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Daours

Daours [duʁ] est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Daours
Daours
La mairie.
Blason de Daours
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Somme
Maire
Mandat
Didier Bardet
2020-2026
Code postal 80800
Code commune 80234
Démographie
Gentilé Daoursiens
Population
municipale
773 hab. (2020 en diminution de 7,54 % par rapport à 2014)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 54′ 09″ nord, 2° 27′ 00″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 96 m
Superficie 8,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Amiens-3
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Daours

    Géographie

    Localisation

    La commune de Daours est située au confluent le la Somme et de l'Hallue, à une dizaine de kilomètres à l'est d'Amiens

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 865 hectares, l'altitude varie entre 22 et 96 mètres[1].

    Nature du sol et du sous-sol

    Le territoire de la commune de Daours se divise en deux grands ensembles :

    • les vallées de la Somme et de l'Hallue au sol tourbeux de formation quaternaire ;
    • les plateaux avoisinants de formation secondaire ont une assise de calcaire argileux renfermant des sables marneux qui affleurent le long de la falaise bordant la Somme. La partie supérieure du sous-sol est constituée par un lit de silex. Immédiatement au-dessus, se trouvent un lœss jaunâtre et le limon des plateaux appelé aussi terre à brique, de formation quaternaire ancienne. Cette couche de limon est plus épaisse au nord et au sud-ouest de la commune qu'au sud et à l'est[2].
    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune se compose de deux vallées, celle de l'Hallue et celle de la Somme dans lesquelles l'altitude atteint une vingtaine de mètres et de deux plateaux :

    • le Petit Terroir, au nord du village où se trouve le point culminant de la commune au lieu-dit les Ménoques (~70 m) ;
    • le Grand Terroir situé au sud-ouest du village (altitude ~50 mètres). Le plateau nord (Petit Terroir) est séparé du lit de la Somme par des falaises presque à pic[2].

    Hydrographie

    Confluence à Daours de l'Hallue et de la Somme en 1757.

    Le territoire communal est traversé par deux cours d'eau, La Somme et l'Hallue qui conflue avec elle au centre du village. L'eau de pluie ravine des falaises et forment le ruisseau des Hallettes et celui des Calines (ancienne rivière de Wagny). À ces cours d'eau naturels, il convient d'ajouter le canal de la Somme qui porte dans cette section le nom de canal d'Angoulême. Une écluse a été construite à Daours. On constate également la présence de marais dans la commune comme celui des Hallettes nés de l'extraction de la tourbe. La nappe phréatique est située à quelques mètres de la surface du sol[2].

    Climat

    Le climat de Daours est tempéré océanique avec vents dominants de nord en hiver et de sud-ouest en été.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), zones humides intérieures (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (3,4 %), eaux continentales[Note 1] (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[3].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[4].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Morphologie urbaine

    Le village de Daours et celui de Vecquemont ne forment qu'une seule agglomération, le bâti étant continu. Cependant les deux communes gardent leur autonomie.

    Daours s'est développée à la confluence de la Somme et de l'Hallue et la présence d'un bac ou d'un pont a favorisé le développement de la commune au Moyen Âge et aux Temps modernes. L'habitat est groupé autour de l'église et de la mairie-école. Il se prolonge le long de la route de Corbie à Amiens et de celle de Pont-Noyelles.

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 325, alors qu'il était de 307 en 1999[5].

    Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,3 % des appartements[6].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 77,6 %, stable par rapport à 1999[7].

    Voies de communication et transports

    Gare de Daours.
    • Transport ferroviaire : La gare de Daours (commune d'Aubigny) est située sur la voie ferrée reliant Amiens à Lille. Elle est desservie par des T.E.R. Hauts-de-France.
    • Transports en commun routiers : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 37)[8].

    Daours est situé sur la R D 1 qui va d'Amiens à Péronne. Un projet de déviation routière contournant le village est en discussion depuis plusieurs décennies. Il est actuellement au point mort.

    • Daours est également située sur le canal de la Somme qui n'est plus fréquenté que pour le tourisme fluvial.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Daours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [9] - [10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12] - [13].

    Toponymie

    Plusieurs formes désignent Daours dans les textes anciens : Dors en 704 ; Durdis en 843 ; Dorzs en 1140 ; Dursi en 1140 ; Durs en 1144 ; Dorr en 1153 ; Dours en 1159 ; Daours en 1348 ; Dur au XVe siècle ; Dourscha en 1607 ; Doure en 1638 ; D’aours en 1750[14].
    Daours viendrait du celte da-our c'est-à-dire de l'eau, le « village de l'eau » comme Dour-lens (Doullens), en breton : Doualas. La commune de Daours est située au confluent le la Somme et de l'Hallue.

    Histoire

    Préhistoire

    On a retrouvé des hachettes polies datant de la préhistoire au lieu-dit le Bois des Cailloux sur le plateau dominant la rive droite de la Somme.

    Protohistoire

    Sur le contrefort des falaises entre la Somme et l'Hallue, des hachettes gauloises en bronze et des monnaies ont été mises au jour.

    Antiquité

    Dans les tourbières, ont été retrouvés des vestiges gallo-romains : vases et monnaies. L'église de Daours serait construite sur l'emplacement d'un temple romain[2].

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, Daours fut partiellement sous la tutelle de l'abbaye de Corbie. Une maladrerie existait dans le village au Moyen Âge.

    En 825, l'empereur Louis le Pieux céda à l'abbaye de Corbie les droits de péage du pont de Daours puis du bac après sa destruction. En 832, le village fut pillé par les Vikings.

    Sur les falaises, existait le village disparu de Wagny avec le prieuré Saint-Martin de Wagny (cure fondée en 1135)[2].

    La famille de Daours exerçait la seigneurie au Moyen Age central. En 1214, Baudouin de Daours participa aux côtés du roi de France à la bataille de Bouvines. Et le sire Jean de Daours, chevalier, donna aux habitants une charte, la loi de Daours, en juillet 1239[15] - [16].

    Le 5 février 1362, Gautier de Châtillon (-Porcien), sire de D(a)ours († 1380 ; fils cadet du Grand-queux et Grand-maître Jean de Châtillon, † 1363, et d'Eléonore de Roye[17], † 1333, dame de Daours et de la Ferté-lès-Saint-Riquier ; un des fils d'Eléonore et Gautier, Jean de Châtillon, † 1397, est aussi seigneur de Daours, comme son propre fils Charles de Châtillon aux alentours de 1400)[18], exempta l'abbaye de Corbie du droit de péage du bac de Daours.

    En 1470, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, comte d'Artois et maître des Villes de la Somme (traités d'Arras-1435, de Conflans-1465 et de Péronne-1468), occupa Daours.

    Époque moderne

    Daours faisait partie de la prévôté de Fouilloy, de l'élection de Doullens, du doyenné de Mailly.

    Au XVe siècle, Pierre de La Trémoïlle (vers 1348-1426), frère cadet de Guy VI et mari en 1402 de Jeanne, fille de Lancelot de Longvilliers d'Engoudsent, acquiert Daours en 1413[19].

    Au XVIe siècle, la châtellenie de Daours appartenait à Charles d'Ailly, sire de Picquigny, vidame d'Amiens († 1522), du chef de sa femme Philippe de Crèvecœur (prénom alors épicène ; alias Philippa, Philipotte ; mariée en 1486), dame de Daours, Allonville et Glimont, fille d'Antoine seigneur de Crèvecœur et Grand-louvetier († av. 1493)[20], et de Marguerite de La Trémoïlle († ap. 1496), dame de Daours, arrière-petite-fille de Pierre de La Trémoille et Jeanne de Longvilliers ci-dessus (de 1553 à 1559, ladite Philippe de Crèvecœur serait encore dame de Daours ?).

    Les d'Ailly[21] conservent Daours jusqu'à Charlotte-Claire-Eugénie d'Ailly (vers 1600-1681), dame de Picquigny, de Dours, de Raineval et de Chaulnes, vidamesse d'Amiens, épouse en 1620 du maréchal Honoré d'Albert, duc de Chaulnes (1581-1649 ; frère cadet du connétable Charles d'Albert, duc de Luynes ; Postérité éteinte en 1708).

    Jean-Baptiste Vaysse/Vaïsse de Longueval d'Allonville (1687-1754 ; père de Louis-Alexandre Vaysse d'Allonville de Rainneville), puis Adrien Va(c)quette de Fréchencourt (1668-1749), devinrent seigneurs de Daours dans la 1re moitié du XVIIIe siècle. Adrien Vacquette de Fréchencourt fut père d'Adrien-Pierre, Jean-Baptiste de Gribeauval et Marie-Madeleine Vacquette de Fréchencourt (dame de Daours en 1772 ; mariée en 1741 à Jacques-François-Joseph Lequieu/Le Quieu de Moyenneville, 1710-1780 ; mère de Jacques-François-Joseph-Firmin Lequieu de Moyenneville, et de Marie-Thérèse-Victoire Le Quieu de Moyenneville, 1755-1814, dame de St-Leu, femme en 1775 de Louis-François du Bos de Flers, 1746-1823[22]).

    Le 18 août 1597, Henri IV battit les Espagnols devant Daours et les poursuivit jusqu'à Encre (aujourd'hui Albert, du nom de son seigneur, le connétable-duc Charles de Luynes évoqué ci-dessus). Des fouilles archéologiques entreprises lors de la construction de l'écluse ont mis au jour des armes et des casques. En 1615, Daours fut fortifiée par le Maréchal d'Ancre. Jean Hanique, écuyer en était le capitaine en 1623.

    Du 16 au 19 août 1636, les Espagnols pillèrent le bourg et l'incendièrent le 4 septembre de la même année.

    De 1680 à 1789, huit maîtres d'école furent élus et rémunérés par les habitants[2].

    XIXe siècle

    Le 8 brumaire an VII, un instituteur communal fut recruté par la commune. En 1806, la commune se dota d'une école primaire. De 1821 à 1827, se déroula la construction du canal d'Angoulême (canal de la Somme) avec une écluse, par la compagnie Urbain Satoris. En 1831-1832, on construisit un pont de bois sur la Somme (coût : 8 613 francs).

    Au XIXe, ce fut le début de l'industrialisation à Daours : filatures, scieries, moulins à farine, usine à papier et même fabricant de bicyclettes.

    En 1832, une épidémie à Daours toucha 245 malades, 15 hommes et 13 femmes en moururent. En 1843, le chemin de fer arriva dans la commune. La halte de Daours (située sur le territoire de la commune d'Aubigny ne fut en service qu'en 1875. En 1849, 25 habitants moururent à la suite d'une épidémie[2].

    Durant les années 1860-1865, l'église fut reconstruite en brique pour un coût de 75 000 francs.

    Le 23 décembre 1870, un épisode des plus ardents de la bataille de Pont-Noyelles se déroula à Daours. Le cimetière communal comprend 36 sépultures de militaires.

    En 1879, l'école des filles fut laïcisée. En 1882, la mairie et l'école des garçons furent construites pour un coût de 36 000 francs. Le XIXe siècle vit la fin de l'extraction de la tourbe à Daours[2].

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Grande Guerre, village de l'arrière, Daours ne connut pas l’âpreté des combats. En 1916, un hôpital militaire britannique de campagne Clearing Station était installé à Daours. Il fut déplacé vers l'est après le recul allemand de 1917. En avril-août 1918, pendant l'offensive allemande, un hôpital militaire britannique fut de nouveau installé à Daours.

    Seconde Guerre mondiale

    En mai 1940, au cours de la Bataille de France, l'armée française fit sauter le pont de chemin de fer de Daours. Les soldats de la 4e division d'infanterie coloniale opposèrent une farouche résistance aux troupes allemandes mais durent se replier début juin. Les Allemands reconstruisirent le pont en bois et les résistants empêchèrent sa destruction en août 1944.

    Politique et administration

    Administration municipale

    De 1790 à 1801, la commune relève de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.

    En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (30 mars 1800), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI (30 août 1798).

    Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[23].

    Liste des maires

    Depuis 1935, cinq maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 1963 Charles Deruy
    1963 1966 Fernand Bauchet
    1966 1980 Guy Buffet
    mars 1981[24] 2014 Gérard Holleville PRG Antiquaire
    Expert auprès des tribunaux
    2014[25] 2020 Philippe Dine
    2020[26] En cours
    (au 5 août 2020)
    Didier Bardet

    Jumelages

    Au 1er mars 2013, Daours n'est jumelée avec aucune commune[27].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2020, la commune comptait 773 habitants[Note 4], en diminution de 7,54 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    519537502576627712688739716
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    748746707657686684691705649
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    560567547596617565590556555
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    709718788762789768776778836
    2018 2020 - - - - - - -
    780773-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école de Daours est située dans l'académie d'Amiens, en zone B pour les vacances scolaires.

    La commune administre une école maternelle et une école élémentaire communales[32].

    Pour l'année scolaire 2017 - 2018, elle scolarise 52 élèves dans trois classes[33].

    Manifestations culturelles et festivités

    A la mi-septembre, chaque année, se déroule, dans le village de Daours, la foire de Saint-Adhélard, devenue au fil des ans une attraction aux diverses activités. Une exposition sur la Grande Guerre est mise en place en 2019 dans la salle de la Cerisaie[34].

    Cultes

    • L'église Saint-Jacques constitue le lieu d'accueil du culte catholique.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 597 , ce qui plaçait Daours au 12 970e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[35].

    Emploi, entreprises et commerces

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 512 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,8 % d'actifs dont 64,2 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs[36].

    On comptait 157 emplois dans la commune, contre 147 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 334, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 47,0 %, ce qui signifie que la commune offre un emploi pour deux habitants actifs[37].

    Au 31 décembre 2010, Daours comptait 51 établissements : trois dans l’agriculture-sylviculture-pêche, cinq dans l'industrie, huit dans la construction, trente dans le commerce-transports-services divers et cinq étaient relatifs au secteur administratif[38].

    En 2011, cinq entreprises ont été créées à Daours, dont quatre par des auto-entrepreneurs dans le domaine commerce-transports-services divers[39].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Jacques

    L'église Saint-Jacques a été construite en 1860, en style néo-gothique sur les plans de l'architecte Victor Delefortrie.

    La longueur de la nef est de 23 mètres, la largeur de la partie centrale est de 7 mètres et celle des bas-côtés de 3,5 mètres. Le chœur a une longueur de 7 mètres et le porche une profondeur de 3 mètres. Incluse dans la façade, la tour du clocher dont les contreforts d'angle montent jusqu'au sommet, a une hauteur de 25 mètres ; elle est surmontée d'une flèche dont la hauteur est de 15 mètres ; la croix et le coq la rehaussent encore de 2,5 mètres.

    Monument aux morts de la guerre de 1870

    La pierre de Vergelet (pierre de Saint-Leu) a été utilisée pour l'encadrement des portails, des roses, des baies et des meneaux. Solidement contrefortés, les murs de chacun des bas-côtés sont percées de six baies ogivales d'1,8 m de largeur et 4,2 m de hauteur. Les murs de la nef centrale sont percées en partie haute se six roses quadrilobées de 1,7 m de diamètre.

    Monument aux morts de la Guerre de 1870

    A l'entrée du cimetière communal, la commune de Daours a fait ériger un monument à la mémoire de 36 soldats français morts pendant la guerre franco-allemande de 1870. L'inscription presque effacée est encore lisible difficilement.

    Cimetière militaire britannique

    Le Communal Cemetery Extension est situé sur la route de Pont-Noyelles (D 115) et rassemble 1 231 corps dont 760 Britanniques, 459 Australiens, huit Indiens, deux Canadiens, un Néo-Zélandais et un Sud-Africain. Auxquels s'ajoutent deux travailleurs chinois (Chinese Labour Corps) décédés les 22 et 29 novembre 1918 et les stèles de quatre autres travailleurs chinois décédés le 10 août 1918 et dont les corps inhumés au White chateau Cimetery n'ont pas été retrouvés.

    Véloroute de la Mémoire à Daours.

    Véloroute de la Mémoire

    • La Véloroute de la Mémoire passe par Daours sur le chemin de halage du canal de la Somme.

    Étangs et larris

    La commune de Daours possède un certain nombre d'étangs et de marais sur une superficie de 83 ha ce qui a permis le développement de la pêche de loisirs.

    Les larris typiques de la région se rencontrent sur les versants des vallées.

    Héraldique

    Blason de Daours Blason
    D'azur au chef d'or, au lion de gueules brochant.
    Détails
    La commune de Daours a relevé les armes de la famille de Daours, seigneur du lieu. Sur un sceau de Baudouin de Daours, conservé aux Archives départementales de la Somme, datant de 1295, figure un lion et un lambel à cinq pans, sans doute posé en brisure[40].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • François Ansart, Histoire des églises de la vallée de l'Hallue
    • G. Hector Quignon, Daours en Amiénois, 1902, 450 p. - nouvelle édition : Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2009 (ISBN 978-2-7586-0288-0)
    • Daniel Pillon et Catherine Roussel, Mémoire de pierre, mémoire des hommes du canton de Corbie, Villers-Bretonneux, Association « Villers-Bretonneux Mémoire », (ISBN 2-9525-411-6-7)
    • Document utilisé pour la rédaction de l’article Jules Magnier, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Daours, 1899, Archives départementales de la Somme

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. Jules Magnier, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Daours, 1899, Archives départementales de la Somme.
    3. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    5. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
    6. LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
    7. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
    8. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 285 (lire en ligne sur DicoTopo) .
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