AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Expédition d'Espagne

L’expĂ©dition d’Espagne est la campagne menĂ©e en par la France afin de rĂ©tablir le roi Ferdinand VII d'Espagne sur son trĂŽne. Ceci signifia donc le rĂ©tablissement de l'absolutisme et la fin du triennat libĂ©ral.

Expédition d'Espagne
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Prise du fort du Trocadéro, le 31 août 1823.
Informations générales
Date –
Lieu Espagne
Issue Restauration de l’absolutisme
Forces en présence
95 000 hommes

Batailles

‱ Prise des retranchements de Sainte-Marguerite
‱ Combat de Campillo de Arenas
‱ Prise du fort de l'Ăźle Verte (es)
‱ Bataille du TrocadĂ©ro
‱ Combat de Llers
‱ Siùge de Pampelune
‱ Prise du fort de Santi-Petri
‱ Bombardement de Cadix
‱ Combat de Puerto de Miravete

En Espagne, la campagne est connue comme « los Cien Mil Hijos de San Luis » en castillan, littéralement « les cent-mille fils de Saint Louis ».

Contexte

En 1820, le roi d'Espagne Ferdinand VII doit faire face à un soulÚvement populaire conduit par les libéraux. Ce mouvement révolutionnaire lui reproche l'absolutisme de son pouvoir et les nombreuses répressions à l'encontre des libéraux. Ferdinand VII doit alors se soumettre, et remettre en vigueur la Constitution de 1812 et ainsi confier le pouvoir à des ministres libéraux.

Des Ă©lections ont lieu en 1822 aux Cortes, qui donnent la victoire Ă  Rafael del Riego, dans une Europe secouĂ©e par les mouvements dĂ©mocrates qui perturbent l'ordre intĂ©rieur des États. Le roi Ferdinand VII d'Espagne s'est retirĂ© Ă  Aranjuez, oĂč il se considĂšre comme prisonnier des Cortes. Ses partisans installĂ©s Ă  Urgell prennent les armes et remettent en place une rĂ©gence absolutiste. Ils tentent un soulĂšvement, avec la garde de Madrid, qui est un Ă©chec ; repoussĂ© par la rĂ©sistance des forces constitutionnelles. Aussi, en 1822, Ferdinand VII, s'appuyant sur les thĂšses du congrĂšs de Vienne, sollicite-t-il l'aide des monarques europĂ©ens, rejoignant la Sainte-Alliance formĂ©e par la Russie, la Prusse, l'Autriche et la France pour restaurer l'absolutisme.

En France, les ultras pressent le roi Louis XVIII d'intervenir. Pour tempérer leur ardeur contre-révolutionnaire, le duc de Richelieu fait déployer, le long des Pyrénées, des troupes chargées de protéger la France contre la prolifération du libéralisme venant d'Espagne et la contagion de la « fiÚvre jaune ». En septembre 1822, ce « cordon sanitaire » devient un corps d'observation, puis se transforme trÚs vite en une expédition militaire.

AprÚs des débats passionnés à Paris, début 1823 un discours du roi Louis XVIII annonce le soutien français au roi d'Espagne. Le cours de l'emprunt public chute de 87 francs à 78 francs dans les cinq jours qui suivent son discours et les financiers sont accusés de manquer de patriotisme. Une ordonnance du préfet de Police interdit les tables du Café Tortoni de Paris[1].

Accords de commodité

Louis XVIII essayant les bottes de Napoléon et préparant la campagne d'Espagne, caricature francophobe anglaise de George Cruikshank publiée le 17 février.

Le , un traitĂ© secret est signĂ© lors du congrĂšs de VĂ©rone, qui permet Ă  la France d'envahir l'Espagne pour rĂ©tablir Ferdinand VII en monarque absolu. Avec cet accord de la part de la Sainte-Alliance, Louis XVIII annonce le , que « cent mille Français sont prĂȘts Ă  marcher en invoquant le nom de Saint Louis pour conserver le trĂŽne d'Espagne Ă  un petit-fils d'Henri IV ». Les Espagnols appelleront l'armĂ©e française : los Cien Mil Hijos de San Luis (les Cent Mille Fils de Saint Louis) ; le corps expĂ©ditionnaire français comporte en rĂ©alitĂ© 95 000 hommes. Fin fĂ©vrier, les Chambres votent un crĂ©dit extraordinaire pour l'expĂ©dition. Chateaubriand et les ultras exultent : l'armĂ©e royale va prouver sa valeur et son dĂ©vouement face aux libĂ©raux espagnols pour la gloire de la monarchie des Bourbons.

Le nouveau Premier ministre, Joseph de VillĂšle, s'y oppose. Le coĂ»t de l'opĂ©ration lui paraĂźt excessif, l'organisation de l'armĂ©e dĂ©fectueuse et l'obĂ©issance des troupes incertaine. L'intendance militaire est incapable d'assurer le soutien logistique des 95 000 hommes concentrĂ©s, fin mars, dans les Basses-PyrĂ©nĂ©es et les Landes, avec 20 000 chevaux et 96 piĂšces d'artillerie. Pour pallier ces carences, il faut recourir aux services du munitionnaire Ouvrard, prompt Ă  conclure en Espagne, au dĂ©triment du TrĂ©sor public, des marchĂ©s aussi favorables Ă  ses propres intĂ©rĂȘts qu'Ă  ceux de l'armĂ©e.

L'État-major

Louis XVIII confie le commandement de l'expĂ©dition Ă  son neveu le duc d'AngoulĂȘme, fils aĂźnĂ© du futur Charles X.

L'organisation du commandement pose de nombreux problĂšmes. Il faut donner aux fidĂšles des Bourbons l'occasion de montrer leurs grades fraĂźchement acquis qu'ils doivent au roi, sans compromettre ni la sĂ»retĂ©, ni l'efficacitĂ© de l'armĂ©e. La solution retenue est habile : aux anciens Ă©migrĂ©s et VendĂ©ens les commandements secondaires, aux anciens gĂ©nĂ©raux de la RĂ©volution et de l'Empire les responsabilitĂ©s principales. Le duc d'AngoulĂȘme, fils de Charles X, est nommĂ© commandant en chef de l'armĂ©e des PyrĂ©nĂ©es, malgrĂ© son manque d'expĂ©rience militaire, mais il accepte de n'assurer que les honneurs de son titre et la direction politique de l'expĂ©dition, laissant Ă  son major gĂ©nĂ©ral, Guilleminot, gĂ©nĂ©ral d'Empire aux compĂ©tences reconnues, le soin de prendre les dĂ©cisions militaires. Sur cinq corps d'armĂ©e, quatre sont placĂ©s sous les ordres d'anciens serviteurs de NapolĂ©on : le marĂ©chal Oudinot, duc de Reggio, le gĂ©nĂ©ral Molitor, le marĂ©chal Bon Adrien Jeannot de Moncey, duc de Conegliano, et le gĂ©nĂ©ral Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle. Le prince de Hohenlohe commande le 3e corps, le plus faible avec deux divisions au lieu de trois ou quatre et 16 000 hommes au lieu de 20 000 Ă  27 000 pour les autres.

Fidélité de la nouvelle armée et composition des forces

Il faut maintenant savoir si les rĂ©giments, oĂč il y a nombre d'officiers, de sous-officiers et de soldats marquĂ©s par les souvenirs des campagnes impĂ©riales, sont disposĂ©s Ă  marcher gentiment pour les Bourbons de France et d'Espagne. Les libĂ©raux espĂšrent les dissuader d'aller combattre « pour des moines, contre la libertĂ© ». VillĂšle s'inquiĂšte de leur propagande dans les cabarets et les chambrĂ©es, oĂč se diffuse, en mars et avril, une chanson de BĂ©ranger incitant les militaires Ă  la dĂ©sobĂ©issance :

« Brav' soldats, v'la l'ord' du jour :
Point de victoire
OĂč n'y a point de gloire.
Brav' soldat, v'la l'ord' du jour :
Gard' à vous ! Demi-tour ! »

Le 6 avril 1823, les doutes des uns et les illusions des autres se dissipent. Sur les rives de la Bidassoa, cent cinquante libéraux français et piémontais se présentent face aux avant-postes du 9e léger. Parmi eux se trouvent le colonel Fabvier et une trentaine d'officiers en uniforme. Ils brandissent le drapeau tricolore, chantent La Marseillaise et incitent les soldats à ne pas franchir la frontiÚre. Les fantassins du roi hésitent. Le général Vallin accourt et ordonne d'ouvrir le feu. Plusieurs manifestants sont tués. Les autres se dispersent. Beaucoup forment quelques semaines plus tard, avec les Anglais du colonel Robert Wilson, les Belges de Janssens et d'autres volontaires venus de France ou d'Italie, une légion libérale et un escadron de lanciers de la liberté, qui combattent aux cÎtés des forces constitutionnelles.

Quoi qu'il en soit, le corps d'observation des PyrĂ©nĂ©es avait Ă©tĂ© successivement renforcĂ© depuis le mois de fĂ©vrier[2]. Les troupes rĂ©unies sur la ligne de Perpignan Ă  Bayonne, devenue dĂ©sormais l'armĂ©e d'Espagne, prĂ©sentaient, au , un effectif de plus de 80 000 combattants, sans compter les divisions royalistes espagnoles organisĂ©es en deçà de la frontiĂšre par les gĂ©nĂ©raux baron d'Eroles, d'Espagna et Quesada.
La masse principale de ces troupes, rassemblĂ©e autour de Bayonne et destinĂ©e Ă  pĂ©nĂ©trer dans la pĂ©ninsule par Irun, premier bourg espagnol sur la grande route de France a Madrid, se composait de 3 corps d'armĂ©e et d'une rĂ©serve, au total de 60 300 combattants infanterie et cavalerie.
Le 4e corps d'armĂ©e, rassemblĂ© aux environs de Perpignan, et qui devait opĂ©rer en Catalogne, ne comptait guĂšre alors que 18 000 hommes, infanterie et cavalerie ; mais il fut renforcĂ© plus tard par 4 rĂ©giments d'infanterie qui le portĂšrent Ă  l'effectif de 24 000 combattants, non compris le corps espagnol organisĂ© par le baron d'Eroles. On peut Ă©valuer Ă  35 000 hommes le total des troupes royalistes qui devaient servir d'auxiliaires Ă  l'armĂ©e française.

L'armĂ©e constitutionnelle espagnole, y compris les milices actives, ne s'Ă©levait pas Ă  plus de 120 000 hommes, distribuĂ©s de la maniĂšre suivante[2] :

Préparatifs

Le duc d'AngoulĂȘme parti de Paris le 15 mars 1823, dans la soirĂ©e, arriva Ă  Perpignan le 22. Il y trouva le marĂ©chal Moncey, commandant en chef du 4e corps d'armĂ©e, et le gĂ©nĂ©ral espagnol baron d'Eroles dont le quartier-gĂ©nĂ©ral Ă©tait Ă©tabli Ă  Banyuls-dels-Aspres, entre la frontiĂšre et Perpignan.
Le 24, aprĂšs avoir passĂ© en revue une partie des troupes du 4e corps, et avoir fait exĂ©cuter de grandes manƓuvres sur la plage du Canet, le duc d'AngoulĂȘme quitta l'ancienne capitale du Roussillon pour se rendre, en longeant la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es, Ă  Bayonne, oĂč il fit son entrĂ©e le 30 mars.
Le 5 avril, le lieutenant général comte Molitor, général en chef du 2e corps de l'armée installa son quartier-général à Saint-Jean-de-Luz, et le maréchal duc de Reggio commandant le 1er corps, établit le sien à Urugne.
Dans la nuit, un pont de bateaux fut établi à l'endroit appelé le Pas de Beobie, emplacement de l'ancien pont construit et détruit dans la derniÚre guerre[3].

Le 6, le régiment espagnol Impérial-Alexandre, posté sur la rive gauche de la riviÚre, fit mine de vouloir inquiéter les pontonniers dans leurs travaux avant d'aller prendre position sur la hauteur de Saint-Martial qui domine le passage de la Bidassoa.

DĂ©roulement

Escarmouche de soldats espagnols. Gravure de 1823.

DĂšs le 7 avril 1823, l'armĂ©e des PyrĂ©nĂ©es pĂ©nĂštre sans bruit en Espagne. Le clergĂ©, les paysans, les absolutistes de « l'armĂ©e de la Foi » lui font bon accueil. Les armĂ©es constitutionnelles, soutenues surtout par la bourgeoisie et une partie de la population urbaine, se replient. Le gouvernement libĂ©ral et les CortĂšs transfĂšrent leur siĂšge Ă  SĂ©ville, puis, le 14 juin, Ă  Cadix, emmenant avec eux le roi Ferdinand VII. Le 23 mai, les troupes françaises entrent dans Madrid, oĂč le duc d'AngoulĂȘme installe une rĂ©gence sous son protectorat. Jusqu'en novembre, elles livrent Ă  travers toute la pĂ©ninsule une sĂ©rie de combats aux libĂ©raux.

Au nord, les divisions de Hohenlohe, renforcĂ©es en juillet par le 5e corps de Lauriston, obligent le gĂ©nĂ©ral Pablo Morillo Ă  battre en retraite, puis Ă  se rallier. Elles contrĂŽlent la Navarre, les Asturies, la Galice. Mais faute de matĂ©riel de siĂšge, elles ne peuvent que bloquer les villes oĂč les constitutionnels prolongent la rĂ©sistance durant plusieurs mois. La Corogne ne capitule que le 21 aoĂ»t, Pampelune le 16 septembre, Saint-SĂ©bastien le 27.

Attaque du fort de l'ßle Verte (es) par les frégates GuerriÚre et Galathée, le 15 août 1823.

À l'est et au sud-est, Molitor repousse Ballesteros en Aragon, le poursuit jusqu'Ă  Murcie et Grenade, le combat victorieusement Ă  Campillo de Arenas le 28 juillet et obtient sa reddition le 4 aoĂ»t. Aux abords de JaĂ©n, il dĂ©fait les derniĂšre colonnes de Riego, lequel est capturĂ© par les absolutistes le 15 septembre et pendu le 7 novembre Ă  Madrid, deux jours avant la chute d'Alicante.

En Catalogne, Moncey parvint difficilement à réduire les unités réguliÚres et les guérilléros du général Mina. Barcelone ne se rend que le 2 novembre.

Prise des retranchements de Sainte-Marguerite devant La Corogne, le 5 juillet 1823 par les généraux Bourke et la Rochejaquelein, peinture d'Hippolyte Lecomte.

En Andalousie se dĂ©roulent les opĂ©rations les plus dĂ©cisives, parce qu'elles visent le principal objectif stratĂ©gique de la campagne : Cadix, transformĂ©e provisoirement en capitale politique. Une garnison de 14 000 hommes y dĂ©fend le gouvernement et les CortĂšs, dont le roi est le prisonnier. Riego, au dĂ©but, les gĂ©nĂ©raux L'Abisbal, Quiroga et Alava jusqu'Ă  la fin, dirigent son action. Les accĂšs de la place sont protĂ©gĂ©s par les batteries des forts Sainte-Catherine et Saint-SĂ©bastien Ă  l'ouest, du fort Santi-Pietri Ă  l'est et surtout de la presqu'Ăźle fortifiĂ©e du TrocadĂ©ro, oĂč le colonel GarcĂšs dispose de 1 700 hommes et de 50 bouches Ă  feu.

Sous le commandement du gĂ©nĂ©ral Bordesoulle, bientĂŽt rejoint par le duc d'AngoulĂȘme et Guilleminot, l'infanterie des gĂ©nĂ©raux Bourmont, Obert et Goujeon, la cavalerie de Foissac-Latour, l'artillerie de Tirlet, le gĂ©nie de Dode de La Brunerie prennent position devant Cadix Ă  partir de mi-juillet. La marine, contrainte d'employer plusieurs divisions navales Ă  la surveillance des cĂŽtes et des ports de l'Atlantique et de la MĂ©diterranĂ©e oĂč s'accrochent les constitutionnels, n'envoie pour bloquer le port qu'une petite escadre d'Ă  peine dix bĂątiments, avec lesquels le contre-amiral Hamelin ne peut assurer sa mission. Le 27 aoĂ»t, il est remplacĂ© par le contre-amiral des Rotours, puis par DuperrĂ©, qui n'arrive que le 17 septembre, avec des moyens renforcĂ©s. Le 31 aoĂ»t, l'infanterie française donne l'assaut du fort du TrocadĂ©ro. Au prix de 35 tuĂ©s et 110 blessĂ©s, elle s'empare de la presqu'Ăźle et de ses puissants canons retournĂ©s contre la ville de Cadix. Elle inflige Ă  l'ennemi la perte de 150 morts, 300 blessĂ©s et 1 100 prisonniers.

Le 20 septembre, le fort Santi-Pietri tombe Ă  son tour devant une action combinĂ©e de l'armĂ©e et de la marine. Le 23, ses canons, ceux du fort du Trocadero et de la flotte de DuperrĂ© bombardent la ville. Le 28, les constitutionnels jugent la partie perdue : les CortĂšs dĂ©cident de se dissoudre et de rendre Ă  Ferdinand VII le pouvoir absolu. Le 30, Cadix capitule. Le 3 octobre, plus de 4 600 Français dĂ©barquent sur les quais du port.

L'armĂ©e du roi de France tire ses derniers coups de fusil au dĂ©but du mois de novembre. Le 5 novembre, le duc d'AngoulĂȘme quitte Madrid. Il rentre en France le 23, laissant derriĂšre lui un corps d'occupation de 45 000 hommes, sous le commandement de Bourmont. L'Ă©vacuation progressive de l'Espagne ne s'achĂšve qu'en 1828.

Conséquences

Le gĂ©nĂ©ral Armand Charles Guilleminot. Chef de l'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral du duc d'AngoulĂȘme, il rĂ©dige l'ordonnance d'Andujar qui provoque la colĂšre des royalistes espagnols, car elle est jugĂ©e trop clĂ©mente pour les libĂ©raux vaincus.

Les libéraux négocient alors leur reddition en échange du serment du roi de respecter les droits des Espagnols. Ferdinand VII accepte. Mais le , se sentant appuyé par les troupes françaises, Ferdinand VII abroge de nouveau la Constitution de Cadix, manquant ainsi à son serment. Il déclare « nuls et sans valeur » les actes et mesures du gouvernement libéral. C'est le début de la décennie abominable pour l'Espagne.

Chateaubriand, ministre des Affaires Ă©trangĂšres du gouvernement VillĂšle (du au ), dĂ©clara dans ses MĂ©moires d'outre-tombe : « Enjamber d'un pas les Espagnes, rĂ©ussir sur le mĂȘme sol oĂč naguĂšre les armĂ©es de l'homme fastique avaient eu des revers, faire en six mois ce qu'il n'avait pu faire en sept ans, qui aurait pu prĂ©tendre Ă  ce prodige ? »[4]

Bibliographie

  • Emmanuel Larroche (prĂ©f. Francis DĂ©mier), L'expĂ©dition d'Espagne 1823, de la guerre selon la Charte, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 349 p. (ISBN 978-2-753-52766-9).
  • Jean-Claude Caron, La France de 1815 Ă  1848, Paris, A. Colin, coll. « Cursus. / Histoire », , 193 p. (ISBN 978-2-200-26493-2, lire en ligne).
  • AndrĂ© Corvisier, Histoire militaire de la France, de 1715 Ă  1871, tome 2, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 1998, 627 p.
  • Francis DĂ©mier, La France du XIXe siĂšcle : 1814-1914, Paris, Éditions du Seuil, , 602 p. (ISBN 978-2-020-40647-5).
  • Anne Dulphy, Histoire de l'Espagne de 1814 Ă  nos jours, Paris, Armand Colin, coll. « 128. Histoire » (no 11), , 127 p. (ISBN 978-2-200-34256-2).
  • Jean-Baptiste Duroselle, L'Europe de 1815 Ă  nos jours : vie politique et relation internationale, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Nouvelle clio », 1967, 363 p.
  • Jean Garrigues & Philippe Lacombrade, La France au 19e siĂšcle, 1814-1914, Paris, Armand Colin, coll. « Campus », 2004, 191 p.
  • AndrĂ© Lebourleux, La croisade des cent mille fils de Saint Louis : l'expĂ©dition française en Espagne de 1823, collection VĂ©ritĂ©s pour l'histoire, Dualpha 2006 (ISBN 2353740049) (ISBN 9782353740048).
  • Évelyne Lever, Louis XVIII, Paris, Fayard, 1998, 597 p.
  • Abel Hugo Histoire de la Campagne d'Espagne en 1823, 2 volumes, Paris, Lefuel, 1824 et 1825.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Alfred Colling, La Prodigieuse histoire de la Bourse, Paris, Société d'éditions économiques et financiÚres, , p. 199.
  2. Victoires, conquĂȘtes, dĂ©sastres, revers et guerres civiles des Français ; Guerre d'Espagne de 1823
  3. LES PONTS DE BEHOBIE ET D’HENDAYE
  4. Chateaubriand, François René de (1768-1848)., Mémoires d'outre-tombe. 3, [Livres XXV-XXXIII] (ISBN 978-2-253-16089-2 et 2-253-16089-X, OCLC 490936576, lire en ligne), pp. 155-156
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.