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Constitution espagnole de 1812

La constitution espagnole de 1812, également appelée Constitution de Cadix ou plus familièrement La Pepa[2], fut promulguée au cours de la guerre d'indépendance espagnole.

Constitution de Cadix
Autre(s) nom(s) La Pepa
Description de cette image, également commentée ci-après
Exemplaire de la Constitution exposé au Palais du Sénat.
Présentation
Titre Constitución política de la monarquía española (« Constitution politique de la Monarchie espagnole »)
Pays Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Territoire d'application Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Drapeau du Royaume des Deux-Siciles Royaume des Deux-Siciles
Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Langue(s) officielle(s) espagnol
Type constitution
Branche droit constitutionnel
Adoption et entrée en vigueur
LĂ©gislature Cortes de Cadix
Adoption
Promulgation
Entrée en vigueur (1re)
(2e)
(3e)
Abrogation (1re)
(2e)
(3e)

Lire en ligne

juspoliticum : version bilingue franco-espagnole d'après la version originale[1]

Après le soulèvement de Madrid contre les Français, le , la résistance se développa dans plusieurs régions d'Espagne dans le cadre de Juntes, dont le regroupement devait renforcer l'efficacité. Le de la même année, la Junte suprême centrale de gouvernement fut créée ; elle siégea d'abord à Aranjuez, puis à Séville. Elle avait pour but d'organiser la résistance et le rétablissement d'un État espagnol.

Deux possibilités furent envisagées : la première, défendue par Jovellanos, consistait à restaurer la monarchie absolue selon les normes existant avant l'invasion française. La deuxième était la promulgation d'une nouvelle constitution. Après avoir siégé à Séville, les membres du Parlement (Cortes) se déplacèrent à San Fernando (la Isla de León à l'époque), où leur première réunion eut lieu le 24 septembre 1810, dans ce qui est aujourd'hui le théâtre des Cortes. Après le , les Cortes siégèrent à Cadix, et c'est dans cette ville que fut adoptée la constitution libérale de 1812, distinguant le pouvoir exécutif, confié au roi et à ses ministres, et le pouvoir législatif.

En un certain sens, la Constitution de Cadix ne résulte pas d'un acte révolutionnaire, et ne représente pas une rupture avec le passé. Elle a été rédigée par des personnes qui pouvaient se considérer comme les représentants légitimes du peuple espagnol. La session des Cortes fut ouverte le , avec une procession civique, une messe, et la pétition formulée par le président de la Régence, l'évêque d'Orense. Néanmoins cette constitution ne fut pas appliquée. Le roi Ferdinand VII, lorsqu'il reprit possession de son trône à Madrid en 1814, signa le son premier décret royal qui abolissait la Constitution[3]. Les milieux libéraux en furent très déçus. Ce mécontentement explique la révolution de 1820.

Sous le règne de Ferdinand VII, la Pepa s'est appliquĂ©e du au (3 ans, 6 mois et 21 jours), pĂ©riode dite du Triennat libĂ©ral ou constitutionnel. Sous la rĂ©gence de Marie-Christine de Bourbon, elle s'est appliquĂ©e du au (10 mois et 5 jours).

Elle a inspirĂ© les rĂ©dacteurs de la Constitution du royaume de Norvège du , de la Constitution politique de la Monarchie portugaise du et de la Constitution fĂ©dĂ©rale des États-Unis mexicains du no 1_4-0">[4].

Histoire

Contexte

Le départ de Ferdinand VII et la présence interventionniste française provoquèrent une vacance du pouvoir en 1808. La guerre avait commencé et la capitulation des monarchistes face à Napoléon augmentèrent la sensation de vide. Face à la déliquescence de l'administration, la résistance se structura au travers des Juntes provinciales et locales qui représentaient un authentique pouvoir parallèle, fait qui permit un passage de la légitimité monarchique à la légitimité populaire.

Face à cette pluralité de centres de pouvoir, se créa la Junte suprême centrale de gouvernement qui convoqua plus tard les Cortes, lesquels se transformèrent en Assemblée constituante : le se constituent les Cortes de Cadix et le même jour un Décret est approuvé dans lequel apparaissent les principes de base du futur texte constitutionnel : la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs.

Élaboration

Le , le député Antonio Oliveros propose aux Cortes, présidé par Ramon Llàtzer de Dou i de Bassols, de nommer une commission chargée de rédiger un projet de constitution[5]. Les Cortes acceptent la proposition mais ne nomment la Commission constitutionnelle que le [5]. Elle se compose d'abord de treize membres. Cinq d'entre eux sont realistas : Francisco Gutiérrez de la Huerta, Juan Pablo Valiente, Francisco Rodríguez de la Bárcena, Alonso Cañedo Vigil et Pedro María Rich ; cinq sont libéraux : Diego Muñoz Torrero, Antonio Oliveros, Agustín Argüelles, José Espiga et Evaristo Pérez de Castro ; les trois autres sont américains : le Chilien Joaquín Fernández de Leyva, le Péruvien Vicente Morales Duárez et les Mexicains Antonio Joaquín Pérez[5]. Le , la représentation américaine ayant été jugée trop faible, le nombre de membres de la Commission constitutionnelle est porté à quinze par la nomination de deux autres députés américains : le Mexicain Mariano Mendiola Velarde et le Cubain Andrés Jáuregui[5].

Le , la Commission présente aux Cortes les quatre premiers titres du projet de Constitution[6]. Le , les Cortes commencent à en débattre en séance plénière, alors que la Commission poursuit la discussion des six derniers titres du projet de constitution[6].

Le , les débats s'achèvent au sein de la Commission[7]. Les débats en séance plénière des Cortes s'achèvent le [7].

Promulgation

Plusieurs villes ont une rue ou une place dont le nom commémore la constitution, comme ici la Place de la Constitution d'Almería.

La constitution est promulguĂ©e le , jour de la Saint Joseph, d'oĂą le nom populaire sous lequel sera connue la nouvelle Constitution, la Pepa[7]. Le choix du n'est peut-ĂŞtre pas fortuit car il s'agit de l'anniversaire de l'accession au trĂ´ne de Ferdinand VII du fait de la renonciation de son père, le roi Charles IV, en chap. 4,_no 22_8-0">[8].

La proclamation de la constitution est cĂ©lĂ©brĂ©e par une messe solennelle d'action de grâce et par un Te Deum, après que les dĂ©putĂ©s et les rĂ©gents ont prĂŞtĂ© serment devant Dieu et sur les saints Évangiles de protĂ©ger et respecter la religion catholique et la Constitutionchap. 6,_no 41_9-0">[9].

Première abrogation

Plusieurs courants d'orientations différentes existaient au sein de l'Assemblée ; malgré l'importance du courant libéral et des courants réformiste et radical, il existait une forte présence de courants absolutiste et réactionnaire. Ainsi, un groupe de députés conservateurs proposa un manifeste (appelé Manifeste des Perses) dans lequel ils demanda que Ferdinand VII supprime la Constitution de 1812 dès son retour. La Constitution de 1812 est le fruit de ces différents courants politiques ce qui lui donne un caractère de compromis.

Le à Valence, Ferdinand VII promulgue un décret abrogeant la constitution et tous les décrets des Cortes en les déclarant « nuls et sans aucune valeur ni effet, maintenant et de tout temps, comme si de tels actes ne s'étaient jamais produits et qu'ils étaient à jamais anéantis »[10].

L'abrogation de la constitution est suivie d'une sĂ©rie de pronunciamientos en faveur de son rĂ©tablissementno 6,_n. 11_11-0">[11]. La sĂ©rie s'ouvre, dès , avec la tentative du gĂ©nĂ©ral Francisco Espoz y Mina, hĂ©ros de la guĂ©rilla anti-française, Ă  Pampeluneno 6,_n. 11_11-1">[11] - [12]. Mais il Ă©choue. Suit la tentative du marĂ©chal de camp Juan DĂ­az Porlier Ă  La Corogne, en no 6,_n. 11_11-2">[11] - [12]. Il est pendu. Suit la tentative du gĂ©nĂ©ral Luis Lacy et de Francisco Milans del Bosch Ă  Barcelone, en no 6,_n. 11_11-3">[11] - [12]. Lacy est fusillĂ©. Suit la tentative du lieutenant-colonel Vidal Ă  Valence, en -no 6,_n. 11_11-4">[11].

RĂ©tablissement

La tentative initiĂ©e par lieutenant-colonel Rafael del Riego le , Ă  Las Cabezas de San Juan, sera la bonneno 6,_n. 11_11-5">[11]. Le , Ferdinand VII est contraint d'accepter la constitutionno 6,_n. 11_11-6">[11] - [13].

Caractéristiques de la Constitution de 1812

  • La Constitution a jouĂ© un rĂ´le important en tant que symbole du constitutionnalisme du XIXe siècle : elle a Ă©tĂ© mise en avant pendant des dĂ©cennies par les libĂ©raux espagnols, face aux positions absolutistes.
  • MalgrĂ© sa portĂ©e symbolique, son application fut très rĂ©duite et intermittente : elle n'a Ă©tĂ© mise en application que six annĂ©es et par la suite :
    • de 1812 Ă  1814, date Ă  laquelle Ferdinand VII revient au pouvoir et abolit la Constitution ;
    • de 1820 (dĂ©but des trois annĂ©es libĂ©rales) Ă  1823, annĂ©e oĂą Ferdinand VII retrouve son trĂ´ne avec l'aide des « cent mille fils de Saint Louis » ;
    • de 1836 Ă  1837, date Ă  laquelle une nouvelle constitution est promulguĂ©e.
  • La Constitution est assez chargĂ©e avec 384 articles. Certains sujets Ă©taient rĂ©glĂ©s de manière exhaustive, comme le système Ă©lectoral, qui y est dĂ©crit avec tant de dĂ©tails que le passage le concernant constitue pratiquement une loi Ă©lectorale au sein de la Constitution. Cela est dĂ» d'une part aux doutes qui pesaient sur les rĂ©actions du souverain confrontĂ© Ă  un texte qui limitait ses pouvoirs, et d'autre part au fort rationalisme de l'Ă©poque.
  • Cette crainte Ă©tait visible dans les clauses de rĂ©forme, qui rendaient la Constitution très rigide : les obstacles Ă©taient tels qu'ils rendaient la Constitution pratiquement intangible, l'article 375 stipulait qu'une rĂ©forme ne pouvait ĂŞtre entĂ©rinĂ©e qu'après avoir Ă©tĂ© pratiquĂ©e dans son ensemble pendant au moins huit annĂ©es.
  • Concernant les influences, la Constitution s'inspire de la tradition des anciennes lois fondamentales du Royaume (bien que son contenu se fonde sur une rupture frontale avec les principes de l'Ancien RĂ©gime), de la Constitution française de 1791 et de la Constitution des États-Unis d'AmĂ©rique de 1787.

Principes

  • La souverainetĂ© nationale est affirmĂ©e dans l'article 3, la souverainetĂ© rĂ©sidant essentiellement dans la Nation, et lui appartenant exclusivement. L'idĂ©e se trouvait dĂ©jĂ  concrĂ©tisĂ©e dans le DĂ©cret de 1810 ;
  • La sĂ©paration des pouvoirs, avec les classiques trois pouvoirs, Ă©tait strictement prĂ©vue. Ă€ peine y avait-il des canaux de communications entre ceux-ci. Il y avait uniquement une timide collaboration dans l'exercice du pouvoir lĂ©gislatif entre les Cortes et le Roi ;
  • La reprĂ©sentativitĂ© : en rupture avec l'ancien mandat impĂ©ratif, les dĂ©putĂ©s sont reprĂ©sentants de la nation ;
  • Le suffrage universel indirect pour les majeurs de plus de 25 ans. Dans l'un des articles de la constitution, le suffrage est reconnu comme universel, mĂŞme si en pratique, il n'Ă©tait pas accordĂ© Ă  100 % de la population car le droit de vote Ă©tait limitĂ© par exemple selon les revenus ou le sexe ;
  • Monarchie hĂ©rĂ©ditaire mais constitutionnelle, le Roi devant jurer sur la Constitution et la respecter ;
  • ÉgalitĂ© des citoyens devant la Loi. Les citoyens seraient Ă  partir de ce moment jugĂ©s Ă©galement devant des tribunaux civils. Seuls faisaient exception l'Église et l'ArmĂ©e, qui gardaient leurs propres tribunaux ;
  • Reconnaissance des droits individuels : Ă  l'Ă©ducation, Ă  la libertĂ© de la presse ainsi qu'Ă  l'abolition de la censure prĂ©alable, Ă  l'inviolabilitĂ© du domicile, Ă  la libertĂ© et Ă  la propriĂ©tĂ© ;
  • Reconnaissance du catholicisme comme unique confession autorisĂ©e.

Applications en dehors de l'Espagne

La Pepa s'est appliquée au royaume des Deux-Siciles et à celui de Sardaigne.

Constitution du royaume des Deux-Siciles

Ă€ Naples, dans la nuit du au , des carbonari contraignent le roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles Ă  concĂ©der la Pepano 33_14-0">[14]. Le , le roi confirme, par un Ă©dit, la Pepa comme constitution du royaume des Deux-Siciles, « Ă  l’exception des modifications que la reprĂ©sentation nationale, constitutionnellement rĂ©unie, jugera opportunes d'adopter afin de les adapter aux circonstances particulières du royaume ». Le , lors de l'ouverture de la session du Parlement, le roi renouvelle son serment de fidĂ©litĂ© Ă  la constitution. Le , celle-ci est promulguĂ©eno 33_14-1">[14].

Constitution du royaume de Sardaigne

Le , Ă  Turin, le roi Victor-Emmanuel Ier de Sardaigne abdique et la Pepa est proclamĂ©e constitution du royaumeno 34_15-0">[15]. Le lendemain, le prince Charles-Albert, rĂ©gent du royaume, est contraint de l'accepterno 34_15-1">[15].

Notes et références

  1. Jean-Baptiste Busaall, « Constitution politique de la Monarchie espagnole, promulguée à Cadix, le 19 mars 1812. Présentation de l’essai d’une nouvelle traduction française à partir d’une version authentique », no 9 : Constitutions écrites dans l’histoire, (consulté le ).
  2. Elle tire ce surnom du fait qu'elle fut promulguée le 19 mars, jour de la Saint Joseph (Pepa est le féminin de Pepe, diminutif familier de José (« Joseph ») en espagnol).
  3. Franck Lafage, L'Espagne de la Contre-Révolution : développement et déclin XVIIIe – XXe siècles, Éditions L'Harmattan, , p. 99.
  4. no 1-4" class="mw-reference-text">Villalta Puig 2016, no 1.
  5. Varela Suanzes-Carpegna 2013, p. 8.
  6. Varela Suanzes-Carpegna 2013, p. 9.
  7. Varela Suanzes-Carpegna 2013, p. 10.
  8. chap. 4,_no 22-8" class="mw-reference-text">Busaall 2012, chap. 4, no 22, p. 322.
  9. chap. 6,_no 41-9" class="mw-reference-text">Busaall 2012, chap. 6, no 41, p. 327.
  10. Varela Suanzes-Carpegna 2013, p. 18.
  11. no 6,_n. 11-11" class="mw-reference-text">Busaall 2012, introduction, no 6, n. 11, p. 4.
  12. Dedieu 2010, p. 124.
  13. Varela Suanzes-Carpegna 2013, p. 20.
  14. no 33-14" class="mw-reference-text">PierrĂ©-Caps 2012, no 33.
  15. no 34-15" class="mw-reference-text">PierrĂ©-Caps 2012, no 34.

Voir aussi

Bibliographie

  • [Busaall 2012] Jean-Baptiste Busaall, Le spectre du jacobinisme : l'expĂ©rience constitutionnelle française et le premier libĂ©ralisme espagnol (texte remaniĂ© de la thèse de doctorat en histoire du droit public, prĂ©parĂ©e sous la codirection de Michel Ganzin et de Gregorio J. Monreal Zia, et soutenue le , Ă  l'universitĂ© Aix-Marseille III – Paul-CĂ©zanne, sous le titre : La rĂ©ception du constitutionnalisme français dans la formation du premier libĂ©ralisme espagnol), Madrid, Casa de Velázquez, coll. « Bibliothèque de la Casa de Velázquez » (no 56), , 1re Ă©d., 1 vol., X-446, 24 cm (ISBN 978-84-96820-66-1, EAN 9788496820661, OCLC 819176254, BNF 42715677, SUDOC 162212895, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne).
  • [Busaall 2013a] Jean-Baptiste Busaall, « Constitution politique de la Monarchie espagnole, promulguĂ©e Ă  Cadix, le : prĂ©sentation de l'essai d'une nouvelle traduction française Ă  partir d'une version authentique », Jus Politicum : revue de droit politique, no 9 : « Constitutions Ă©crites dans l'histoire »,‎ , p. 36 p. (rĂ©sumĂ©, lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  • [Busaall 2013b] Jean-Baptiste Busaall, « Constitution politique de la Monarchie espagnole, promulguĂ©e Ă  Cadix, le : essai d'une nouvelle traduction française, d'après le texte de l'Ă©dition de l'Imprimerie royale (Cadix, , 134 p., in-8o) », Jus Politicum : revue de droit politique, no 9 : « Constitutions Ă©crites dans l'histoire »,‎ , p. 41 p. (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  • [Dedieu 2010] Jean-Pierre Dedieu, Après le roi : essai sur l'effondrement de la Monarchie espagnole, Madrid, Casa de Velázquez, coll. « Essais de la Casa de Velázquez » (no 2), , 1re Ă©d., 1 vol., 194, 22 cm (ISBN 978-84-96820-43-2, EAN 9788496820432, OCLC 708359383, BNF 42284705, SUDOC 146965353, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne).
  • [Escudero 2011] (es) JosĂ© Antonio Escudero (dir.), Cortes y constituciĂłn de Cádiz : 200 años [« Cortès et constitution de Cadix : 200 ans »], Madrid, Espasa, , 1re Ă©d., 3 vol., LXXII-636, IX-709 et X-773, 24 cm (ISBN 978-84-670-3649-7, EAN 9788467036497, OCLC 780219006, BNF 42418982, SUDOC 155416030, prĂ©sentation en ligne).
  • [LĂłpez Ulla 2012] Juan Manuel LĂłpez Ulla, « L'actualitĂ© de la constitution de Cadix dans le droit constitutionnel espagnol contemporain », Civitas Europa, no 29 : « Les constitutions passĂ©es »,‎ , p. 43-51 (DOI 10.3917/civit.029.0043, rĂ©sumĂ©, lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  • [PierrĂ©-Caps 2012] StĂ©phane PierrĂ©-Caps, « La constitution de Cadix et le droit constitutionnel europĂ©en », Civitas Europa, no 29 : « Les constitutions passĂ©es »,‎ , p. 5-21 (DOI 10.3917/civit.029.0005, rĂ©sumĂ©, lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  • [Varela Suanzes-Carpegna 2013] JoaquĂ­n Varela Suanzes-Carpegna (trad. de l'espagnol de Marie-Angèle Orobon), « La Constitution de Cadix dans son contexte espagnol et europĂ©en (-) », Jus Politicum : revue de droit politique, no 9 : « Constitutions Ă©crites dans l'histoire »,‎ , p. 25 p. (rĂ©sumĂ©, lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).

Articles connexes

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