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Alfred Roll

Alfred Philippe Arthur Roll né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et sculpteur naturaliste français.

Alfred Philippe Roll
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  73 ans)
Paris
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
Alfred Roll
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Henriette Daux
Marie Roll (d)
Enfant
Marcel Roll (d)
Ĺ’uvres principales
Manda Lamétrie, fermière (d), Chevaux affrontés (d), Dragon (d)
Vue de la sépulture.

Biographie

Alfred Roll naît à Paris 8e (ancien arrondissement) le 1er mars 1846, de Joseph Roll (1810-1876) et d'Angélique Veccheider.

Alfred Roll étudie à l'École des Beaux-Arts de Paris où il suit l'enseignement d'Henri Joseph Harpignies, de Léon Bonnat et de Charles-François Daubigny. Il peint son premier paysage en 1869, puis expose Les Environs de Baccarat et Le Soir à Salon-de-Provence en 1870. Il est lieutenant de milice pendant la guerre franco-allemande de 1870. C'est en 1875 que le public commence à s'intéresser à lui avec Inondation à Toulouse[2]. Son style est alors plutôt romantique avec des influences de l'école bolonaise et de Gustave Courbet. Il expose La Fête de Silène en 1877 au Salon de Paris[3], toile pour laquelle il reçoit une médaille d'or, et son style devient plus naturaliste, tandis qu'il entame une carrière de portraitiste.

Le 16 août 1879, alors qu'il habite au 63 boulevard de Clichy, il se marie à Paris 19e avec Marie Louise Frédérique Porcher (1845-1898), veuve de Jean Baptiste Germenil Manant.

Sa toile La Grève des mineurs (1880) rencontre un vif succès et il devient l'un des peintres officiels de la Troisième République. Il reçoit de nombreuses commandes de l'État, réalise des peintures murales, des plafonds et des œuvres monumentales. On lui doit à cette époque Le Président Carnot à Versailles pour le centenaire des États-généraux[4], Le Tsar Nicolas II et le président Félix Faure posant la première pierre du pont Alexandre-III, Les Plaisirs de la vie et La Prime jeunesse[5].

En 1881, il se fait construire une maison-atelier au 41 rue Alphonse de Neuville, devenu depuis 1926 le 17 rue Alfred Roll, remplacée désormais par un immeuble, et où il finira sa vie.

Il perd son épouse Marie Louise Frédérique Porcher le 22 mars 1898, ils habitent alors au 73 avenue Niel.

En 1904, il épouse en secondes noces l'artiste peintre et auteure Henriette Daux. Les témoins sont le peintre Pierre-Emmanuel Damoye et le critique André-Ferdinand Hérold.

Il devient président de la Société nationale des beaux-arts en 1905.

Ĺ’uvres dans les collections publiques

Alfred Roll dans son atelier en 1918, photographie de l'Agence de presse Meurisse,
Paris, Bibliothèque nationale de France.
DĂ©moniaque (1904), pastel, Paris, Petit Palais.
En juin, Amélie Diéterle (1913), Paris, Petit Palais. Le portrait de la comédienne Amélie Diéterle est peint dans la propriété de l'artiste, La Bellandière dans le hameau de Brolles à Bois-le-Roi.
Belgique
France

Distinctions et hommages

Alfred Roll est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du , promu officier par décret du , puis commandeur par décret du et enfin élevé à la dignité de grand officier par décret du [21].

Une partie de la rue Alphonse-de-Neuville à Paris 17e où Alfred Roll vivait, au no 17, prend le nom de rue Alfred-Roll en son hommage en 1926. L'artère de Bois-le-Roi où se situe sa résidence La Bellandière (au no 48) se dénomme avenue Alfred-Roll.

Élèves

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ROLL (consulté le )
  2. Conservé au musée du Havre.
  3. Conservé au musée de Gand.
  4. Conservé au château de Versailles
  5. Ces deux derniers tableaux sont Ă  l'hĂ´tel de ville de Paris.
  6. Monique Riccardi-Cubitt, Bois-le-Roi, Village d’art, p. 59
  7. « Autoportrait : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté en ).
  8. « Portrait de femme (l'Irlandaise) : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  9. « Portrait d'Alfred Smith : Alfred Roll » (consulté le ).
  10. « Baigneuses : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  11. « Le laboureur : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  12. « Femme nue au milieu de branchages, jeunesse : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  13. « La malade : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  14. « Jeunesse en rose : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  15. Jean Cabrit : Nos notabilités du XIXe siècle : Médaillons bordelais. (ill. Louis Blayot), t. III, Bordeaux, Féret et fils, (lire en ligne).
  16. « Portrait de Jean Cabrit : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  17. « Le vieux carrier », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  18. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Alfred Roll », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  20. Notice de l'Ĺ“uvre sur le site du Petit Palais.
  21. « Le dossier de Légion d'honneur », sur La base de données Léonore des archives nationales (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire BĂ©nĂ©zit.
  • A-Ferdinand HĂ©rold, Roll, Paris, Librairie FĂ©lix Alcan, coll. « Art et EsthĂ©tique », , 117 p.
  • Olivier Le Bihan, Alfred Roll (1846-1919) : le naturalisme en question, Paris, Somogy, , 191 p.
  • Monique Riccardi-Cubitt, « Bois-le-Roi, Village d’art. Les artistes de la Bohème dans la collection de la mairie. », Fontainebleau, la revue d’histoire de la ville & de sa rĂ©gion, SociĂ©tĂ© d'histoire de Fontainebleau et de sa rĂ©gion, no 22,‎ , p. 56-59
  • Monique Riccardi-Cubitt, La vie de Bohème Ă  Bois-le-Roi. Art, politique et naturalisme, Éditions du Puits Fleuri, , 160 p. (ISBN 978-2867397219)

Liens externes

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