Comiac
Comiac est une ancienne commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Sousceyrac-en-Quercy[2].
Comiac | |
Mairie de Comiac. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Arrondissement de Figeac |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire délégué Mandat |
Jean-Philippe Colomb-Delsuc 2020-2026[1] |
Code postal | 46190 |
Code commune | 46071 |
DĂ©mographie | |
Population | 222 hab. (2013) |
Densité | 7,6 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 56âČ 30âł nord, 1° 59âČ 21âł est |
Altitude | 515 m Min. 171 m Max. 621 m |
Superficie | 29,27 km2 |
Ălections | |
DĂ©partementales | CĂšre et SĂ©gala |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Sousceyrac-en-Quercy |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Commune du Massif central située dans le Quercy.
Communes limitrophes
La commune était limitrophe du département de la CorrÚze.
Toponymie
Le toponyme Comiac est basĂ© sur un anthroponyme : Commios, le nom d'un gaulois devenu citoyen romain. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-Äko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[4].
Histoire
Comiac, une des cinq communes du canton de Sousceyrac, avec ses quelque 40 hameaux, sâest installĂ©e Ă une altitude moyenne de 500 mĂštres, il y a fort longtemps. La sculpture dite du Dieu au Maillet, trouvĂ©e en remploi dans le portail du presbytĂšre aujourd'hui dĂ©truit (cf. plus bas le chapitre Lieux et Monuments) atteste une occupation gauloise. Le cimetiĂšre dit mĂ©rovingien, s'il Ă©tait attestĂ©, aurait Ă©tĂ© crĂ©Ă© entre le VĂšme et le VIIIĂšme siĂšcle. Le hameau de Candes, qui domine la CĂšre, plonge avec son Ă©glise ses racines dans le XIe siĂšcle .
Plus tard, au fil des siĂšcles, on a pu rĂ©unir les informations suivantes : en 1215, le futur Louis VIII comptait parmi ses chevaliers, Jean de Grenier, seigneur de Laborie et de Comiac. En 1304, Gilbert de Vayrac accorda aux habitants du bourg et de quelques hameaux « leurs franchises, libertĂ©s et coutumes dĂ©finitives ». En 1377, le chĂąteau de Comiac tomba aux mains des Anglais (guerre de Cent Ans). Ă cette Ă©poque, ce chĂąteau Ă©tait prĂ©sentĂ© comme le plus considĂ©rable du Haut Quercy. En 1569, les guerres de Religion touchĂšrent durement Comiac qui appartenait Ă une famille catholique dont le seigneur Ă©tait Jean de Saint-Sulpice. Par deux fois Comiac tomba aux mains des protestants jusquâen 1586. Vers 1610, lâĂ©glise ruinĂ©e par les guerres fut remise en Ă©tat. De nombreux Ă©vĂ©nements ont marquĂ© la vie de la commune qui compta jusquâĂ 1â200 habitants (aujourdâhui 250). Ses habitants furent touchĂ©s par les guerres et donnĂšrent de nombreux soldats Ă la nation.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[7] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 222 habitants, en diminution de â4,72 % par rapport Ă 2008 (Lot : 0,05 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Vie locale
Camping municipal "Camping du Lac des Vergnes" Calme et tranquillitĂ© y sont les principaux atouts. Paradis des pĂȘcheurs sur les lacs alentour ainsi que la pĂȘche Ă la mouche dans les cours d'eau de la commune[10].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Lâ Ă©glise Saint-Jean-Baptiste de Comiac
Avant la construction de lâĂ©glise Saint-Jean-Baptiste, il y eut sur la terre de Comiac deux autres Ă©glises :
- â Saint-Perdoux de Candes (Xe / XIe siĂšcle) dĂ©pendant de lâabbaye de Beaulieu, qui desservait sept ou huit mas Ă lâouest de Comiac ;
- â Saint-Cirgues de La Salesse Ă lâest, dont le cimetiĂšre dit mĂ©rovingien fut utilisĂ© par les habitants de Lamativie jusque vers 1658.
Ces deux Ă©glises ont aujourdâhui disparu.
LâĂ©glise Saint-Jean-Baptiste aurait Ă©tĂ© une Ă©glise baptismale et saint Jean-Baptiste aurait pu succĂ©der Ă quelque vieux culte solaire dont on pourrait voir la survivance dans lâantique croix de pierre de Carlux (Kar=pierre, lux=lumiĂšre). Cette « pierre de lumiĂšre » qui nâest pas sans Ă©voquer la vieille tradition des feux de la Saint-Jean fĂȘtĂ©s le 24 juin, jour de la nativitĂ© de Saint Jean-Baptiste, inciterait Ă voir dans la dĂ©dicace de lâĂ©glise la volontĂ© du clergĂ© de christianiser les cĂ©lĂ©brations paĂŻennes du solstice dâĂ©tĂ©.
LâĂ©glise de Comiac n'est mentionnĂ©e quâau dĂ©but du XIVe siĂšcle : dans la charte des coutumes de 1304 « la verniĂšre de lâĂ©glise » fait partie des limites du bourg. Vers 1340, Guillaume de Vayrac de la famille des seigneurs de Comiac, alors quâil est Ă Avignon au service du pape, nâoublie pas dans le codicille de son testament, sa maison paternelle de Comiac dâoĂč il est originaire, ni son Ă©glise Ă laquelle il lĂšgue 10 florins dâor pris sur ses biens, pour quâil y ait chaque annĂ©e et pendant dix ans une messe chantĂ©e pour le repos de son Ăąme). Mais lâĂ©glise est bien antĂ©rieure au XIVe siĂšcle ainsi que le prouvent quelques vestiges romans restĂ©s en place.
LâĂ©glise mĂ©diĂ©vale fut presque entiĂšrement dĂ©truite par les protestants. DĂšs que les guerres de religion furent terminĂ©es, les paroissiens se hĂątĂšrent de la reconstruire « sur le mĂȘme emplacement » en utilisant les vestiges existants. En 1610, elle Ă©tait remise en Ă©tat « avec ses quatre chapelles »).
LâabbĂ© J. Gouzou[Note 2] fait remarquer, dans son livre consacrĂ© Ă Comiac en Quercy, que tous les habitants eurent Ă cĆur de contribuer Ă sa restauration, mais « lâĂ©poque Ă©tant misĂ©rable⊠le style en fut pauvre et mĂ©langĂ© comme en tĂ©moignent les bas cĂŽtĂ©s de lâĂ©glise actuelle, seuls fragments qui subsistent ».
En 1656, le vieil oratoire en ruine, dédié à saint Sevin, lui fut rattaché devenant ainsi la cinquiÚme chapelle.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, divers travaux dâentretien ont Ă©tĂ© entrepris Ă lâintĂ©rieur de lâĂ©glise grĂące Ă certaines familles qui en Ă©change obtenaient des privilĂšges.
Sous lâimpulsion dâAlain de Solminihac fut fondĂ©e, en 1645, la confrĂ©rie du Saint-Sacrement. Elle eut sa chapelle. En 1672, un certain Jean, du village de Matau, donne 120 livres « Ă employer pour lâĂ©glise » et en 1690, Pierre Genries, du village de Boussac, fermier du curĂ© Bonneville, obtient de lâancien curĂ© Mezayrac 240 livres pour faire « quelques rĂ©parations Ă lâĂ©glise » (5).
Le plafond de la nef Ă©tant en mauvais Ă©tat, en 1707, la famille MespoulhĂ© donne 40 livres « pour ĂȘtre utilisĂ©es Ă la construction du lambris ». En 1745, Christophe Matau, du*/ village dâAlayrangues, donne 10 livres « pour la rĂ©paration de la nef ».
Mais, câest Ă la fin du XIXe siĂšcle, avec lâabbĂ© Lacam, curĂ© de Comiac de 1885 Ă 1906, que furent rĂ©alisĂ©s les plus gros travaux qui modifiĂšrent totalement lâaspect gĂ©nĂ©ral de lâĂ©glise du XVIIe siĂšcle. Il fit agrandir le chĆur, surĂ©lever la nef et construire le clocher-porche oĂč rĂ©sonnait « la plus belle cloche de la rĂ©gion*/ ».
Câest une grande Ă©glise, bien bĂątie et aux proportions harmonieuses. On y pĂ©nĂštre par le traditionnel clocher-porche du XIXe siĂšcle qui ouvre sur une nef Ă trois travĂ©es accostĂ©es de bas cĂŽtĂ©s composĂ©s de deux chapelles au sud et trois au nord dont Notr*/ e-Dame Ă lâextrĂ©mitĂ© est et Saint-Sevin Ă lâextrĂ©mitĂ© sud. Câest dans les chapelles que se trouvent les vestiges des Ă©glises antĂ©rieures. Un arc triomphal tout simple prĂ©cĂšde les deux travĂ©es du chĆur qui se terminent par une abside en cul de four.
Le cimetiÚre mérovingien
Un cimetiĂšre mĂ©rovingien se situait avant sa destruction au dĂ©but du XXe siĂšcle, vers le sommet de la pente nord-nord-est dâune croupe qui fait face aux premiĂšres maisons du hameau de La Salesse, Ă environ 250 mĂštres au nord de lâĂ©glise Saint-Cirgues, dĂ©truite.
Son implantation topographique est celle des premiers cimetiĂšres mĂ©rovingiens qui Ă©taient «de prĂ©fĂ©rence installĂ©s dans un terrain sec et Ă©levĂ©, peu propice Ă la culture et toujours Ă lâĂ©cart des lieux habitĂ©s groupĂ©s autour de lâĂ©glise». La nĂ©cropole de Saint-Cirgues qui serait celle dâune petite communautĂ© Ă©tait donc bien sĂ©parĂ©e du monde des vivants. Ce cimetiĂšre, bien connu des habitants de Comiac, a Ă©tĂ© signalĂ© avant 1926 par le chanoine Edmond Albe dans ses notes manuscrites dĂ©posĂ©es aux archives diocĂ©saines de Cahors, puis en 1937 par lâabbĂ© J. Gouzou dans son livre sur Comiac en Quercy. En 1989, F. Pressouyre dans son ouvrage sur Teyssieu, village proche de Comiac, tente une hypothĂšse intĂ©ressante.
DâaprĂšs les uns, lors du dĂ©frichement de la butte on exhuma de « nombreux sarcophages et beaucoup dâossements humains ». Dâautres prĂ©cisent que « les sarcophages ont Ă©tĂ© utilisĂ©s dans les fermes comme abreuvoirs et quâils ont servi Ă faire des drains » dans les prĂ©s oĂč serpente le ruisseau dâAlayrangues, situĂ© au pied du Puech Saint Cirgues.
Le chanoine E. Albe indique : « Tout prĂšs du village de La Salesse il y a les ruines dâune Ă©glise et dâun cimetiĂšre appelĂ© Saint Cirq ou Saint Cirgues, mais nous ne savons absolument rien sur lâĂ©tablissement religieux qui a Ă©tĂ© dans ces parages⊠Les restes trouvĂ©s au cimetiĂšre seraient dâĂ©poque mĂ©rovingienne ».
AprĂšs avoir citĂ© lâĂ©glise de Saint-Perdoux de Candes, datĂ©e du Xe ou XIe siĂšcle, lâabbĂ© Gouzou nous dit : « Vers la mĂȘme Ă©poque probablement, il faut mentionner Saint-Cyr ou Saint-Cirgues prĂšs de La Salesse qui fut comme Saint-Perdoux un centre paroissial ou une simple chapelle de dĂ©votion et dont le nom est restĂ©. Ni Saint-Perdoux ni Saint-Cirgues ne sont portĂ©s sur les pouillĂ©s les plus anciens (XIVe siĂšcle), preuve quâils nâexistaient plus Ă cette Ă©poque. Quant au cimetiĂšre de Saint-Cirgues dont il subsiste encore des traces, une Ă©tude approfondie aiderait peut-ĂȘtre Ă savoir quâelles furent son origine et sa destinĂ©e, mais en attendant, aucune hypothĂšse sĂ©rieuse nâest possible. Jusque vers 1650, Lamativie et les villages qui lâentourent nâavaient dâautre Ă©glise que celle de Comiac » La mĂ©moire populaire prĂ©cise quâils enterraient leurs morts au cimetiĂšre de Saint-Cirgues. Le plan cadastral de 1819, dit NapolĂ©on, porte encore lâindication du « chemin des morts ». Les registres paroissiaux de lâĂ©glise de Lamativie, inaugurĂ©s en 1667, indiquent que dĂ©sormais les baptĂȘmes, les mariages et les sĂ©pultures auront lieu dans cette Ă©glise. On peut en conclure quâĂ cette date, le cimetiĂšre de Saint Cirgues est dĂ©finitivement abandonnĂ© et quâil a Ă©tĂ© utilisĂ© depuis le haut Moyen Ăge jusquâĂ 1667.
LâhypothĂšse de Ferdinand Pressouyre est la suivante : « Alla Franquia est le nom dâun mas de la paroisse disparue de Saint-Perdoux dont la signification ethnique serait « la terre du Franc ». Ainsi, il pouvait y avoir une population germanique, mais par endroits tout au moins, assez clairsemĂ©e pour que la dĂ©signation alla Franquia ait une valeur distinctive; il sâagirait dâune colonie Ă©tablie lors dâune des nombreuses expĂ©ditions que les MĂ©rovingiens puis les Carolingiens firent en Aquitaine. De ce fait, rapprochons lâexistence⊠dâun cimetiĂšre dont les sarcophages ont Ă©tĂ© utilisĂ©s, dans les Temps modernes, comme auges pour les bestiaux. On pense Ă un cimetiĂšre barbare, mais nul ne sait plus aujourdâhui si lâon a trouvĂ© des boucles de ceinturon ou autres Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques. Au voisinage, Nauviolle est une ancienne Nova Villa⊠il y a lĂ un type de nom remontant au plus tard au Xe siĂšcle⊠LâhypothĂšse la plus simple, pour coordonner ces faits, consiste Ă admettre que la « nouvelle villa » serait une colonie franque Ă©tablie lors dâune des campagnes des Carolingiens en Aquitaine et que le cimetiĂšre de cette colonie aurait Ă©tĂ© Ă La Salesse ». Lâauteur prend bien soin de prĂ©ciser que tout ceci, en lâabsence de donnĂ©es positives, demeure conjectural ! Ainsi, de petits groupes de Francs pourraient avoir occupĂ© le territoire de Comiac dans la deuxiĂšme moitiĂ© du Xe siĂšcle et enterrĂ© leurs morts au cimetiĂšre de Saint Cirgues.
Aujourdâhui, quelques sarcophages ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s et rĂ©pertoriĂ©s sur la commune de Comiac.
Un dieu au maillet
La sculpture dâun dieu au maillet. Il sâagit vraisemblablement dâune des faces dâun chapiteau qui a Ă©tĂ© retaillĂ© pour servir de claveau au cintre de lâancien portail du presbytĂšre. Lors de lâĂ©largissement de la route le portail fut dĂ©truit et la sculpture incluse dans la nouvelle muraille. Sous lâimpulsion de lâassociation « Les Amis de Comiac » et grĂące Ă la diligence de la municipalitĂ© elle fut descellĂ©e et, avec lâaccord de lâabbĂ© de Traversay, curĂ© de Comiac, placĂ©e dans le porche de lâĂ©glise en 2003.
Elle a Ă©tĂ© signalĂ©e pour la premiĂšre fois en 1962 par lâhistorien Ferdinand Pressouyre: « Des sculptures trĂšs grossiĂšres... Ă©tudiĂ©es dans un travail rĂ©cent ne tĂ©moignent-elles pas de la survivance au IXe ou Xe siĂšcle dâun dieu celtique, le dieu au maillet, aux attributs duquel est adjointe une croix ».
Cette Ă©tonnante silhouette grossiĂšrement sculptĂ©e, hĂ©ritage lointain de lâart celtique et palĂ©ochrĂ©tien, occupe le centre de la corbeille dâun chapiteau. Elle prĂ©sente beaucoup de points communs avec celles quâon retrouve sous forme dâorant dans un bon nombre dâĂ©glises romanes du Bas-Languedoc. Le personnage, porteur du torque gaulois, revĂȘtu dâune tunique courte, raide et sans plis, esquisse de sa jambe droite levĂ©e un mouvement de marche. Il est dâune prĂ©sence extraordinaire avec ses immenses mains, paumes vers lâavant, ses bras ouverts dans lâattitude de la priĂšre et sa grosse tĂȘte chauve couronnĂ©e dâune sorte de diadĂšme ou bandeau prenant appui sur ses oreilles. Les traits de son visage se caractĂ©risent par une bouche profondĂ©ment incisĂ©e, des yeux ronds en creux sous une arcade sourciliĂšre en T se prolongeant par un nez triangulaire.
Lâidentification des attributs du personnage reste assez malaisĂ©e. Celui quâil tient dans la main gauche semble bien reprĂ©senter une Ă©pĂ©e dans son fourreau, tournĂ©e Ă lâenvers, dont la poignĂ©e est dĂ©corĂ©e dâune fleur Ă quatre pĂ©tales. LâĂ©pĂ©e, rappelons-le, est une arme noble appartenant aux chevaliers et aux hĂ©ros chrĂ©tiens, elle est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e la pointe en bas sauf dans les tombes (chrĂ©tiennes et non chrĂ©tiennes ? prĂ©ciser) oĂč elle se trouve Ă cĂŽtĂ© du mort, la pointe en haut. Quant Ă lâattribut quâil tient dans sa main droite, plutĂŽt quâun maillet, il Ă©voquerait une sorte de massue dont la partie agissante lourde et Ă©paisse Ă©galement tournĂ©e vers le haut, est supportĂ©e par un manche terminĂ© par un triangle faisant le pendant Ă la fleur de la poignĂ©e de lâĂ©pĂ©e.
Personnalités liées à la commune
- Justin Ăloi Bastit est nĂ© Ă Comiac le 29 septembre 1897 dans une famille de commerçants ancrĂ©e dans la commune depuis des dĂ©cennies.
- Il fait ses Ă©tudes Ă lâĂ©cole primaire de Comiac puis Ă lâĂ©cole primaire supĂ©rieure de Saint-CĂ©rĂ© (Lot). Il quitte lâĂ©cole Ă 17 ans, Ă la veille de la Grande Guerre. AprĂšs celle-ci, sa soif de connaissances le pousse Ă reprendre ses Ă©tudes. Il le fait par lâintermĂ©diaire dâune Ă©cole par correspondance qui eut un grand succĂšs : lâĂcole universelle. Ă force de travail, il obtient un brevet dâĂ©tudes gĂ©nĂ©rales et techniques et, le 9 juillet 1921, il devient sous-ingĂ©nieur.
- De janvier 1922 Ă juin 1929, en tant quâingĂ©nieur, quâil participe activement, dans diverses rĂ©gions de France, Ă la construction et Ă lâexploitation de lignes de distribution dâĂ©lectricitĂ©. En juin 1929, vient sâinstaller Ă Comiac, auprĂšs de ses parents.
- Pendant de nombreuses annĂ©es, Ăloi Bastit a fait des recherches personnelles et leur aboutissement est le dĂ©pĂŽt dâun brevet pour rĂ©gulateur de turbine le 30 mars 1929, avalisĂ© par le ministĂšre de la Recherche et de lâIndustrie le 16 septembre 1929. Un complĂ©ment technique astucieux sera dĂ©posĂ© le 5 mars 1930. Lâextension du brevet est Ă©galement dĂ©posĂ©e pour lâAllemagne, le 14 mars 1930.
- En mars 1931, lors dâune exposition industrielle Ă Saint-Ătienne, Ăloi Bastit obtient la mĂ©daille dâargent des inventeurs. Ă compter de cette date, il cherche Ă valoriser son invention par des cessions de licence ou mĂȘme de vente du brevet. Des pourparlers sont engagĂ©s avec une sociĂ©tĂ© allemande. Mais lâaffaire ne sera pas conclue. Ăloi Bastit a crĂ©Ă© sa propre entreprise, les Ă©tablissements FIER (Fournitures dâinstallations rurales en vue dâamĂ©liorer le rendement et le confort par lâĂ©lectricitĂ©). Un rĂ©gulateur est installĂ© Ă la âScierie MĂ©caniqueâ, Ă Comiac. Malheureusement, ce mĂ©canisme nâaura pas le succĂšs escomptĂ©. Le dĂ©veloppement des rĂ©seaux Ă©lectriques dans les milieux ruraux aura raison des productions locales et notre inventeur abandonnera ses projets. Justin Ăloi Bastit est dĂ©cĂ©dĂ© Ă Comiac, en 1959.
- Claude Saint-Cyr : Simone Martin (1910-2002) plus connue dans le monde de la mode sous le nom de Claude Saint-Cyr, fut une des plus célÚbres modistes de son temps. Sa mÚre était née à Comiac, au hameau de Nauvioles.
- FĂ©lix Lacambre (1921-2007), un homme engagĂ© fils dâun ouvrier agricole originaire de Comiac, FĂ©lix Lacambre est nĂ© Ă Mandailles, dans le Cantal, le 17 juin 1921. Bien que reçu au concours dâentrĂ©e de lâĂcole Normale, qui refusa de lâintĂ©grer Ă cause dâun lĂ©ger handicap, il sera ouvrier en usine pendant 21 ans. Il entre dans lâaction syndicale et politique dĂšs 1945. De 1959 Ă 1967, il est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAction catholique ouvriĂšre. Puis il devient journaliste et de 1967 Ă 1982, annĂ©e de sa retraite, il est chef du service des informations religieuses du journal quotidien La Croix. ParallĂšlement, il milite au MRP puis au Parti socialiste Ă partir de 1974, tout en Ă©tant vice-prĂ©sident du syndicat des journalistes CFDT, de 1975 Ă 1982. Homme de communication, il a participĂ© Ă prĂšs de 80 Ă©missions de tĂ©lĂ©vision (dont le Jour de Seigneur) et quelque 150 Ă©missions de radio. Il Ă©tait aussi lâauteur de plusieurs livres. FĂ©lix Lacambre Ă©tait un homme engagĂ© et dâune grande bontĂ©. Avec Jeanne Costa, son Ă©pouse, qui fut institutrice, il eut 3 enfants. Chaque annĂ©e il venait Ă Comiac passer quelques semaines dans sa maison familiale, au hameau de Nauvioles. En aoĂ»t 2007, FĂ©lix et Jeanne avaient fĂȘtĂ© les 60 ans de mariage. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le 11 dĂ©cembre 2007 Ă Paris oĂč ses obsĂšques ont eu lieu le 17 dĂ©cembre 2007[11].
- Jean-Pierre Poisot (1937), Ă©crivain, a bourlinguĂ© sur toutes les mers du monde avant de faire une grande escale dans lâindustrie et de finalement trouver un port dâattache dans le LotâŠ
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Joseph Simon Gouzou (1874_1966) : Auteur de plusieurs ouvrages d'histoire locale, sous le nom de (suivant les éditions) Abbé J.-S.Gouzou, ou Abbé Joseph Gouzou, ou le Chanoine Gouzou, dont "Comiac en Qercy" en 1937. Il fut curé de Comiac de 1906 à 1919.
Références
- « Compte-rendude la réunion du Conseil Municipal du 25 mai 2020 », sur www.sousceyrac-en-quercy.fr (consulté en ) [PDF].
- « recueil des actes administratifs du Lot », sur www.lot.gouv.fr, (consulté le ), p. 271
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Gaston Bazalgues, Ă la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Ăditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 109.
- « Les maires de Comiac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- "Camping du Lac des Vergnes"
- FĂ©lix Lacambre