Lamotte-Brebière
Lamotte-Brebière est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Lamotte-Brebière | |||||
Église et monument aux morts. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Somme | ||||
Maire Mandat |
Philippe Van Vynckt 2020-2026 |
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Code postal | 80450 | ||||
Code commune | 80461 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
212 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 53′ 10″ nord, 2° 23′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 70 m |
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Superficie | 4,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Amiens-3 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
À proximité de la vallée de la Somme, desservie par la N 25 et la D 18, Lamotte-Brebière n'est séparée de l'agglomération amiénoise que par la commune de Camon.
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est de nature calcaire et siliceuse avec une couche végétale peu épaisse sur le plateau. Dans la vallée, le sol est d nature tourbeuse[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune présente deux entités distinctes, un plateau limoneux et une vallée tourbeuse. Le point culminant de la commune est situé au nord (70 m d'altitude).
Hydrographie
La Somme canalisée traverse d'est en ouest, le territoire communal. La nappe phréatique est située entre 8 et 10 m en dessous du niveau du sol[1].
Climat
Le climat de la commune et tempéré océanique avec vents dominant de nord-est et de sud-ouest.
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé construit au bas d'un coteau.
Activité économique et de services
L'activité dominante de la commune reste l'agriculture mais la plupart ds habitants ont une activité professionnelle dans l'agglomération amiénoise.
Voies de communication et transports
La route départementale 1 traverse la commune au nord, elle relie Amiens à Péronne. Lamotte-Brebières est également reliée à Camon et à Daours par des routes secondaires.
Le canal de la Somme limite la commune au sud, il n'est plus utilisé que pour le tourisme fluvial.
Le chemin de fer d'Amiens à Arras traverse la commune mais la commune n'est plus desservie, l'arrêt a été supprimé.
Communes limitrophes
Bussy-lès-Daours | ||||
Camon | N | Daours | ||
O Lamotte-Brebière E | ||||
S | ||||
Glisy | Blangy-Tronville |
Urbanisme
Typologie
Lamotte-Brebière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones humides intérieures (7,8 %), prairies (2,6 %), forêts (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Berberiæ en 1153 ; Berbières en 1153 ; Berberii-Breberii en 1153 ; Brebière super Summam en 1186; Brebières en 1190 ; Brebières en 1197 ; La Mote à Brebières en 1248 ; Brebyère en 1249 ; La Mote en 1300 ; La Motte en 1579 ; Lamotte-Brebière en 1664 ; Motte-Brebierre en 1720 ; La Mottelette en 1730 ; La Motelette en 1733 ; Motte-Brebuze en 1753 ; La Motte-Brebière en 1757 ; Motelette en 1787[9].
Le nom Lamotte laisse à penser à l'existence d'une ancienne motte castrale et le terme Brebière désignerait un territoire sur lequel on élevait des moutons[1].
Histoire
Moyen Age
En 1153, Baudoin de Dury et son épouse Bréatrice firent don de leur terre de Breberiis à l'évêque d'Amiens.
En 1390, Lamotte devint la propriété d'Enguerran d'Eudes, gouverneur du Dauphiné qui a son tour en fit don au chapitre cathédral d'Amiens[1].
Epoque moderne
En 1766, on dénombrait 13 feux à Lamotte-Brebière. Le premier mardi d'août, se déroulait à Lamotte-Brebière une chasse aux cygnes à laquelle prenait part le vidame d'Amiens qui détenait la seigneurie de Daours. Les couvées étaient partégées entre l'abbé de Corbie et les seigneurs de Rivery et de Blangy [1].
Epoque contemporaine
De 1790 Ã 1801, la commune releva de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI ().
En 1870, plus d’un demi-siècle après l’achèvement du creusement du canal de la Somme fut mise en service l'écluse de Lamotte-Brebière. Les cultures maraîchères des hortillonnages étant régulièrement inondées à cause du trafic fluvial entre Daours et Amiens, la construction d'une nouvelle écluse et de sa maison éclusière s'imposa[10].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2020, la commune comptait 212 habitants[Note 3], en diminution de 10,55 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Léger. Édifice avec clocher à campanile, dépendant désormais de la paroisse Saint François d'Assise d'Amiens Métropole.
Voir aussi
Articles connexes
- Gare de Lamotte-Brebière (halte ferroviaire SNCF fermée en 2011).
- Liste des communes de la Somme
- Liste d'églises françaises à campenard
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- N. Féret, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Lamotte-Brebière, Archives départementales de la Somme, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 89 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- « Lamotte-Brebière - 80 - Ecluse sur le Canal de la Somme - Images de Picardie », sur Images de Picardie, (consulté le ).
- Réélue pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.