Erquy
Erquy [ÉÊki] est une commune du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Erquy | |||||
Vue aérienne du bourg, du port et du cap d'Erquy. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | CĂŽtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Saint-Brieuc | ||||
Intercommunalité | Lamballe Terre et Mer | ||||
Maire Mandat |
Henri Labbé 2020-2026 |
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Code postal | 22430 | ||||
Code commune | 22054 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Erquiais, Réginéens, Rhoeginéens[1] - [2]. | ||||
Population municipale |
3 916 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 148 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 37âČ 57âł nord, 2° 27âČ 47âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 116 m |
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Superficie | 26,46 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Pléneuf-Val-André | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽtes-d'Armor
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Mairie d'Erquy | ||||
Le bourg d'Erquy occupe le fond d'une anse de la cÎte de PenthiÚvre comprise entre le cap d'Erquy, site naturel acquis par le Conseil général des CÎtes-d'Armor, et la pointe de la Houssaye, constituée des vestiges d'une éruption volcanique ; c'est dans cette rade d'Erquy que, le , un combat naval oppose des navires anglais et français.
Le port d'Erquy qui abrite une flottille d'environ 80 chalutiers est connu comme la « capitale » de la coquille Saint-Jacques, pĂȘchĂ©e dans la baie de Saint-Brieuc.
Erquy abrite des maisons en grĂšs rose.
On trouve une inscription mentionnant Erquy par un artiste anonyme Ă Nantes (44000) place Fernand Soil sur un mur.
GĂ©ographie
Station balnĂ©aire trĂšs active, situĂ©e Ă l'ouest de la CĂŽte d'Ămeraude, Erquy est aussi un centre de la coquille Saint-Jacques grĂące Ă son port de pĂȘche qui reste l'un des meilleurs des CĂŽtes-d'Armor ainsi que grĂące Ă sa flottille de 80 navires de pĂȘche cĂŽtiĂšre et 12 navires de haute mer (la Petite Julie ayant coulĂ© en janvier 2008 au large de l'Ăle Vierge (FinistĂšre-nord)).
Avec prÚs de 30 000 habitants en période estivale, Erquy reste une ville trÚs attractive grùce à ses nombreuses activités et ses sept plages de sable fin. En quelques années, Erquy est devenue la ville la plus active de la Communauté de communes de la CÎte de PenthiÚvre, autant sur le plan économique, commercial, culturel que sportif.
La commune d'Erquy est formĂ©e des villages : Tuero, le Val, les HĂŽpitaux, Ville-Josselin, La Ville-Ory, Quelard, Saint-SĂ©pulcre, l'Abbaye, Saint-Aubin, le Verger, la Couture, Ville-Denais, la Ville Renault, le Bois-Regnault, l'HĂŽtel-Morin, la Marchatte, la Ville-Bourse, la Moinerie, le Pussoir, Caroual. Erquy et ses hameaux abritent de nombreux Ă©lĂ©ments de patrimoine (chapelles, dolmens, manoirs, phares, chĂąteauxâŠ). Le petit village de Tu-Es-Roc est remarquable grĂące Ă ses maisons en grĂšs rose, tirĂ© des carriĂšres (de grĂšs rose) d'Erquy dĂ©sormais abandonnĂ©es[3]. Mention parmi les villages de Saint-Quereuc, ancienne grange de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. En 1234, la villa Saint-Maclou, en Erquy, fut donnĂ©e Ă la mĂȘme abbaye et est dite : Villa Maclovii de Sancto Carroco. Saint-Aubin possĂ©dait une autre grange Ă Erquy : Saint-Cano ou Saint-Queneuc, ainsi que les deux mĂ©tairies de la Moinerie.
Le fleuron de son riche passé est le Chùteau de Bienassis. Sa visite inspirée par les souvenirs d'un amiral, grand explorateur du XIXe siÚcle, permet de se transporter à l'époque des grandes expéditions maritimes.
Site palĂ©olithique occupĂ© ensuite par les Romains. PrĂ©sence au Moyen Ăge des chevaliers du Saint-SĂ©pulcre aux hameaux des HĂŽpitaux, de la Corderie (ancienne lĂ©proserie) et du Saint-SĂ©pulcre. La commune a Ă©tĂ© reconstruite sur les hauteurs aprĂšs l'engloutissement de la prĂ©cĂ©dente.
- Bateaux de pĂȘche Ă Erquy, Bretagne, en 1978.
- Bateaux de pĂȘche (2006).
- Port d'Erquy.
- Le port et son phare.
- Erquy - Le lac bleu
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [Parrochia de] Erque en 1167, Erque en 1219, 1223, 1226, 1233, et en 1235, Erqueio en 1235 et en 1260, Arque en 1237, Arqueio en 1245 et en 1256, Herqueio ou Herqueium en 1278 et vers 1330, Erquey en 1282, Herqueyo en 1298, Erqui en 1358, 1420, 1427, 1430, 1480 et en 1514, Erquy en 1458, 1516 et en 1583[4] - Site de KerOfis (lire en ligne).
Reginea ou Reginca (d'oĂč le nom des habitants, les RĂ©ginĂ©ens et les RĂ©ginĂ©ennes), ancienne citĂ© gallo-romaine est identifiĂ©e Ă tort Ă Erquy par des historiens du XIXe siĂšcle qui croient la voir figurer sur des cartes anciennes Ă l'emplacement d'Erquy (Table de Peutinger, dessinĂ© par un moine en 1265 Ă partir d'une copie des IIIeâââVIe siĂšcles). Plusieurs vestiges archĂ©ologiques sont rĂ©pertoriĂ©s Ă Erquy, mais la continuitĂ© de la nappe archĂ©ologique de surface ne s'avĂšre ni plus ni moins convaincante qu'en d'autres lieux. On tend plutĂŽt aujourd'hui Ă placer Reginca sur l'estuaire de la Rance (Ille-et-Vilaine), Rance reprĂ©sentant par ailleurs l'Ă©volution phonĂ©tique de Reginca[5].
L'Ă©tymologie est obscure, sans doute brittonique, Ă©tant donnĂ© l'absence d'homonyme ailleurs et sa localisation sur la cĂŽte dans la zone de la toponymie bretonne. Peut-ĂȘtre du breton ar c'herregi « les rochers »[6], Ă moins d'y voir le gaulois *hercu > *ercu « chĂȘne »[7] que l'on rencontre dans le dĂ©rivĂ© ercunia, ercunion « forĂȘt de chĂȘne », d'oĂč le nom de forĂȘt hercynienne, celui de l'Argonne et peut-ĂȘtre Ercolana « plaine des chĂȘnes »[8].
Histoire
Les guerres du XXe siĂšcle
Le monument aux morts porte les noms de 201 soldats morts pour la Patrie[9] :
- 140 sont morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale ;
- 56 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 3 sont morts durant la guerre d'Algérie ;
- 2 sont morts durant la guerre d'Indochine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Quintenic », sur la commune de Quintenic, mise en service en 1984[16] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et Ă 30 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20] Ă 11,6 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 11,9 °C pour 1991-2020[22].
Urbanisme
Typologie
Erquy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Erquy, une unité urbaine monocommunale[26] de 3 910 habitants en 2017, constituant une ville isolée[27] - [28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29] - [30].
La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[31]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[32] - [33].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (68,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (35,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25 %), zones urbanisĂ©es (16,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5 %), prairies (4,1 %), forĂȘts (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,3 %)[34].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[35].
HĂ©raldique
Blasonnement :
De sinople à une sirÚne d'or, les cheveux flottant, les bras et la queue tournés vers senestre évoquant la lettre E capitale ; au chef d'hermine.
Commentaires : Devise : Regina fus, Reine demeure. |
Culture locale et patrimoine
Sites naturels
- Le cap d'Erquy, moins connu que son voisin le cap Fréhel, offre de beaux paysages et une vue exceptionnelle sur la baie de Saint-Brieuc. Ce cap se situe entre deux plages : l'anse de Port-blanc, avec son abri de canot de sauvetage utilisé dans les années 1960 et la plage est du Lourtuais. Le cap d'Erquy est tristement célÚbre par "trois pierres", trois rochers qui ont coulé de nombreux navires. C'est pour cela que l'on a décidé de construire un abri de canot de sauvetage. Conjointement, les caps d'Erquy et de Fréhel ont intégré le Réseau des grands sites de France.
- Le Grand-Pourier, Ăźlot au large du cap d'Erquy.
- L'ßlot Saint-Michel, à proximité du hameau et du petit port des HÎpitaux. Son nom vient de la petite chapelle qui se situe dessus. Cet ßlot n'est accessible qu'à marée basse (en fonction du coefficient de marée).
- D'un point de vue gĂ©ologique, le site d'Erquy est constituĂ© de grĂšs rose cambro-ordoviciens (sĂ©rie d'Erquy-FrĂ©hel[36]), reposant en discordance sur une pile de laves basaltiques spilitisĂ©es[37]. Cette succession volcanique affleure remarquablement bien au niveau de la pointe de la Heussaye, qui limite l'anse d'Erquy au sud[38]. On peut y observer quelques sills et une douzaine de coulĂ©es basaltiques du NĂ©oprotĂ©rozoĂŻque (608 millions d'annĂ©es), verticalisĂ©es par la tectonique cadomienne et sĂ©parĂ©es par de petits niveaux sĂ©dimentaires. Les coulĂ©es prĂ©sentent d'exceptionnels faciĂšs de laves en coussins (pillow-lavas), de laves lobĂ©es et surtout de hyaloclastites (sur l'estran, prĂšs de l'extrĂ©mitĂ© nord de la pointe). Le site de la Heussaye, oĂč se succĂšdent tout au long de l'annĂ©e de nombreuses excursions gĂ©ologiques organisĂ©es par des lycĂ©es, des universitĂ©s et des associations, a fait l'objet d'une Ă©tude palĂ©ovolcanologique rĂ©cente[39]. Il s'agit de l'un des "spots" volcaniques prĂ©cambriens Ă hyaloclastites les mieux prĂ©servĂ©s au monde.
Lieux et monuments
- Le dolmen de la Ville-Hamon : allée couverte inscrite au titre des monuments historiques en 1980[40].
- Le chùteau de Noirmont - XIXe siÚcle - Style néo-Classique.
- L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul[41]. L'extĂ©rieur est de style classique (XIXe siĂšcle). La nef romane, qui pourrait dater du XIe siĂšcle[42], est couverte de charpente. Elle ouvre sur les bas-cĂŽtĂ©s par des grandes arcades Ă simple rouleau (arcs fourrĂ©s) retombant sur des piles arrondies sur les cĂŽtĂ©s. Au-dessus de chaque arcade, une petite fenĂȘtre aujourd'hui murĂ©e suivant le rĂ©haussement des bas-cĂŽtĂ©s est percĂ©e dans le mur nu. La nef est sĂ©parĂ©e du chĆur par un large arc triomphal de plein cintre. L'Ă©difice a Ă©tĂ© remaniĂ© ultĂ©rieurement. Le chĆur s'achĂšve sur un mur droit percĂ© d'une fenĂȘtre gothique Ă remplage.
Personnalités liées à la commune
- Mgr Alfred Guyomard, prĂ©lat, membre des Oblats de Marie ImmaculĂ©e, nĂ© Ă Erquy le 14 octobre 1884, ordonnĂ© prĂȘtre en 1902, sacrĂ© le 9 mars 1924 Ă©vĂȘque de Jaffna (Ceylan Sri Lanka), transfĂ©rĂ© au siĂšge d'Assava le 4 septembre 1950, dĂ©cĂ©dĂ© le 27 fĂ©vrier 1956 Ă Colombo (SriLanka) - transcription de l'acte faite Ă Assava le .
- Pierre Tillon (1931-2011), footballeur professionnel, vainqueur de la coupe de France en 1956 avec Sedan.
- Georges Talbourdet (1951-2011), cycliste sur route français, y est né.
Artistes
- L'écrivain Jean Raspail y passa de nombreuses vacances et présida le Club de Voile d'Erquy.
- AprÚs avoir passé presque toute sa vie à Erquy, le peintre paysagiste Léon Hamonet, né à la Ville Bourse en 1877 et décédé en 1957, a été enterré au cimetiÚre marin.
- Maurice Bernard, peintre impressionniste, né le 25 janvier 1927 à Saint-Cast et décédé le 7 mars 2005 à Erquy. Titulaire du Grand Prix de New York en 1970, cet artiste de terrain est surtout connu par ses superbes toiles « marines ». Il avait jeté l'ancre à Erquy (à Turquay) en 1976.
- Julien Thibaudeau, peintre deux-sÚvrien (Breloux-depuis La CrÚche, 14/02/1859 - Dame-Marie-Les-Bois (37) 8/09/1943 ) a réalisé en 1912 "Les landes de La Garenne" : le secteur des HÎpitaux avec ses deux moulins.
- En concevant le cadre de la bande dessinĂ©e AstĂ©rix, en particulier le village oĂč vivent les protagonistes, Albert Uderzo n'avait pas clairement Ă l'esprit cette commune. Mais quand un des habitants lui a indiquĂ© certaines similitudes avec le village encerclĂ©, comme les trois petits rochers qu'on distingue Ă la loupe et qui sont visibles aussi au large du cap d'Erquy, l'auteur a convenu qu'il y avait eu une influence probable : il avait en effet frĂ©quentĂ© ce secteur avec son frĂšre qu'il avait rejoint durant la Seconde Guerre mondiale, alors que la disette sĂ©vissait Ă Paris. L'existence d'une plate-forme appelĂ©e le camp de CĂ©sar, n'a fait que renforcer cette hypothĂšse. Par ailleurs, mais on ignore si les auteurs le savaient Ă l'Ă©poque de la crĂ©ation de la BD, on a dĂ©couvert de nombreux Ă©lĂ©ments attestant de l'occupation des lieux au palĂ©olithique puis Ă l'Ăąge du bronze. Entre l'Ăąge du bronze et l'occupation romaine, se trouvait un village gaulois du nom de Reginea (en latin) dans la baie d'Erquy[43].
- Jean Anouilh possĂ©dait une rĂ©sidence Ă Erquy oĂč il sĂ©journa souvent. Un hommage lui a Ă©tĂ© rendu en 2011, avec une exposition et la diffusion de deux films : Pattes blanches et Caroline chĂ©rie.
- Plusieurs films ont été tournés à Erquy, comme Le Blé en Herbe.
- Le pianiste Robert Casadesus a passé plusieurs étés à Erquy.
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Associations sportives
- Union sportive Erquy football. Créé en 1920, c'est le club sportif le plus ancien de la commune d'Erquy.
- Club de voile de la baie d'Erquy
- Club de Tennis
- Ăcole de voile
- Club de randonnée
- Club de plongée
- La Sainte Jeanne http://sainte-jeanne-erquy.com/, gréement traditionnel
- Association Familles Rurales : section danse modern'jazz
- Club de handball
Association artistique
- Association La Palette, association de peintres amateurs créée en 1994, agréée Jeunesse et Education Populaire (JEP)
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[13].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Au cours de sa carriÚre, il fut professeur d'éducation physique et sportive puis directeur départemental de la jeunesse et des sports et enfin inspecteur principal à l'académie de Rennes.
Références
- « Noms des habitants : Penthiïżœvre - Villes et communes de Bretagne par pays traditionnel >> Geobreizh.bzh », sur geobreizh.bzh.
- Catherine Bizien-Jaglin, Patrick Galliou et Hervé Kerébel, « Carte archéologique de la Gaule: 22. CÎtes-d'Armor », sur Google Books, Les Editions de la MSH, .
- Louis Chauris, « Saint-Malo : la pierre et la mer », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie de Bretagne, t. 89,â , p. 14.
- Archives des CĂŽtes d'Armor, 1E 1529
- Georges Minois, Les CÎtes-du-Nord: de la préhistoire à nos jours, Editions Bordessoules, , p. 61.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 268b
- Patrice Lajoye, LâArbre du Monde, Editions du CNRS, 2016
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Collection des Hespérides, 2003 (ISBN 2-87772-237-6), p. 164 - 165.
- Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- (en) Martial Caroff, « Emplacement of lobate sheet flows with hyaloclastites onto soft sediment: The Erquy Neoproterozoic lava pile, Armorican Massif (France) », Precambrian Research, vol. 334,â , p. 105454 (ISSN 0301-9268, DOI 10.1016/j.precamres.2019.105454, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Dolmen avec cairn », notice no PA00089144, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Ville d'Erquy ».
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- Notice ERHEL Joseph, Louis, Auguste, Ădouard par Alain Prigent, version mise en ligne le 5 fĂ©vrier 2009, derniĂšre modification le 4 novembre 2014
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- « Georges Catros, figure du sport costarmoricain et ancien maire, est dĂ©cĂ©dĂ© », Ouest-France,â (lire en ligne).
- « NĂ©crologie. Georges Catros maire de 1989 Ă 1995 », Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne).
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- « Erquy - 22430 », sur Le Monde.fr.
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- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Bibliographie
- Avery (M.), Briard (Jacques), Giot (Pierre-Roland), Les retranchements du cap d'Erquy, in Annales de Bretagne, no 75, 1, 1968, p. 67-84, no 76, 1, 1969, p. 21-36
- Jean-Pierre Le Gal La Salle, Histoire d'Erquy. Tome 1, Erquy sous l'Ancien RĂ©gime, 1991
Articles connexes
- Liste des communes des CĂŽtes-d'Armor
- Le Grand-Pourier : Ăźlots au large d'Erquy
- Parc Ă©olien en baie de Saint-Brieuc
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Office du tourisme d'Erquy
- Le dimanche , le naviplane N500 Ingénieur Bertin fait une pause à Caroual
- Un premier site de collection de cartes postales anciennes d'Erquy de 1900 Ă 1950
- Un second site de collection de cartes postales anciennes d'Erquy (avec commentaires historiques)