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Charles Cottet

Charles Cottet né au Puy-en-Velay le et mort à Paris le est un peintre et graveur français.

Charles Cottet
Émile-René Ménard, Portrait de Charles Cottet (1896),
Paris, musée d'Orsay.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Joseph Marie Charles Cottet
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Mouvement
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 2766-2774, 9 pièces, -)[1]
Ĺ’uvres principales
Au pays de la mer. Douleur, 1908–1909 ;
Petit village au pied de la falaise, 1905 ;
Montagne, 1900–1910.

Biographie

Charles Cottet est le fils de Jacques Joseph Henri Cottet, juge au tribunal civil du Puy-en-Velay, et de Marie Daruty[2].

Ayant vécu son enfance et son adolescence en Auvergne et en Savoie, il étudie la peinture dans l’atelier d'Émile Maillard (1846-1926)[3], puis à l’Académie Julian à Paris[4].

En 1886, il voyage une première fois en Bretagne, puis y retournera plusieurs années de suite pour y peindre, séjournant entre autres à plusieurs reprises à l'île d'Ouessant. Charles Cottet a réalisé, sous le titre général d’Au pays de la mer, une série d’œuvres où se trouvent retracées les scènes pittoresques de la rude vie des marins, où les multiples aspects de l’Atlantique et de la Manche, sont intensivement rendus.

Ayant obtenu, en 1894, une bourse de voyage, qui lui permit de visiter l’Italie et l’Égypte, il en revint avec une forte provision d’impressions d’Orient différant complètement des chatoyantes visions alors d’usage. Ayant vu les pays de soleil selon son tempérament, l’observation de Cottet s’est consacrée principalement aux abruptes roches d’Assouan, à l’étude des fellahs.

En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en [5]. Dans les années 1900, il fait partie, avec Lucien Simon, Edmond Aman-Jean, André Dauchez, George Desvallières et Maurice Denis d'un groupe de jeunes peintres surnommé « la Bande noire » par les critiques d'art car ils rejettent les toiles claires des impressionnistes. La plupart de ces artistes enseignent à l'Académie de la Palette à Paris.

Il est membre de la délégation de la Société nationale des beaux-arts de 1901 à 1905[6].

Ami de Raymond Tournon, celui-ci lui conseille de faire une grande exposition, lorsque l'artiste meurt de la grippe espagnole en 1919.

Charles Cottet meurt dans le 14e arrondissement de Paris le [7].

RĂ©compenses et distinctions

Charles Cottet obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900.

Il est promu officier de la LĂ©gion d'honneur en 1912, distinction remise par Alfred Roll[8].

Ĺ’uvres

Venise (après 1880), Aix-les-Bains, musée Faure.
Jour de Fête-Dieu à Plougastel (vers 1900), Le Puy-en-Velay, musée Crozatier.
L'Église brûlée (1911), musée des Beaux-Arts de Quimper. Représentation de la chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour à Camaret-sur-Mer.
Autoportrait (vers 1920), huile sur papier marouflé sur toile, musée des Beaux-Arts de Quimper.
Belgique
États-Unis
France
Russie
Localisation inconnue
  • Femme de l'ĂŽle de Sein, 1889, huile sur toile[18].

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom COTTET Charles (consulté le )
  2. Acte de naissance 6 E 178/160, vue 31/67, no 237, archives départementales de la Haute-Loire, en ligne.
  3. Peintre officiel de la Marine en 1891.
  4. (en) « Charles Cottet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  5. Étienne Charles, « Choses du jour : un nouveau salon », La Liberté, Paris, , p. 1 (en ligne sur Gallica).
  6. G.Dugnat, L'Ă©chelle de Jacob.
  7. Archives de Paris, acte de décès no 4904, vue 13 / 31.
  8. « Dossier dans l'ordre de la Légion d'honneur de Jacques Joseph Marie Charles Cottet », base Léonore, ministère français de la Culture.
  9. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, -, Paris, , 80 p..
  10. musee-orsay.fr.
  11. L'Enfant mort.
  12. Lamentation des femmes de Camaret autour de la chapelle brûlée de Rocamadour.
  13. Marine bretonne.
  14. mbaq.fr/musee-collections.
  15. mbaq.fr/musee-collections.
  16. Quatre Bretonnes.
  17. mbaq.fr/musee-collections.
  18. Vendue 3 800 euros Ă  Brest en 2021 (cf. VĂ©ronique Le Bagousse, « « L'enfer de Plogoff » d'Henri Moret se dĂ©chaĂ®ne pour 142 000 euros », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ ).

Annexes

Bibliographie

  • Jean Valmy-Baysse, Charles Cottet sa vie, son Ĺ“uvre, Paris, F. Juven, 1910.
  • Louis-F. Aubert (PrĂ©face), Peintures de Charles Cottet, Paris, Librairie Armand Colin, 1928.
  • RenĂ© Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 320-322. — PrĂ©sentation des toiles Les Remparts d'Avila, Autoportrait et Soir de deuil.
  • AndrĂ© Cariou, « Le peintre Charles Cottet et la Bretagne », Les Annales de Bretagne, t. LXXX, no 3-4, Rennes, universitĂ© de Haute-Bretagne, septembre-, pp. 649-665.
  • AndrĂ© Cariou, « Le peintre Charles Cottet et Ouessant », Les Cahiers de l'Iroise, Brest, , pp. 149-154.
  • AndrĂ© Cariou, « Charles Cottet, des Nabis Ă  la Bande Noire », Arts de l'Ouest, Ă©tudes et documents, Rennes, universitĂ© de Haute Bretagne - Rennes 2, , pp. 40-53.
  • AndrĂ© Cariou, Charles Cottet, Ă©d. du musĂ©e des Beaux-Arts de Quimper, 1984. — Catalogue de l’exposition du musĂ©e des Beaux-Arts de Quimper, du au .
  • AndrĂ© Cariou, Charles Cottet et la Bretagne, BaillĂ©, Ă©d. Ursa / Douarnenez, Ă©d. Le Chasse-MarĂ©e, 1988 (ISBN 2-86934-008-7).
  • Daniel Morane, Charles Cottet, catalogue raisonnĂ© de l'Ĺ“uvre gravĂ©, musĂ©e de Pont-Aven, 2003.

Liens externes

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