ralement pas Ă  faire revenir le protagoniste dans la suite du rĂ©cit ; une idĂ©e gĂ©nĂ©ralement issue de la vision romantique du sacrifice et de la rĂ©surrection. C’est pourquoi il suggĂšre que la disparition d’Aeris soit irrĂ©vocable, prĂ©sumant que le public ne s’attendrait pas Ă  un tel changement et que cela insisterait sur le caractĂšre soudain, rude et irrĂ©versible de la mort[35] dans la continuitĂ© de l’atmosphĂšre grave du jeu. Ce qui lui permet alors d’introduire son personnage de Tifa comme nouvelle hĂ©roĂŻne[33].

Les membres de l’équipe de dĂ©veloppement souhaitent que certains aspects de l’histoire du jeu restent ouverts Ă  l’interprĂ©tation des joueurs[52] - [53]. Le scĂ©nariste Kazushige Nojima a expliquĂ© qu’il souhaitait que les joueurs se sentent encouragĂ©s Ă  spĂ©culer sur ce que pourraient ĂȘtre les pensĂ©es personnelles de Cloud lors de certains Ă©vĂ©nements plutĂŽt que de leur fournir des indications trop prĂ©cises[4] - [46]. Par exemple, la vidĂ©o qui sert d’épilogue au jeu laisse le sort de l’humanitĂ© ambiguĂ« (on y voit les restes de Midgar envahis par la vĂ©gĂ©tation, mais aucune trace de prĂ©sence humaine). Il faut attendre la suite de l’histoire, c’est-Ă -dire le film Final Fantasy VII Advent Children sorti en 2005 pour en savoir plus[54] - [55], mais lĂ  encore, le sort final de l’humanitĂ© n’est pas clair. À la sortie d’Advent Children, Kitase suggĂšre que l’épilogue du jeu pourrait signifier l’extinction de l’humanitĂ©[35]. Mais Nomura a depuis dĂ©clarĂ© que la scĂšne finale du jeu symbolise l’homme vivant en harmonie avec la nature[46].

Plusieurs Ɠuvres ont inspirĂ© l'ambiance, les dĂ©cors et les personnages de Final Fantasy VII : on retrouve ainsi dans le secteur 5 un dĂ©cor directement tirĂ© du manga Akira de Katsuhiro ƌtomo (publiĂ© entre 1982 et 1990), mais aussi les avions comme le Gelinka empruntĂ©s Ă  NausicaĂ€ de la vallĂ©e du vent, premiĂšre rĂ©alisation d'Hayao Miyazaki (1984), qui contient Ă©galement des thĂ©matiques Ă©cologistes proches de FF7 ; cette derniĂšre Ɠuvre, Ă  laquelle la sĂ©rie des Final Fantasy empruntait dĂ©jĂ  les chocobos depuis Final Fantasy II, est citĂ©e par Hironobu Sakaguchi comme une de ses rĂ©fĂ©rences majeures[56].

Bande-son

Nobuo Uematsu est à l’origine de la bande-son du jeu

La bande-son de Final Fantasy VII est composĂ©e par Nobuo Uematsu, qui intĂšgre des musiques directement gĂ©nĂ©rĂ©es par le processeur sonore de la PlayStation grĂące Ă  l’utilisation de fichiers en MIDI[45]. Ce choix, fait en accord avec l’équipe de dĂ©veloppement, permet au processeur central de la console de traiter les donnĂ©es audio plus rapidement. Les dĂ©veloppeurs peuvent alors se concentrer davantage sur l’amĂ©lioration du moteur 3D du jeu, et prĂ©venir ainsi des temps de chargement trop longs. Cette mĂ©thode sera rĂ©utilisĂ©e par la suite par Square pour plusieurs jeux dĂ©veloppĂ©s sur la PlayStation, dont le successeur direct Final Fantasy VIII. Final Fantasy VII devait initialement comporter plusieurs morceaux chantĂ©s, mais ils sont retirĂ©s en raison des limitations techniques qu’imposent les musiques enregistrĂ©es. Finalement seul le thĂšme du combat final, One-Winged Angel, contient des parties chantĂ©es.

Le jeu intĂšgre des morceaux de bonne qualitĂ©, qui tranchent avec les performances mĂ©diocres des consoles prĂ©cĂ©dentes en raison du support cartouche. De l’avis mĂȘme des critiques, la musique de Final Fantasy VII est l’un des points forts du jeu. Square distribue par la suite les musiques du jeu dans trois albums :

  • Final Fantasy VII Original Soundtrack, qui contient l’ensemble des musiques originales du jeu, rĂ©unies sur quatre CD[57].
  • Final Fantasy VII Reunion Tracks est une sĂ©lection de thĂšmes, dont trois sont arrangĂ©s et jouĂ©s par un orchestre symphonique[58].
  • Piano Collections Final Fantasy VII prĂ©sente certains thĂšmes du jeu rĂ©arrangĂ©s pour le piano[59].

Outre le thĂšme principal, deux morceaux acquiĂšrent une certaine notoriĂ©tĂ© : l’Aeris’ Theme, relatif au personnage touchant d’Aeris, que l’on entend lors de certaines scĂšnes cruciales, et One-Winged Angel, piĂšce martiale dotĂ©e de chƓurs chantant en latin quelques stances des Carmina Burana et servant de fond sonore Ă  l’ultime bataille du jeu.

Commercialisation

En raison de l’ampleur du projet ainsi que du nombre de nouvelles techniques Ă  mettre en place (il ne s’agit que du deuxiĂšme jeu dĂ©veloppĂ© par Square sur PlayStation), la production de Final Fantasy VII est prĂ©cipitĂ©e durant les derniers mois pour respecter le calendrier prĂ©vu[60]. MalgrĂ© cela, la sortie du jeu est repoussĂ©e de dĂ©cembre 1996 Ă  janvier 1997 au Japon, faisant rater Ă  Square la pĂ©riode des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, gĂ©nĂ©ralement trĂšs bĂ©nĂ©fique pour l’industrie du jeu vidĂ©o. Mais la version mise Ă  disposition n’est pas totalement achevĂ©e, et il faut attendre la sortie amĂ©ricaine en septembre 1997 pour obtenir la version dĂ©finitive. Cette version prĂ©sente quelques nouveautĂ©s mineures au niveau du gameplay et de l’histoire (ces ajouts seront incorporĂ©s Ă  la version International Ă©ditĂ©e en octobre au Japon)[61].

Sony Computer Entertainment s’occupe de la distribution du jeu en AmĂ©rique du Nord et en Europe, et espĂšre grĂące Ă  ce titre augmenter les parts de marchĂ© de la PlayStation dont les ventes Ă  l’époque sont encore moyennes. En AmĂ©rique du Nord, la sortie est prĂ©cĂ©dĂ©e de la plus grande campagne de marketing qui ait Ă©tĂ© faite pour un jeu vidĂ©o[15]. D’une durĂ©e de prĂšs de trois mois, Sony y investit un budget de 100 millions de dollars[45]. L’essentiel de la campagne se compose de trois spots publicitaires de 30 secondes diffusĂ©s sur les grandes chaĂźnes tĂ©lĂ©visĂ©es[62], d’une opĂ©ration promotionnelle en collaboration avec les sodas Pepsi[40], et de rĂ©clames non seulement dans la presse spĂ©cialisĂ©e comme c’était dĂ©jĂ  le cas Ă  l’époque, mais Ă©galement dans des publications imprimĂ©es Ă  forte influence (Spin, Rolling Stone, Playboy)[63].

Configuration minimum
PC
Processeur Pentium 133 MHz
MĂ©moire vive 32 Mo
Carte graphique 4 Mo de mémoire nécessaire
Espace disque 260 Mo[64]

Le jeu arrive finalement en novembre en Europe, et c’est une premiĂšre pour la sĂ©rie Final Fantasy, l’Europe n’ayant jusque-lĂ  connue que peu de jeux vidĂ©o de rĂŽle d’origine japonaise. L’attente de plus de neuf mois pour les joueurs europĂ©ens (commun dans le monde des jeux vidĂ©o) par rapport Ă  la premiĂšre sortie du jeu est principalement due au travail Ă  fournir par la firme sur la localisation du jeu (traduction, mise aux normes europĂ©ennes PAL-SECAM).

En 1998, un portage de Final Fantasy VII sur Windows est rĂ©alisĂ© par Square et publiĂ© par Eidos Interactive[65]. Cette nouvelle sortie (sur quatre CD cette fois), prĂšs de 7 mois aprĂšs la version europĂ©enne, prĂ©sente des graphismes plus lisses et corrige certaines erreurs, toutefois, elle souffre Ă©galement de ses propres bugs et dĂ©fauts, en raison de problĂšmes de gestion du projet et de problĂšmes inhĂ©rents Ă  l’architecture PC. La version PlayStation n’était effectivement pas conçue pour ĂȘtre portĂ©e sur d’autres plates-formes. De plus, l’équipe chargĂ©e du portage Ă©tait entiĂšrement diffĂ©rente de l’équipe ayant dĂ©veloppĂ© le jeu PlayStation, et de nombreuses ressources n’étaient plus disponibles[66]. Par exemple, les scĂšnes cinĂ©matiques ne pouvaient pas ĂȘtre regĂ©nĂ©rĂ©es et ont dĂ» ĂȘtre rĂ©encodĂ©es Ă  partir des cinĂ©matiques de la version PlayStation[67].

Accueil

Popularité

Final Fantasy VII est Ă  la fois un succĂšs critique et commercial, le jeu bat rapidement plusieurs records de ventes. AprĂšs une forte attente au Japon, oĂč la sĂ©rie a toujours eu un grand succĂšs, le jeu s’écoule Ă  2,3 millions d’unitĂ©s trois jours seulement aprĂšs sa sortie dans l’archipel[68]. Cette popularitĂ© pousse des milliers de dĂ©taillants en AmĂ©rique du Nord Ă  distribuer le jeu plusieurs jours avant la sortie officielle en septembre pour rĂ©pondre Ă  la demande du public[69]. En AmĂ©rique du Nord, le jeu se vend Ă  330 000 exemplaires lors du premier week-end d’exploitation[70], et atteint les 500 000 unitĂ©s vendues en moins de trois semaines[71]. Le succĂšs du jeu se maintient encore pendant plusieurs mois, et Sony annonce que le titre s’est Ă©coulĂ© Ă  un million d’exemplaires sur le continent au dĂ©but du mois de dĂ©cembre 1997[72]. En mars 2006, les diverses versions du jeu se sont vendues Ă  5,4 millions d’unitĂ©s au Japon pour un total de 9,8 millions d’exemplaires Ă  travers le monde, ce qui en fait le Final Fantasy qui s’est le mieux vendu Ă  ce jour[73].

Final Fantasy VII est probablement aujourd’hui l’épisode le plus populaire de la sĂ©rie[74] - [75]. En mars 2006, il se classe Ă  la seconde place des « 100 jeux prĂ©fĂ©rĂ©s de tous les temps », sondage effectuĂ© auprĂšs des lecteurs du magazine japonais Famitsu[76], tout comme dans le classement du site français jeuxvideo.com en septembre 2017[77], alors que les utilisateurs du site amĂ©ricain GameFAQs l’élisent Best Game Ever en 2004[78] et 2005[79]. Sephiroth reste lui aussi l’un des mĂ©chants les plus populaires des jeux vidĂ©o. En octobre 2005, l’équipe du magazine Electronic Gaming Monthly l’élit meilleur boss des jeux vidĂ©o Ă  l’unanimitĂ©[80]. Au cours du printemps de la mĂȘme annĂ©e, il gagne Ă©galement le concours du « meilleur mĂ©chant » organisĂ© par GameFAQs[81].

Critiques

Aperçu des notes reçues
Presse papier
MĂ©dia Note
Edge (UK) 9 / 10 (PS)[82]
Famitsu (JP) 38 / 40 (PS)[83]
Presse numérique
MĂ©dia Note
Gameblog (FR) 7 / 10 (Switch)[84]
Gamekult (FR) 9 / 10 (PS)[32]
GameSpot (US) 9,5 / 10 (PS)[61]
IGN (US) 9,5 / 10 (PS)[85]
Jeuxvideo.com (FR) 18 / 20[86]
Agrégateurs de notes
MĂ©dia Note
Metacritic 92 % (PS)[87]

Le jeu reçoit des critiques Ă©logieuses de la part des principales publications vidĂ©oludiques dans les trois pĂŽles du marchĂ© (Japon, AmĂ©rique du Nord et Europe). Les critiques acclament surtout l’histoire du jeu et son univers prenant, les musiques de grande qualitĂ© et le systĂšme de combat intĂ©ressant grĂące Ă  l’utilisation de matĂ©rias.

GameSpot remarque que « jamais auparavant la technologie, la jouabilitĂ© et la narration n’ont Ă©tĂ© aussi bien associĂ©es que dans Final Fantasy VII »[61]. Gamekult affirme qu’il y a « [une] rupture de notre perception des jeux vidĂ©o dans l’approche fondamentalement cinĂ©matographique de Final Fantasy VII »[32]. Au moment de sa sortie, le site multimĂ©dia IGN insiste sur le fait que « les graphismes sont Ă  des annĂ©es-lumiĂšre de ce qui a Ă©tĂ© vu sur la PlayStation » et affirme que le systĂšme de combat est le point fort du jeu[85]. RPGamer fait l’éloge de la bande sonore du jeu, indiquant que Uematsu fait un travail « exceptionnel » et qu’il « est peut-ĂȘtre ici au meilleur de sa forme »[88].

Mais Final Fantasy VII n’est pas exempt de dĂ©fauts. Plusieurs critiques mettent en avant la mauvaise localisation du jeu en AmĂ©rique du Nord et en Europe. Official U.S. PlayStation Magazine qualifie la traduction d’« un peu trouble, ce qui provoque une confusion inutile et embrouille un scĂ©nario pourtant subtil »[89]. Un membre de RPGamer va Ă©galement dans ce sens : « [le jeu] est loin d’ĂȘtre parfait », la traduction est « remplie de fautes de frappe et d’autres erreurs qui obscurcissent un scĂ©nario dĂ©jĂ  dĂ©routant »[55]. GameSpot insiste de plus sur la progression relativement linĂ©aire du jeu[61]. D’autres soulignent des sĂ©quences d’invocations fastidieuses[5], des combats trop nombreux[32] ou reprochent le fait que ceux-ci ne s’effectuent qu’avec un groupe de trois personnages[85] - [90]. NĂ©anmoins, rares sont les critiques qui notent le jeu en dessous de 8/10. Les agrĂ©gateurs Metacritic et GameRankings totalisent tous deux une moyenne de notes de 92 %[87] - [91].

Les critiques se font en revanche plus acerbes concernant la version PC du jeu. Bien que celle-ci corrige nombre de fautes de traduction et d’orthographe, elle souffre de la comparaison avec la version console. En premier lieu, les cinĂ©matiques subissent de nombreuses dĂ©faillances: transformĂ©es en fichiers AVI, des problĂšmes d’éclairage se font sentir lorsque le joueur n’a tout simplement pas droit Ă  un Ă©cran noir[92]. D’autre part, les fichiers sons en MIDI sont relativement mal transcrits par les ordinateurs de l’époque, ce qui gĂąche l’un des points forts du jeu[93]. Les contrĂŽles ne peuvent s’effectuer Ă  la souris et nĂ©cessitent donc l’achat d’une manette Ă  moins de se restreindre aux contrĂŽles malaisĂ©s sur clavier[94]. Seuls les graphismes des personnages sont supĂ©rieurs grĂące Ă  l’anticrĂ©nelage, pourtant la qualitĂ© des dĂ©cors lors des combats est revue Ă  la baisse.

Le jeu fait Ă©galement l’objet de critiques de la part d’associations de parents inquiets de la violence dans les jeux vidĂ©o. En particulier aux États-Unis, oĂč Ă  la suite des Ă©vĂ©nements de la fusillade du lycĂ©e Columbine en 1999, plusieurs parents de victimes dĂ©posent une plainte contre les sociĂ©tĂ©s d’édition et de dĂ©veloppement de nombreux jeux vidĂ©o, et rĂ©clament 5 milliards de dollars. Parmi les coaccusĂ©s, se trouve Eidos Interactive, l’éditeur de la version PC du jeu ; Final Fantasy VII est d’ailleurs directement citĂ©[95].

Postérité

Influence

En raison de ses avancĂ©es notables en termes de technique et de sa grande popularitĂ©, Final Fantasy VII est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme un titre trĂšs influent dans l’histoire des jeux vidĂ©o. Il permet aux jeux de rĂŽle console de se faire une place sur le marchĂ© du jeu vidĂ©o en dehors du Japon. Un analyste des affaires commente : « Sony a redĂ©fini la catĂ©gorie des jeux de rĂŽle conventionnels et a Ă©largi son audience avec le lancement de Final Fantasy VII »[72]. À cette Ă©poque, rares sont les jeux de rĂŽle Ă  ĂȘtre localisĂ©s en AmĂ©rique du Nord et encore plus rares sont ceux qui bĂ©nĂ©ficient d’une sortie sur le vieux continent. Seuls quelques hardcore gamers ou rares joueurs passionnĂ©s ayant de bonnes connaissances en japonais commandent des jeux en import.

Au dĂ©but du dĂ©veloppement, alors que Nintendo insiste pour que la sĂ©rie se poursuive sur sa prochaine Ultra 64, un nouveau conflit Ă©clate entre les deux firmes. Sony quant Ă  lui est nouveau sur le marchĂ© des jeux vidĂ©o et tente d’attirer les Ă©diteurs tiers. Lorsque Square annonce que son Final Fantasy VII est en prĂ©paration pour la PlayStation, c’est un mini coup d’État qui se dĂ©roule dans le monde des jeux vidĂ©o[45] - [96], une licence aussi populaire que Final Fantasy va Ă©videmment attirer beaucoup de monde sur la console de Sony. On soupçonne Ă  cette Ă©poque Square d’avoir signĂ© un contrat d’exclusivitĂ© avec Sony, ce qui pourrait expliquer que Square ne programmera plus pour les consoles Nintendo pendant prĂšs de sept ans (pĂ©riode relativement longue dans les jeux vidĂ©o). Tandis que le succĂšs du jeu achĂšve les espoirs de Sega et sa Saturn[96], c’est un coup dur pour la Nintendo 64. Le jeu est souvent citĂ© comme un facteur important qui permet Ă  Sony d’asseoir la domination de sa PlayStation sur le marchĂ© des consoles de cinquiĂšme gĂ©nĂ©ration[15].

Le jeu popularise l’inclusion de sĂ©quences en image de synthĂšse utilisĂ©es pour donner plus d’intensitĂ© aux passages-clĂ©s du scĂ©nario. Cette mĂ©thode est depuis devenue une norme dans la sĂ©rie Final Fantasy mais est Ă©galement utilisĂ©e dans de nombreux jeux de rĂŽle et jeux vidĂ©o d’action/aventure en gĂ©nĂ©ral (la sĂ©rie Onimusha par exemple). Les cinĂ©matiques du jeu permettent des progrĂšs significatifs en infographie, et avec l’ouverture d’un studio spĂ©cialisĂ© Ă  Honolulu, Square acquiert alors une grande maĂźtrise de ces techniques, qui lui permettront en 2001 de produire le film photorĂ©aliste Final Fantasy : les CrĂ©atures de l’esprit[5] - [97]. En janvier 2005, Electronic Gaming Monthly classe le jeu sixiĂšme de sa liste des « 10 jeux les plus importants » qui « ont aidĂ© Ă  redĂ©finir le secteur depuis [
] 1989 ». Invoquant ses « superbes cinĂ©matiques et un rĂ©cit profond et introspectif », ils affirment que « le jeu de Square fut alors le premier jeu de rĂŽle Ă  dĂ©passer, au lieu de copier, la narration cinĂ©matographique »[98].

Avec Final Fantasy VII International Version, Square introduit également la sortie des secondes versions pour les jeux vidéo trÚs populaires ; les développeurs y ajoutent généralement quelques nouveautés minimes au niveau du gameplay et/ou du scénario (on peut entre autres citer les titres Final Fantasy X, XII, Kingdom Hearts, ou Star Ocean III).

Jeux et films

À la suite de la grande popularitĂ© du jeu original, Square Enix initie en 2004 un projet intitulĂ© Compilation of Final Fantasy VII. DirigĂ© par Tetsuya Nomura et Yoshinori Kitase[99], le projet est constituĂ© d’un ensemble de jeux et de films basĂ©s sur l’univers de Final Fantasy VII, prolongeant ainsi les dĂ©veloppements de l’histoire du jeu[100]. Les personnages de Vincent et Zack sont particuliĂšrement mis Ă  l’honneur.

Bien qu’il ne soit pas compris dans la compilation, Square Enix Ă©dite en 2005 Final Fantasy VII Snowboarding. Disponible uniquement en AmĂ©rique du Nord, il s’agit d’un jeu de snowboard sur tĂ©lĂ©phone portable directement inspirĂ© du mini-jeu inclus dans Final Fantasy VII[101].

Square Enix prĂ©sente au salon Electronic Entertainment Expo de 2005 une vidĂ©o de dĂ©monstration technique de la PlayStation 3 (PS3) oĂč l’on peut voir la sĂ©quence d’ouverture de Final Fantasy VII recrĂ©Ă©e en utilisant la puissance de la nouvelle machine de Sony[35] - [102]. La vidĂ©o est dĂ©veloppĂ©e rapidement sous la direction de Yoshinori Kitase qui fait appel Ă  Koji Sugimoto et Motomu Toriyama[103] - [104]. DĂšs lors, de nombreux fans et critiques spĂ©culent sur la sortie prochaine d’un Final Fantasy VII mis Ă  jour en utilisant la puissance de la console[105], bien que l’ensemble des dĂ©clarations de Square, par l’intermĂ©diaire d’annonces officielles, ou de dĂ©clarations de dirigeants tels que Yoichi Wada ou Kitase[31] affirment que cette vidĂ©o n’était destinĂ©e qu’à prĂ©senter les capacitĂ©s techniques de la PS3[102] et qu’aucun projet de ce type n’est prĂ©vu[106] - [107].

Square n’exclut en tout cas pas la possibilitĂ© de nouveaux projets basĂ©s sur l’univers de Final Fantasy VII. Kitase dĂ©clare en 2007 : « Aussi longtemps qu’il y aura des gens [de la firme] qui voudront crĂ©er [des jeux] et d’autres qui les attendront, nous ne voulons pas proclamer “la fin”. »[34].

En décembre 2015, Cloud est ajouté en tant que personnage jouable dans le jeu Super Smash Bros. for Nintendo 3DS / for Wii U, tout comme un stage inspiré de Midgar[108].

En décembre 2020, Sephiroth, l'antagoniste principal du jeu, est ajouté en tant que personne jouable dans le jeu Super Smash Bros. Ultimate.

Remake

Le 15 juin 2015, la conférence de Sony à l'Electronic Entertainment Expo 2015 crée le buzz en dévoilant le trailer du remake du jeu PlayStation sur PlayStation 4[109]. Le remake se présente sous forme de trilogie de jeux revisitant le scénario du jeu original. La premiÚre partie, Final Fantasy VII Remake, sort officiellement sur PlayStation 4 le . Le jeu est une exclusivité sur cette console pendant un an[110] - [111]. Le jeu sort ensuite sur PlayStation 5 puis sur Microsoft Windows en 2021[112] - [113]. La deuxiÚme partie, Final Fantasy VII Rebirth, est annoncée en pour une sortie sur PlayStation 5 à l'hiver 2023[114]. Une troisiÚme partie complÚtera ensuite l'histoire.

Produits dérivés

Comme c’est souvent le cas, Square met Ă  disposition des joueurs divers produits dĂ©rivĂ©s de son Final Fantasy VII. À la sortie du jeu, on peut facilement trouver les habituels posters, stores ou figurines, mais Ă©galement des tapis de souris ou des montres, accessoires trĂšs prisĂ©s des otakus. Plusieurs autres produits sont par contre distribuĂ©s dans des proportions plus restreintes, destinĂ©s principalement aux collectionneurs, on peut les trouver surtout aux États-Unis et au Japon : une boĂźte Ă  musique, des cartes ainsi que divers tee-shirts ou blousons[40]. Par ailleurs, le guide officiel du jeu, Ă©ditĂ© par BradyGames atteindra en 2001 le million d’unitĂ©s vendues[115].

À la suite de la reprise du projet avec Compilation of Final Fantasy VII, Square Ă©dite de nombreux produits dĂ©rivĂ©s, principalement destinĂ©s aux fans. Dans un premier temps, on peut trouver au Japon en 2005, un ouvrage intitulĂ© Final Fantasy VII Ultimania Omega, la firme y dĂ©voile de nombreux dĂ©tails et explications sur l’univers et la crĂ©ation du jeu. L’ouvrage contient en particulier une nouvelle Ă©crite par Benny Matsuyama : Maiden who Travels the Planet, elle narre le voyage d’Aeris dans la RiviĂšre de la vie aprĂšs son assassinat par Sephiroth et se dĂ©roule donc pendant la seconde partie de Final Fantasy VII[31].

De nouvelles figurines, cartes et posters sont également éditées[40]. Enfin, lors de la Square Enix Party de mai 2007, Suntory distribue une boisson nommée « Final Fantasy VII Potion », produite en version limitée pour célébrer le dixiÚme anniversaire de Final Fantasy VII[116], plusieurs rééditions grand public suivront.

Anecdotes

Yoshinori Kitase confirmera lors d'une interview en 2017 que les Ă©vĂšnements FFVII et FFX prennent place dans le mĂȘme monde[117].

Notes et références

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  8. « Sephiroth : La condensation de l’énergie Mako produit de la matĂ©ria. [...] ...la connaissance et la sagesse des Anciens sont contenues dans la matĂ©ria. Quiconque possĂšde cette connaissance peut facilement utiliser les pouvoirs de la Terre et de la PlanĂšte. Cette connaissance interagit entre nous et la planĂšte en faisant appel Ă  la magie......enfin, comme ils disent. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  9. « Aeris : Tu Ă©tais en quelle classe ? / Cloud : Classe ? / Aeris : Tu sais bien, dans le SOLDAT. / Cloud : Ah, j’étais... En PremiĂšre Classe. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  10. « Cloud: Red, Vincent, je compte sur vous pour protĂ©ger Youfie, Tifa et... Cait Sith. / Vincent: Comme tu voudras ! / Youfie: Quoi ? Me protĂ©ger ? Tu rigoles j’espĂšre... Tiens, toi, protĂšge-toi ! Je te prĂȘte LĂ©viathan ! / Cid: Et moi ? Je ne suis pas quelqu’un de fort ? / Cloud: Toi Cid, il faut que tu restes prĂšs du Tiny Bronco, la Shinra n’est vraiment pas loin. Youfie...merci. / Tifa: Cloud... et moi ? / Cloud: Tifa, excuse-moi. J’ai besoin de toi ici, avec les autres, tu me comprends ? » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  11. « Cloud : C’est surprenant qu’elle ait rĂ©ussi Ă  Ă©chapper Ă  la Shinra pendant toutes ces annĂ©es... / Elmyra : La Shinra avait besoin d’elle. Alors, je ne pense pas qu’ils lui auraient fait du mal. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  12. « Cid: Alors, que voulais-tu nous dire ? / Tifa: Je me fiche de tout le reste, seulement, Cloud... je veux me tenir à ses cÎtés. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
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  14. « Cloud : La force de Sephiroth est surnaturelle. Il est bien plus fort encore dans la réalité que dans toutes les histoires que vous avez pu entendre sur lui. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
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  16. « Aeris : Dis moi, Cloud. As-tu dĂ©jĂ  Ă©tĂ© garde du corps ? Tu sais tout faire, n’est-ce pas ? / Cloud : ...... Oui, c’est vrai. / Aeris : Alors, sors-moi d’ici. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  17. « Don CornĂ©o : La Shinra essaie d’écraser un groupe de rebelles appelĂ© AVALANCHE et veut infiltrer leur cachette. Et ils vont vraiment les Ă©craser... au sens propre du terme
 En brisant le support qui maintient la plaque au-dessus d’eux. / Tifa : En brisant le support !? / Don CornĂ©o : Vous savez ce qui va se passer ? La plaque va s’effondrer et tout va sauter !! !! J’ai entendu dire que leur cachette se trouvait dans les Taudis du secteur 7. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  18. « PrĂ©sident Shinra : C’est une importante survivante des Anciens... Tu ne le savais pas ? Ils se faisaient appeler les Cetras, et ils vivaient il y a des milliers d’annĂ©es. À prĂ©sent, c’est une page oubliĂ©e de l’histoire. / Rouge XIII : Les Cetras... Cette fille, est une survivante des Cetras ? » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  19. « Aeris : Les Cetras naissent de la planĂšte, communiquent avec la planĂšte et peuvent l’ouvrir. Et......alors
 Les Cetras retourneront Ă  la Terre promise. Une terre qui promet un bonheur suprĂȘme. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  20. « PrĂ©sident Shinra : Les Cetras, ou les Anciens, vont nous guider vers la “Terre promise”. J’ai beaucoup d’espoir en elle. / Rouge XIII : La Terre promise ? N’est-ce pas une simple lĂ©gende ? / PrĂ©sident Shinra : MĂȘme si c’était le cas, ça vaut le coup de s’en assurer. On dit que la Terre promise est trĂšs fertile. ...Si la terre est fertile
 / Barret : Alors il doit y avoir de l’énergie Mako ! » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  21. « Cloud: Tu te plains sans arrĂȘt... Et moi alors ! Ma famille, mes amis ! C’est de la mĂȘme tristesse que je souffre ! / Sephiroth: Ha ha ha
 ma tristesse ? Pourquoi serais-je triste ? Je suis l’élu ! Je peux faire de cette planĂšte ce que je veux ! Je vais vous reprendre cette planĂšte, peuple stupide, pour la rendre aux Cetras ! » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  22. « Aeris : Une blessure suffisamment grave pour dĂ©truire la planĂšte ? Blesser
 la planĂšte ? / Sephiroth : Vois cette fresque. La magie de destruction finale... MĂ©tĂ©ore. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  23. « Sephiroth : C’est simple. Si la santĂ© de la PlanĂšte est en danger, elle rĂ©agit en rassemblant l’énergie spirituelle pour cicatriser cette blessure. La quantitĂ© d’énergie accumulĂ©e est proportionnelle Ă  la gravitĂ© de la blessure. Que se passerait-il si une blessure menaçait vraiment la vie de la planĂšte ? Imagine la quantitĂ© d’énergie qui serait accumulĂ©e ! Ha ha ha. Et moi, je serai au centre de cette blessure. Toute cette Ă©nergie incommensurable m’appartiendra. Par une fusion avec toute l’énergie de la PlanĂšte, j’accĂ©derai Ă  une nouvelle forme de vie, Ă  une nouvelle existence. En me fondant Ă  la planĂšte
 je cesserai d’exister sous ma forme prĂ©sente
 pour renaĂźtre en tant que ‘Dieu’ et rĂ©gner sur tous. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  24. « Ifalna : Quelques Cetras survivants ont vaincu JĂ©nova et l’ont enfermĂ©e. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  25. « Cloud : Sephiroth ! Je sais que tu Ă©coutes ! Je sais ce que tu veux dire ! Il y a cinq ans, je n’étais pas Ă  Nibelheim. C’est ça, non ? / Sephiroth : Je vois que tu finis par comprendre. / 
 / Cloud : Mais, je veux te demander une chose. Pourquoi
 pourquoi fais-tu ça ? / Sephiroth : Ha, ha, ha... Je veux te ramener Ă  la rĂ©alitĂ©. À celui qui m’a remis la matĂ©ria noire ce jour-là
 Qui croirait qu’une expĂ©rience ratĂ©e serait finalement aussi utile ? Hojo en mourrait, s’il savait. / Cloud : Hojo !? Qu’a-t-il Ă  avoir avec moi ?! / Sephiroth : Il y a cinq ans, tu as Ă©tĂ©... fabriquĂ© par Hojo, piĂšce par piĂšce, juste aprĂšs l’incendie de Nibelheim. Un pantin fait de fringantes cellules de JĂ©nova, de son savoir, et du pouvoir de Mako. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  26. « Tifa: Cloud !? Qu’est-ce que c’est Cloud ? Est-ce que ce sont... tes rĂȘves ? Tu cherches, c’est ça ? Tu te cherches
 toi mĂȘme... Je vais t’aider aussi. On va travailler ensemble pour essayer de faire revenir la rĂ©alité  Mais
 OĂč commencer ? » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  27. « Cloud: Oui
 C’est moi
 Je n’ai jamais pu devenir membre du Soldat
 J’ai quittĂ© ma ville natale, plein de prĂ©tention en affirmant Ă  tous que j’allais y entrer mais
 J’étais tellement gĂȘné  Je ne voulais voir personne. Lorsque je t’ai vu [Tifa] attendre Ă  l’entrĂ©e de la ville, j’ai tout de suite remis mon casque. » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  28. Ces précisions scénaristiques sont apportées dans la série animée Crisis Core
  29. « Bugenhagen: Le Sacre
 La matĂ©ria blanche, celle qui peut affronter MĂ©tĂ©ore. C’est peut-ĂȘtre notre dernier espoir de sauver la planĂšte ! » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
  30. « Cloud: Ton fils !? / Hojo: Ha ha ha, mĂȘme s’il l’ignore ! Ha ha ha ! Que pensera-t-il quand il dĂ©couvrira que je suis son pĂšre ? Toujours Ă  me regarder de haut comme ça
 Ha ha ha ! / Cloud: Sephiroth est
 ton fils
 / Hojo: HĂ© hĂ©, j’ai proposĂ© la femme qui portait mon enfant pour le projet Jenova du professeur Gast. Lorsque Sephiroth Ă©tait encore dans le ventre de sa mĂšre, nous avons pris des cellules de Jenova et
 ha ha ha ! » Square Co., Final Fantasy VII (Square Co.), PlayStation.
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Liens externes

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