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Famille de Durat

La famille de Durat est une famille d'Auvergne et du Bourbonnais.

de Durat
Image illustrative de l’article Famille de Durat
Armes

Blasonnement Échiqueté d’or et d’azur
Devise « Duravit, Durat, Durabit »
Lignées de Durat
Branches d’Unson et des Portes, du Ludaix, du Mazeau, de Vauchaussade
Période XIe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Auvergne, Bourbonnais
Fiefs tenus Durat, Les Portes, Ludaix, Vauchaussade, Mazeau, La Cellette
Demeures Chateau de Durat, Château des Portes, Château du Ludaix, chateau du Mazeau, Château de Vauchaussade, Chateau de Praviers, Chateau de Montmelas, Chateau de Pomay, Chateau d'Auzon, Château de la Lande
Charges gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, Grand Bailli d'épée de Combraille, Conseiller au Parlement de Paris, Gouverneur de la Grenade, gouverneur de Saint-Martin
Fonctions militaires Capitaines Gouverneurs des chateaux d'Auzances sermur Crocq et Aigueperse , Maréchaux de Camp, Lieutenants et Colonels de régiments, Major général, capitaines d'état-major
Fonctions ecclésiastiques Abbés de Bellaigue, de Sept-Fons
Récompenses militaires Chevalier de l'Ordre du Roi, Chevalier de Saint-Louis, Chevalier de L’ordre de Saint-Grégoire, Chevalier de l'Ordre de Charles III, Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre avec palmes
Preuves de noblesse
RĂ©formation de la noblesse 1669
Admis aux honneurs de la Cour 1789
Autres ANF-1948

Description

Seigneurs des Portes d'Aleyrat, de Ludaix, de Saint Mion, de la Celette, de Rocheneuve, de Mazeau de Bussières Vieilles, de Lauroux , de La Serre[1] et autres lieux en Combrailles, la famille de Durat est d'origine chevaleresque. Son ancienneté est attestée par des actes féodaux de 1300, 1322, 1351, 1393, et la filiation établie par titres depuis Antoine de Durat, seigneur des Portes et d'Aleyrat en 1442.

Elle a produit des croisés[2], un chevalier banneret en 1351, des capitaines de cinquante hommes d'armes, un chambellan de Charles duc de Bourbon connétable de France en 1515, un chevalier de l'ordre du roi par lettres de 1569, plusieurs grands baillis de Combrailles depuis 1536, des capitaines gouverneurs du château d'Auzance, trois maréchaux de camp promus à ce grade en 1756, 1767 et 1688, des colonels et autres officiers de tous grades décorés de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et de Notre Dame de Mont Carmel.

Armes

Le cimier des quatre chênes est porté par Robert de Durat, seigneur chatelain d'Unson (selon Revel[3]). La Branche des seigneurs de la Serre et Vauchaussade avait pour supports deux sauvages, celles des seigneurs du Ludaix deux anges.

Foulques de Durat, chevalier en 1351 portait pour cimier le bonnet albanais, la houpe Ă©panouie.

Origines

Seigneurs des Portes du Ludaix (Marcillat-en-Combraille), du Mazeau de La Serre, barons de la Celette et de Gouzon en Bourbonnais et dans le pays de Combrailles, noble et ancienne famille originaire d'Auvergne dont il est parlé dans l'Armorial général de France[6].

La Chesnaye des Bois Ă©crit[7] :

"Quoique les anciens titres de cette famille antérieurs à ceux de 1441 et 1444 soient perdus, néanmoins il est certain que la Famille de Durat était alors très ancienne et jouissait de quelque considération puisque Jean de Durat II, du nom de son arrière-petit-fils, fut fait Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel dans un temps où cet Ordre était le premier et l'unique en France et aussi considéré que celui du Saint Esprit qui lui a été substitué".

Le comte de Boulainvilliers fait mention de la Famille de Durat comme très ancienne[7]. Les seigneurs des Portes ont toujours pris dans les actes particuliers le titre de marquis des Portes (titre figurant dans l'acte de renouvellement de la charge de Grand bailli de Combrailles par le régent en 1702[8]) et les seigneurs du Mazeau et de Buxerolle celui de comtes de Durat mais jamais dans les contrats (Cf. La Chesnaye-Desbois précité).

Le comte de Durat devait recevoir les honneurs de la Cour en mai 1789. Il figurait sur les listes des États- Généraux, ordre de la Noblesse

La maison de Durat (de Durato) est originaire du pays de Combrailles, qui faisait anciennement partie de la Basse-Auvergne, et fut depuis incorporé au Bourbonnais. Elle a eu pour berceau une châtellenie de son nom, située non loin de la ville de Pionsat, châtellenie qu'elle possédait de temps immémorial en haute litige et seigneurie, ne reconnaissant d'autre supériorité féodale que celle des ducs d'Auvergne, dont elle relevait en plein fief et sans hommage intermédiaire. (Arrêt du parlement de Paris du 23 décembre 1430). Un château fort existait dès le XIe siècle. Il ne subsiste à ce jour qu'une motte féodale surplombant un étang à la sortie de Pionsat.

Le château de Durat passe ensuite entre les mains des Lestrange par le biais des successions et Antoine de Durat devient entre autres seigneurs des Portes, une maison forte située sur Mainsat qui restera 400 ans dans la famille. Une bulle papale de 1384 autorisera la construction d'une église aux Portes, des conflits importants opposant pendant des années les deux principales familles locales, Durat et La Roche-Aymon pour le droit de litre portant sur l'église[9] de Mainsat.

Ainsi, dès l'origine, cette famille tenait rang par ses possessions parmi la haute noblesse, ce qui justifie la qualification de proe-nobilis portée par ses auteurs[10]

Sceau de Franconnet de Durat

Franconnet de Durat et Guillaume de Durat (1230-1303) figurent dans des actes. La descendance est sans interruption jusqu'au père d'Antoine de Durat (1445). D'Hozier et d'autres auteurs font partir la généalogie à partir de cette date tout en faisant remarquer que la famille est une des « plus anciennes d'Auvergne ». D'autres auteurs prennent la généalogie presque complète depuis 1230 environ[11] - [12]. On trouve la généalogie de cette famille dans D'Hozier et dans La Chesnaye des Bois. Il existe aussi une généalogie assez complète dans les ouvrages de l'abbé Peynot et d'Ambroise Tardieu (voir les sources).

Selon des héraldistes[13] qui ont préparé le huitième centenaire de la première croisade (16 au 18 mai 1895 à Clermont-Ferrand) un membre de la famille de Durat participait à la première croisade lancée par le pape Urbain II (après l'appel de Clermont du 27 novembre 1095).

Outre le château des Portes à Mainsat[14], les Durat sont capitaines gouverneurs des châteaux d'Auzances, Sermur, Crocq.

Membres

  • Franconnet de Durat (ou Franconnin) participe deux fois aux Croisades : la septième croisade en 1248[15] et la huitième croisade en 1270 pour Tunis. Il embarque le 25 aoĂ»t 1248 Ă  Aigues-Mortes avec saint Louis. Sa prĂ©sence est Ă©galement attestĂ©e par un acte Ă©tabli par lui Ă  Saint-Jean d'Acre[16] ;
  • Guillaume de Durat, chevalier, seigneur de Durat et de Marsat, (1230-1302). Vassal d'Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis ;
  • Guillaume II de Durat, chevalier, seigneur de Durat, nĂ© en 1265, apparait dans un acte de 1310, par lequel il achète Ă  Guillaume de Beaufort, damoiseau, seigneur de Beauvoir des biens Ă  Saint-Gervais d'Auvergne et s'engageait Ă  procurer Ă  Jean de Beauvoir, fils naturel de ce dernier, "sa vie et nourriture" dans l'abbaye de Bellaigue[17].
  • Fouques de Durat, chevalier, servit avec 3 Ă©cuyers sous Monseigneur d' Audenham, marĂ©chal de France. En 1351 il avait en sa compagnie deux chevaliers, 19 Ă©cuyers et 16 sergents et archers[18].
  • Philibert de Durat, est maintenu par le parlement sĂ©ant Ă  Poitiers par un arrĂŞt du 22 dĂ©cembre 1430, dans le « droit de tenir ses château, chartreuse et terre de Durat, avec toute justice, haute, moyenne et basse, sans moyen ni milieu du duchĂ© d'Auvergne et dans celui d'obliger ses vassaux desdits mas ci-dessus nommĂ©s, de faire guet et garde en son dit château de Durat ». Philibert ne vivait plus le 16 fĂ©vrier 1436.
  • Jean de Durat Ier du nom, Chevalier, Seigneur des Portes, de Saint Mion qualifiĂ© dans plusieurs actes Haut et Puissant Seigneur et Chevalier fut Bailli du pays de Combrailles & Capitaine du Château d'Auzances par Lettres de Provisions du 15 septembre 1515, Écuyer et Chambellan de Charles de Bourbon, ConnĂ©table de France, Capitaine de la Ville d'Aigueperse par Lettres de Provisions du 4 octobre 1516 & du Château de Sermur dans le pays de Combrailles dont il obtint de Louise de Savoie mère du Roi François Ier le 21 octobre 1518 des Lettres de confirmation « tant Ă  cause de ses sens Noblesse vaillance qu'en considĂ©ration des bons services qu il avait ci devant rendus tant au Roi son très cher fils & Ă  ses PrĂ©dĂ©cesseurs Rois dans les guerres qu'Ă  Elle & Ă  ses PrĂ©dĂ©cesseurs de la Maison de Bourbon, lesquels services il continuait chaque jour & qu'Elle espĂ©rait encore qu il rendrait de plus en plus ». Le Roi François Ier par autres Lettres Patentes donnĂ©es Ă  Cremieu le 10 mai 1516 le qualifie « de son cher et bien-aimĂ© ». Capitaine du château de Château de Crocq il porta les armes sous les règnes de Charles VIII, Louis XII et François Ier, les services qu'il rendit au royaume de Naples lui valurent l'office de Capitaine (commandant) du château de Sermur prĂ©citĂ©. le roi François Ier ayant Ă©tĂ© parrain d'un de ses enfants, le prĂ©nom François fut adoptĂ© Ă  chaque gĂ©nĂ©ration ou presque.
  • Jean II de Durat, Puissant Seigneur, Seigneur des Portes, pourvu le 2 janvier 1536, Chevalier de l’Ordre du Roi par Lettres du 14 avril 1569; alliĂ© Ă  Jacqueline de (Coligny) Saligny qu’il Ă©pousa en prĂ©sence de plusieurs Grands et Notables Seigneurs et Gentilshommes le 18 juillet 1566. Pourvu le 2 janvier 1536 bailli du pays de Combraille et qui se distingua pendant les guerres de religion.
  • Denis de Durat, qualifiĂ© de puissant seigneur et chevalier, seigneur de Vauroux, de Laurene, de la Serre, du Mazeau et de Bussière-Vieille, capitaine du château d'Auzance, nĂ© vers 1566, se « laissa d'abord emportĂ© dans le torrent de la Ligue (Nota bene : Protestante) puis revint en 1594 dans l'obĂ©issance qu'il devait Ă  son souverain » Il avait obtenu du roi Henri III le 5 avril 1586 des lettres patentes qui le reconnaissait extrait et issu de race et de parents affectionnĂ©s de ce souverain. Se qualifiait Homme d'armes de la Compagnie de la Reine en 1611, MarĂ©chal des Logis d'une compagnie de cent hommes d'armes des ordonnances du Roi, sous la charge de Claude de Lorraine, prince de Joinville, au titre d'un brevet que lui donna ce prince le 12 fĂ©vrier 1613. Au terme de ce brevet et sous l'exprès commandement du Roi, il devait recevoir le premier gouvernement particulier de la Province d'Auvergne. Mort au siège de Montauban[19].
  • François de Durat, avocat au Parlement de Paris, reçu en 1547. Mort en 1569 et inhumĂ© aux Cordeliers [20] ;
  • Jean de Durat, Chevalier, seigneur de la Serre, du Mazeau, de Bussière-Vieille et autres lieux. Comte du Mazeau.
  • Gilbert de Durat, qualifiĂ© de puissant Seigneur, Chevalier, Baron de la Celette, Seigneur des Portes, de Chazeaux et de Saint-Mion, avait Ă©tĂ© nommĂ© Bailli de Combrailles, par Lettres de Provisions des 20 dĂ©cembre 1596 et 30 janvier 1597, Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi (Henri IV)
  • Louis de Durat[21], qualifiĂ© puissant Seigneur, Baron de Gouzon, Seigneur du Mazeau, de Vaurene, de Bussière-vieille, de la Serre et de Lauroux, nĂ© en 1606, servait dans la Compagnie des Chevau-lĂ©gers du Seigneur de Bussy le 14 juin 1625, et Ă©pousa par contrat du 2 mai 1632 Dame Françoise de Douhet, (veuve de noble Antoine Martin, PrĂ©sident au Siège PrĂ©sidial de Limoges), fille de noble Pierre de Douhet, Baron de Saint Pardoux, Seigneur du Puymoulinier. Il fit son testament le 5 octobre 1661, par lequel il voulut ĂŞtre enterrĂ© dans l'Ă©glise de Bussière-Vieille, au tombeau de ses prĂ©dĂ©cesseurs ;
  • SĂ©bastien Jacques Balthazar de Durat, seigneur de Gouzon, capitaine au rĂ©giment de la Reine-Cavalerie, capitaine au RĂ©giment de Clermont-Tonnerre, grand bailli de Combrailles, marquis des Portes, a fait les guerres d'Allemagne et de Flandres, s'est retrouvĂ© au Siège de Philippsbourg (1734), Ă  la Bataille de Dettingen en 1743, Ă  celle de Bataille de Fontenoy et aux sièges de Tournay et Alh en 1745, au combat de Raucoux l'annĂ©e suivante puis, Ă  la bataille de Hastembeck et la conquĂŞte de l’électorat de Hanovre.
  • Prise de la Grenade
  • L'Ă®le est prise très rapidement après un assaut menĂ© l'Ă©pĂ©e au poing par Charles Henri d'Estaing d'Estaing . Dès le 6 juillet la garnison anglaise capitule (Gravure de Nicolas Ponce ).
    L'île est prise très rapidement après un assaut mené l'épée au poing par Charles Henri d'Estaing d'Estaing . Dès le 6 juillet la garnison anglaise capitule (Gravure de Nicolas Ponce ).
  • François de Durat, Chevalier, Seigneur de Bussière-Vieille, de Vaurène, de Vauchaussade, de la Serre, de Villevaleix, de la Mane, etc., mineur le 5 octobre 1661, servait le 23 juillet 1672, en qualitĂ© de Cadet, dans le RĂ©giment des Gardes-Françaises, suivant un certificat que lui en donna le mĂŞme jour François d'Aubusson, Duc de la Feuillade, Colonel de ce RĂ©giment, portant : « qu'il s'Ă©toit toujours très-bien acquittĂ© de son devoir, avait Ă©tĂ© blessĂ© d'un coup de mousquet Ă  l'Ă©paule Ă  l'ouverture de la tranchĂ©e d'Orsoy ; s'Ă©tant aussi comportĂ© avec beaucoup d'honneur Ă  celle de Doesboork, quoiqu'indisposĂ© de sa blessure ».
  • François de Durat, qualifiĂ© Haut & Puissant Seigneur, Chevalier, Seigneur du Mazeau, de la Serre, de Vaurène, de Bussière-Vieille, de Fournoux, de la Mazière & de la Moutade, nĂ© le 9 janvier 1683, dit le comte de Durat, fit son testament le 27 juin 1726, par lequel il dĂ©clara qu'il vouloit ĂŞtre enterrĂ© dans la paroisse de la Serre, au tombeau de ses prĂ©dĂ©cesseurs, et mourut la mĂŞme annĂ©e, suivant un acte original du Ier octobre 1726. Il avait Ă©pousĂ©, par contrat du 7 mars 1707, Marie d'Allemaigne, morte le 3 novembre 1726, fille de François d'Allemaigne, Écuyer, Seigneur de la Vergnière, de la Moutade, de Monclar & autres lieux, et de Dame Anne Noblet de la Roche-Aymon
  • Annet François de Durat, Seigneur de la Serre, de Vauchaussade, de la Mane et de Villevaleix, mort MarĂ©chal des Camps & ArmĂ©es du Roi le 21 fĂ©vrier 1769. Il avait Ă©tĂ© successivement Sous Lieutenant, Lieutenant Capitaine, Capitaine de Grenadiers au RĂ©giment Royal-La-Marine dont il fut fait Major en 1744, Lieutenant Colonel en 1745, avait servi avec beaucoup de distinction Ă  la bataille de Rocoux oĂą il fut fait Brigadier Ă  la bataille de Lauffeld ou il commanda le RĂ©giment en ces deux occasions, le Colonel Ă©tant comme Brigadier employĂ© Ă  la tĂŞte du Chef de Brigade. Les grâces qu'il obtint Ă  l'une et l'autre bataille furent accompagnĂ©es de la lettre de la Cour la plus flatteuse pour le RĂ©giment Royal-La-Marine et surtout pour lui qui le commandait. Il fut fait MarĂ©chal de camp après le siège de Bergen op Zoom en 1756.
  • Jean-François, comte de Durat, Seigneur de Vauchaussade, nĂ© au château de Vauchaussade le 3 octobre 1736, officier supĂ©rieur du plus grand mĂ©rite, qui se distingua dans plusieurs batailles, participe avec son frère Ă  la guerre d'indĂ©pendance des États-Unis, participant aux principales batailles comme la bataille de Yorktown, et devient gouverneur gĂ©nĂ©ral de la Grenade en 1779 et rĂ©tablit les lois françaises Ă  la suite de la reprise de l'Ile aux britanniques (ArrĂŞt du Conseil du Roi du 12 dĂ©cembre 1779[22]) (Liste des personnalitĂ©s françaises ayant combattu lors de la guerre d'IndĂ©pendance des États-Unis), MarĂ©chal de camp en 1788, Chevalier de Saint-Louis, Premier prĂ©sident de l'administration dĂ©partementale de la Creuse en 1790, premier prĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral de la Creuse en 1800[23]. Mort en 1830.
  • Jean-SĂ©bastien de Durat, gouverneur de Saint-Martin (1785-1795)(Listes des dirigeants de la partie française de Saint-Martin) initiateur de la construction du Fort Louis, de la Prison et du pont qui porte son nom (enterrĂ© Ă  Saint-Martin);
  • Louis de Durat, Garde du corps de Louis XVI puis Ă©migrĂ©[24] mort Ă  Mittau en 1808 ;
  • Henri de Durat de Vauchaussade, fut tuĂ© Ă  la bataille d'IĂ©na en 1806;
  • François CĂ©sar, comte de Durat, capitaine d’état-major et diplomate, il assista au sacre de l'empereur Russe Nicolas. 1830 Ă©poux de Sophie Gallet de Mondragon, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, des ordres de Charles III et de Saint Ferdinand d'Espagne. Fit la campagne d'Espagne comme capitaine d'Ă©tat-major et aide de camp des gĂ©nĂ©raux de Chastellux et de Wall [25], commandant la Place de Paris[26].
  • Dom Jehan (V) de Durat, Père AbbĂ© de l'Abbaye de Sept-Fons. AssassinĂ© en 1881 c'est sous l’abbatiat de Dom Jean de Durat qu’avait Ă©tĂ© fondĂ©e en Nouvelle-CalĂ©donie : Notre Dame des Iles dont 1876, le Vicaire Apostolique Mgr Vitte avait fait les premières dĂ©marches près de l'abbĂ© de Sept-Fons et le Pape Pie IX avait dĂ©cidĂ© la fondation et mĂŞme dĂ©crĂ©tĂ© le choix du vocable. Il a Ă©tĂ© le plus jeune Père AbbĂ© Ă©lu depuis Saint-Bernard de Clairvaux d'oĂą la validation du Pape.
  • FĂ©lix Vicomte de Durat (1834 - 1906), maire de Marcillat-en-Combraille, Chevalier de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem
  • Joseph, vicomte de Durat (1860-1929), Capitaine au 23 rĂ©giment d'artillerie, chevalier de la LĂ©gion d'honneur[27] en 1916,Chevalier de l'Ordre de Saint-GrĂ©goire-le-Grand, Maire de Marcillat en Combraille.
  • Jehan de Durat (1889-1940), Lieutenant Colonel de l'ArmĂ©e de l'air, commandeur de la LĂ©gion d'honneur[28] Cote LH/871/6, Croix de Guerre, neuf citations dont quatre citations Ă  l'ordre de l'armĂ©e de 1916 Ă  1918 Ă  titre personnel comme au titre de l'escadrille qu'il commandait. Chef de cabinet du gĂ©nĂ©ral Vuillemin un des premiers membres actifs de l’AĂ©ro-club d'Auvergne, Maire de Montmelas Saint-Sornin frère du vice-prĂ©sident, Victor de Durat qui suit,
  • Victor de Durat (1891-1977), Officier de cavalerie au 11e rĂ©giment de chasseurs, chevalier de la LĂ©gion d'honneur[29], Croix de Guerre avec palmes, citations Ă  l'ordre de l'armĂ©e et du corps d'ArmĂ©e (Verdun, 1916 « Partant pour communiquer un ordre, le sous-lieutenant de cavalerie de Durat reçoit une balle en pleine poitrine. Il alla porter les ordres Ă  deux kilomètres plus loin malgrĂ© sa blessure »[30]), LĂ©gion d'honneur remise sur son lit d'hĂ´pital par le PrĂ©sident PoincarrĂ©, passe son brevet de pilote et intègre la SPA 37. l'escadrille des "Charognards", une victoire homologuĂ©e avec l'as Fernand Guyou en 1918. EngagĂ© en 1939 capitaine de l'armĂ©e de l'Air, et faisant partie tous deux des premiers pilotes pendant la Grande Guerre (sur des SPAD).

Alliances

Les principales alliances de la famille de Durat sont : de Rochedragon (124x, 136x et 139x), de Rochedagoux (1387), de Chaslus (140x et 143x), de la Marche (1444), de Lestrange (1445), de Coligny (1515), de Montaignac (1538), de PĂ©russe des Cars (156x), de Beaufort (1592 et 1609), de Veilhan (1596) de La Roche-Aymon (1680), de Noblet (1710 et 1722), de Gouyon (1711), de Bosredon (1748 et 1785), de Morin d'Arfeuille (1803), de Gallet de Montdragon (1827), de Roquefeuil (1914), de Chabannes (1919 et 197x), d'Harcourt (1941), de Certaines (1945), de Lorgeril (1952), de Villardi de Montlaur (1975), d'Aigneaux, etc.

Bibliographie

  • François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les gĂ©nĂ©alogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes, & l'Ă©tat des grandes terres du royaume, Ă€ Paris, Chez la veuve Duchesne,
  • Jougla de MorĂ©nas, Henri, Grand armorial de France, Paris, Éditions hĂ©raldiques, 1934-1952
  • Alexandre Mazas, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis son institution en 1693, jusqu'en 1830, Paris, Didot,
  • Rietstap, Ioannes-Baptista, Armorial gĂ©nĂ©ral, prĂ©cĂ©dĂ© d'un dictionnaire des termes du blason, Gouda, G.B. van Goor zonen, coll. « 2e Ă©d. refondue et augm », 1884-1887
  • Jouffroy d'Eschavannes, E, Armorial universel, prĂ©cĂ©dĂ© d'un traitĂ© complet de la science du blason et suivi d'un supplĂ©ment, Paris, L. Curmer, Ă©diteur,
  • Jean-Baptiste Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, Perol,
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables Ă  la fin du XIXe siècle, Paris, C. HĂ©rissey,
  • Pierre Balme, J. Semonsous, Le château de Pionsat, G. de Bussac,
  • Louis Holtz et Michel Pastoureau, Histoire hĂ©raldique, sociale et culturelle des armoriaux mĂ©diĂ©vaux, Paris, Le LĂ©opard d'Or, (ISBN 2-86377-150-7 et 9782863771501)
  • Pierre Louis Joseph BĂ©tencourt, François Morand, Noms fĂ©odaux : ou, Noms de ceux qui ont tenu fiefs en France dans les provinces d'Anjou, Aunis, Auvergne, Beaujolois, Berry, Bourbonnois, Forez, Lyonnois, Maine, Saintonge, Marche, Nivernois, Touraine, partie de l'Angoumois et du Poitou, depuis le XIIe siècle jusque vers le milieu du XVIIIe, Paris, Schlesinger frères,
  • Guillaume Revel, Armorial d'Auvergne Bourbonois et Forestz, Paris, BnF, dĂ©partement des Manuscrits, Français 22297, fol. 369, 1456 (1998), 656 p. (ISBN 978-2-909797-28-1 et 2-909797-28-7)
  • F.B. P., Un Trappiste de Sept-Fons, La Trappe : origine, esprit, organisation actuelle de la rĂ©forme de l'abbĂ© de RancĂ©, Librairie A. Bray, , 659 pages
  • LĂ©on GuĂ©rin, Histoire maritime de France depuis la guerre de Nimègue jusqu'Ă  nos jours, Paris, Abel Ledoux,
  • Joullietton, Histoire de la Marche et du pays de Combrailles, Paris, P. Betoulle,
  • AbbĂ© Michel Peynot, Marcillat et ses environs, Allier, H. Champion (Reprint),
  • Ambroise Tardieu, Dictionnaire des anciennes familles de l'Auvergne, Moulins, Auclaire,
  • Woelmont, Henry de, baron, Notices gĂ©nĂ©alogiques, Paris,
  • Édouard Maugis, Histoire du Parlement de Paris, Slatkine-Megariotis, (reprint 1977)
  • Archives nationales (France) et Robert Fawtier, Registres du trĂ©sor des chartes, Impr. nationale,
  • (en) Nicolas Ponce et Francois Godefroy, A Collection of Engravings of the Different Events of the War which Procured the Independence of the United States of America : From the Original Engravings, Paris,
  • AcadĂ©mie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand (France), MĂ©moires de l'AcadĂ©mie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, vol. 29, Clermont-Ferrand,
  • Gilbert Bodinier, Les gardes du corps de Louis XVI, Ă©tude institutionnelle, sociale et politique, dictionnaire biographique, Paris,
  • Gilbert Bodinier, Dictionnaire des officiers de l'armĂ©e royale qui ont combattu aux États-Unis pendant la guerre d'indĂ©pendance 1776-1783, Paris, rĂ©Ă©dition 2010, revue et corrigĂ©e
  • Alexandre Mazas, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis son institution en 1693, jusqu'en 1830, Paris, Didot,
  • Joseph Joullietton, Histoire de la Marche et du Pays de Combraille, Gueret, Betoule,
  • Joseph de Champeaux, Histoire de la Marche et du Pays de Combraille, Lamarche,
  • Jauffret, Histoire impartiale du procès de Louis XVI ci-devant roi des français.., Paris, Au bureau du Journal de Perlet,
  • (en) Norman L. R. Franks, Frank W. Bailey, Russell Guest, Bloody April-- black September, Grub Street,

Notes et références

  1. Revue d'Auvergne, En Combraille au XVIIIe, vol. 119, Typ. et lithog. G. Mont-Louis, (lire en ligne), « 2-3 »
  2. Ambroise Tardieu, Le Livre d'or des Croisés à Clermont-Ferrand (19 mai 1895) : avec une liste générale des familles existantes en France qui ont été aux Croisades, Impr. Protat frères, , 76– (lire en ligne)
  3. Dans Guillaume Revel, l'écu de Robert de Durat habitant Chantelle est échiqueté d'or et de sable.
  4. Assez rare, voir l'article sur les bonnets en héraldique
  5. Ce cri viendrait des croisades et du Monastère Sainte-Catherine du Sinaï (Égypte).
  6. Louis Pierre d'Hozier, Armorial général, ou Registres de la noblesse de France, Paris, Firmin Didot, , Registre V
  7. Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France., Paris, Volume 7, Page 87
  8. Archives du château d'Auzon
  9. « 23116-2°page », sur www.gendep23.org (consulté le )
  10. selon Joseph Nadaud, Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, tome II
  11. Abbé Joseph Nadaud, Nobiliaire du diocèse et généralité de Limoges, Limoges, 1712-1775, p. 71 et s.
  12. Pierre Louis Joseph Bétencourt, Noms de ceux qui ont tenu fiefs en France dans les provinces d'Anjou, Aunis, Auvergne, Beaujolois, Berry, Bourbonnois, Forez, Lyonnois, Maine, Saintonge, Marche, Nivernois, Touraine, partie de l'Angoumois et du Poitou, depuis le XIIe siècle jusque vers le milieu du XVIIIe, Volume 2, , p. 128
  13. http://images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr/1895/B315556101_EXPRESS_1895_05_12.pdf
  14. Fondation du patrimoine, « Parc du château des portes à Mainsat | Tous les projets | Limousin | Fondation du Patrimoine », sur www.fondation-patrimoine.org (consulté le )
  15. Ambroise Tardieu, Le Livre d'or des Croisés à Clermont-ferrand (19 mai 1895): avec une liste générale des familles existantes en France qui ont été aux Croisades, Impr. Protat frères, (lire en ligne)
  16. Archives du Château de Pomay
  17. Ambroise Tardieu, Histoire illustrée de la ville et du canton de Saint-Gervais d'Auvergne (Puy-de-Dôme), Typ.A.Richet, , 232 p.
  18. P. Louis Lainé, Dictionnaire veridique des origines des maisons nobles ou anoblies ..., Volume 1, Paris, Arthus Bertrand, (lire en ligne)
  19. Antoine Marie d'Hozier de Serigny, Armorial general de la France, Collombat, , 490– (lire en ligne)
  20. Histoire du Parlement de Paris de l’avènement des rois Valois à la Mort d'Henri IV, Édouard Maugis, tome III
  21. Armorial général de la France, Louis-Pierre d'Hozier, 1764
  22. Recueil général des anciennes lois françaises: depuis l'an 420 jusqu'à la révolution de 1789, A. J. L. Jourdan, Decrusy, F. A. Isambert, Armet, Alphonse-Honoré Taillandier, Paris, 1822
  23. Centre France, « Hommage - La ministre Jacqueline Gourault a salué la mémoire du tout premier président de l'assemblée départementale de Creuse », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  24. Gilbert Bodinier, Les gardes du corps du roi Louis XVI
  25. Patrice Alfred Armand de Wall (16 avril 1807-21 octobre 1884 au château de Colombier à Bligny-sur-Ouche fils de Ulrich de Wall (20 août 1768 au château de Sainte-Sabine(21)-10 juin 1838 à Paris et de Antoinette de Barbarat de Mazirot
  26. Testu & cie,, Almanach Royal, Paris, Guyout, , p. 721
  27. Cote LH/871/3
  28. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=de%20durat&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28de%20durat%29%20%3aNOM%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All Ministère de la culture
  29. Base Léonore, Ministère de la culture
  30. 92e régiment d’infanterie, historique 1914-1918, Imprimerie et librairie militaire universelle L. Fournier, 264, Boulevard Saint-Germain, 1921

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