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Erquy

Erquy [ɛʁki] est une commune du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Erquy
Erquy
Vue aérienne du bourg, du port et du cap d'Erquy.
Blason de Erquy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Lamballe Terre et Mer
Maire
Mandat
Henri Labbé
2020-2026
Code postal 22430
Code commune 22054
DĂ©mographie
Gentilé Erquiais, Réginéens, Rhoeginéens[1] - [2].
Population
municipale
3 916 hab. (2020 en augmentation de 0,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 148 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 37â€Č 57″ nord, 2° 27â€Č 47″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 116 m
Superficie 26,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pléneuf-Val-André
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Erquy
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Erquy
Liens
Site web Mairie d'Erquy

    Le bourg d'Erquy occupe le fond d'une anse de la cÎte de PenthiÚvre comprise entre le cap d'Erquy, site naturel acquis par le Conseil général des CÎtes-d'Armor, et la pointe de la Houssaye, constituée des vestiges d'une éruption volcanique ; c'est dans cette rade d'Erquy que, le , un combat naval oppose des navires anglais et français.

    Le port d'Erquy qui abrite une flottille d'environ 80 chalutiers est connu comme la « capitale » de la coquille Saint-Jacques, pĂȘchĂ©e dans la baie de Saint-Brieuc.

    Erquy abrite des maisons en grĂšs rose.

    On trouve une inscription mentionnant Erquy par un artiste anonyme Ă  Nantes (44000) place Fernand Soil sur un mur.

    GĂ©ographie

    Station balnĂ©aire trĂšs active, situĂ©e Ă  l'ouest de la CĂŽte d'Émeraude, Erquy est aussi un centre de la coquille Saint-Jacques grĂące Ă  son port de pĂȘche qui reste l'un des meilleurs des CĂŽtes-d'Armor ainsi que grĂące Ă  sa flottille de 80 navires de pĂȘche cĂŽtiĂšre et 12 navires de haute mer (la Petite Julie ayant coulĂ© en janvier 2008 au large de l'Île Vierge (FinistĂšre-nord)).

    Avec prĂšs de 30 000 habitants en pĂ©riode estivale, Erquy reste une ville trĂšs attractive grĂące Ă  ses nombreuses activitĂ©s et ses sept plages de sable fin. En quelques annĂ©es, Erquy est devenue la ville la plus active de la CommunautĂ© de communes de la CĂŽte de PenthiĂšvre, autant sur le plan Ă©conomique, commercial, culturel que sportif.

    La commune d'Erquy est formĂ©e des villages : Tuero, le Val, les HĂŽpitaux, Ville-Josselin, La Ville-Ory, Quelard, Saint-SĂ©pulcre, l'Abbaye, Saint-Aubin, le Verger, la Couture, Ville-Denais, la Ville Renault, le Bois-Regnault, l'HĂŽtel-Morin, la Marchatte, la Ville-Bourse, la Moinerie, le Pussoir, Caroual. Erquy et ses hameaux abritent de nombreux Ă©lĂ©ments de patrimoine (chapelles, dolmens, manoirs, phares, chĂąteaux
). Le petit village de Tu-Es-Roc est remarquable grĂące Ă  ses maisons en grĂšs rose, tirĂ© des carriĂšres (de grĂšs rose) d'Erquy dĂ©sormais abandonnĂ©es[3]. Mention parmi les villages de Saint-Quereuc, ancienne grange de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. En 1234, la villa Saint-Maclou, en Erquy, fut donnĂ©e Ă  la mĂȘme abbaye et est dite : Villa Maclovii de Sancto Carroco. Saint-Aubin possĂ©dait une autre grange Ă  Erquy : Saint-Cano ou Saint-Queneuc, ainsi que les deux mĂ©tairies de la Moinerie.

    Le fleuron de son riche passé est le Chùteau de Bienassis. Sa visite inspirée par les souvenirs d'un amiral, grand explorateur du XIXe siÚcle, permet de se transporter à l'époque des grandes expéditions maritimes.

    Site palĂ©olithique occupĂ© ensuite par les Romains. PrĂ©sence au Moyen Âge des chevaliers du Saint-SĂ©pulcre aux hameaux des HĂŽpitaux, de la Corderie (ancienne lĂ©proserie) et du Saint-SĂ©pulcre. La commune a Ă©tĂ© reconstruite sur les hauteurs aprĂšs l'engloutissement de la prĂ©cĂ©dente.

    • Bateaux de pĂȘche Ă  Erquy, Bretagne, en 1978.
      Bateaux de pĂȘche Ă  Erquy, Bretagne, en 1978.
    • Bateaux de pĂȘche (2006).
      Bateaux de pĂȘche (2006).
    • Port d'Erquy.
      Port d'Erquy.
    • Le port et son phare.
      Le port et son phare.
    • Erquy - Le lac bleu
      Erquy - Le lac bleu

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes [Parrochia de] Erque en 1167, Erque en 1219, 1223, 1226, 1233, et en 1235, Erqueio en 1235 et en 1260, Arque en 1237, Arqueio en 1245 et en 1256, Herqueio ou Herqueium en 1278 et vers 1330, Erquey en 1282, Herqueyo en 1298, Erqui en 1358, 1420, 1427, 1430, 1480 et en 1514, Erquy en 1458, 1516 et en 1583[4] - Site de KerOfis (lire en ligne).

    Reginea ou Reginca (d'oĂč le nom des habitants, les RĂ©ginĂ©ens et les RĂ©ginĂ©ennes), ancienne citĂ© gallo-romaine est identifiĂ©e Ă  tort Ă  Erquy par des historiens du XIXe siĂšcle qui croient la voir figurer sur des cartes anciennes Ă  l'emplacement d'Erquy (Table de Peutinger, dessinĂ© par un moine en 1265 Ă  partir d'une copie des IIIe – VIe siĂšcles). Plusieurs vestiges archĂ©ologiques sont rĂ©pertoriĂ©s Ă  Erquy, mais la continuitĂ© de la nappe archĂ©ologique de surface ne s'avĂšre ni plus ni moins convaincante qu'en d'autres lieux. On tend plutĂŽt aujourd'hui Ă  placer Reginca sur l'estuaire de la Rance (Ille-et-Vilaine), Rance reprĂ©sentant par ailleurs l'Ă©volution phonĂ©tique de Reginca[5].

    L'Ă©tymologie est obscure, sans doute brittonique, Ă©tant donnĂ© l'absence d'homonyme ailleurs et sa localisation sur la cĂŽte dans la zone de la toponymie bretonne. Peut-ĂȘtre du breton ar c'herregi « les rochers »[6], Ă  moins d'y voir le gaulois *hercu > *ercu « chĂȘne »[7] que l'on rencontre dans le dĂ©rivĂ© ercunia, ercunion « forĂȘt de chĂȘne », d'oĂč le nom de forĂȘt hercynienne, celui de l'Argonne et peut-ĂȘtre Ercolana « plaine des chĂȘnes »[8].

    Histoire

    Les guerres du XXe siĂšcle

    Le monument aux morts porte les noms de 201 soldats morts pour la Patrie[9] :

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 654 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Quintenic », sur la commune de Quintenic, mise en service en 1984[16] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et Ă  30 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20] Ă  11,6 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  11,9 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Erquy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Erquy, une unitĂ© urbaine monocommunale[26] de 3 910 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[27] - [28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29] - [30].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[31]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[32] - [33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (68,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (35,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25 %), zones urbanisĂ©es (16,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5 %), prairies (4,1 %), forĂȘts (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,3 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[35].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De sinople à une sirÚne d'or, les cheveux flottant, les bras et la queue tournés vers senestre évoquant la lettre E capitale ; au chef d'hermine.
    Commentaires : Devise : Regina fus, Reine demeure.

    Culture locale et patrimoine

    Sites naturels

    • Le cap d'Erquy, moins connu que son voisin le cap FrĂ©hel, offre de beaux paysages et une vue exceptionnelle sur la baie de Saint-Brieuc. Ce cap se situe entre deux plages : l'anse de Port-blanc, avec son abri de canot de sauvetage utilisĂ© dans les annĂ©es 1960 et la plage est du Lourtuais. Le cap d'Erquy est tristement cĂ©lĂšbre par "trois pierres", trois rochers qui ont coulĂ© de nombreux navires. C'est pour cela que l'on a dĂ©cidĂ© de construire un abri de canot de sauvetage. Conjointement, les caps d'Erquy et de FrĂ©hel ont intĂ©grĂ© le RĂ©seau des grands sites de France.
    • Le Grand-Pourier, Ăźlot au large du cap d'Erquy.
    • L'Ăźlot Saint-Michel, Ă  proximitĂ© du hameau et du petit port des HĂŽpitaux. Son nom vient de la petite chapelle qui se situe dessus. Cet Ăźlot n'est accessible qu'Ă  marĂ©e basse (en fonction du coefficient de marĂ©e).
    • D'un point de vue gĂ©ologique, le site d'Erquy est constituĂ© de grĂšs rose cambro-ordoviciens (sĂ©rie d'Erquy-FrĂ©hel[36]), reposant en discordance sur une pile de laves basaltiques spilitisĂ©es[37]. Cette succession volcanique affleure remarquablement bien au niveau de la pointe de la Heussaye, qui limite l'anse d'Erquy au sud[38]. On peut y observer quelques sills et une douzaine de coulĂ©es basaltiques du NĂ©oprotĂ©rozoĂŻque (608 millions d'annĂ©es), verticalisĂ©es par la tectonique cadomienne et sĂ©parĂ©es par de petits niveaux sĂ©dimentaires. Les coulĂ©es prĂ©sentent d'exceptionnels faciĂšs de laves en coussins (pillow-lavas), de laves lobĂ©es et surtout de hyaloclastites (sur l'estran, prĂšs de l'extrĂ©mitĂ© nord de la pointe). Le site de la Heussaye, oĂč se succĂšdent tout au long de l'annĂ©e de nombreuses excursions gĂ©ologiques organisĂ©es par des lycĂ©es, des universitĂ©s et des associations, a fait l'objet d'une Ă©tude palĂ©ovolcanologique rĂ©cente[39]. Il s'agit de l'un des "spots" volcaniques prĂ©cambriens Ă  hyaloclastites les mieux prĂ©servĂ©s au monde.

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
    • Le dolmen de la Ville-Hamon : allĂ©e couverte inscrite au titre des monuments historiques en 1980[40].
    • Le chĂąteau de Noirmont - XIXe siĂšcle - Style nĂ©o-Classique.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul[41]. L'extĂ©rieur est de style classique (XIXe siĂšcle). La nef romane, qui pourrait dater du XIe siĂšcle[42], est couverte de charpente. Elle ouvre sur les bas-cĂŽtĂ©s par des grandes arcades Ă  simple rouleau (arcs fourrĂ©s) retombant sur des piles arrondies sur les cĂŽtĂ©s. Au-dessus de chaque arcade, une petite fenĂȘtre aujourd'hui murĂ©e suivant le rĂ©haussement des bas-cĂŽtĂ©s est percĂ©e dans le mur nu. La nef est sĂ©parĂ©e du chƓur par un large arc triomphal de plein cintre. L'Ă©difice a Ă©tĂ© remaniĂ© ultĂ©rieurement. Le chƓur s'achĂšve sur un mur droit percĂ© d'une fenĂȘtre gothique Ă  remplage.

    Personnalités liées à la commune

    • Mgr Alfred Guyomard, prĂ©lat, membre des Oblats de Marie ImmaculĂ©e, nĂ© Ă  Erquy le 14 octobre 1884, ordonnĂ© prĂȘtre en 1902, sacrĂ© le 9 mars 1924 Ă©vĂȘque de Jaffna (Ceylan Sri Lanka), transfĂ©rĂ© au siĂšge d'Assava le 4 septembre 1950, dĂ©cĂ©dĂ© le 27 fĂ©vrier 1956 Ă  Colombo (SriLanka) - transcription de l'acte faite Ă  Assava le .
    • Pierre Tillon (1931-2011), footballeur professionnel, vainqueur de la coupe de France en 1956 avec Sedan.
    • Georges Talbourdet (1951-2011), cycliste sur route français, y est nĂ©.

    Artistes

    • L'Ă©crivain Jean Raspail y passa de nombreuses vacances et prĂ©sida le Club de Voile d'Erquy.
    • AprĂšs avoir passĂ© presque toute sa vie Ă  Erquy, le peintre paysagiste LĂ©on Hamonet, nĂ© Ă  la Ville Bourse en 1877 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1957, a Ă©tĂ© enterrĂ© au cimetiĂšre marin.
    • Maurice Bernard, peintre impressionniste, nĂ© le 25 janvier 1927 Ă  Saint-Cast et dĂ©cĂ©dĂ© le 7 mars 2005 Ă  Erquy. Titulaire du Grand Prix de New York en 1970, cet artiste de terrain est surtout connu par ses superbes toiles « marines ». Il avait jetĂ© l'ancre Ă  Erquy (Ă  Turquay) en 1976.
    • Julien Thibaudeau, peintre deux-sĂšvrien (Breloux-depuis La CrĂšche, 14/02/1859 - Dame-Marie-Les-Bois (37) 8/09/1943 ) a rĂ©alisĂ© en 1912 "Les landes de La Garenne" : le secteur des HĂŽpitaux avec ses deux moulins.
    • En concevant le cadre de la bande dessinĂ©e AstĂ©rix, en particulier le village oĂč vivent les protagonistes, Albert Uderzo n'avait pas clairement Ă  l'esprit cette commune. Mais quand un des habitants lui a indiquĂ© certaines similitudes avec le village encerclĂ©, comme les trois petits rochers qu'on distingue Ă  la loupe et qui sont visibles aussi au large du cap d'Erquy, l'auteur a convenu qu'il y avait eu une influence probable : il avait en effet frĂ©quentĂ© ce secteur avec son frĂšre qu'il avait rejoint durant la Seconde Guerre mondiale, alors que la disette sĂ©vissait Ă  Paris. L'existence d'une plate-forme appelĂ©e le camp de CĂ©sar, n'a fait que renforcer cette hypothĂšse. Par ailleurs, mais on ignore si les auteurs le savaient Ă  l'Ă©poque de la crĂ©ation de la BD, on a dĂ©couvert de nombreux Ă©lĂ©ments attestant de l'occupation des lieux au palĂ©olithique puis Ă  l'Ăąge du bronze. Entre l'Ăąge du bronze et l'occupation romaine, se trouvait un village gaulois du nom de Reginea (en latin) dans la baie d'Erquy[43].
    • Jean Anouilh possĂ©dait une rĂ©sidence Ă  Erquy oĂč il sĂ©journa souvent. Un hommage lui a Ă©tĂ© rendu en 2011, avec une exposition et la diffusion de deux films : Pattes blanches et Caroline chĂ©rie.
    • Plusieurs films ont Ă©tĂ© tournĂ©s Ă  Erquy, comme Le BlĂ© en Herbe.
    • Le pianiste Robert Casadesus a passĂ© plusieurs Ă©tĂ©s Ă  Erquy.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1953 mars 1971 AndrĂ© Cornu Rad. Haut fonctionnaire, secrĂ©taire d'État (1951 → 1954)
    DĂ©putĂ© des CĂŽtes-du-Nord (1932 → 1936)
    SĂ©nateur des CĂŽtes-du-Nord (1948 → 1971)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de PlĂ©neuf (1945 → 1964)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral (1946 → 1947)
    Commandeur de la LĂ©gion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918
    mars 1971 mars 1983 Joseph Erhel[44] PCF Instituteur, ancien maire de Saint-Juvat (1965 → 1971)
    mars 1983 mars 1989 André Troël[45] - [46]
    (1919-2014)
    RPR Inspecteur des impÎts retraité
    mars 1989 juin 1995 Georges Catros[47] - [48]
    (1921-2011)
    PS Retraité de l'éducation[Note 7]
    Officier des Palmes académiques
    juin 1995 mars 2007
    (démission)
    Bernard Nonnet[49] SE Retraité de l'Assurance maladie
    mars 2007 4 juillet 2020 Christiane Guervilly UMP-LR[50] Employée
    4 juillet 2020 En cours Henri Labbé[51] - [52] DVC Technico-commercial retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5351 6461 6341 8801 9512 0702 0682 1342 292
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3322 3732 4152 4112 5102 6372 7082 9012 906
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6352 9352 9432 9572 9912 9932 9053 0022 812
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 0222 9983 3473 4263 5683 7603 7253 7423 802
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 8913 9223 916------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Associations sportives

    • Union sportive Erquy football. CrĂ©Ă© en 1920, c'est le club sportif le plus ancien de la commune d'Erquy.
    • Club de voile de la baie d'Erquy
    • Club de Tennis
    • École de voile
    • Club de randonnĂ©e
    • Club de plongĂ©e
    • La Sainte Jeanne http://sainte-jeanne-erquy.com/, grĂ©ement traditionnel
    • Association Familles Rurales : section danse modern'jazz
    • Club de handball

    Association artistique

    • Association La Palette, association de peintres amateurs crĂ©Ă©e en 1994, agrĂ©Ă©e Jeunesse et Education Populaire (JEP)

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Au cours de sa carriÚre, il fut professeur d'éducation physique et sportive puis directeur départemental de la jeunesse et des sports et enfin inspecteur principal à l'académie de Rennes.

    Références

    1. « Noms des habitants : Penthiïżœvre - Villes et communes de Bretagne par pays traditionnel >> Geobreizh.bzh », sur geobreizh.bzh.
    2. Catherine Bizien-Jaglin, Patrick Galliou et Hervé Kerébel, « Carte archéologique de la Gaule: 22. CÎtes-d'Armor », sur Google Books, Les Editions de la MSH, .
    3. Louis Chauris, « Saint-Malo : la pierre et la mer », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie de Bretagne, t. 89,‎ , p. 14.
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Jean-Pierre Le Gal La Salle, Histoire d'Erquy. Tome 1, Erquy sous l'Ancien RĂ©gime, 1991

    Articles connexes

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