Avenue Niel
L'avenue Niel est une voie publique du 17e arrondissement de Paris, en France.
17e arrt Avenue Niel
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 17e | ||
Quartier | Ternes Plaine-de-Monceaux |
||
DĂ©but | 30, avenue des Ternes | ||
Fin | 5, place du Maréchal-Juin | ||
Morphologie | |||
Longueur | 655 m | ||
Largeur | 30 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Avenue du Prince-JĂ©rĂ´me | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 6714 | ||
DGI | 6773 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle débute au 30, avenue des Ternes et se termine 2, place du Maréchal-Juin. Sa longueur est de 655 mètres et sa largeur de 30 mètres.
Le quartier est desservi par la ligne de métro 3 à la station Pereire, par la ligne C et par les lignes de bus RATP 92 et 341.
Historique
Cette voie est l'ancienne partie de l'avenue du Prince-Jérôme qui en a été détachée et qui a pris son nom actuel le .
En 1886, l’avenue, « depuis longtemps déclarée d’utilité publique », n’est pas encore achevée. Il reste une section à ouvrir de 168 mètres entre la rue Laugier et l’avenue des Ternes[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 83.
- Nos 2-10 : anciens grands magasins « À l’économie ménagère » construits en 1912 par l’architecte Marcel Oudin ; immeuble endommagé par les transformations successives[2].
- No 7 : ambassade du Guatemala en France.
- No 17 : à cette adresse habite en 1894 l’abbé Garnier, directeur de la publication catholique et nationaliste Le Peuple français ; le 21 mai 1894, le soir même de l’exécution de l’anarchiste Émile Henry, une bombe est déposée devant la porte de l’appartement de l’abbé[3].
- Nos 63-67 : immeuble de rapport construit en 1890 par l’architecte Édouard-Joseph Duval[2].
- No 83 : immeuble de rapport en pierre de taille construit par les frères Perret en 1904[2].
- No 98 : en 1929 se trouve à cette adresse un magasin de cycles et accessoires, dont le gérant est expulsé « en vertu du droit de reprise du propriétaire » mais l’huissier et le commissaire de police venus procéder à son expulsion sont accueillis par un millier de commerçants manifestant leur solidarité et leur colère[4].
Dans la littérature
- En 1935, le journal allemand Der Republikaner publie en feuilleton un roman de Marcel Allain et Pierre Souvestre intitulé Das Geheimnis der Avenue Niel[5].
Références
- « Les travaux de Paris », La France, 15 mai 1886, sur RetroNews.
- Protections patrimoniales, 17e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 237 à 432.
- « Une bombe avenue Niel », Le Petit Parisien, 23 mai 1894, sur RetroNews.
- « Avenue Niel un millier de petits commerçants empêchent une expulsion illégale », Le Populaire, 29 août 1929, sur RetroNews.
- (de) Das Geheimnis der Avenue Niel, Der Republikaner, 8 janvier 1935, sur RetroNews.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.