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André Cornu (homme politique)

André Cornu est un homme politique français, né le à Gap (Hautes-Alpes) et mort le [3] à Cannes (Alpes-Maritimes).

André Cornu
André Cornu, en 1932.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Faculté de droit et des sciences économiques de Paris (d)
Activités
Père
Théophile Charles Cornu (d)
Enfant
Autres informations
Parti politique
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/948, F/1bI/909)[1]
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3088, 1 pièce, -)[2]
signature d'André Cornu
Signature

Biographie

Fils d'un préfet de la Troisième république, il interrompt ses études de droit pendant la première guerre mondiale. Chef d'escadrille, il est rendu à la vie civile avec la Croix de guerre 1914-1918.

Il entame alors une carrière de haut fonctionnaire. D'abord chef de cabinet du préfet de l'Aude, il est sous-préfet dès 1919 et entre en 1925 au cabinet ministériel de Jean Durand, ministre de l'agriculture, puis ministre de l'intérieur.

Nommé préfet en 1926, il est directeur puis secrétaire général au ministère de l'Intérieur en 1928.

Il se dirige alors vers une carrière politique. Élu député des Côtes-du-Nord, dans la circonscription de Saint-Brieuc, en 1932, il siège sur les bancs de la « gauche radicale », c'est-à-dire au centre-droit.

Il est alors un député très actif, mais souvent sur des points peu centraux des politiques publiques, et sans réelle spécialité.

Battu en 1936 par Alfred Duault, il quitte la vie politique pour une dizaine d'années. Il est cependant rédacteur en chef du magazine fondé par son beau-père Gaston Gallimard, Marianne[4], à partir de février 1937.

C'est en 1945 qu'il renoue avec une campagne électorale, étant élu conseiller général des Côtes-du-Nord en . Il devient président du conseil général un an plus tard, jusqu'en .

Élu sénateur en 1948, sur une liste de centre-droit ayant le soutien du RPF, il est ensuite constamment réélu jusqu'en 1971. Au Palais du Luxembourg, il siège au sein du groupe de la gauche démocratique.

Président de la commission de l'intérieur du Sénat en , il entre au gouvernement en août, avec le portefeuille de secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, qu'il conserve sous divers gouvernements, jusqu'en .

On retient surtout de son action le démarrage de la rénovation du Château de Versailles, mais celle-ci est plus vaste. Il signe ainsi la nomination de Jean Vilar à la direction du TNP, relance les manufactures de Sèvres et d'Aubusson, et rénove le fonctionnement du conservatoire national de musique.

En 1953, il est désigné par le parti radical comme candidat à l'élection présidentielle, mais refuse de se présenter.

À la fin de la IVe République, il suit René Pléven dans la création de la petite Union démocratique.

Il est cependant désormais en retrait de la vie politique nationale. Elu membre libre de l'Académie des beaux-arts en 1962, il abandonne son siège de conseiller général en 1964, puis l'ensemble de ses mandats, y compris celui de maire de la petite commune d'Erquy, qu'il exerce depuis 1953, en 1971.

Il Ă©tait commandeur de la LĂ©gion d'honneur.

Fonctions gouvernementales

  • SecrĂ©taire d'État chargĂ© des Beaux-Arts auprès du Ministre de l'Education nationale du gouvernement RenĂ© Pleven (2) (du au )
  • SecrĂ©taire d'État chargĂ© des Beaux-Arts auprès du Ministre de l'Education nationale du gouvernement Edgar Faure (1) (du au )
  • SecrĂ©taire d'État Ă  l'Education nationale du gouvernement Antoine Pinay (du au )
  • SecrĂ©taire d'État chargĂ© des Beaux-Arts auprès du Ministre de l'Education nationale du gouvernement RenĂ© Mayer (du au )
  • SecrĂ©taire d'État chargĂ© des Beaux-Arts auprès du Ministre de l'Education nationale du gouvernement Joseph Laniel (du au )

Mandats nationaux

Mandats locaux

Notes et références

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_477 »
  2. « Carte autographe signée à François Quelvée », sous le nom CORNU (consulté le )
  3. Archives départementales des Hautes-Alpes, commune de Gap, année 1892, acte de naissance no 125, cote 2 E 65/70/2, vue 24/131, avec mention marginale de décès
  4. Claude Lévy, « L'image de la puissance française dans un hebdomadaire dépolitisé : Marianne », in: Relations internationales, n° 33, printemps 1983, pp. 113-121 — extrait en ligne.
  5. Maires d'Erquy

Voir aussi

Bibliographie

  • Notice biographique sur le site du SĂ©nat
  • « AndrĂ© Cornu (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Liens externes

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